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Enquête sur la mort de Mohamad al-Dura

Envoyé par lapid 
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
02 octobre 2007, 11:53
Le mensonge n'a pas de pieds disait mon pere. Et "Eli fate mate".
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
10 octobre 2007, 23:59
France 2 a accepté de remettre ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris - Par Véronique Chemla - pour Guysen International News - Mardi 9 octobre 2007 -

Le 3 octobre 2007, la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt demandant aux intimés - France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin -, de lui communiquer, avant le 31 octobre 2007, les rushes filmés par le cameraman palestinien Talal Abu Rahma le 30 septembre 2000, dans la bande de Gaza. Me Bénédicte Amblard, avocate des intimés, a transmis l’accord de ses clients. Si l’affaire al-Dura a pris une dimension politique en Israël, elle est largement occultée par les médias français.

Première ou unique inflexion de la position de France 2 et de Charles Enderlin ?

C’est en tout cas contraints par la Cour d’appel, qui a accueilli la demande de l’appelant, Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings (M-R), que les deux intimés acceptent enfin de montrer publiquement ces rushes.

Et ce, afin de permettre à la Cour de déterminer si France 2 a diffusé, lors du déclenchement de l’Intifadah II, des images mises en scène et ne correspondant pas à la situation réelle au carrefour de Netzarim (bande de Gaza), à l’automne 2000. Pas moins !

Sur son blog, Charles Enderlin se déclarait le 20 septembre « extrêmement satisfait du souhait de la cour d'appel de Paris de visionner les rushes tournés le 30 septembre et le 1 octobre 2000 par Talal Abou Rahmeh le correspondant de France 2 à Gaza » (1).

Que ne s’est-il exécuté en sept ans, et notamment à l’automne 2006 lorsque Philippe Karsenty et Charles Gouze, webmaster de Desinfos.com, ont formulé cette requête devant le tribunal correctionnel de Paris !

Confusion ou lapsus révélateur du journaliste ? C’est Tsahal, et non la Cour, qui a demandé les rushes de ces deux dates. Est-ce à dire que Charles Enderlin va accéder aussi à la requête similaire de l’armée de l’Etat juif réitérée le 10 septembre 2007 ? Rien de moins sûr car il refuse de livrer ces 27 minutes de rushes à « un organisme qui serait partie prenante dans cette affaire ».

Ces rushes seront visionnés par la Cour d’appel de Paris lors de l’audience du 14 novembre prochain. Philippe Karsenty les découvrira seulement ce jour-là. Ce qui est peu satisfaisant au regard des droits de la défense.

Le visionnage des rushes « permettra de crever l'abcès, de montrer l'authenticité des images » poursuit le correspondant de France 2 qui, comme Jamal al-Dura, maintient ses déclarations initiales.

D’une manière surprenante, Jamal al-Dura a déclaré (Ynetnews.com, 2 octobre 2007) : « Les balles était israéliennes. Les tirs venaient du côté israélien et seulement de ce côté. Les balles dans mon corps et celles de mon fils venaient de face, ce qui prouve qu’elles venaient du poste israélien ». Or, le poste israélien ne se trouvait pas en face d’eux, mais du côté opposé du carrefour de Netzarim (cf. carte où les al-Dura se trouvent derrière « the barrel »).

Aucun des deux protagonistes ne semble ébranlé par les affirmations graves de Tsahal.

Une armée dont l’avis exprimé dans un courrier du 10 septembre 2007 et adressé par le colonel Shlomi Am-Shalom, adjoint du porte-parole de Tsahal, notamment à Charles Enderlin et Patrick de Carolis, président de France Télévision, est dévastateur pour les intimés : « L’analyse de toutes les données sur le terrain, l’emplacement de la position de Tsahal, les angles de tir, l’emplacement du père et de son fils derrière un tonneau leur servant d’abri, la fréquence des tirs, les angles de pénétration des balles dans le mur placé derrière le père et le fils ainsi que le timing de l’évènement, rendaient hautement improblable que les tirs ayant soi-disant atteint le père et son fils aient pu être tirés par les soldats de Tsahal se trouvant dans cette position… Le général Samia m’a précisé que toutes ses tentatives d’obtenir les prises de vue pour compléter l’enquête ont été vouées à l’échec… Nous sommes conscients de tentatives de mises en scène médiatisées et comme un doute s’est insinué à cet égard envers ledit reportage, nous demandons [une copie complète non montée] afin de découvrir la vérité ».

