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Quelques leçons initiales à tirer des assassinats antijuifs en Israël

Ceci n’est pas une victime en proie au désespoir, c’est un assassin raciste qui entend éradiquer Israël, comme en témoigne le croquis sur son T-shirt

Quelques leçons initiales à tirer des assassinats antijuifs en Israël (info # 012510/15)[Analyse]

Par Guy Millière ©MetulaNewsAgency

 

Il est encore bien trop tôt pour tirer des conclusions définitives de la vague d’assassinats antijuifs menée par des Arabes « palestiniens » depuis de trop nombreux jours, mais certains faits flagrants me semblent devoir être soulignés, et des leçons urgentes doivent déjà en être tirées.

 

1. Le premier de ces faits est que la nuance qui sépare le discours de l’Autorité Palestinienne de celui d’organisations explicitement islamistes, telles que le Hamas ou le Djihad Islamique, est de plus en plus imperceptible. Les dirigeants de l’AP sont plus hypocrites, savent davantage pratiquer le double langage, mais ils révèlent de plus en plus nettement leur haine antijuive et le caractère islamique de leurs motivations.

 

Ne pas voir aujourd’hui qu’il y a, d’un côté, celui des organisations explicitement islamistes, des assassins racistes et sanguinaires, et de l’autre, celui de l’Autorité Palestinienne, des assassins tout aussi racistes et sanguinaires, implique d’être sourd et aveugle.

 

2. Le deuxième de ces faits est qu’il s’agit désormais de reconnaître, très clairement et sans la moindre ambiguïté, que nous sommes en présence d’une guerre à finalités exterminationnistes. Cela a toujours été le cas, mais il y a eu, un temps, du côté de l’Autorité Palestinienne, l’utilisation de subterfuges issus des écoles soviétiques de désinformation : or ces subterfuges sont en train de s’effacer.

 

On trouve à ce propos, sur le site Internet du Fatah, le mouvement auquel appartient Mahmoud Abbas, ou sur la page Facebook de l’Autorité Palestinienne, des incitations au meurtre de Juifs énoncées comme telles, et il ne s’agit nullement d’incitations au meurtre d’Israéliens ou de « sionistes ». Ne pas voir aujourd’hui qu’il s’agit d’une guerre à finalités racistes et exterminationnistes implique, là encore, d’être sourd et aveugle.

 

3. Le troisième fait, qui découle des deux premiers, est que ce qui motive ceux qui tuent au présent n’est pas la volonté de voir exister un pays qui s’appellerait « Palestine », mais d’effacer Israël du Proche-Orient et de la planète, d’annihiler toute présence juive au Proche-Orient, et, sans doute, sur toute la surface de la Terre.

 

Le discours sur la « Palestine » est encore utilisé par les dirigeants de l’AP, mais seulement lorsqu’ils s’adressent en anglais à des abrutis occidentaux ou à des gens de la gauche israélienne ; dès qu’ils parlent arabe, le discours évoque, sans nuances, l’effacement d’Israël, de la présence juive au Proche-Orient, et parfois l’éradication des Juifs eux-mêmes. Ne pas savoir cela, aujourd’hui, implique là encore, au-delà de tout doute sensé, d’être sourd et aveugle. Ceux qui ne parlent pas arabe disposent de traductions édifiantes de ces appels au génocide sur le site www.memri.org .

 

4. Le quatrième fait, qui découle des trois premiers, est que, tout en sachant tout cela, la quasi-totalité des journalistes occidentaux continue imperturbablement à exprimer et à effectuer des reportages comme s’ils ne savaient pas, et vont même jusqu’à incriminer les Juifs israéliens pour les meurtres dont ils sont les victimes.

 

Ces journalistes se livrent même à cette inversion des responsabilités avec une hargne redoublée.  Ils accusent les Juifs israéliens depuis des années de ces meurtres dont ils sont les victimes, et ils ont pu, un temps, autrefois, gober les mouches que l’Autorité Palestinienne voulait leur faire avaler.

 

Qu’ils incriminent aujourd’hui les Juifs israéliens pour les meurtres dont sont victimes des Juifs israéliens avec une telle hargne, alors que l’Autorité Palestinienne offre de moins en moins de mouches à gober est très significatif. Ce choix éditorial ne peut être interprété de diverses manières : ce sont, sans conteste, des propagandistes au service d’une cause génocidaire abjecte. Ils méritent le mépris, et sans doute davantage que le mépris.

 

5. Le cinquième fait, qui est en position de symétrie par rapport au précédent, est que, tout en connaissant eux aussi l’appel à la destruction d’Israël et des Israéliens émanant de Ramallah, les dirigeants politiques du monde occidental continuent de parler comme s’ils ne le savaient pas, et le font eux-mêmes avec une insistance redoublée.

 

Dès lors que l’Autorité Palestinienne a baissé son masque, une seule interprétation est là encore possible : les responsables politiques occidentaux se rangent, sans l’ombre d’un doute sensé, eux aussi au service d’une cause éradicationniste abjecte. Ils méritent également le mépris, et sans doute davantage.

 

Le gouvernement israélien ne peut pleinement afficher son désaveu vis-à-vis des journalistes occidentaux. Leur répondre le moins possible, et en leur faisant comprendre que leur comportement et leur narratif controuvé ne trompent personne, est une attitude qui mériterait d’être davantage approfondie.

 

Le gouvernement israélien peut moins encore exprimer librement son opposition vis-à-vis des dirigeants occidentaux. Afficher à leur encontre une fermeté inébranlable, tout en montrant que leurs demandes, leur fausse bienveillance, leurs propos soi-disant pacifiques ne trompent personne est une attitude que pratique présentement Binyamin Netanyahou. Elle mérite elle aussi d’être davantage approfondie et utilisée.  

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