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Enquête sur la mort de Mohamad al-Dura

Envoyé par lapid 
Affaire al-Dura: Déclaration du Prof. Landes, à l’attention de la Cour d’appel de Paris

Source :

[www.upjf.org]

Mis en ligne le 21 septembre 2007, par M. Macina, sur le site upjf.org

Ce témoignage du professeur américain, qui est devenu l'un des meilleurs connaisseurs de l'affaire al-Dura, constitue une précieuse pièce supplémentaire à verser au dossier de l’affaire al-Dura. (Menahem Macina).

Avertissement : Ce texte figure sur l’un des sites de l’auteur, The Augean Stables. Je ne fais que le reproduire, ci-après, avec quelques menues corrections stylistiques.

[Sur ce procès d’appel, à l’occasion duquel le Prof. Landes a rédigé ce témoignage,

voir : Véronique Chemla, "Compte rendu d'audience à la Cour d'appel, à propos de l'affaire al-Dura".


[www.upjf.org]

Voir aussi le dossier de l’enquête détaillée et documentée, réalisée par le cinéaste Pierre Rehov, entre octobre 2000 et juin 2001 (UPJF),

[www.debriefing.org]

et la remarquable vidéo en français, réalisée et commentée, fin 2006, par le prof. R. Landes, expliquant et illustrant les nombreuses mises en scène réalisées par des Palestiniens, le jour de l’incident al-Dura.


mise en scène de Mohamed Al Dura
Uploaded by davidgolani

Celles et ceux qui n'ont pas suivi les débats qui font rage, depuis 7 ans, dans les médias et surtout dans la blogosphère, pourront faire un choix dans la liste de quelque 230 articles relatifs à cette affaire, en ligne sur le site debriefing.org. M. Macina].

[www.debriefing.org]

=====================================================================

Mon nom est Richard Landes. J’ai pu examiner, à trois occasions, les enregistrements de France 2, réalisés les 30 septembre et 1er octobre 2000 par Talal abu Rahmah, puis fournis au correspondant de France 2 pour le Moyen-Orient, Charles Enderlin. Le premier de ces examens a eu lieu le vendredi 31 octobre 2003. Ce jour-là, j’ai éprouvé deux chocs profonds, suivis d’un autre, plusieurs années plus tard, lorsque la 17e Chambre du Tribunal de Paris rendit la première décision de justice dans l’affaire Enderlin-Karsenty.

Le premier choc a été la découverte même des enregistrements. La quasi-totalité des scènes d’action étaient manifestement mises en scène. Devant des caméramans, tel Talal abu Rahmah, des jeunes gens simulaient une blessure, d’autres accouraient et les évacuaient sans ménagement dans l’une des nombreuses ambulances qui semblaient servir d’accessoires de tournage. C’était un secret de polichinelle : tout le monde connaissait les règles du jeu. Certaines scènes en devenaient si comiques qu’elles déclenchèrent le rire du caméraman israélien de France 2 qui passait en revue les images avec Charles Enderlin et moi.

J’ai ressenti le deuxième choc, quand je demandai au caméraman pourquoi il riait.

- « Parce que cela a l’air d’être mis en scène », répliqua-t-il.
- « Oui », ai-je dit alors, « tout cela semble mis en scène. »

Puis Enderlin ajouta :

- « Oh, ils font cela tout le temps. C’est un trait de culture, ils exagèrent. »

- « Ils font cela tout le temps, mais pas dans le cas d’Al Dura ? », demandai-je.

- « Oh, ils ne sont pas assez bons pour ça », répondit-il.

C’est alors que j’ai compris toute la profondeur du problème. Non seulement les Palestiniens mettent en scène des prises de vues – une chose dont je me doutais déjà après avoir vu les séquences tournées ce même jour par Reuters –, mais quelqu’un d’aussi éminent et professionnel que Charles Enderlin le savait et ne trouvait rien à y redire. Enderlin semblait dire : « Bien sûr qu’ils mettent les choses en scène, mais je sais faire la différence. » Et il m’assura de sa totale confiance en Talal abu Rahmah:

« Jamais il ne me mentirait. Nous sommes des amis. Nos familles mangent ensemble. »

Un autre événement troublant s’est produit, plus tard, au cours de la conversation. Enderlin me dessina un plan du carrefour de Netzarim, sur lequel il plaça la position israélienne du mauvais côté de la route.

Cela ne pouvait provenir que de deux raisons, aussi préoccupantes l’une que l’autre. Soit il savait si peu de choses sur les événements, qu’il ignorait jusqu’aux aspects les plus fondamentaux de la scène ; soit il me mentait (et devait penser que j’étais moi-même si peu informé, qu’il pourrait me mentir impunément).

Or, l’emplacement de la position israélienne était capital pour la remise en cause du reportage, proposée par l’armée israélienne en novembre 2000 (les angles de tir empêchaient presque irrémédiablement les Israéliens d’atteindre le père et son fils, ne serait-ce qu’une fois, alors qu’il y avait une douzaine d’impacts). Et Charles Enderlin avait lu cette étude et l’avait commentée pour le public français sur France 2. Il semblait donc pratiquement impossible qu’il pût ignorer où se trouvait la position israélienne. D’un autre côté, il n’a pas essayé de garder ce croquis et j’ai pu l’emporter après notre rencontre.

L’attitude d’Enderlin met bien en lumière la pratique évidente de mise en scène des Palestiniens et le tournage qui en est réalisé par les caméramans. Entre parenthèses, les prises de vues réalisées le même jour par Reuters confirment cette mise en scène jusque dans les derniers détails, et certaines séquences permettent même d’identifier les « metteurs en scène » à l’œuvre sur les lieux. Ces acteurs et ces caméramans n’ont même pas besoin de tenter de cacher ce qu’ils font, puisque les correspondants occidentaux ne leur imposent aucune norme. (Il semble que ces derniers se contentent de chercher les séquences d’action les plus crédibles, qu’ils publient et diffusent dans leurs reportages d’actualité).

Charles Enderlin emploie Talal abu Rahmah depuis des décennies et, pendant tout ce temps, semble-t-il, il ne lui a jamais expliqué que prendre des images de situations manifestement mises en scène ne correspond pas à ce qu’on attend d’un journaliste. Au contraire, Enderlin répète régulièrement en public qu’abu Rahmah satisfait aux plus hautes exigences de la profession.

Pour moi, tout ceci a constitué une expérience très pénible, une sorte de vertige d’information qui a fait écrouler des convictions qui m’étaient très chères, à propos de l’honnêteté fondamentale et des normes de professionnalisme des médias occidentaux, sous le poids conjugué de l’évidence et de la réaction d’Enderlin. D’autres expériences, avec des agences américaines de presse, ont confirmé l’étendue du problème : même après avoir visionné des séquences (de Reuters) mises en scène, et avoir admis qu’il s’agissait de mises en scène, les responsables ne semblaient pas désireux de se mesurer au problème.

Le troisième choc a eu lieu le 19 octobre 2006, lorsque j’ai lu la décision rendue par la 17e Chambre du Tribunal de Paris, dans l’affaire n° 0433823049. J’avais pris la peine de me rendre tout exprès à Paris pour témoigner à l’audience, j’y avais parlé des incidents susmentionnés et avais présenté à la Cour le dessin de Charles Enderlin – et je découvrais que mon témoignage était totalement passé sous silence dans la décision des juges. C’était d’autant plus surprenant que leur argumentation contenait ce qui suit :

« Il a antérieurement été précisé que les éléments dont se prévaut le prévenu, à cet égard, provenaient d’une source unique, il est vrai déclinée sous divers avatars. Cette thèse repose, pour l’essentiel, sur les déclarations de Nahum Shahaf, qui a été interrogé par la Ména [Metula News Agency] en novembre 2002, a participé au documentaire « Al Dura : L’enquête », réalisé par cette agence, et dont les propos inspirent largement l’ouvrage de Gérard Huber – correspondant de cette même agence – ainsi que l’article du magazine Confidentiel. »

Non seulement mon enquête était indépendante, mais elle se fondait sur plusieurs passages en revue des enregistrements de France 2, et sur de longs entretiens avec Charles Enderlin, ce que ni Nahum Shahaf, ni Gérard Huber, ni les membres de la Ména n’avaient fait, de sorte que mon témoignage faisait intervenir des sources et des interviews essentielles et inédites.