D’une « mise en scène » filmée à une affaire judiciaire et politique

Des accusations graves reprises, pour la première fois par écrit, par le responsable du service de presse du gouvernement israélien (GPO), Daniel Seaman.

Fin septembre 2007, celui-ci affirme à l’association israélienne d’avocats Shurat HaDin (2) : « Les faits ne se sont pas produits comme Charles Enderlin les a décrits car la version de ce dernier contredit les lois de la physique. Il était impossible [aux soldats israéliens] de toucher [les al-Dura] qui se cachaient… Le cameraman Talal Abu Rahma a mis en scène tout l’incident... La création du mythe Mohamed al-Dura a causé un grand préjudice à l’Etat d’Israël et enflammé le monde arabe. [Cette] accusation contemporaine de meurtre rituel (blood libel) portée contre cet Etat a causé des dizaines de morts en Israël et dans le monde ».

Daniel Seaman estime aussi que France 2 a « manqué de professionnalisme… Aucune vérification sur [la] crédibilité [des images de l’incident al-Dura] n'a été faite avant leur diffusion ».

Peut-être par crainte de s’aliéner une chaîne importante et de susciter des réactions corporatistes, les autorités publiques israéliennes ont refusé la voie judiciaire et privilégié un « traitement médiatique ». Après consultation du conseiller juridique du gouvernement Menachem Mazuz, Daniel Seaman n’a pas accédé à la demande de Shurat HaDin : il n’a pas retiré son accréditation à l’équipe de France 2.

Sur le site Internet anglophone du Premier ministre, aucun communiqué de presse ne contredit Daniel Seaman dont les déclarations suscitent des réflexions.

En qualifiant de « mise en scène » l’incident al-Dura, Daniel Seaman vise le camaraman palestinien Talal Abu Rahma, collaborateur de France 2 et CNN. Perverse, cynique et économe, l’Autorité palestinienne (AP) réserve donc à une oligarchie l’essentiel de la manne financière internationale et ferait payer les « mises en scène » de Pallywood, son industrie de propagande audiovisuelle, par des médias occidentaux, privés et peut-être plus grave publics. Un mécanisme qui confèrerait ainsi à ces « mises en scène » un label d’impartialité et un gage d’authenticité, accroîtrait leur crédibilité, duperait les téléspectateurs et engagerait la responsabilité de ceux qui les financent et les distribuent. A la différence de films de fiction qui se présentent comme tels – La Porte du soleil (2004) de Yousry Nasrallah, Paradise now (2005) de Hany Abu-Assad –, Pallywood produit des « actualités fictives », un oxymore qui désigne ces saynètes inventées, mises en scène et jouées par les Palestiniens et présentées aux médias comme des histoires authentiques. Via des canaux mondiaux de diffusion, ces deux genres visent à ternir l’image de l’Etat juif, et sont parfois primés.

La « mise en scène » de l’incident al-Dura date d’une époque où l’AP était dirigée, notamment dans la bande de Gaza, par le Fatah, un parti qui a créé, encouragé, soutenu et promu Pallywood. Son leader, Mahmoud Abbas, est considéré par le gouvernement Olmert, l’administration Bush et des diplomaties européennes comme « un partenaire pour la paix ». Pour parfaire son image d’interlocuteur « modéré » luttant contre le terroriste Hamas, Mahmoud Abbas a allégué, faussement, que ses forces à Bethlehem venaient de saisir deux roquettes prêtes à être lancées contre Israël à partir de la banlieue de Beit Jala et les avaient remises à Tsahal (Washington Post, 30 septembre 2007). Ces roquettes étaient en fait des tuyaux utilisés par les enfants palestiniens. Et c’est avec les fieffés menteurs de Pallywood que le gouvernement israélien veut signer un accord de paix ?!

En judiciarisant l’affaire al-Dura, France 2 et Charles Enderlin ont enclenché un mécanisme aux effets multiples, inattendus et doté d’un effet boomerang :
- désormais, c’est le fleuron du service public audiovisuel français, son correspondant et le travail de son équipe qui intéressent, non seulement le gouvernement israélien, Tsahal, des médias étrangers, des associations française et américaines, mais aussi la justice hexagonale ;

- stigmatisant la « politique de l’autruche de la diplomatie israélienne qui a induit un préjudice important à l’Etat d’Israël, aux communautés juives du monde entier », Shurat HaDin entend s’adresser à la Haute Cour de justice israélienne afin d’obtenir le retrait des accréditifs si France 2 ne reconnaît pas publiquement avoir faussement accusé l’Etat juif d’avoir tué un enfant palestinien. Cette association songe à solliciter des dommages intérêts pour les victimes de la violence induite par l’incident al-Dura. De nombreuses audiences en perspective...

