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Enquête sur la mort de Mohamad al-Dura

Envoyé par lapid 
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
07 mars 2009, 01:56
Envoyé le : Vendredi, 6 Mars 2009, 16h34mn 56s
Objet : Affaire al Doura - France 2 : rebondissements spectaculaires et nouveaux alliés de poids / Agenda des prochaines actions

La Première Agence
de Notation des Médias Vendredi 6 mars 2009
Affaire al Doura – France 2 : rebondissements spectaculaires et nouveaux alliés de poids / Agenda des prochaines actions

Nouveau reportage de la TV publique allemande ARD et soutien sans précédent du ministère israélien des Affaires étrangères.



La chaîne de télévision publique allemande ARD a diffusé ce mercredi 4 mars 2009 un documentaire qui confirme que le reportage, commenté par Charles Enderlin et diffusé par France 2 le 30 septembre 2000, ne représente pas la réalité qu’il prétend montrer.


Voici les éléments révélés, ou confirmés, par ce documentaire :

Grâce à une analyse biométrique des visages, il a été prouvé que l’enfant filmé par France 2 n’est pas celui montré à la morgue de Gaza et enterré plus tard. Les sourcils et les lèvres des enfants diffèrent complètement.
L’équipe de télévision allemande a utilisé la technique de lecture labiale (afin de lire sur les lèvres du père de l’enfant). Ils ont ainsi pu découvrir que Jamal al Doura donnait des instructions à des personnes se trouvant dans la direction du caméraman de France 2.
L’enfant filmé par France 2 déplace un chiffon rouge de façon inexpliquée.
Dans le reportage de France 2, il n’y a pas de sang sur les corps de Mohamed et Jamal al Doura alors qu’ils sont censés avoir reçu 15 balles à eux deux.
A de nombreuses reprises, Charles Enderlin et son caméraman, Talal Abou Rahma, se sont contredits, notamment au sujet de la durée du film tourné.
L’enfant mort présenté aux obsèques comme étant Mohamed al Doura est en fait arrivé à l’hôpital avant 10 heures, alors que la scène montrée par France 2 a été tournée après 14h30.
La presse allemande a largement rendu compte de ce reportage, notamment le prestigieux Frankfurter Allgemeine Zeitung qui y a consacré deux articles.

Pour lire la revue de presse allemande, cliquez ici.

Les traductions de ces articles sont disponibles sur le site Debriefing.


Pour voir le reportage d’Esther Schapira et Georg Hafner diffusé par l’ARD le 4 mars 2009, cliquez sur les liens suivants (pour des raisons de copyright, ces liens risquent d’être retirés rapidement) :

1ère partie (10 minutes)
2ème partie (9 minutes)
3ème partie (9minutes)
4ème partie (9 minutes)
5ème partie (7 minutes)

Du côté israélien, les choses évoluent très favorablement.

Ainsi, lors de sa tournée de conférences effectuée récemment en Israël, Philippe Karsenty a rencontré de nombreux officiels israéliens, ainsi que des membres de la future administration Netanyahu.

Leur réaction fut la suivante : « L’Affaire al Doura devra être résolue une bonne fois pour toute, et dans un avenir proche. »

Bien qu’il ait tenu des propos peu encourageants après la défaite de France 2 en appel, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Ygal Palmor, a rencontré Philippe Karsenty le 22 février dernier.

L’entretien s’est déroulé dans une atmosphère cordiale.

Ygal Palmor a pu, pour la première fois, avoir accès à une grande partie des documents rassemblés.

Au sortir de cette rencontre, M. Palmor s’est déclaré « très impressionné par le travail remarquable réalisé par Philippe Karsenty et son équipe » au sein duquel il « n’a trouvé aucune faille ».

En revanche, M. Palmor a rappelé que son ministère n’avait pas l’intention d’engager des poursuites judiciaires contre France 2, « cela n’entrant ni dans l’habitude, ni dans les usages diplomatiques ».

M. Palmor a cependant autorisé Philippe Karsenty à faire état publiquement de ce changement d’attitude important de son ministère dans le cadre de l’affaire al Doura qui « a joué un rôle considérable dans la diabolisation de l’Etat d’Israël ».



Agenda des prochaines actions


Afin de présenter les éléments les plus récents et de répondre aux questions des journalistes, Philippe Karsenty donnera une conférence de presse le 31 mars 2009 au cours de laquelle les passages les plus importants du reportage de l’ARD seront montrés. Pour y être convié, merci de nous contacter avec vos coordonnées complètes à : confpresse@m-r.fr
De nombreuses projections – débats seront prochainement organisées dans toute la France, et en Europe, afin de montrer les preuves de l’Affaire al Doura qui accablent France 2 et Charles Enderlin. Veuillez nous envoyer vos coordonnées précises pour être informé des prochaines présentations : presentations@m-r.fr
Des DVD du documentaire de l’ARD (en version française), accompagnés d’ explications précises, seront prochainement envoyés à tous les parlementaires français.

Merci de diffuser ce message le plus largement possible.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
10 mars 2009, 03:31
Voici les liens des différentes parties du reportage de la TV publique allemande ARD.

1ère partie :



2ème partie :



3ème partie :



4ème partie :



5ème partie :


Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
10 mars 2009, 03:55
Depuis la publication de mon info de 12h31 seules les parties 3 et 4 peuvent être visionnées en cliquant sur les liens. Les trois autres aboutissent à la mention "Cette vidéo n'est plus disponible suite à une réclamation pour atteinte aux droits d'auteur soumise par Hessischer Rundfunk".

Quand on visionne la partie 3 ou la partie 4 on peut cependant visionner aussi les trois autres (1,2 et 5) qui sont proposées sur la partie droite "Vidéos similaires".