Je pense que le journalisme pratiqué par Charles Enderlin fait du tort à la profession journalistique dans son ensemble, laquelle constitue une composante cruciale de la société civile. Et c’est bien cette irresponsabilité journalistique, dont le travail d’Enderlin fournit un exemple frappant, qui a contribué au rapide déclin de l’image du journalisme dans l’opinion publique, au cours de la dernière décennie. Le manque de confiance du public dans les principaux médias actuels est, hélas, aussi regrettable que justifié.

Ce qui m’amène à mon dernier point. J’ai étudié attentivement le matériau de l’affaire Al Dura et je suis arrivé à la conclusion inébranlable que ces séquences avaient été mises en scène. Cette conclusion se fonde sur de nombreuses raisons, que je n’aborderai pas en détail ici. Permettez-moi simplement de mentionner les principaux points relatifs aux enregistrements de France 2, filmés par Talal.

1) Les enregistrements de Reuters et de France 2 indiquent que la mise en scène d’événements d’actualité est considérée comme normale dans les territoires palestiniens. Les enregistrements montrent bien la fréquence extrême et l’élaboration approfondie des mises en scène (avec des metteurs en scène identifiables, des accessoires et des zones de tournage).

2) Les séquences antérieures (de même que des prises de vues indépendantes de Reuters et d’AP) montrent que le père et son fils se trouvaient derrière le cylindre de béton bien avant le début de la « fusillade » ; la thèse de Jamal al Dura [le père], selon laquelle il y aurait cherché refuge spontanément pour échapper à un feu nourri soudain, est donc une falsification.

3) La scène finale de la séquence « fatale » montre l’enfant qui lève son bras et regarde alentour. Le fait que l’enfant ait mis sa main droite devant ses yeux, et non sur son ventre [endroit présumé de sa blessure], et qu’il ait été capable de lever le bras et de regarder autour de lui, contredit, une nouvelle fois, la version présentée dans le reportage de Charles Enderlin, selon laquelle l’enfant était alors mort d’une blessure au ventre. Charles Enderlin a supprimé cette séquence de son reportage, peut-être parce qu’il avait compris qu’elle compromettait son explication. Il prétendit plus tard avoir coupé la scène de l’« agonie » de l’enfant pour épargner au public des images trop pénibles.

4) Les prises de vues réalisées le 1er octobre par Talal abu Rahmah, à l’hôpital Shifa de Gaza, comportent une scène censée montrer la dépouille de Mohamed al Dura sur une table d’opération. Le corps a une énorme blessure au niveau du ventre, par où s’échappent les intestins. Ce ne peut être qu’une blessure provoquée par la sortie d’une balle – cet enfant (qui pourrait ne pas être Mohamed al Dura) a donc été touché dans le dos. Mais, quoi qu’il en soit, aucune des images filmées la veille par Talal abu Rahmah ne fournit le moindre signe ni de la présence d’une telle blessure sur l’enfant, caché derrière le cylindre, ni des énormes saignements qu’elle aurait provoqués.

Les médias d’information sont les yeux et les oreilles d’une société civile libre. Lorsqu’ils ne sont plus capables de distinguer les fabrications manifestes, des événements réels, qu’ils confondent les premiers avec les derniers, ils aveuglent cette société. Et aucune créature ne peut survivre si ses sens la trahissent. Il appartient maintenant à la Justice française de défendre les principes inhérents à une société civile libre.

Je suis informé de ce que cette attestation est destinée à être produite en justice et que toute fausse déclaration m’exposerait à des poursuites pour faux témoignage.

Richard Landes

The Augean Stables
Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura - L'Effroyable Imposture !
26 septembre 2007, 03:42
L'Effroyable Imposture !

[www.dailymotion.com]

communiqué de presse :

L'appel des 4000 pour que France 2 rende publique l'intégralité des images tournées le 30/09/2000 à Gaza.

L'association Acmedias (Observatoire de l'information et des médias) a organisé une pétition pour connaître la vérité sur les images du jeune Mohamed Al Dura, filmées et diffusées par France 2.

Cette pétition a reçu plus de 4000 signatures dont celles de M. Jean Claude Lefort - Député, Pierre André Taguieff - Philosophe Historien, Ivan Rioufol - Journaliste, ...

Rappelons que Denis Jeambar, directeur de l'Express, et Daniel Leconte, producteur indépendant, après avoir vu les rushes de France 2, ont affirmé que Charles Enderlin avait fait une erreur grave et avait menti en affirmant que l'agonie avait été filmée. Ils ont précisé qu'en dehors de la séquence diffusée, on voit pendant 24 minutes des jeunes simulant être touchés par des tirs mais se relevant dès qu'ils se croient hors du champ de la caméra, et des ambulances évacuant des gens n'ayant aucune blessure. Enfin, ils ont affirmé qu'un représentant de France 2 a reconnu qu'il s'agissait d'une mise en scène.

Ces déclarations, ajoutées aux très nombreuses incohérences relevées, ne peuvent rester sans réponse. Il y va du droit à l'information, de la crédibilité de la presse toute entière et, par delà, du respect des valeurs de la République.

Rappelons que cette affaire a été un vecteur d'embrasement du Proche-Orient et que de nombreux assassinats et actes de terrorisme, dont la décapitation du journaliste Daniel Pearl, ont été commis au prétexte de venger Mohamed Al Dura.

Nous exigeons que France 2 communique l'intégralité du film.

Lettre ouverte à Madame Arlette Chabot, Directrice de l'information de France 2

Madame,

A la suite des témoignages de M. Jeambar et Leconte, parus dans le Figaro du 25 janvier 2005, l'association ACMEDIAS a décidé de rejoindre officiellement le camp de vos accusateurs.

L'absence d'image sur la mort du jeune Al-Dura, en dehors de ce qui a été diffusé, pose de cruelles questions :

- Comment justifier les mensonges de Charles Enderlin, qui avait affirmé avoir "coupé les scènes de l'agonie" ?

- Comment expliquer "l'extraordinaire chance" du cameraman Talal Abou Rama, qui capte juste l'instant fatidique, ni plus ni moins (il appuie sur le déclencheur juste au bon moment et, face à un tel scoop ... il arrête de filmer ) ?

Après avoir vu vos rushes, Jeambar et Leconte écrivent : "les palestiniens semblent avoir organisé une mise en scène", "rien ne lui [Enderlin] permet d'affirmer qu'il [Mohamed Al Dura] est vraiment mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens. Tout bien au contraire, [...], incriminerait plutôt une ou des balles palestiniennes".

Ils ont juste la politesse confraternelle de terminer leur article sur des conclusions édulcorantes.

Avec ces éléments, et tout ce qui était déjà établi , il nous apparaît en conscience :

- Que le cameraman de France 2, Talal Abou Rama, a participé à une falsification.

- Que le journaliste de France 2, Charles Enderlin - qui a pu être abusé quelques heures tout au plus, et encore ce ne serait que la preuve d'un amateurisme coupable - a accrédité ce faux en multipliant les mensonges.

