Le peuple palestinien est imprégné de haine antijuive (info # 012407/11) [Analyse]
Par Guy Millière©Metula News Agency
Un sondage a été conduit, la semaine dernière, avec tout le sérieux requis, par une fondation de gauche américaine, l’Israel Project, qui entend « promouvoir la paix au Proche-Orient », en coopération avec le Palestinian Center for Public Opinion (Centre palestinien pour l’opinion publique), basé à Bet Sakhur, à proximité de Bethlehem. Ce sondage visait à connaître l’avis de la population des territoires contrôlés par l’Autorité Palestinienne en Judée-Samarie et à Gaza sur divers sujets importants.
Les résultats sont éloquents et donnent à réfléchir. On y voit, sans aucun doute, les fruits d’années de lavage de cerveau intensif et de propagande incessante. Et le moins que l’on puisse dire est que ces fruits sont indigestes.
A la question : « Acceptez-vous l’idée qu’il doit y avoir deux Etats, un Etat palestinien pour le peuple palestinien et un Etat d’Israël, pour le peuple juif », la réponse est non, à hauteur de 61%. La réponse est oui pour 34%. Les 5% restants ne désirent pas répondre.
A la question, « souhaitez-vous qu’un Etat palestinien soit le point de départ d’une réunification de toute la Palestine jusqu’aux rives de la Méditerranée », la réponse est oui, à hauteur de 66%.
D’autres résultats sont tout aussi significatifs. 72% nient l’existence d’un passé historique juif à Jérusalem. 92% disent que Jérusalem doit être la capitale de la Palestine et ne doit pas être partagée. 3% seulement se prononcent pour le partage de Jérusalem.
Toujours plus édifiant : 62% se déclarent favorables aux prises d’otages israéliens par les organisations palestiniennes. 73% approuvent la phrase, tirée des hadiths, préconisant qu’il faut tuer les Juifs où qu’ils soient (je n’en déduirai pas qu’en montrant leur réserve sur un passage des hadiths, les autres ne sont pas de bons musulmans). 80% pensent que des bataillons venus de tout le monde musulman doivent mener la guerre pour détruire Israël.
Un chiffre encourageant pour terminer ? Ils sont seulement 45% à dire que « la solution au problème palestinien est le djihad ». Cela ne signifie pas, bien sûr, qu’ils rejettent l’idée de djihad, mais qu’ils pensent qu’il existe d’autres moyens.
Le responsable de l’Israel Project, Stanley Greenberg, qui a rendu compte du sondage, a conclu qu’il restait du « travail à faire » et des « explications à donner »…
Je n’ai, bien sûr, trouvé nulle trace de ce sondage dans la presse française. On préfère y parler des méchants Israéliens et des gentils Palestiniens, de ce brave Mahmoud Abbas, qui fait tout ce qu’il peut pour relancer le processus de paix, mais n’y parvient pas, à cause de l’inflexibilité de l’odieux Benyamin Netanyahu.
Dans les milieux politiques français, on ne parlera pas davantage de ce sondage. On parlera de la nécessité de la paix, et, en prenant la pose devant les caméras, on dira qu’il suffirait de très peu pour qu’une « solution juste », « deux Etats pour deux peuples » voie le jour.
Je dirai, quant à moi, que la presse française, dans son intégralité ou presque, pratique le mensonge par omission et le mensonge tout court, lorsqu’il s’agit de ce dossier, et, qu’en substituant de la propagande à l’information, elle joue un jeu très dangereux et profondément odieux.
J’ajouterai que les politiciens français, à quelques rares exceptions près, se conduisent avec lâcheté et jouent eux aussi le même jeu très dangereux et profondément odieux.
Ne pas regarder une réalité en face n’empêche pas celle-ci d’exister. Prétendre remédier à un conflit en s’aveuglant sur la réalité de celui-ci équivaut le plus souvent à l’aggraver.
Pour faire la paix, il faut être deux. Si l’une des parties veut la paix et que l’autre veut la guerre, il est impossible de signer quoi que ce soit. Si l’une des parties est prête à déposer les armes, mais que l’autre veut essentiellement tuer ceux qui lui font face, la partie qui est prête à déposer les armes ne peut se permettre de les déposer effectivement, sous peine d’être anéantie.
Le conflit durera. On peut le postuler. Il connaîtra encore des phases de violence. On peut le craindre.
La meilleure politique pour Israël est la dissuasion de l’ennemi et la mise en œuvre du vieux dicton latin : « si tu veux la paix, prépare la guerre ». Une armée très bien équipée est très dissuasive.
Tant que lavage de cerveau et propagande règneront chez ceux qu’il est convenu d’appeler les « Palestiniens », une armée très dissuasive sera nécessaire du côté israélien.
Et ceux qu’on appelle les « Palestiniens » vivront sous une surveillance étroite, que le venin qui infecte leurs neurones rend indispensable.
Pour l’heure, ceux qu’on appelle les « Palestiniens » sont imprégnés d’une haine antijuive qui les rend infréquentables, sinon par des gens totalement dénués de sens moral, et qui, en se comportant comme ils se comportent, ont d’ores et déjà du sang juif sur les mains. Vous voulez des noms ? Prenez, pour commencer, les gens qui soutenaient la « flottille pour Gaza » qui a récemment sombré dans les ports de la Grèce.
Commentaires
Publier un nouveau commentaire