On peut ainsi télécharger les cinq parties.

Cette situation peut évoluer rapidement.

Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
22 mai 2009, 08:03
“Al Doura : le monde arabe doit savoir qu’il a été abusé” - Elisabeth Lévy - Entretien avec Philippe Karsenty - Pour Causeur - 21 mai 2009

Il y a un an exactement, la Cour d’Appel de Paris vous relaxait dans le procès en diffamation que vous a intenté France 2 dans l’affaire Al Doura. Depuis, France 2 s’est pourvue en cassation et la profession s’est mobilisée, mais en faveur de Charles Enderlin. Vous avez peut-être gagné au plan judiciaire (et encore provisoirement), mais, politiquement et médiatiquement, ça ressemble à une défaite, non ?

Je ne partage pas du tout cette analyse. Il est vrai que quand on observe les médias français, on a l’impression d’être en Corée du nord. En revanche, à l’étranger les choses évoluent positivement. Ainsi, le 4 mars dernier, la télévision publique allemande ARD a diffusé un documentaire qui met gravement en cause le reportage de France 2 sur Mohamed Al Doura. Ce film aurait dû faire bouger les lignes en France ou au moins susciter le doute de ceux qui continuent à soutenir la chaîne publique. Il n’en a rien été. Ce documentaire est en train d’être acheté et sera diffusé par de nombreuses télévisions étrangères. Malheureusement, en France, pour le moment, aucun “grand média” n’a même jugé bon d’évoquer son existence.

Si la Cour de cassation, qui devrait se prononcer à l’automne, casse l’arrêt de la Cour d’appel, vous serez bien obligé de reconnaître votre défaite…

En octobre 2006, quand j’ai perdu mon procès en première instance, France 2 a claironné au 20h que c’était une victoire judiciaire qui prouvait que le reportage de Charles Enderlin et Talal Abu Rahma était authentique. Quand j’ai gagné en appel, France 2 et ses défenseurs – et vous savez qu’ils sont nombreux dans les médias - ont expliqué que ça ne voulait rien dire, que je n’avais rien prouvé et que le reportage était toujours authentique. En Cour de cassation, je me bats et je souhaite gagner, bien sûr. Si l’arrêt de la Cour d’appel est cassé, il y aura peut-être un moment difficile médiatiquement. Mais ce ne sera pas une tragédie car on retournera en appel et on remettra tous les documents sur la table, et dans les médias qui voudront bien s’en faire l’écho. Je n’ai aucun doute que la vérité éclatera, un jour ou l’autre.

Mais ne doutez-vous jamais de vous-même ? Etes-vous si sûr d’avoir raison ?

Je doute tout le temps. De moi-même et je me demande chaque jour si je me trompe ou non. Depuis plus de 7 ans, chaque fois que quelqu’un me présente un élément destiné à contredire notre démonstration, je l’analyse. Jusqu’à présent, je n’ai jamais été convaincu par les arguments de mes contradicteurs. Si cela changeait, je m’inclinerais et je présenterais mes excuses à France 2, et surtout à tous ceux qui me font confiance depuis tant d’années. Ce qui m’intéresse, c’est la vérité. Et je suis certain que c’est aussi ce qui intéresse Patrick de Carolis.
Cela dit, les preuves que ce reportage est un faux abondent et, sur Causeur, vous les avez vous-mêmes exposées. Vous avez d’ailleurs été un des premiers médias non communautaires à remettre en question le film de France 2. De plus, je ne suis pas le seul à avoir enquêté même si c’est moi qui ai été poursuivi par la chaîne publique. Avant moi, Nahum Shahaf et Stéphane Juffa en Israël, Richard Landes aux Etats-Unis, Gérard Huber en France pour ne citer qu’eux, avaient déjà pointé la plupart des invraisemblances auxquelles France 2 n’apporte aucune réponse. Luc Rosenzweig, Daniel Leconte et Denis Jeambar, sans oublier Esther Schapira et Georg Haffner de la TV publique allemande ARD ont également enquêté. En face, la seule chose qu’on nous répète depuis près de neuf ans, c’est que Charles Enderlin est un grand journaliste et qu’il ne peut pas s’être trompé ou avoir été abusé. Vous avouerez que c’est un peu faible comme argumentation…

En quoi le film d’ARD est-il “accablant” ? Présente-t-il des éléments nouveaux ?

Le film allemand dure 52 minutes. Il serait donc difficile de le résumer en quelques phrases.
Voici quand même trois points essentiels confirmés par ce documentaire :
1. Grâce à une analyse biométrique des visages, il démontre que l’enfant filmé par France 2 n’est pas celui qui a été montré à la morgue de Gaza et enterré plus tard.
2. Dans le reportage de France 2, il n’y a pas de sang sur les corps de Mohamed et Jamal al Doura alors qu’ils sont censés avoir reçu 15 balles à eux deux.
3. L’enfant mort et enterré sous le nom de Mohamed al Doura est arrivé à l’hôpital avant 10 heures, alors que la scène montrée par France 2 a été tournée après 15h.

Al Douriste, c’est pas un métier. Si vous ne vivez pas de cette affaire comme le pensent ceux qui vous accusent de vous livrer à un véritable business, de quoi vivez-vous ? Etes-vous financés par des associations juives ?