- coïncidence : le jour-même où s’ouvrait le procès sur l’incident al-Dura devant la Cour d’appel devenait définitive la condamnation de Dieudonné M’Bala M’Bala pour diffamation raciale à l’égard du comédien-animateur Arthur en raison de ses déclarations à ’’The Source’’ (janvier 2004) : ’’Beaucoup de personnes dans mon métier sont juives… Arthur avec sa société de production finance de manière très active l'armée israélienne, cette même armée qui n’hésite pas à tuer des enfants palestiniens’’. De quoi inspirer Shurat HaDin qui représente dans « des procès – en Israël, aux Etats-Unis, au Canada et en Europe - ou dans des actions légales contre l’AP, le Hamas, l’Iran, la Syrie, le Jihad islamique et l’Union européenne les centaines de victimes israéliennes du terrorisme palestinien et les Arabes palestiniens accusés de travailler pour l’Etat d’Israël et contre l’Autorité palestinienne ».

Une double « exception française » médiatique ?

Alors que des médias, israéliens ou non – Associated Press, AFP en anglais, Cyberpresse, Romandie news, De Standaard, DePers, Le Soir, L’orient le jour -, et la revue de presse israélienne éditée par l’ambassade de France en Israël ont fait part des déclarations du GPO, la presse française – hormis ClubObs, L’Express, La Tribune, Actualité juive – et la newsletter de l’ambassade d’Israël en France restent étonnament silencieuses sur les derniers rebondissements de l’affaire al-Dura (3).

Un mutisme étrange ou un oubli peu banal. En tout cas, un symptôme inquiétant dans un pays libre : « Un journalisme malade, c’est la démocratie en danger » rappelle la Fedération europénne des journalistes (FEJ), le 27 septembre 2007.

Occultée par des médias français, l’affaire al-Dura n’est pas seulement dans l’actualité judiciaire. Elle rassemble des interrogations sur le rôle des informations, rumeurs et propagandes dans la formation des opinions publiques, au centre notamment de la 10e édition des Rendez-vous de l’Histoire à Blois (18-21 octobre). Citons l’Association Yad Layeled qui y organise, le 21 octobre, à 14 h, la projection du documentaire Décryptage de Jacques Tarnero dans la salle capitulaire du Conseil général, et, de 16 h à 17h30, la table-ronde « La guerre moderne et l’information » dans l’amphi 3 de l’antenne universitaire de Blois, place Jean Jaurès.

Comme si le refoulé parvenait à affleurer. Malgré tout…

Ces rebondissements dans l’affaire al-Dura surgissent alors que diverses instances insistent sur les devoirs des médias et que la singularité de l’attitude de France 2 apparaît avec plus de relief.

D’une part, le 1er octobre 2007, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe adoptait des Lignes directrices sur la protection de la liberté d’expression et d’information en temps de crise : ces lignes directrices soulignent les « responsabilités des professionnels des médias qu'elles invitent à respecter les plus hautes règles éthiques et professionnelles, en égard à la responsabilité qu'ils ont, dans des situations de crise, de rendre publiques des informations factuelles et exhaustives ».

Thomas Hammarberg, commissaire aux droits de l'Homme dudit Conseil, précisait : « Les rédacteurs en chef et autres représentants des médias devraient se montrer attentifs aux critiques formulées au sujet de la qualité de certains de leurs articles ou reportages… Les médias « officiels » doivent exercer leur activité de manière impartiale et dans l’intérêt de l’ensemble de la population. Il convient, bien entendu, que les médias de « service public » ne deviennent pas les instruments d’une propagande. Leur indépendance et leur impartialité revêtent une importance capitale » (4).

D’autre part, lors de la guerre d’Israël contre le Hezbollah, le 7 août 2006, Reuters a retiré 920 clichés de son photographe depuis plus de dix ans, Adnan Hajj, car celui-ci avait « modifié » numériquement deux photos. Et ce, sans attendre une décision de justice… En étant convaincu par les arguments de simples internautes, de bloggers.