- Que la Direction de France 2 couvre ses deux salariés depuis cinq ans en bloquant la diffusion des rushes, en accumulant les manoeuvres dilatoires (menaces de poursuite judiciaire, mise en avant de l'argument hors sujet des blessures du père) et a, en septembre 2000, amplifié les conséquences d'une manipulation de l'opinion publique par la diffusion @#$%& de ce reportage douteux.

En conséquence, nous exigeons :

- Que les rushes soient rendus publics sans délai.

- Qu'une enquête soit diligentée pour répondre à toutes les questions et établir toutes les complicités.

Il nous semble qu'il faut remonter loin dans l'histoire pour trouver des cas de malversation médiatique de cette ampleur et que cette affaire risque d'être citée durant longtemps, en exemple à ne pas suivre, dans les écoles de journalisme.

Outre le Prix Rory Peck financé par Sony pour son reportage diffusé par France 2 sur la mort du petit Mohamad A-Dura, Talal Abou Rahma a également reçu les Prix suivants : 2000:

Festival Scoop Prize, Angers, France
Qurtaj Cenima Festival, Tunisia
Palestine Prize for Arts, Literature and Human Sciences
Qatar Honoring Prize, Doha, Qatar
Alexandria Honoring Prize, Alexandria, Egypt
Research Fund for the Study of Future of North-South Cultural Communication in Rabat, Morocco
Iran Prize for the Palestinian Intifada
Medal of Bravery, Palestinian Journalists' Association, Jerusalem 2001 Arab
Journalism Prize (Best News Scoop), Dubai
Journalist of the Year, ADC, Washington DC
Jordanian Syndicates' Complex Prize, Amman; Radio & TV Festival Prize, Cairo.
Voici les scanners des lettres ( en francais et en hebreu ) de Tsahal réclamant les rushes du reportage de France 2 sur l’affaire AL Dura - 19 septembre 2007 - CRIF

[www.m-r.fr]

[www.m-r.fr]
LU SUR LE BLOG DE CHARLES ENDERLIN, sa reaction a la decision de la cour d'appel de Paris du 19 septembre 2007

"Je suis personnellement extrêmement satisfait du souhait de la cour d'appel de Paris de visionner les rushes tournés le 30 septembre et le 1 octobre 2000 par Talal Abou Rahmeh le correspondant de France 2 à Gaza. Nous avons toujours affirmé que nous ne communiquerons ces images de la mort de Mohammed Al Dura que dans le cadre d'une procédure judiciaire en bonne et due forme. Pas à des militants ou a un organisme qui serait partie prenante dans cette affaire. De mon point de vue, le tribunal français donne toutes les garanties de sérieux et d'indépendance. Cela permettra de crever l'abcès, de montrer l'authenticité des images et, je l'espère, mettre un terme à l'ignoble campagne de diffamation dont France2 et moi même sommes les victimes depuis bientôt sept ans."

Reaction de Lapid a ces propos :

Alors ca va, tout le monde est content. A la Justice Francaise de faire examiner par des experts en la matiere ces 27 minutes de rushes qui ont fait couler beaucoup d'encre. Cependant, en lisant attentivement la reaction de Charles Enderlin, nous ne pouvons que constater une mauvaise fois evidente dans certains de ses propos : "Nous avons toujours affirmé que nous ne communiquerons ces images de la mort de Mohammed Al Dura que dans le cadre d'une procédure judiciaire en bonne et due forme. " Dans ce cas Monsieur Enderlin, pourquoi avoir attendu 7 ans pour les fournir ? pourquoi cet entetement, si vous etiez aussi sur de votre bonne foi et de votre innocence dans les faits qui vous sont reproches ? Le fait de livrer des le debut de cette insupportable polemique, ces rushes a la Justice Francaise, vous aurait permis de mettre rapidement un terme a toutes ces polemiques dans cette Affaire aux consequences terribles que vous connaissez si bien.

Il est vrai qu'aujourd'hui, il y a quelque chose qui a change en France. Aujourd'hui, la Justice Francaise est bien plus exigeante qu'auparavant et impose, cette fois-ci, aux deux parties qu'aucun detail ne soit neglige. En exigeant que ces 27 minutes de rushes soient fournis a la cour d'Appel par vous-meme et France 2, La Justice Francaise, apres examen minutieux de tous les elements de cette affaire, saura, cette fois-ci etre en mesure de rendre le verdict le plus approprie et le plus juste.

Entre temps, je crois qu'il serait judicieux de faire diffuser sur vos antennes (aux differents JT) les reactions, a cette decision, des deux parties aussi bien les votres et celles de la redaction des informations de France 2 que celle de la partie adverse afin de respecter un certain equilibre et la transparence de l'information. Apres tout l'Affaire Mohamad Al-Dura a demarre au JT de 20 heures au debut octobre de l'an 2000.!

Monsieur Charles Enderlin, cette fois-ci, il n'y a plus de place a la Polemique. Seulement, en attendant les conclusions par La Justice Francaise sur cette affaire, exigeons des deux parties un peu de patience et de retenue. Sur ce point, je pense, il vous sera facile de trouver un accord.

Wait and See
Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura - Une affaire emblématique
26 septembre 2007, 04:52
Une affaire emblématique

Curieusement, la défense de France 2 et de Charles Enderlin demeure immuable, figée dans un refus de plus en plus problématique, préjudiciable à tous : pas de communication des rushes. Sans avoir perçu que le contexte a changé et que l’affaire al-Dura ternissait l’image de la France dans le monde, et au premier rang celle de la chaîne du service public.

Le 14 août 2007, Richard Prasquier, nouveau président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), a demandé à France 2 ces rushes.

Le 10 septembre 2007, l’armée israélienne les a demandés également. Daniel Seaman, directeur du bureau de presse du gouvernement israélien, avait qualifié le ’’meurtre ’’ de Mohamed al-Dura de canular.

ZOA (Organisation sioniste d’Amérique), CAMERA (Committee for Accuracy in Middle East Reporting in America) et l’association américaine StandWithUs exhortent à attirer l’attention du Président de la République Nicolas Sarkozy sur le refus de France 2 de communiquer ses rushes. Un chef d’Etat dont la lutte, en tant que ministre de l’Intérieur, contre l’antisémitisme en France est louée par les grandes associations juives outre-atlantiques.

En près de quinze jours, la pétition ''France 2: Release the Secret Muhammad al Durah Tapes! '' destinée à Patrick de Carolis, le président de France Télévisions, et lisible sur le site de Petitiononline, a recueilli déjà 4 533 signatures, et pas seulement en France.

Si aucun journaliste de grands médias français n’est présent lors de cette audience devant la Cour d’appel de Paris, TheMediaLine, FrontPageMagazine, The Jerusalem Post, Maariv, The Washington Times (« A possible hoax », un canular possible)… évoquent sur un ton alarmant l’affaire al-Dura - ’’La mort de Mohamed [al-Dura] a été un évènement médiatique mis en scène visant à ternir la réputation de l’Etat d’Israël et à le diaboliser aux yeux de la communauté internationale en montrant les soldats israéliens comme des tueurs ciblant délibérément des enfants… Cette histoire a causé un dommage à l’honneur et à la dignité de l’Etat d’Israël, et a induit une violence et un terrorisme gratuits contre les Juifs en Israël et dans le monde’’. Et d’évoquer l’assassinat barbare de deux soldats réservistes israéliens, Yosef Avrahami and Vadim Novesche, le 12 octobre 2000, celui du journaliste américain juif Daniel Pearl en janvier 2002…

Or, la seule transmission de ces rushes suffirait à mettre un terme à la polémique qui enfle dans le monde entier depuis des années, incitant certains à lister les points communs avec l’affaire Dreyfus : implication d’une institution publique nationale, accusation grave – meurtre d’un enfant - portée contre des soldats de l’Etat juif, antisémitisme attisé. Mais, dans l’affaire al-Dura, pas de Zola, ni de Clémenceau… Simplement des personnes isolées qui se battent, sur divers continents, pour faire éclater la vérité.