Vous voulez dire : après le “Shoah business”, le “Al Doura business” ? Toujours les mêmes insinuations de ceux qui font de l’antisémitisme sans le savoir. Néanmoins, je comprends le sens de votre question. La première chose à savoir est que je suis totalement indépendant. Personne ne peut venir me dire : ”là mon vieux tu vas trop loin !” et c’est essentiel pour mener une bataille comme celle-ci.
De plus en plus d’associations et de personnes, juives ou non, me soutiennent, mais elles me soutiennent moralement, jamais financièrement parce qu’elles ont accepté d’analyser le reportage de France 2. C’est le cas du CRIF en France, et j’en profite pour saluer le courage de son président Richard Prasquier qui m’accompagne dans ce combat difficile, comme de ZOA (Zionist organization of America) aux Etats-Unis. Mais si vous prenez par exemple une organisation juive comme l’American Jewish Committee et sa branche française, ils sont devenus mes pires adversaires. Alors, de quoi est-ce que je vis ? D’abord, je ne suis pas né pauvre. Ensuite, je suis un ancien financier. Enfin, je suis régulièrement invité par de grandes universités américaines – Stanford, Harvard, UCLA pour ne citer qu’elles – et des groupes de réflexion américains. Et, conformément aux usages en vigueur aux Etats-Unis, ces conférences sont rémunérées. Heureusement d’ailleurs ! Parce que les frais engagés dans cette bataille sont considérables : avocats, voyages, documentation…

En dehors de ces institutions juives, vous affirmez avoir beaucoup de partisans à l’étranger. Pouvez-vous en dire plus ?

A l’étranger, les gens acceptent de voir les documents que j’ai, avec d’autres, rassemblés. Et lorsqu’ils les ont vus, ils sont toujours impressionnés. Récemment, j’ai été invité à au Festival de journalisme de Perugia, en Italie. Après ma présentation, ils m’ont donné une salle, le lendemain soir, pour faire un second exposé plus détaillé et répondre aux questions du public. Aux Etats-Unis, je vous l’ai dit, je suis invité par de grandes universités et des think tanks. En France, je multiplie les conférences et les gens qui y assistent sortent tous convaincus. Prochainement, je serai à Marseille, à Lyon, à Grenoble, à Nice avant de repartir à l’étranger, en Europe et aux Etats-Unis. De nombreux journalistes français ont aussi été conquis après avoir visionné nos éléments de preuve mais certains préfèrent rester discrets pour ne pas se “griller” dans la profession – ou dans leur rédaction. Vous-même avez été convaincue lorsque nous nous sommes rencontrés au cours de la Journée du Journalisme Junior organisée par Jacqueline Quéhen pour le rectorat de Nice. J’ai également rencontré des journalistes arabes qui ont trouvé ma démonstration “implacable”, selon leurs propres mots. D’ailleurs, je suis en contact avec les gens d’Al Jazeera qui sont très intéressés.

On en reparlera quand ils feront écho à vos thèses dans leurs médias. Comment expliquez-vous la résistance de la France ? Pensez-vous qu’elle est idéologique, autrement dit liée à la “réprobation d’Israël” ?

C’est possible mais il n’y a pas que cela. Cette affaire montre la puissance d’une caste d’intouchables – que vous avez vous-mêmes qualifiée de Parti des médias. Dans un registre assez proche du cas Al Doura, avez-vous entendu parler du film “Envoyés très spéciaux” qui montre deux journalistes radio qui bidonnent en faisant croire qu’ils sont en Irak alors qu’ils sont planqués à Barbès et fabriquent leurs reportages avec des sons pris sur Internet ? La presse a quasiment fait l’impasse sur cette comédie malgré la présence de Gérard Jugnot et de Gérard Lanvin au générique. On a connu nos médias moins fines gueules en matière de cinéma. Pourquoi ? Parce que le film montre la face sombre de leur profession.

Ce n’est pas tout-à-fait vrai. Allez sur Causeur et dans bien d’autres endroits. Admettons en tout cas que beaucoup de gens pensent désormais qu’il y a une entourloupe ou pire dans ce reportage. Que voulez-vous de plus ? Quel est votre objectif exactement ?

Je veux que le monde entier sache que le reportage de France 2 était une pure et simple mise en scène. Je veux que le monde arabe lui-même sache qu’il a été abusé par une image et qu’il a été embrasé à partir d’un faux médiatique. Or, cela n’arrivera que lorsque France 2 aura reconnu son erreur et aura présenté ses excuses aux téléspectateurs du monde entier en ouverture d’un “20 heures”. Cette image a tué. Elle nourrit l’obsession de la culpabilité occidentale vis-à-vis de l’islam, non seulement dans le monde musulman mais aussi chez nos concitoyens musulmans. Mohamed Al Doura est une icône de Karachi à La Courneuve. Si cette icône est, comme je pense l’avoir démontré, née d’un faux, le monde entier doit le savoir. On parle tout le temps du devoir de mémoire, mais on ne peut inscrire aucune mémoire sur le mensonge. Nous avons un devoir de vérité. Pour aujourd’hui, pour demain, et pour les générations futures.

* Philippe Karsenty : Maire-adjoint de Neuilly, ancien financier, Philippe Karsenty consacre une grande partie de son temps à l'affaire Al Dourah. Il a créé le site Média-Ratings.

** Élisabeth Lévy est journaliste, rédactrice en chef de Causeur.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
01 juin 2009, 07:52
Enderlin : les masques ne tombent pas encore, les pantalons, si
Par Ilan Tsadik
© Metula News Agency

Ca n’est plus de la fiction, c’est de la science-fiction !

Ilan, à peine de retour d’un séjour en amoureux avec la céleste Nihya à Chypre, s’est trouvé captivé par une communication de Charles Enderlin, parue mercredi dernier sur son blog.

Sous le titre "Les masques tombent", dans un français de cuisine, le correspondant de FR2, de plus en plus acculé dans les cordes par ses contrevérités à répétition, tente une maladroite contre-attaque.