Le 29 septembre 2007, The Jerusalem Post publiait l’article de Khaled Abu Toameh, journaliste réputé, sur un « scoop » confié par le Fatah basé à Ramallah : une Palestinienne de 16 ans aurait été victime en juillet 2007 dans la bande de Gaza d’un crime dit « d’honneur » filmé. Ce qui pouvait être vérifié auprès « deux témoins oculaires ». Alerté par des bloggers que ledit film avait été réalisé en Iraq en avril 2007, ce quotidien retirait dès le lendemain de son site Internet l’article incriminé, publiait les excuses de son journaliste et rétablissait la vérité : pour discréditer le Hamas et se présenter comme le seul interlocuteur « fréquentable », le Fatah avait manipulé Khaled Abu Toameh ; les faux témoins étaient d’anciens officiers de la sécurité du Fatah. Des rectificatifs tout à l’honneur de ce média israélien.

France 2 a été alertée par plusieurs personnalités, dont trois journalistes émérites – Denis Jeambar, Daniel Leconte, Luc Rozensweig - ayant visionné les rushes du 30 septembre 2000. Les deux premiers attestent : les Palestiniens «jouent» à la guerre avec les Israéliens et simulent, dans la plupart des cas, des blessures imaginaires… Au moment où Charles Enderlin donne le gamin pour mort, tué par les Israéliens, c'est-à-dire le soir même sur le journal de France 2, rien ne lui permet d'affirmer qu'il est vraiment mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens » (Le Figaro, 25 janvier 2005).

Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, a admis une incertitude quant à l’origine des tirs ayant « tué le petit Mohamed ».

Que fera cette chaîne-phare du service public si l’arrêt de la Cour d’appel de Paris ne conclut pas comme elle l’espère ?

Ironie de la vie, les 2 et 3 octobre 2007, veille et jour de l’arrêt de ladite Cour, France 2 diffusait le téléfilm Notable donc coupable de Francis Girod. L’histoire d’une rumeur infondée ayant diffamé en 2003 le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Dominique Baudis. A celui-ci qui lui demandait de recjavascript:editor_tools_handle_url()
Insérer un lienonnaître publiquement son erreur, Florence Bouquillat, journaliste de France 2, répliquait : «On ne fait jamais ça à la télévision, voyons ! » (5)

(1) [blog.france2.fr]

(2) [www.israellawcenter.org]

(3) [www.m-r.fr]

(4) www.commissioner.coe.int

(5) Egarements et débordements médiatiques de Cyrano :
[www.guysen.com]

La Cour d’appel de Paris demande à France 2 les rushes sur l’incident al-Dura :
[www.guysen.com]

L’enquête vidéo sur l’affaire al-Dura :
[www.guysen.com]

Le dossier audiovisuel al-Dura établi par Richard Landes :
[www.seconddraft.org]

L’interview de Stéphane Juffa, rédacteur en chef de la Mena :
[www.guysen.com]

Photos : DR, V. Chemla. Photo des grilles du jardin du Luxembourg lors de l’exposition Objectif Une : un demi-siècle vu par L’Express (2004). La légende de la photo des al-Dura, indiquait en français, anglais et espagnol : « 30 septembre 2000. Jamal al-Dura et son fils Mohamed, âgé de 12 ans, se protègent des balles israéliennes. L’enfant sera tué ». Des passants ont supprimé les mots « israéliennes, tué ». Des barrières métalliques ont été mises pour protéger le texte.

Grilles du jardin de luxembourg - Photo des Al-Dura



Carte : Richard Landes
Pièces jointes:
Nezrim - carte_positions_aldura.jpg
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
15 novembre 2007, 00:55
Mercredi 14 novembre 2007

18:00 Devant la 11e chambre de la Cour d'appel de Paris, Charles Enderlin, correspondant de France 2, a commenté, docte, sans guère convaincre ni être ébranlé, des rushes du 30 septembre 2000 d'une durée de 18 minutes, et non de 27 minutes. L'appelant, Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, a soulevé des bizarreries. (Guysen.International.News)

Les rushes étaient essentiellement composés, sur un fond de ''tirs de balles en caoutchouc'', de scènes de rue avec des Palestiniens jetant des pierres, déambulant calmement ou, parfois, emmenés dans une ambulance, et d'environ quatre minutes d'interview d'un dirigeant du Fatah dans la bande de Gaza. A à peu près une minute et cinq secondes de la fin des rushes, on voit Jamal et Mohamed al-Dura ainsi que la position israélienne. La dernière image montre Mohamed al-Dura, présenté par Charles Enderlin comme mort dans son commentaire off au JT, soulever la tête pour voir la caméra, et suspendre ses jambes en l'air. Talal Abou Rahma, cameraman de France2, avait déclaré en septembre 2001, avoir filmé ''six minutes de la scène des al-Dura''. Me Patrick Maisonneuve, avocat de l'appelant, a demandé communication de ces rushes.