En persistant dans son refus, France 2 met dans une situation inconfortable Patrick de Carolis, président de France Télévisions et co-auteur avec Bernadette Chirac du livre Conversation (Plon). Un dirigeant que, selon Le Canard enchaîné, l’Elysée aimerait bien remplacer…

France 2 ne répond pas ainsi au souci de transparence des citoyens qui s’interrogent sur le rôle des médias, leur crédibilité, leurs devoirs, leur éthique et leurs responsabilités, leur impartialité ou leur implication dans des causes partisanes.

Pallywood, la propagande médiatique palestinienne

L’incident al-Dura s’est-il produit tel que Charles Enderlin et Talal Abu Rahma l’ont décrit ou est-il une des nombreuses scènes de guerre de Pallywood, cette industrie palestinienne de la propagande ?

Pallywood ? C’est un néologisme forgé à partir de Palestine et Hollywood par l’historien américain Richard Landes pour désigner la production d’images de la propagande de l’Autorité palestinienne (AP) visant à ternir l’image d’Israël. Peut-être et malheureusement la seule réussite de l’AP.

Une quasi-industrie médiatique et un secret de Polichinelle. Une fabrication ad nauseam de ces images fausses haineuses (faux-tos) qui n’a rien à envier à Hezbollywood. Mais qui ne serait rien sans ses relais et reprises éventuelles par des médias dans le monde entier. Et avec des conséquences terribles.

Pallywood produit ces saynettes filmées interprétées par des acteurs amateurs, dans des décors réels, avec des réalisateurs peu ou prou professionnels, selon des scénographies manichéennes, rôdées, pillées dans la Bible, voire répétitives (foule courant), des sons récurrents (alarmes des ambulances, tirs d’armes), des stéréotypes lassants.

Des exemples ? Une Palestinienne face à un char israélien, un gamin palestinien lançant une pierre grâce à sa fronde...

Un raté de Pallywood : le mort palestinien qui tombe à deux reprises de son linceul, et y remonte prestement, provoquant la panique de la foule qui accompagne le faux cortège funéraire !

L’incident al-Dura est-il une de ces saynètes qui a eu le malheur d’être prise pour authentique et d’induire tant de tragédies ?

Mohamed al-Dura est-il un martyr de la Cause palestinienne ? Ou l’enfant appelé ainsi est-il un acteur amateur d’une historiette filmée et diffusée comme authentique ?

Ces questions seront au centre des prochains débats judiciaires.

Combien de ces acteurs de scènes de guerre jouées dans le macabre décompte diffusé par les Palestiniens et repris souvent sans contestation par de nombreux médias ?

Combien de cameramen palestiniens qui, comme Talal Abu Rahma, considèrent leur « métier comme un moyen de défendre la cause palestinienne » ?

Combien de médias ont présenté des saynettes de guerre jouées comme authentiques, soit involontairement, soit par ignorance, ou par crédulité, par confiance, par militantisme, par complicité, par peur de représailles, par la vanité aveuglante et imprudente de détenir un scoop ?

Si cet incident a été joué et a si bien fonctionné, cela révèlerait-il l’absence d’un contrôle efficace dans la chaîne journalistique et que les esprits étaient prêts à accepter ces images et leur commentaire ?

Si l’on enlevait toutes ces saynètes palestiniennes jouées et présentées comme faits authentiques, s’apercevrait-on du très lourd tribut humain – essentiellement des civils, et notamment des enfants, parfois des bébés – infligé aux habitants de l’Etat juif par le terrorisme palestinien, soutenu, financé – via notamment une manne internationale - et encouragé par l’Autorité palestinienne ?

Un tribut minoré dans les comparaisons avec des statistiques palestiniennes qui seraient désormais, comme leurs images, ô combien sujettes à caution…

La justice française se prononcera sur les images controversées de la mort de Mohamed al-Dura :

[www.guysen.com]

Le blog de Philippe Karsenty :

[france2-aldoura.blogpremium.com]

Ci-dessous l'url du site des forums de France 2 ou se deroule depuis le 20 septembre 2007 un debat (!) que j'ai lance sur l'"Enquete sur la mort de Mohamed Al-Dura" - Si vous avez quelque chose a dire a ce sujet, il sera facile de vous inscrire au forum et ainsi de vous exprimer. Mais, je prefere vous avertir a l'avance que les arguments apportes par les pro-palestiniens sont , bien loin, d'etre cpnvaicants ! Pour vous en rendre compte, il suffit de parcourir ce debat (!!) lus a cet instant 1136 fois et ou il y a eu pres de 156 reponses.

[forums.france2.fr]

Depuis le 23 septembre, un autre debat a ete lance toujours sur France 2 par mes soins : " La Desinformation concernant Israel par les medias francais Hier et Aujourd'hui". A cet instant, ce debat ( !!) a ete lu pres de 500 fois et il y a eu pres de 101 reponses. Ici aussi, impossible de debattre vraiment avec les pro-palestiniens qui, curieusement, sont, en general, les memes que ceux qui participent au precedent debat

[forums.france2.fr]
Comment un homme seul peut changer le cours de l’histoire - Par Hillel Halkin - Pour The New York Sun - 26 septembre 2007 -

Mis en ligne le 26 septembre 2007, sur le site debriefing.org : [www.debriefing.org]

C’est volontairement que j’ai traduit, de manière paraphrastique, le titre anglais de cet article ["Changing History’s Course"], car il me semble que tel est le sentiment de M. Halkin. Je confesse volontiers que, l’an dernier, j’ai été agacé par la pugnacité de Ph. Karsenty, qui me paraissait excessive. Ce sentiment avait été exacerbé par l’assimilation, que d’aucuns faisaient de son cas à celui de Dreyfus. Il n’y a pas de honte à reconnaître une appréciation erronée. Depuis cette époque, j’ai amplement visionné les rushes, âprement discuté avec des orfèvres en la matière (dont, entre autres, R. Landes et Ph. Karsenty lui-même), de la possibilité d’un complot médiatique. Et même si je doute toujours de la participation "délibérée" de la chaîne à cette machination palestinienne, je souscris sans réserve au jugement suivant de M. Halkin : « Si France 2 ignorait cette fraude au moment où elle a défrayé la chronique avec cette histoire, ce n’était certainement pas le cas de Talal Abou Rahmah. Et on ne voit pas comment France 2 et M. Enderlin ont pu ne pas s’en apercevoir par eux-mêmes, quand ils ont eu la possibilité de revoir les séquences et de les examiner plus attentivement ». (Menahem Macina).

25/09/07

[Sur le procès en appel de Ph. Karsenty, voir : Véronique Chemla, " Compte rendu d’audience à la Cour d’appel, à propos de l’affaire al-Dura ". Voir aussi le dossier de l’ enquête détaillée et documentée, réalisée par le cinéaste Pierre Rehov, entre octobre 2000 et juin 2001 (© UPJF), et la remarquable vidéo en français, réalisée et commentée, fin 2006, par le prof. R. Landes, expliquant et illustrant les nombreuses mises en scène réalisées par des Palestiniens, le jour de l’incident al-Dura. Celles et ceux qui n’ont pas suivi les débats qui font rage, depuis 7 ans, dans les médias et surtout dans la blogosphère, pourront faire un choix dans la liste de quelque 230 articles relatifs à cette affaire, en ligne sur le site debriefing.org. M. Macina].