Je vous livre son texte avant d’en extraire le nectar :



"Mercredi 27 mai 2009 à 12:05

>>>>>>>>> Philippe Karsenty sait que France2 a entamé – à la demande du CRIF- la procédure permettant la venue de Jamal a Dura le père du petit Mohammed à Paris où il devrait subir des examens médicaux. PK se doute bien que le résultat ne sera pas favorable à la campagne qu’il mène et, dans l’urgence, a demandé à Meir Haviv, un membre du CRIF et personnalité Likoud, de lui arranger un entretien avec Benjamin Netanyahu. il voudrait que le gouvernement israélien déclare officiellement que la mort du petit Mohammed était une mise en scène.. Selon ce que l’on dit à la Présidence du conseil, la rencontre doit avoir lieu dans deux semaines.

Jusqu'à présent tous les gouvernements israéliens n'avaient pas pris position sur cette affaire. En effet, le Shin Beth considère toujours que le camaraman de France 2 à Gaza est blanc comme neige. Aucun service de sécurité n'a trouvé trace de la conspiration à laquelle auraient participé des centaines de lanceurs de pierres palestiniens, les dizaines de médecins et d'infirmiers de l'hôpital Shifa, les médecins militaires de l'hôpital royal d'Amman,l'ambassadeur de Jordanie seraient complices.

Ces derniers développements démontrent une fois de plus l'origine politique de cette campagne de diffamation." <<<<<<<<<<<



Cela ouvre sur une information précieuse, la chaîne publique s’est entendue avec le président du CRIF, Richard Prasquier, sur une "procédure", permettant de faire examiner les cicatrices du père dans la saynète de Nétzarim, Jamal A-Dura, par des médecins légistes à Paris.

Cet accord démontre que M. Prasquier a adopté la thèse de la Ména, qui fut la seule à s’opposer – mais avec quelle vigueur, hé hé ! – à la constitution d’un nouveau comité d’enquête, dont la fonction aurait été de reprendre l’enquête ab initio.

Nos arguments, que Stéphane Juffa avait eu l’occasion de présenter de vive voix au Président Prasquier, consistent en ce qu’il n’est pas raisonnable d’enquêter sur un incident de neuf ans d’âge, de surplus, lorsque l’aire où l’action s’est produite a été largement remodelée, et qu’elle se trouve sous le contrôle du Hamas, qui concède une liberté de travail quasi nulle aux investigateurs et journalistes indépendants.

Dans ces conditions, la nouvelle enquête aurait pu durer des années, et ses conclusions risquaient d’être discutables. Deux aléas qui rebutent tous ceux qui recherchent une vérité claire et lisible dans cette dispute.

Dernier argument qui avait été avancé par la Ména, et qui l’emporte en importance sur les précédents : pourquoi faire compliqué lorsque l’on peut faire simple ? Avec le chirurgien qui a opéré Jamal en 1994, Yehuda David, notre agence soutient que les cicatrices présentées par Mlle Chabot comme étant celles laissées par les balles des soldats israéliens en septembre 2000, résultent en fait de coups de haches, qu’A-Dura a subis en 1992, et pour lesquels il a nécessité des soins complémentaires, à l’hôpital Tel Hashomer (à Tel-Aviv), en 1994.

Au cas où Jamal A-Dura parviendrait jusqu’à Paris, d’après le collège de médecins légistes que nous avons consultés, il suffira de quelques heures d’observation afin de déterminer l’origine des cicatrices : coups de haches ou coups de feu.

Tout le monde serait alors instantanément et définitivement fixé sur le fait de savoir si l’affirmation, télédiffusée gratuitement dans le monde entier, du camp FR2, selon laquelle Jamal et son "fils" ont essuyé des tirs israéliens, procède de faits ou d’une monumentale imposture.

Remarquons que, sur le même blog, Charles Enderlin avait catégoriquement et fort grossièrement d’ailleurs, rejeté la proposition de la Ména, arguant, en substance, que si nous entendions faire procéder à l’analyse des cicatrices de Jamal, nous n’avions qu’à aller nous-mêmes le chercher à Gaza.

Et qu’il n’appartenait pas à la grande chaîne publique française de participer à l’exercice.

C’est donc avec une satisfaction certaine que la Ména prend note que la direction de France 2 n’a pas suivi son reporter, et qu’elle a pris sur elle de faire sortir Jamal de Gaza pour qu’il soit examiné en France.

Le mérite en revient aussi à Richard Prasquier, homme de raison et de modération, qui a su orienter ladite direction de FR2 sur la voie de la logique.

Ilan déconseille toutefois à ses lectrices et à ses lecteurs (accessoirement), de se réjouir prématurément : dans le sens où la liberté de mouvements de Jamal A-Dura dépend entièrement du bon vouloir du dictateur islamiste Ismaïl Hanya.

Lors, si les cicatrices résultaient des coups de fusils de Tsahal, cela ferait belle lurette que le "père" serait à Lutèce. Quel plus éclatant succès, en effet, pour la Résistance Islamique, que de démontrer aux yeux du monde l’inhumanité des militaires hébreux et la vraisemblance du martyre du héros Mohamed A-Dura.

A bon entendeur, Jamal n’est pas encore dans l’avion ! Et les masques ne tombent pas encore, contrairement au titre intentionnellement trompeur de mon non-confrère.

Ce qui permet au faussaire Enderlin de se risquer à une nouvelle tartarinade, en lançant que Philippe Karsenty "se doute bien que le résultat (de l’examen des blessures) ne sera pas favorable".

Attention, Charles ! Vous jouez avec le feu et contre la dynamique du temps. La révélation de la vérité est inéluctable ; elle peut prendre du retard, la vérité n’est jamais pressée, mais en fin de compte, il est évident que vous serez confondu.

