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Quand "Newsweek" décrit la France...

Le jardin du Luxembourg

 

 

Quand "Newsweek" décrit la France...

 

Fuite des cerveaux, médiocrité, immobilisme... L'hebdomadaire américain n'aime pas l'Hexagone. Et le fait savoir.

 

"Ce qui se passe aujourd'hui en France est comparable à la révocation de l'édit de Nantes de 1685", commence l'article de l'hebdomadaire américain Newsweek. Cette année-là, poursuit la journaliste, les huguenots, protestants, persécutés fuient la France. "Ils partirent sans argent, mais prirent avec eux leurs nombreuses compétences."

Aujourd'hui, ce sont les "talents" qui quittent la France, relatent les amis de la journaliste. Comme un officiel des Nations unies qui travaille aujourd'hui en Afrique : "Les meilleurs penseurs de France ont quitté le pays. Ce qui reste n'est que médiocrité." Ou un directeur juridique d'une grande entreprise : "La France se meurt lentement. Le socialisme est en train de la tuer."

"The fall of France"

Car la journaliste - dans son article titré "The fall of France" ("la chute de la France") - reprend les critiques des libéraux contre la France. "The problem with the French is they have no word for entrepreneur" ("le problème avec les Français est qu'ils n'ont pas de mot pour entrepreneur") - écrit-elle. Une phrase que George Bush avait déjà prononcée en 2002... et qui lui avait déjà valu un rappel de l'étymologie du mot. "Il est de plus en plus difficile de démarrer une petite activité lorsque vous ne pouvez pas licencier des employés inutiles et embaucher de nouveaux talents", ajoute-t-elle sans plus de détail.

Alors, face à ce french bashing, dimanche, les rires et les critiques fusaient sur Twitter. "Newsweek ou la France vue du 6e arrondissement", titrait Slate.fr. Car la journaliste y décrit sa vie, dans un appartement près du jardin du Luxembourg, avec son fils inscrit à l'École alsacienne.

Le demi-litre de lait à 4 $

"Paris bat désormais Londres dans le classement des villes les plus chères du monde", écrit la journaliste. Le lait y affiche un prix effroyable, à 4 dollars (2,9 euros) le demi-litre. "Qui sait où on peut payer à Paris un demi-litre de lait 4 dollars ?" demande@fmomboisse. "Vrai, pour le lait cru de yack sauvage de Mongolie AOC chez Fauchon ?" propose @SergeSoulan

Le journaliste des Échos Dominique Seux note également que le nom de la ministre Fleur Pellerin y est orthographié "Fleur Pellegrin".

Hasard du calendrier, sur Rue89, c'est un Belge qui habite dans l'Hexagone qui raillait le pays "grognon" qu'est la France. 

 

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