Texte original anglais : "Changing History’s Course". [www.nysun.com]

Traduction française : Menahem Macina

Un événement important s’est produit à Paris dans une affaire judiciaire à laquelle le monde ne s’est guère intéressé.

Récemment [19 septembre], la 11 ème Chambre de la Cour d’Appel de Paris a entendu les arguments de l’avocat de Philippe Karsenty, observateur de la presse française, qui, en 2004-2005, a été l’objet d’une plainte de la chaîne nationale de télévision France 2 et de son correspondant au Moyen-Orient, Charles Enderlin.

Les plaignants ont accusé M. Karsenty de les avoir diffamés en affirmant, sur son site Internet, qu’ils avaient participé à un rapport de presse falsifié concernant la mort, sous des tirs israéliens, le 30 septembre 2000, au carrefour de Netsarim dans la bande de Gaza, du plus célèbre "martyr palestinien" de la seconde Intifada, Mohammed al-Doura, alors âgé de 12 ans. Reconnu coupable par un tribunal de première instance, qui accordait aux plaignants des dommages et intérêts symboliques, M. Karsenty fait actuellement appel de cette condamnation.

Or, la semaine dernière, le tribunal n’a pas statué sur cet appel. Par contre, il a émis une ordonnance enjoignant à France 2 de produire devant la Cour les 27 minutes de rushes initialement reçues du caméraman palestinien, Talal Abou Rahmah, qui a filmé les événements de Gaza. Réduites à 45 secondes de reportage télévisé, ces séquences, que France 2 a toujours refusé de rendre accessibles, contenaient le matériau brut de son reportage. M. Karsenty et d’autres ont, depuis longtemps, argué que, si ce matériau était rendu public et étudié, la supercherie perpétrée par France 2 pourrait être prouvée.

Car il s’agit très probablement d’une supercherie. Aujourd’hui, sept ans après l’événement, il apparaîtra clairement à quiconque a lu ce qui a été écrit sur le sujet et aura visionné les clips vidéo disponibles, que tout l’épisode concernant Mohammed al-Dura a été mis en scène par l’Autorité palestinienne. Les preuves sont accablantes.

* Les coups de feu visant apparemment le garçon et son père ne pouvaient pas, en raison de leur angle, provenir d’une position israélienne.
* Des civils palestiniens flânaient tranquillement entre cette position et l’endroit où se trouvaient les al-Dura, au moment où ils étaient censés avoir été mitraillés.
* Alors que l’on prétend que le père et le fils se seraient mis à l’abri derrière un baril, ils auraient facilement pu se mêler à d’autres Palestiniens qui arrivaient en courant dans leur direction et n’ont pas été abattus.
* Il n’y avait pas de sang sur le trottoir où Mohammed al-Dura est censé avoir été mortellement blessé.
* Dans les bribes de films, on peut le voir changer tranquillement de position afin d’être plus à l’aise, et ce après l’instant de sa prétendue mort.
* Etc., etc.

En fait, il est possible que Mohammed al-Doura ne soit pas mort, voire qu’il n’ait même pas porté ce nom. Il n’y a jamais eu d’autopsie, et les funérailles du garçon ont probablement été celles d’un autre. Il pourrait facilement s’agir d’un enfant palestinien de Gaza, payé quelques dollars pour jouer son rôle dans la supercherie, et se faire rare ensuite.

Si France 2 ignorait cette fraude au moment où elle a défrayé la chronique avec cette histoire, ce n’était certainement pas le cas de Talal Abou Rahmah. Et on ne voit pas comment France 2 et M. Enderlin auraient pu ne pas s’en apercevoir par eux-mêmes, quand ils ont eu la possibilité de revoir les séquences et de les examiner plus attentivement.

Mais ce qu’il y de pire dans l’histoire de Mohammed al-Dura – outre qu’elle a causé un tort incalculable à l’image d’Israël et contribué à frayer la voie à la dissémination de bien d’autres mensonges concernant l’Etat juif, durant l’Intifada -, ce n’est pas que ce reportage ait été diffusé sans discernement par France 2, puis repris et ressassé, avec la même absence de discernement, par des centaines d’autres chaînes de télévision et d’organes de presse du monde entier – c’était scandaleux, mais ce sont des choses qui arrivent. Le plus grand scandale, c’est que jusqu’à ce jour, ni France 2, ni aucun des propagateurs de cette histoire, ne se sont donné la peine de confesser leur négligence, pas même de s’en excuser - encore moins de traiter du vaste sujet de la collaboration incessante de la presse internationale avec la malhonnêteté systématique de l’Autorité palestinienne, à l’époque d’Arafat.

Le sentiment général a été : Bon, peut-être Mohammed al-Dura n’a-t-il pas été tué par les Israéliens comme nous le disons tous. Et alors ?

La décision récente de la Cour d’Appel de Paris a été applaudie comme une victoire, non seulement pour Philippe Karsenty, mais pour Israël et pour la vérité historique. Et pourtant, comme M. Karsenty me l’a fait remarquer, l’autre jour, au cours d’un entretien téléphonique, cela n’est pas forcément le cas. Même s’ils ont enjoint à France 2 de remettre la séquence [complète], les trois juges du tribunal ont fait preuve d’hostilité envers lui, et ce sont les mêmes juges qui visionneront les 27 minutes de rushes en novembre et décideront ensuite s’ils considèrent son appel comme recevable ou non. A moins qu’ils n’optent pour l’intervention d’experts qui examineront les scènes de manière professionnelle, M. Karsenty craint que les juges ne remarquent pas les falsifications dont elles ont été l’objet, et ne finissent par blanchir France 2 au lieu de la dénoncer.

M. Karsenty compte en appeler au président français, Nicolas Sarkozy, qui en sa qualité de chef de l’Etat, a toute autorité sur France 2 [chaîne nationale, rappelons-le], pour désigner lui-même un tel panel d’experts. J’ignore si la chose est politiquement et juridiquement possible.

Si les juges de la Cour d’Appel font leur travail consciencieusement, ou intiment à France 2 l’ordre de montrer les rushes au grand public, au lieu de les transmettre ponctuellement au tribunal, l’intervention de M. Sarkozy ne sera absolument pas nécessaire.

La vérité à propos de Mohammed al-Dura n’est pas une affaire mineure, ni ne se limite à ce seul cas. Il ne s’agit même pas seulement de la campagne de mensonges contre Israël, qui lui a valu de devenir le pays plus détesté dans les sondages de l’opinion européenne. Il s’agit également de savoir comment, en général, la presse d’aujourd’hui se sent libre de manipuler la vérité à son gré, puis de décliner toute responsabilité pour ce qu’elle a fait.

Philippe Karsenty n’est pas Dreyfus [*], mais s’il parvient à gagner son procès, il se peut qu’il ait fait une chose d’importance historique. En lui souhaitant bonne chance, c’est à nous tous que je la souhaite.

Hillel Halkin *

* M. Halkin collabore au New York Sun en tant qu’éditorialiste. [Voir la liste de ses articles publiés dans ce journal.]