Vous passez votre temps à nier les évidences que nous produisons et à augmenter la mise, comme un mauvais joueur de poker. Mais à la fin du jeu, je ne voudrai pas être à votre place.

Vous alignez les arguments spécieux sans rapport causal ou conséquent avec quelque logique argumentaire. Ainsi, dans votre communiqué, vous décrivez un Karsenty désemparé par l’idée de l’arrivée prochaine d’A-Dura à Paris, qui aurait obtenu (en catastrophe ?) un rendez-vous avec Benyamin Netanyahu, grâce à un affreux droitiste du CRIF.

Karsenty, à vous croire – un truc strictement impossible en dépit de ma meilleure bonne volonté – tenterait d’obtenir du 1er ministre que "le gouvernement israélien déclare officiellement que la mort du petit Mohammed était une mise en scène.. ".

Pour votre gouverne, M. Netanyahu a déjà fait part de cette conviction [Où la vérité ne suffit pas, faut-il encore qu’elle soit connue !, qui avait été relevée par Philippe Karsenty, tandis que ce dernier collaborait épisodiquement à notre agence].

M’enfin Charles, cela n’a ni queue ni tête… Vous devriez vous réjouir si le gouvernement de Jérusalem réitérait, pour la énième fois, que vous êtes l’auteur de cette imposture. Car aucune déclaration de Bibi Netanyahu ne saurait faire mentir les conclusions des médecins légistes qui examineraient Jamal A-Dura.

Au contraire, cela décrédibiliserait le gouvernement hébreu, le faisant apparaître comme un cabinet soutenant les conspirations contre la presse. Ce serait votre triomphe !

Samedi 30 mai [10:19:00 UTC]


Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
07 octobre 2009, 12:57
Prochaines conférences de Philippe Karsenty sur l’affaire Al-Dura

05/10/09

- Istanbul les 6, 7 et 8 octobre (RSVP abenar@superonline.com).

- Genève le 13 octobre (RSVP emmanuels33@hotmail.com).

- Lausanne le 14 octobre (RSVP emmanuels33@hotmail.com).

- Nîmes le 17 octobre : dîner de la WIZO (RSVP maurice.illouz@wanadoo.fr).

- New-York le 22 octobre : déjeuner conférence pour le Hudson Institute NY dont le thème sera : « France: The New Velvet Anti-Semitism» (RSVP + 1 212-476-8044 & info@hudsonbriefingseries.org).

- New York le 22 octobre en soirée (RSVP lkaufman@thelikud.org).

- Miami entre le 23 octobre et le 5 novembre pour une série de conférences (si vous êtes intéressé, veuillez me contacter directement philippe@karsenty.fr).

Lors de mon séjour aux USA, je serai joignable sur mon numéro de portable américain habituel : + 1 310 402 76 19

- Londres le 10 novembre au Max Weinbaum Hall (RSVP rabbianthony@hgss.org.uk).

- Metz le 16 novembre (RSVP ericfisz@club-internet.fr).

- Neuilly le 21 novembre (RSVP philippe@karsenty.fr).

- Châteauroux le 24 novembre pour France-Israël (RSVP amisrael@wanadoo.fr).

- Inde (Hyderabad) entre le 1er et le 3 décembre pour l’Association Mondiale des Journaux.

- Israël entre le 14 et le 21 décembre (RSVP philippe@karsenty.fr).

Photo : D.R.

[www.crif.org]

Pièces jointes:
karsenty.jpg
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
23 novembre 2009, 04:07
Rebondissement,,, Un article intéressant.


[jssnews.com]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
03 février 2010, 01:10
Interview de Richard Landes sur l’affaire al-Dura - Par Veronique Chemla - Interview réalisée en janvier 2008.

.......[[b]i]Le 30 septembre 2000, le JT de 20 h de France 2 diffusait un reportage de Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem, et de son cameraman palestinien Talal Abou Rahma. Charles Enderlin disait en voix off : « Près de l’implantation de Netzarim (bande de Gaza)… Jamal et son fils Mohamed (12 ans) sont la cible des tirs venus des positions israéliennes. Son père tente de le protéger... Une nouvelle rafale. Mohamed est mort et son père gravement blessé ». Comment avez-vous été amené à étudier l’incident al-Dura ?[/i]

J’ai noté que l’incident al-Dura a joué le rôle de blood libel (accusation fausse de crime rituel), et que cela avait réveillé le monde arabe de façon extraordinaire. A partir de la diffusion des images sur les al-Dura et l'Intifada II qui a suivi, le discours apocalyptique est passé des marges au centre du monde islamique.

A ce moment-là, je n’avais pas l’idée que ces images étaient mises en scène.

Par la suite, sur l’incident al-Dura, j’ai lu l’article de James Fallows dans Atlantic Monthly, (3) et j’ai aussi vu l’enquête télévisuelle de la journaliste Esther Schapira, Drei Kugeln und ein todes Kind (Trois balles et un enfant mort, qui a tué Mohamed al Dura ?)

J’ai effectué une recherche documentaire sur les conséquences de l’affaire al-Dura. Par exemple, on retrouve l’image des al-Dura dans une manifestation en octobre 2000 à Paris où on comparait les Israéliens aux Nazis et on criait : « Mort aux juifs ! » pour la première fois en public depuis la Shoah (4).

Ensuite je suis allé en Israël, où j’ai regardé à plusieurs reprises les rushes tournés par des cameramen (Reuters, AP) présents au carrefour de Netzarim ce 30 septembre 2000, date de l’incident al-Dura. Je les ai analysés avec l’assistance du physicien Nahum Shahaf qui m’a fait comprendre à quel point ces rushes comprenaient des scènes de guerre jouées par les Palestiniens.

