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Tunisie : le mannequin Raafa Ayadi agressée par des policiers

 

Tunisie : le mannequin Raafa Ayadi agressée par des policiers

 

 

Les agressions des agents de la police contre les femmes tunisiennes se poursuivent. Après Rim Benna, c’était le tour du mannequin et professeur d’anglais Raafa Ayadi.

En effet, Raafa Ayadi a été agressée verbalement et physiquement, par les agents de police, vendredi 6 juillet 2012, à sa sortie d’un club.
Voici le texte intégral qu’elle a publié sur son profil facebook, 
« A ma sortie, en taxi, j'ai été arrêtée par les flics qui m'ont demandé ma CIN. Ils ont mis du temps à me la rendre alors j'ai demandé au flic la raison pour laquelle il m'a demandé ma carte, ce qui l'a dérangé et a commencé à me parler sur un autre ton. Il y avait d'un coup 4 flics qui criaient et qui ont demandé au taxi d'arrêter le moteur car je n'allais pas rentrer. Quelques minutes après, ils ont décidé de m'emmener au poste. Ils m'ont demandé de monter dans leur partner. J'ai refusé. Ils ont demandé au taxi de les suivre.
A l'arrivée au poste des Jardins de Carthage, il y avait d'autres flics qui m'attendaient comme s'ils avaient capturé un criminel. Ils m'ont demandé d'entrer au poste. J'ai refusé en disant que ma tenue de soirée ne me permettait pas de le faire. J'ai demandé si je pouvais aller me changer et revenir, qu'ils gardent ma CIN. Ils ont forcé la porte du taxi pour me faire descendre. Là j'ai cédé.
Je leur ai alors dit que « 3ib » ce qu'ils faisaient et que je ne leur ai rien fait ni dit et qu'ils avaient ma carte, qu'ils fassent le nécessaire. Ils m'ont répondu que j'ai eu un accrochage avec un flic et que « howa cheki bya » et qu'il faut que yekthou a9weli !!
Le plus agressif d'entre eux, qui a forcé la porte m'a traité indirectement de trainée, et que mé yetcharafech et que s'il avait une sœur habillée kim ena rahou 7ra9ha wala 9talha!!!
Dès que je sois entrée au poste avec le chauffeur du taxi auquel j'ai demandé de m'accompagner, le langage a changé: d'un coup, ils ont commencé à crier, à m'insulter, trabrib wiklem zeyed, et à vouloir me frapper. Ils m'ont agressé, emmenée dans une pièce et menotée!!! L'un d'eux est arrivé, a cassé une chaise, m'a encore insulté et traité de tous les noms puis parti!
Comme koi je suis ivre, 3amlouli ma7ther. Ils étaient 5 dans la pièce, et tous m'accusaient de sokrana, cherba, 7okmetelha il bal3a, bien que j'aie nié avoir bu! Ils m'ont fait signer un truc que je n'ai pas pu lire et m'ont dit "xxx fih"!
J'ai eu la peur de ma vie!

Nous sommes en train de subir une campagne de terreur qui vise à obliger les gens à ne plus boire, à ne plus mettre d'habits osés, à ne plus veiller pour finir par ne plus sortir... Leur seul discours était l'alcool! Leur programme est en marche et les flics sont mille fois pire »
Si ce récit émouvant s’avère vrai, on aimerait connaître le poinr de vue du ministère de l’Intérieur !

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raafa a dit vrai , il y a en tunisie un vent mauvais qui circule . Si on vous arrete pour un controle d identité , il faut l accepter sans rien demander , ou sinon les policiers le transforme en provocation , et la vous n etes pas sortie de l auberge . Que les policiers l ont insulté et la traitant de SOKRANA , je la crois , car en tunisie il se passe une chose , TOUT les super marchés et les magasins vendant de l alcool ( bieres sans alcool comprises ) ne sont plus livrés , et si vous leurs poser la question de savoir quand ils seront livrés , ils vous repondes que pour des raisons techniques il ny aura plus de livraisons , et il vous disent qu ils ne savent rien de plus . A vous de comprendre . 

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