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Note de Menahem Macina

[*] Je partage entièrement cet avis. J’y ajoute seulement ceci : Dans l’accusation meurtrière d’assassinat d’un enfant palestinien, c’est Israël qui tient le rôle de Dreyfus. Et c’est son armée qui a été, en quelque sorte, dégradée en public, à l’échelle du monde. S’il est une personnalité à laquelle on peut comparer Ph. Karsenty, ce serait plutôt celle de Bernard Lazare. Pour s’en convaincre, il suffit de lire ce qu’écrit pertinemment l’auteur d’une page Web, consacrée au rôle de ce journaliste et écrivain, dans l’affaire Dreyfus:

"Charles Péguy voyait en lui « un prophète » et disait qu’il lui revenait « l’honneur d’avoir fait l’affaire Dreyfus » [...] Bernard Lazare [1865-1903 ] consacra l’essentiel de son temps et de son énergie à réunir les preuves de l’innocence de Dreyfus. Sa première brochure, "Une erreur judiciaire - La vérité sur l’affaire Dreyfus", parut à Bruxelles fin octobre 1896 (il y en aura plusieurs autres que Lazare a augmentées au fil de ses enquêtes). Lazare n’en resta pas là. Il se transforma en commis-voyageur et rencontra tout ce qui comptait en politique et parmi les intellectuel s , Zola compris, afin de les convaincre et de les rallier à la cause de Dreyfus. Il sema des doutes mais n’obtint pas dans un premier temps les appuis décisifs qu’il espérait. N’empêche, son travail fut gigantesque et décisif. » (Extrait du site Esra).

Il suffit de remplacer l’expression "affaire Dreyfus" par "affaire al-Dura", le nom de Dreyfus par celui d’Israël, et le nom de Lazare par celui de Karsenty, pour que surgissent, lumineuses et convaincantes, cette typologie et cette analogie frappantes. Je souhaite seulement à Philippe Karsenty de réussir à convaincre rapidement les juges de l’innocence d’Israël, ou, s’il n’y parvient pas, de contribuer à réveiller le Zola qui dort peut-être chez quelque journaliste français de premier plan.

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Affaire A-Dura : la requête du juge Laurence Trébucq (1ère de 2 parties)(info # 012409/7) [Analyse]

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency

La tentative de France 2 et de Charles Enderlin d’instrumentaliser la justice française dans l’Affaire A-Dura est en train de commencer à leur exploser à la figure. Leur stratégie juridique, qui consistait à poursuivre quatre sites Internet en diffamation, pour avoir diffusé sur le Web des articles faisant partie de notre enquête, ou pour avoir repris à leur compte les conclusions d’icelle, est en train de faire long feu.

L’idée des parties civiles (FR2 et Enderlin) consistait à sortir blanchis de notre accusation d’avoir mis en scène un soi-disant acte de guerre – l’assassinat de Mohamed A-Dura – et d’avoir ainsi contribué, dans une large mesure, à allumer le soulèvement armé de la seconde Intifada, ainsi que des actes de violence antisémites extrêmes aux quatre coins de la planète, sans avoir à aborder le fond de l’affaire.

En entamant des procédures en diffamation contre ces sites et leurs animateurs, les parties civiles (intimés en appel) pensaient pouvoir retrouver leur virginité sans avoir à se confronter aux experts de l’armée israélienne ayant conduit la 1ère enquête, aux journalistes auteurs de l’enquête de la Ména, aux experts médicaux, balisticiens, aux spécialistes de reportages de guerre, aux soldats accusés par eux d’avoir commis l’assassinat, aux autres journalistes présents sur la scène, le 30 septembre 2000 et qui n’ont rien vu de l’assassinat. Enderlin et France 2, basant leur passage en force sur leur réputation en France et sur la sympathie acquise de tous les media généralistes de l’Hexagone, espéraient même pouvoir s’en tirer sans que Charles Enderlin, le contempteur d’Israël dans cette controverse, et Talal Abou Rahma, l’unique témoin, le scénariste et le chef cameraman n’aient à se présenter devant la justice et à répondre à ses questions.

Suite à la décision rendue le 19 octobre 2006 par la 17ème Chambre du Tribunal correctionnel de Paris, présidée par le juge Joël Boyer, contre Philippe Karsenty, la chaîne-phare du service public et son correspondant immutable à Jérusalem songèrent, sans doute, avoir eu gain de cause.

Cela permit aussi au Nouvel Observateur d’exulter "Charles Enderlin n'a pas truqué d'images", au Figaro de lancer "France 2 est blanchie pour l'image choc de l'Intifada", et à FR2 de crier victoire au cours d’un Journal Télévisé.

Bien entendu, il n’y avait aucun rapport de cause à effet entre la condamnation de Karsenty pour diffamation - il s’était, sur son agence-web de "notation des medias", publiquement identifié avec les conclusions de la Ména et accusait FR2 et Enderlin, en conséquence, d’imposture [voir le texte incriminé par les intimés] – et le blanchiment des auteurs de la mise en scène.

Afin de prononcer la diffamation, dans sa décision, le tribunal présidé par le juge Boyer reprochait à Karsenty de ne pas avoir suffisamment pris ses distances avec les conclusions de notre enquête. De plus, il mettait en doute la qualité de ladite enquête, bien qu’il ne l’ait jamais consultée dans le cadre de sa procédure, et arguait, comme preuve de ses doutes, que l’Etat d’Israël, et la 1ère concernée, Tsahal, n’avaient pas repris nos conclusions.

A l’occasion de l’appel interjeté par Karsenty, les parties civiles/intimés sont en train de s’apercevoir, à leurs dépends, qu’il est téméraire d’instrumentaliser la justice. Le 19 septembre dernier, en effet, la Cour d’appel de Paris, présidée par Madame Laurence Trébucq, créait la surprise en demandant à FR2 et à son journaliste de présenter l’entièreté des 27 minutes d’images tournées par leur cameraman Talal Abou Rahma, le 30 septembre 2000, au carrefour de Nétzarim. La cour prévoit de visionner ces rushes lors de son audience du 14 novembre prochain.

En réclamant ces rushes, que la chaîne TV française refuse de rendre publics depuis sept ans, Laurence Trébucq a fait sauter la stratégie des imposteurs. Le procès Karsenty, faisant fi des intentions de ses initiateurs, risque désormais de se mêler du fond de l’Affaire. Car si la décision du 19 octobre de l’an dernier ne donnait aucune indication quant à l’existence ou non d’une imposture, le visionnage public des rushes peut, quant à lui, prouver définitivement que les intimés ont bel et bien commis, puis défendu, une mise en scène.

Encore faut-il, pour parvenir à cette démonstration, que les avocats de l’appelant et les juges se cantonnent précisément dans l’exercice du droit, et qu’ils déterminent distinctement ce qu’ils cherchent en visionnant les images de Talal Abou Rahma. Il s’agit, pour Me Marc Lévy, l’avocat de Karsenty, de mettre en lumière les inepties de la décision du juge Boyer pour la faire annuler.

Cela ne semble pas très difficile a priori, mais il faut être rigoureux et ne pas s’éloigner de la discussion de droit. A ce titre, la présentation de la lettre, datée du 10 courant, du porte-parole de Tsahal au président de France-Télévisions, devrait déjà suffire. L’armée israélienne y précise que ses propres conclusions sont proches de la thèse de la mise en scène. Tsahal déclare également qu’elle a, dans le cadre de son enquête, à de nombreuses reprises, demandé le concours de FR2 qui le lui a toujours refusé. Voilà qui tranche le sujet de l’intérêt ou du désintéressement de Tsahal pour la Controverse de Nétzarim, et qui oblitère la décision de l’instance précédente.

Le point de droit de M. Bartoli

Qu’en est-il du plat de résistance, des rushes ? – La Ména a prêté l’oreille au commentaire de l’avocat général Antoine Bartoli à leur sujet. Nous en avons pris connaissance dans le très bon compte-rendu d’audience préparé par Mademoiselle Véronique Chemla pour nos confrères de Guysen.