Enfin, j’ai rencontré Charles Enderlin, correspondant de France 2 en Israël, dans son bureau à Jérusalem, et vu à trois reprises les fameux rushes du cameraman palestinien de France 2, Talal Abou Rahma.

Parlez-nous de vos trois rencontres avec Charles Enderlin à Jérusalem…

J'ai été surtout frappé par son manque de connaissances de ce qui s'était passé ce jour-là : il m'a dessiné le carrefour de Netzarim en plaçant la position israélienne sur le mauvais côté de la rue !

J’ai visionné les rushes dans son bureau. J’ai dit que cela semblait mis en scène. Charles Enderlin a affirmé : « Oh, ils font cela tout le temps. C’est un trait de culture. Ils exagèrent… » Je lui alors dit : « Ils font cela tout le temps, mais alors pourquoi pas dans le cas d’al-Dura ? » Il m’a répondu : « Oh, ils ne sont pas assez bons pour ça ». Je lui ai dit qu'il devrait au moins considérer comme hypothèse de travail la possibilité que son cameraman palestinien Talal Abou Rahma l’ait dupé. Charles Enderlin me répondit : « Talal n'aurait même pas songé à un tel projet, car pour le faire, il se serait rendu compte qu'il ne pourrait jamais me tromper, donc cela ne lui serait même pas venu a l'esprit ». J’ai pensé exactement le contraire. Et, plus tard, Charles Enderlin m’a dit : « Jamais [Talal Abou Rahma] ne me mentirait. Nous sommes des amis. Nos familles mangent ensemble ».

J’ai été étonné que Charles Enderlin n’analyse pas certaines sources. Lors de notre dialogue, il m’a passé un fax triomphalement : « Vous voyez, c'est comme ça tous les jours ». J’ai lu qu’un enfant palestinien avait été tué par un soldat israélien. « Comment est-on sûr de ces faits ? », ai-je demandé. Charles Enderlin m’a répondu : « La source, c'est quelqu’un à l'hôpital ». Je l’ai interrogé : « Comment cette source sait-elle d'où provenaient les tirs ? » Charles Enderlin me regarda avec mépris, comme si j'étais un pauvre imbécile.

Une autre fois, nous parlions des balles au sujet desquelles Talal Abou Rahma avait menti à Esther Schapira. Ce cameraman palestinien lui avait dit d’abord que les Palestiniens avaient les balles. Puis, quand cette journaliste lui a dit que le général palestinien ne les avait pas, il lui a rétorqué : « France 2 took them » (Ndlr : en français, « France 2 les a prises »). Et, quand il a du se rendre compte que ce n’était pas vrai et qu’Esther Schapira pouvait le constater en vérifiant ses allégations, il a souri et a dit : « Nous avons nos secrets pour nous, nous ne pouvons pas dire tout… juste, n’importe quoi ».

Quand j’ai interrogé Charles Enderlin au sujet des balles, il m’a répondu : « Le général palestinien les a dans un sac, dans son bureau ». Il me semble que si ce général avait les balles qui ont tué le petit Mohamed al-Dura et ont blessé son père Jamal al-Dura, et si ces balles étaient israéliennes, il les aurait montrées au monde entier. « Et tu crois [ce général palestinien] ? », ai-je demandé à Charles Enderlin. « Je le crois autant que le général Yom Tov Samia », me rétorqua-t-il. Or, le général palestinien n'a procédé à aucune enquête en expliquant : « On sait qui est coupable », tandis que le général israélien Yom Tov Samia avait fait une enquête. Si Charles Enderlin a commenté sur France 2 l’enquête du général Yom Tov Samia, donc il a du la lire, comment dès lors a-t-il pu se tromper dans le dessin qu’il m’a fait ? Il y a placé la position israélienne face aux al-Dura, alors que cette position se trouve de l’autre côté du carrefour de Netzarim, en oblique par rapport aux al-Dura protégés derrière le baril en béton.

France 2 a transmis à la Cour d’appel de Paris des rushes d’une durée de 18 minutes, et non de 27 minutes. Ces rushes ont été vus lors de l’audience du 14 novembre 2007. Que pensez-vous de cette audience (5) ?

Charles Enderlin a expliqué avoir procédé à des coupes dans les rushes. Aux Etats-Unis, la juge aurait dit : « Ce n’est pas à vous de prendre une telle décision, amenez-nous tous les rushes ! ».

Quand les avocats de France 2 se mirent debout et bloquèrent la vue au journaliste Luc Rosenzweig et à moi, j’ai été surpris que la juge ne leur ait pas dit de s'asseoir.

Il me semble que, quand on a laissé Charles Enderlin parler pendant le visionnage de ces rushes, cela lui a conféré un avantage : il a pu nous dire ce qu'on était en train de voir. Et puisque la suggestion joue un rôle immense dans cette affaire – les chaînes de télé ont dit aux spectateurs qu’ils allaient voir un enfant être tué, et c’est ce qu’ils ont « vu » même si ce n’est pas ce qu’ils voyaient –, cela m’a semblé une erreur.

J’ai également été étonné que la juge ne demande pas au journaliste Luc Rosenzweig et à moi après ce visionnement si toutes les images des al-Dura que nous avions vues, à Paris ou à Jérusalem, correspondaient bien aux images des rushes communiqués par France 2 et Charles Enderlin à la Cour.

Je me souviens avoir vu en présence de Charles Enderlin au moins cette scène : un Palestinien a fait semblant d’avoir été blessé à la jambe, mais au lieu d’attirer des jeunes costauds qui pourraient le lever et l’emmener vite, en dépassant les cameramen, il n’a attiré que des petits gamins. Il les a chassés, a regardé autour de lui, et, voyant que personne ne venait l’évacuer, il s’est redressé et s’est éloigné sans boiter.

