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Un morceau de Kotel pour les femmes

Un morceau de Kotel pour les femmes

 

par Mylène Sebbah

 

Nathan Sharanski le Président de l'Agence juive, est actuellement aux États-Unis pour rencontrer les dirigeants juifs américains et trouver une solution au problème des femmes désireuses de prier au Mur des Lamentations de la meme facon que les hommes, comme elles l'affirment.

Ces femmes portées essentiellement par les mouvements libéraux et "conservative" américains, ainsi que des mouvements féministes comme "les Femmes du Kotel" exigent de pouvoir prier avec les téfilines, le talit, de monter à la Torah et de dire le kaddish.

Selon elles, "le Kotel fait partie du patrimoine juif mondial" et n'appartient pas en propre aux juifs orthodoxes. 

Or en 2003, la Haute Cour de justice a confirmé l'interdiction édictée par le gouvernement faite aux femmes de prier dans ces conditions.

Après plusieurs épisodes violents ces derniers mois, qui se sont soldés par des arrestations et des échauffourées sur l'esplanade du Mur dont nous nous sommes déjà fait l'écho, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a chargé le directeur de l'Agence juive de trouver une solution. Nathan Sharanski a l'intention de proposer aux représentants de tous les courants du judaïsme américain, réunis ce mardi sous les auspices de la Fédération juive d'Amérique du Nord, l'ouverture supplémentaire d'une section du Mur qui serait destinée aux rituels non traditionnels, dans ce qui est connu comme étant le site de "l'Arche de Robinson". 

Ce site est déjà ouvert à ce type de service – depuis un compromis précédent - mais il est situé à l'intérieur d'un site archéologique dont l'entrée est payante. (C'est en fait la prolongation du Mur sur sa droite).
L'arrangement prévoirait que la nouvelle zone soit aussi grande que les sections actuelles combinées des hommes et des féminines, qu'elle soit ouverte à tout moment et sans frais comme c'est le cas actuellement de la section principale du Mur occidental qui fonctionne en grande partie comme une synagogue orthodoxe en plein air.

Il n'est pas sûr que cet arrangement rencontre l'approbation de tous. 
Tout d'abord celle du gouvernement qui devra non seulement approuver mais aussi financer les frais d'aménagement du site. 
Mais aussi celle des groupes orthodoxes qui pourraient faire de la résistance et refuser de partager l'autorité sur le lieu saint (arguant que si le Troisième Temple devait être reconstruit, il est peu probable que la Présence divine se partage en deux !). 

Enfin Anat Hoffman, présidente des "Femmes du Kotel", a donné le ton en déclarant récemment qu'il était hors de question que "les femmes soit bannies dans un espace séparé. 

Nous voulons prier hala'hiquement (selon la loi juive) comme nous le faisons, avec le reste des Juifs du monde au Mur occidental".
Sans compter qu'il faudra pour que cet arrangement advienne, trouver une solution au Pont des Maghrébins (à droite de la section des femmes) qui mène au Mont du Temple, et qui est contrôlé par les autorités musulmanes, très sensibles à tout changement.

Le Pont, dont l'état s'est dégradé et qui est considéré comme dangereux, est déjà au centre d'une controverse, les autorités musulmanes qualifiant toute tentative de réparation de "judaïsation".

http://www.israel-infos.net/

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