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Maabara : Les réfugiés juifs (Palestine – Israel)

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Maabara : Les réfugiés juifs (Palestine – Israel)

 

 

Question : Quelle différence y a-t-il entre un réfugié juif et un réfugié arabe ?

L’un a été contraint de quitter sa maison, ses biens, sa terre par l’usage de la force, par la destruction et l’anéantissement.

L’autre a été déplacé de quelques kilomètres sous les ordres des chefs militaires arabes, le temps de détruire le foyer national juif autonome.

L’un n’a jamais obtenu de reconnaissance internationale.

L’autre dispose d’un statut particulier qu’aucun autre réfugié au monde n’oserait espérer, perdurant depuis plus de 60 ans, et absorbant plus de 1 md $ par an (2008) pour une gestion de 4 millions de bénéficiaires, quand 25 millions de réfugiés dans le monde ne disposent que de 1,5 md $ par an.

L’un a construit le pays dans lequel il vit, comptant sur sa seule volonté.

L’autre refuse tout effort pour quitter l’assistanat.

L’un a choisi de se conformer au droit international selon lequel un réfugié qui ne peut, au bout d’un an, retourner chez lui, doit s’installer et s’intégrer dans la société d’accueil.

L’autre s’efforce seulement de maintenir son statut privilégié, à la charge de la communauté internationale, dans le seul but idéologique de détruire l’Etat d’Israel souverain, légal et légitime.

En 1963, Israel a réussi le parti d’installer ses réfugiés sépharades et achkénazes, de Sdérot à Qyriat Shmona.

En 2009, la dénomination de « camp de réfugié palestinien » pour de véritables villes persiste par complaisance de la communauté internationale.

Pourtant, l’histoire des réfugiés juifs est évincée des livres d’histoire, au seul profit d’une vision borgne, partiale et injustifiée.

 

La présence de réfugiés juifs en Palestine mandataire est bien antérieure à la guerre d’indépendance, antérieur même à l’instauration de l’UNRWA, instance particulière de l’ONU destinée aux « Arabes résidant en Palestine depuis 2 ans » (sachant que le critère de base du HCR, par exemple pour les réfugiés africains, est la résidence ancestrale pour obtenir le statut de réfugié…).

La « grande révolte arabe » est avant tout un mouvement de purification ethnique dont les Juifs de Palestine sont les premières victimes. Dès 1936, on compte près de Tel Aviv et Rishon le Tsion les premiers réfugiés fuyant les assassinats et les persécutions des troupes arabes en Samarie et Judée.

Avant même que n’éclate « officiellement » la guerre d’indépendance, c’est-à-dire le 15 mai 1948, les réfugiés juifs sont nombreux et installés dans des camps de fortune.

Aux réfugiés de l’intérieur, il faut comptabiliser les réfugiés qui commencent à affluer des pays arabes.

Manque de moyens, chaleur exténuante l’été et rigueur hivernale, absence de travail, et aucun soutien des organisations internationales comme l’ONU…

Le soutien effectif provient des organisations juives, comme la WIZO, organisation sioniste des femmes.

Les réfugiés arrivent de tout le monde musulman, abandonnant leurs maisons, leur biens, leurs racines pluriséculaires.

L’arrivée de réfugiés Juifs en provenance d’Europe contredit de façon flagrante le discours idéologique présentant les Juifs comme des individus débarquant riches s’appropriant le bien de paisibles arabes.

Une situation non médiatisée qui anéantit le discours judéophobe qui cherche à délégitimer la présence juive en Israel. La thématique du « colon », reprise du discours anticolonialiste, ne s’applique en rien à la situation des réfugiés juifs, bien souvent survivants de la Shoah (1/3 des habitants du Yichouv en 1948)

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