Comme les « Nixon tapes » - les enregistrements sonores du président Nixon (6) –, je pense que ces rushes discréditent la thèse de Charles Enderlin : les dernières images des rushes communiqués par France 2 et Charles Enderlin nous montrent en effet Mohamed al-Dura vivant, lever son coude, regarder la caméra, alors que sur l’image précédente Charles Enderlin avait affirmé que l’enfant était mort.

Mais même si Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (7), avait un handicap – il commentait les rushes de France 2 qu’il découvrait, qu’il n’avait pas vus auparavant -, je crois qu'il a montré de nombreux indices fondés permettant de douter de la version de Charles Enderlin.

Quelle est votre position sur l’incident al-Dura ? Pensez-vous qu’il s’agit d’une mise en scène ?

Je crois que les probabilités que ce soit une mise en scène sont immenses. Et ceci pour de nombreuses raisons : parjure du seul témoin, Talal Abou Rahma, absence de la scène d’agonie de l’enfant que Charles Enderlin avait jugée « trop insupportable », angle des tirs exonérant les Israéliens, pas de sang, pas de scène d’évacuation en ambulance, Mohamed al-Dura tient sa main sur ses yeux, et pas sur son ventre où il est censé avoir été blessé, etc.

Comment analysez-vous l’affaire médiatique al-Dura et ses conséquences ?

Malheureusement, une grande partie du monde, surtout arabe et européen, a soif d'images d'Israéliens agissant mal et a gobé ces images comme un gourmand.

Les conséquences de ces images sont entre autres :

- l'essor d'une nouvelle phase du jihad mondial, beaucoup plus populaire parmi les musulmans à travers le monde. Mohamed al-Dura en est devenu le martyr. Ben Laden a déclaré : « En tuant ce gamin, les Israéliens ont tué tous les enfants du monde » et a tout de suite utilisé les images de Talal Abou Rahma dans sa vidéo de recrutement pour le jihad ;

- l'essor d'un antisionisme/antisémitisme parmi les Européens qui à la fois encourage la violence de populations immigrées, et qui empêche les Européens de comprendre le danger qui les menace. Quand les Européens ont montré cette image à la télé - presqu'aussi souvent que le monde arabe -, ils ont éveillé des forces de la haine qui les visent – comme « Croisés » - tout autant qu'elles visent les Israéliens.

D'un autre point de vue, il me semble que de grands medias ont failli, n’ont pas fait d’investigation, et au contraire, ont essayé de marginaliser ceux qui, comme moi, ont fait un travail de vérification à leur place.

Ceci représente un avertissement essentiel aux publics français/européen/occidental. Si des medias ont agi ainsi sur une histoire comme celle du petit Mohamed, nos informations sur le conflit en Proche-Orient sont-elles atteintes par les mêmes faiblesses internes que l’incident al-Dura ? Et quelles en sont les conséquences ?

Vous avez créé le néologisme Pallywood (Palestine/Hollywood). Comment définissez-vous Pallywood ?

C'est un jeu de mots sur Bollywood, l'industrie cinématographique indienne (Bombay), et Hollywood. Pallywood désigne l'industrie cinématographique palestinienne qui réalise ses mises en scène, des scènes créées pour être présentées au public, palestinien aussi bien qu’occidental, comme étant des vrais événements, des actualités.

Le mot Pallywood m’est venu à l’esprit après avoir vu les rushes de Talal Abou Rahma chez Charles Enderlin : ces rushes contenaient des scènes jouées.

Quand on examine les rushes des cameramen palestiniens, on s'aperçoit qu'il y a des scènes « spontanées » - quelqu’un fait semblant d'être blessé, on l'amène à toute vitesse en passant devant les cameras dans une ambulance -, on a des metteurs en scène, et des lieux de tournage.

Mais le plus terrible, ce n'est pas que les Palestiniens emploient les medias comme arme de guerre, c'est qu’une très grande partie de nos medias, au lieu de leur expliquer que cela ne se fait pas selon la déontologie journalistique, prennent ces images et nous les présentent comme étant réels.......[/b]


(3) James Fallows, Who Shot Mohammed al-Dura ?, The Atlantic Monthly, juin 2003, à [www.theatlantic.com]

(4) [www.theaugeanstables.com]

(5) Véronique Chemla, Mohamed al-Dura est vivant à la fin des rushes de France 2 !
(6) Richard Landes, Gambling with a Lie : Enderlin pulls a Rosemary Woods, 14 novembre 2007 à [www.theaugeanstables.com] et en français à [www.debriefing.org]

(7) [www.m-r.fr]....

Publié par Veronique Chemla * le 31 janvier 2010

Pour en savoir plus : [veroniquechemla.blogspot.com]

* Veronique Chemla Journalist for L'Arche, FrontPage Magazine and American Thinker. French and English speaking blog.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
03 février 2010, 01:56
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
Auteur: Pauline (IP enregistrée)
Date: 7 January 2008, 19:32

Interview de Richard Landes sur l’affaire al-Dura

Par Véronique Chemla pour Guysen International News

Dimanche 6 janvier 2008 à 21:34

...

Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
12 juin 2010, 14:45
Canal + et la société de production TAC PRESSE viennent d’être condamnés pour diffamation à l’encontre de Philippe Karsenty pour le reportage que la chaîne cryptée a diffusé le 24 avril 2008

11/06/10 - - : Médias

Les juges ont considéré que les propos tenus dans le reportage de Canal + « visent incontestablement » Philippe Karsenty et « lui imputent d’utiliser Internet pour manipuler l’information afin de servir les intérêts de groupes extrêmes, particulièrement radicaux ».