L’avocat général avait susurré le point de droit suivant : "Sont poursuivis les propos imputés à Philippe Karsenty, pas les rushes. Pour apprécier ses affirmations (notamment dans son communiqué de presse du 22 novembre 2004. Note de Véronique Chemla), il faut se placer au moment où ses propos ont été tenus, sans avoir connaissance des rushes. Qu’apporterait l’expertise technique en matière de diffamation ?".

Il est impératif de répondre à cette interrogation : la décision-Boyer reproche à Karsenty d’avoir fait sienne notre argumentation aboutissant à la mise en cause de FR2 et d’Enderlin. Or, la critique et l’examen du contenu et du rôle prépondérant des rushes dans l’Affaire fait partie intégrante de notre enquête ; on la retrouve ainsi dans de nombreux articles antérieurs au 22 novembre 2004, et Karsenty en avait certainement connaissance lorsqu’il a exprimé ses convictions.

Pour le démontrer, je fais particulièrement allusion à l’article de la Ména intitulé L'affaire A-Dura : Conclusion dramatique, datant du 24 octobre 2004, soit près d’un mois avant la parution du texte de Karsenty. Dans cet article, nous dévoilions le contenu des 27 minutes de rushes, forts du témoignage de notre camarade Luc Rosenzweig, qui avait été admis par FR2 à les visionner, le 22 octobre 2004, en compagnie des deux autres grands journalistes français, Daniel Leconte et Denis Jeambar, ainsi que de Mlle Chabot et du Conseiller à la présidence de France-Télévisions d’alors, Didier Epelbaum.

L’article de la Mena en question ne laisse subsister aucun doute quant au contenu des rushes et à la signification factuelle et juridique des mises en scène dont ils recèlent. On établira subséquemment, au-delà de toute discussion possible, qu’au moment de décider d’accuser les intimés de forfaiture, ainsi que Mlle Chabot, pour Philippe Karsenty, les faits se profilaient de la façon suivante : "Une polémique oppose France 2 et l’agence de presse israélienne MENA - Metula News Agency - qui accuse la chaîne française d’avoir diffusé un faux", et Karsenty connaît et revient, dans son texte du 22 novembre, crédit à l’appui, sur des points importants de notre argumentation.

En conséquence de ce qui précède, et pour répondre à l’interrogation légitime de M. Antoine Bartoli, en nous replaçant le 22 novembre 2004, force lui est de conclure avec nous, que Philippe Karsenty avait une connaissance circonstanciée du contenu des rushes, et que leur visionnage n’est donc pas à exclure par la Cour d’appel. Ladite cour pourra se persuader de ma raison lorsqu’elle regardera les rushes qu’elle a désormais demandés à voir : si leur contenu ne correspond pas à ce que nous avions décrit dans notre article, Luc Rosenzweig est un menteur et la Ména, une agence aux propos effectivement péremptoires. Si ce n’est pas le cas, Karsenty connaissait le contenu des rushes et sa portée au moment où il a accusé les intimés.

La portée des rushes, en droit

Les 27 minutes des rushes filmés par Talal Abou Rahma, d’après Daniel Leconte, contiennent au moins 24 minutes de saynètes jouées. Sur le reste, il ne peut pas se prononcer de manière catégorique. Ce qui nous avait surpris dans la remarque de cet ancien récipiendaire du Prix Albert Londres, c’était qu’il était disposé, ne serait-ce qu’à considérer la véracité potentielle de la saynète de l’"assassinat" de Mohamed, figurant sur la même bobine du même cameraman, qui a complaisamment filmé "au moins 24 minutes" de mises en scène.

En sa qualité de journaliste expérimenté, je prétends quant à moi que le jugement de Leconte est déontologiquement incompréhensible ; que, dans un cas comme celui-ci, le journaliste consciencieux, le rédacteur en chef responsable, jettera le film au panier et vilipendera vertement le faux reporter. C’est d’ailleurs ce qu’avait fait la CNN, lorsque Talal Abou Rahma leur proposa sa story, avant de se retourner vers Enderlin.

Mais en droit, le fait que les rushes contiennent des scènes apparemment jouées, si elles ternissent pour sûr la crédibilité de leur auteur et de leur diffuseur, ne signifie pas pour autant que ces scènes – ou certaines d’entre elles – ne retracent pas un événement réel.

C’est là qu’il convient de ne pas faire l’amalgame entre la justice immanente et le droit. Parfois, ils ne font pas bon ménage. Ceci considéré, les conclusions de la Ména, à propos de l’existence de mises en scène sur la bande de Rahma, sont les suivantes :

1. Elles rendent le doute exprimé par Karsenty légitime, doute supplémenté par le fait que FR2 a caché les rushes durant sept ans, qu’elle a refusé d’ouvrir un débat public sur l’authenticité du reportage, qu’elle a insulté les journalistes et les experts ayant conclu à la mise en scène, et, finalement, poursuivi en justice ceux qui ont diffusé les éléments de leur conviction. Devant la présence des saynètes dans les rushes, la charte de journalistes de FR2, pour ne citer qu’elle, prévoit une attitude exactement contraire de la part des responsables de l’information.

2. Les 55 secondes (sur 27 minutes) relatifs à l’"assassinat" de Mohamed ne sont pas des rushes : ce sont des images montées, entre lesquelles leur(s) réalisateur(s) a/ont inséré des plans fixes et des plans intercalaires, destinés, surtout, à dissimuler au téléspectateur que l’enfant bouge et regarde le cameramen de longues secondes après avoir été tué sur le coup, comme le prétend Jamal A-Dura.

Les analyses à ce propos, réalisées par la Ména et disponibles gratuitement sur le site Internet de l’agence, devraient éclairer les juges de la Cour d’appel quant à l’authenticité des images diffusées par France 2, dans le monde entier et sans contrepartie. Si la cour décide de confier les 55 secondes à des experts neutres, ceux-ci aboutiront invariablement aux conclusions techniques que nous avions présentées dans l’article Controverse de Nétzarim : des preuves, encore des preuves ! photographies à l’appui.

3. Il suffira, de même, à l’assistant technique du tribunal, de passer les 55 secondes au ralenti, pour que toutes les personnes présentes remarquent le signe V, que le cameraman (très probablement Abou Rahma) fait avec ses doigts devant l’objectif. Ce V, bien marqué, signifie deux, deuxième prise, en situation de terrain, pour distinguer les prises lors du montage. La présidente Laurence Trébucq, qui semble dotée d’une sérieuse dose de bon sens, ne manquera probablement pas de se demander comment les employés de France 2 ont-ils fait pour filmer à deux reprises une scène d’assassinat… authentique.

A suivre…
Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura -
01 octobre 2007, 14:24
Israel rejette officiellement toute responsabilite de la mort de Al-Dura en l'an 2000

Sept ans après la mort de l'enfant palestinien Mohammed Al-Dura au carrefour de Netsarim, au début de l'Intifada Al Aqsa, un document officiel publié par le bureau du Premier ministre dément la responsabilité d'Israël dans cet acte. « La photo montrant l'enfant recroquevillé près de son père est un montage », lit-on dans ce document Par Guysen.International.News

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Voici la nouvelle en anglais telle qu'elle a ete publiee sur le site ynet -Israel News (le site en anglais du quotidien isrelien yedihot Acharonot)

[[i]Braham m'a telephone specialement pour me signaler cette nouvelle publiee dans le site de Ynet en Hebreu et en anglais[/i]]

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b]Israel officially denies responsibility for death of al-Dura in 2000[/b]

Voici la nouvelle en anglais telle qu'elle a ete publiee sur le site ynet -Israel News (le site en anglais du quotidien isrelien yedihot Acharonot)

Source : [www.ynetnews.com]

Israel officially denies responsibility for death of al-Dura in 2000 - Par Ronny Sofer - 1 octobre 2007 22:16

Seven years after death of Gaza boy captured by France 2 cameraman was blamed on Israel, Prime Minister's Office issues first official document stating incident was staged. French reporter defends video, calling it 'authentic'

Seven years after the death of the Palestinian boy Muhammad al-Dura in Gaza, the Prime Minister's Office speaks out against the "myth of the murder".