Les juges affirment que « le fait imputé à Philippe Karsenty de falsifier l’information afin de dénigrer Charles Enderlin et nuire à sa carrière, dans le cadre d’un mouvement d’opinion extrémiste et radical, et de répandre ainsi une rumeur ne reposant sur aucun élément tangible porte incontestablement atteinte à l’honneur et à la réputation de Philippe Karsenty ».

Ils ajoutent : « Les pièces versées aux débats démontrent un manque d’objectivité exclusif de la bonne foi alléguée, en établissant que Stéphane Malterre [l’auteur du reportage] était en possession de tous les éléments ayant suscité, au niveau international, le doute sur la réalité de la scène de la mort de Mohamed al Doura, qui ne sont même pas évoqués dans le reportage ; étant précisé que lors de la diffusion litigieuse du 24 avril 2008, l’intégralité de ces éléments avaient été rendus publics pour avoir été débattus devant la 11ème chambre de la cour d’appel de Paris, le 27 février 2008. »

Le Tribunal poursuit : « Participe du manque d’objectivité la mise en cause de Philippe Karsenty, comme chef de file de la « croisade » contre Charles Enderlin, sans fournir le moindre élément quant à l’évolution de sa position initiale au regard des déclarations du journaliste et du caméraman puis la directrice de France 2… ».

Les juges concluent « Dans ces conditions, au regard du choix du sujet en cause pour illustrer le propos de l’émission et du traitement de celui-ci, la légitimité du but poursuivi n’est pas établie et, en tout état de cause, les défendeurs [Canal + et TAC PRESSE] ne justifient pas de la fiabilité de l’enquête nécessaire à l’admission du fait justificatif de la bonne foi.

En conséquence, Philippe Karsenty est recevable et bien fondé en son action.»

Bertrand Méheut, la SA Canal + et la société TAC PRESSE sont condamnées in solidum.

Philippe Karsenty déclare : « Par ce jugement, la justice française vient à nouveau pallier les manquements de nombreux médias français.

Canal + avait diffusé un documentaire de 52 minutes réalisé par la société TAC PRESSE le 24 avril 2008 mettant en parallèle les révisionnistes des attentats du 11 septembre et ceux qui s’opposent à France 2 et Charles Enderlin dans le cadre de l’affaire al Doura, au premier rang desquels j’étais représenté en grand orchestrateur de la manipulation.

Pour mémoire, France 2 avait diffusé le 30 septembre 2000 un reportage de Charles Enderlin semblant montrer la mort d’un enfant palestinien, Mohamed al Doura, dans les bras de son père.

J’aurais pu laisser passer le reportage de Canal + sans réagir, au nom de la liberté d’expression. C’est ma tendance naturelle.

Néanmoins, j’ai porté plainte contre Canal et TAC PRESSE parce que leur documentaire n’était ni anodin, ni innocent puisqu’il a été diffusé le 24 avril 2008 alors que le verdict du procès qui m’opposait à France 2 et Charles Enderlin était attendu un mois plus tard, le 21 mai 2008.

Ce film, et sa programmation par Canal +, auraient pu peser sur le cours de la justice si les juges de la cour d’appel de Paris s’étaient laissé influencer.

Je ne pouvais donc laisser passer ce documentaire diffamatoire sans réagir. »


Isabelle WEKSTEIN avocat de Philippe KARSENTY se félicite de cette excellente décision : « Notre argumentation a été largement suivie. Le Tribunal retient la diffamation pour cinq des six passages poursuivis. Les juges considèrent notamment que l’accusation de manipulateur de l’information imputée à Philippe Karsenty pour servir d’obscurs intérêts extrémistes et radicaux porte atteinte à son honneur et à sa considération. Il est intéressant de relever que Le Tribunal tient à rappeler l’existence d’éléments ayant suscité au niveau international, le doute sur la réalité de la scène de ma mort de Mohamed Al Doura ».

Voici 3 liens permettant de visionner le reportage diffusé par Canal + qui vient d’être jugé diffamatoire :
1ère partie
2ème partie (la section qui concerne l’Affaire al Dura commence à la 19ème minute de cette deuxième partie et se prolonge dans la suivante)
3ème partie

Pour mémoire, le reportage de Canal + jugé diffamatoire affirme que Philippe Karsenty :
- « est un faussaire de l’information » ;

- « fait pression sur les journalistes pour qu’ils s’autocensurent » ;

- « manipule l’information pour servir des intérêts politiques inavouables et condamnables qui n’ont rien à voir avec la manifestation de la vérité » ;

- « se sert du réseau mondial d’Internet pour induire en erreur, falsifier et travestir des faits afin de servir « une cause » et pour compromettre la réputation acquise d’un journaliste afin de lui nuire, en propageant une idéologie condamnable » ;

- « a violemment et massivement insulté le journaliste Charles Enderlin » ;

- « a des opinions politiques extrémistes au nom desquelles il se permet de remettre en cause les dires d’un journaliste » ;

- « est à la tête d’un mouvement d’opinion et de lutte ayant pour seul objet de nuire à Charles Enderlin et à sa carrière » ;

- « utilise toutes sortes de stratagèmes et autres procédés bas et déloyaux pour parvenir à ses fins » ;

- « répand sur le réseau mondial d’Internet de fausses informations, de fausses images et de faux documents » ;

- « dénigre un journaliste respecté et respectable sans avoir la moindre preuve de ses dires » ;

- « est un membre actif et partisan d’une doctrine politique aux conséquences immodérées » ;

- « force les journalistes à faire de la délation de leurs confrères, à tout le moins de retenir leurs propos » ;

- « menace les journalistes afin de les empêcher de divulguer certaines informations ».

Philippe Karsenty

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