An official document from Jerusalem denied – for the first time – that Israel was responsible for the death of al-Dura at the start of the second intifada.

The document argued that the images, which showed al-Dura being shot beside his father and have become a symbol of the second intifada, were staged.

"The creation of the myth of Muhammad al-Dura has caused great damage to the State of Israel. This is an explicit blood libel against the state. And just as blood libels in the old days have led to pogroms, this one has also caused damage and dozens of dead," said Government Press Office director Daniel Seaman.

The arguments were based on investigations that showed that the angles of the IDF troops' fire could not have hit the child or his father, that part of the filmed material, mainly the moment of the boy's alleged death, is missing, and the fact that the cameraman can be heard saying the boy is dead while the boy is still seen moving.

On September 30, 2000, on the second day of the intifada, then 12-year-old Muhammad al-Dura was going with his father to buy a car. The two got caught between heavy fire clashes between Israel Defense Forces and Palestinian gunmen.

The incident lasted some 45 minutes, 27 of which were filmed by Palestinian cameraman Talal Abu Rahma, who was working for the France 2 television network.

Charles Enderlin, Jerusalem bureau chief of France 2, who was not present at the incident, broadcasted the report. The report accused the IDF soldiers who were involved in the incident of causing the child's death and the father's injury.

The report has been investigated by various bodies over the years, and four intensive journalistic inquiries examining the incident said there was no evidence that the boy was shot by the soldiers. Some of the inquiries stated that according to calculations of the angle in which the boy and his father were hit, they were most likely shot by the Palestinians.

During the past seven years, Israel has preferred not to confront the most popular television station in France, but following repeated requests by Shurat HaDin, Israel Law Center, the first official document from the Prime Minister's Office, signed by the GPO director, was issued last week.

The document argued that based on investigations that were carried out, the boy's death was staged by the French network's cameraman, Talal Abu Rahma.

France 2 reporter calls allegations 'nonesense'

In a letter to Shurat HaDin, Seaman wrote, "It turns out that the events could not have occurred as they were described by the network's reporter Charles Enderlin, since they contradict the laws of physics… Furthermore, it was not even possible to hit them (the boy and his father) in the place they were hiding according to the report."

Nonetheless, following consultation with Attorney General Menachem Mazuz, the GPO director decided that Israel should not take criminal steps against France 2's reporters or revoke the government journalist certificates that were given to them in Jerusalem.

In his letter to Shurat HaDin, Seaman said he was instructed by the attorney general the treat the matter "on the public-media plane and not on the criminal plane".

Shurat HaDin Chairwoman Nitzana Darshan-Leitner said she did not accept the GPO's position. "Shurat HaDin plans to continue to act in order to bring the truth to light," the chairwoman said.

"Among other things, we plan to petition the High Court of Justice and demand the journalist certificates and other GPO certificates are revoked from all France 2 crew members in Israel – reporters, cameramen, produces, etc – as long as the network does not publicly announce that the al-Dura report was staged and was biased.

"In addition, Shurat HaDin is considering filing a damages claim for the accumulated damage the report has caused, and specifically for the line of attacks and riots it has led to. This modern-day blood libel has led to the death of hundreds of Arabs and Jews and has ignited hatred solely for the purpose of ratings and poor journalism. We will demand that those responsible for this crime pay for their deeds."

Charles Enderlin, the France 2 reporter who is still working in Israel, said in response to this report, "This is not the first time that Seaman makes such allegations against me – it is nonsense. It is pure slander. The video that we filmed is authentic and I stand behind it.

"We plan to show the film in court in France, and I am certain it will end the repeated mudslinging," the French reporter said.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura -
01 octobre 2007, 20:52
Affaire Al Dura : Israël contre-attaque - par Meïr Azoulay pour Guysen International News - Lundi 1 octobre 2007 à 22:11

Sept ans après la mort de Mohamed Al Dura au carrefour de Netzarim dans la bande de Gaza, le service de presse du gouvernement israélien a émis un document officiel dégageant la responsabilité d'Israël dans la mort de l'enfant.

Pendant toutes ces années, Israël s'était abstenue de prendre officiellement position sur l'affaire. L'armée avait bien entendu procédé à de minutieuses investigations eu égard à la levée de bouclier et l'émotion suscitée au sein de l'opinion publique internationale.

Le résultat de l'enquête avait alors déterminé qu'il semblait impossible que les soldats aient pu atteindre l'enfant et son père. D'autres enquêtes, menées avec tout autant de rigueur, réalisées par des organes de presse, sont venues appuyer les constatations de l'armée israélienne.

L'agence de presse Guysen, à la suite des conclusions de la Cour d'Appel de Paris le 19 septembre dernier, avait diffusé en exclusivité l'enquête-documentaire réalisée par la Metula News Agency, afin de repositionner la demande de la justice française dans son contexte et surtout de permettre au public de comprendre pourquoi les juges ont demandé à France 2 de remettre les rushes filmés par Talal Abou Rahma.


(voir la video ici)

Ce document a généré de très nombreuses réactions, preuve s'il en est que le public a besoin de savoir ce qui s'est réellement passé ce jour là.

Pour Daniel Seaman, directeur du bureau de presse gouvernemental le dossier est clair : « C'est une mise en scène. Les soldats israéliens n'avaient pas la possibilité de toucher Mohamed Al Dura depuis leur position. C'est un acte de pure diffamation contre l'état d'Israël. Ce genre d'accusation a provoqué des pogroms par le passé et dans le cas présent cela a terni l'image d'Israël et surtout entraîné des dizaines de morts. »

M. Seaman a pris conseil auprès du conseiller juridique du gouvernement, Menny Mazouz, afin de savoir s'il devait attaquer au pénal M. Charles Enderlin, directeur du bureau de France 2 à Jérusalem ou lui retirer son accréditation en tant que journaliste. M. Mazouz a demandé à M. Seaman de traiter le dossier au plan médiatique et non pénal.

Quand à la directrice de Shurat Hadin, le centre juridique israélien, Nitzana Darshan-Leitner, elle considère qu'Israël devrait attaquer les journalistes de France 2 au pénal et retirer à la chaîne toutes les accréditations délivrées par le bureau de presse du gouvernement, ceci jusqu'à ce qu'elle reconnaisse officiellement que le film était une mise en scène.

Une affaire qui fait donc couler beaucoup d'encre et dont l'issue reste encore incertaine. La justice française devra à présent trancher sur la véracité des images diffusées par France 2 et déterminer si oui ou non l'affaire Al Durah était une mise en scène. Si tel était le cas, il serait de bon ton que la presse du monde entier, qui a relayé ce document, fasse amende honorable auprès d'Israël.
Affaire à suivre...
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
02 octobre 2007, 04:34
Dans n'importe quelle démocratie au mondee lorsque un journaliste, agence de presse ou tout autre personne diffuse des mensonges ou autres rumeurs tendancieuses il, elle est passible d'un procés pour diffamation.

Les faits reprochès à End.......sont graves et ont portè un grand préjudice non seulement à l'image de l'état d'Israêl mais aussi à la diapora juive puisque beaucoup d'étrangers font l'amalgame entre juif et israelien.

FR2 a perdu sa crédibilitè dans cette affaire et si le tribunale venait à juger et leurs donner tors , FR2 ne devrait plus avoir sa raison d'exister en Israël.
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