French court examines footage of Mohammad al-Dura's death

Last update - 09:51 15/11/2007

By Haaretz Service

PARIS - A French appeals court screened footage Wednesday of the September 2000 television report on the death of Mohammad al-Dura, in a case of defamation brought against French television and its correspondent in the Middle East, Charles Enderlin.

The veteran journalist was accused in 2004 by Philippe Karsenty, the owner of an internet site, of broadcasting a staged report on the al-Dura killing, and of instigating hate against Israel and Jews throughout the world.

Karsenty was convicted in the original defamation trial, but a second trial ended with the judge demanding to examine the full footage of the al-Dura report before deciding whether Karsenty was guilty of defamation or not.

Enderlin explained in court each segment of the 18-minute footage- filmed on September 30, 2000 by his cameraman Talal Abu Rahma at Netzarim junction while Enderlin was in Ramallah- the street battles with dozens of people throwing stones and Molotov cocktails at an IDF outpost, an interview with a Fatah official, and the incident involving Mohammed al-Dura and his father in the last minute of the video.

Karsenty challenged Enderlin's explanations. "The boy moved his head after we heard the cameraman say he was dead. How do you explain this?" asked Karsenty. "Why is there no blood on their shirts although they had bullet wounds?"

Enderlin said that Talal Abu Rahma did not say that the boy had died, but that he was dying. The journalist maintained that only the Israelis shot at the al-Duras, explaining that he could hear the difference between the shooting of the Israeli rubber bullets and Palestinian regular ones.

Karsenty repeated several troubling details. He pointed out that an article by senior journalists Denis Jeambar and Daniel Leconte in 2004 noted some staged scenes filmed by Abu Rahma in the first part of the footage, which they had examined at French TV studios with former le Monde journalist Luc Rosenzweig.

Jeambar and Leconte called on French TV to launch its own internal inquiry, citing a possible lack of journalistic standards, but did not not share the theory of a possible staging of al-Dura's death.

"The al-Dura report has had terrible consequences, causing hate against Israel and Jews," Karsenty told Haaretz. "We have to repair the damage now, before it's too late."

Tension was high in the courtroom Wednesday, and some pro and anti-Enderlin militants were arguing loudly, causing some commotion. Dozens of Jewish bloggers were present at the courthouse.

Serge Kovacs, a friend and co-worker of Enderlin, said Enderlin was falsely accused and has become a "new Dreyfuss." Enderlin told journalists that there was no new "affair," and suggested they come to the next hearing on February 28.

Karsenty said that he intends to counter-attack French TV by pointing out that they only presented 18 minutes out of the 27 minutes Abu Rahma originally claimed to have shot.

[www.haaretz.com]



French court sees footage of al-Dura

HÉLÈNE SCHOUMANN, Jerusalem Post correspondent , THE JERUSALEM POST Nov. 15, 2007

PARIS - More than seven years after Muhammad al-Dura, 12, was apparently shot to death during clashes between IDF troops and Palestinian gunmen at Gaza's Netzarim junction, a small packed courtroom in the Palais de Justice here viewed raw footage of the incident Wednesday.

Among those present in court were Charles Enderlin, the Israel correspondent for the France 2 TV station whose original report of the September 2000 incident blamed Israel for the killing, and Philippe Karsenty, the director of the media watchdog group Media-Ratings, whose assertion that France 2's coverage was "a hoax" sparked the ongoing legal battle.

Members of the French media did not appear to be present among the approximately 60-strong audience; some members of the public could not get into the small room where the uncut footage provided by France 2 was screened from 2:15 p.m. to 4 p.m. Although the footage itself ran for a total of 18 minutes, it was stopped at several points so Enderlin could comment on what was happening.

The footage shown in court, however, was inconclusive. Toward the end, the tape appeared to show Dura briefly putting his hand to his forehead to check what was happening around him, and moving his leg.

The footage also featured his father shouting out, "Muhammad is dead! Muhammad is dead!"

Enderlin said after the hearing that France 2 had produced all the raw footage it had, based on "an original tape that was kept in a safe until now. We presented a DVD that was made in front of a bailiff from the original tape... not from the various copies you can find here and there."

Karsenty has claimed that there is additional footage beyond what was shown.

France 2's original September 30, 2000, broadcast showed 55 seconds of edited footage from the Netzarim junction. Enderlin was not present at the junction, but voiced over the footage according to information given him by cameraman Talal Abu Rahma. He explained in his news report that the footage showed a father and his son caught in a gunfight and that the boy was killed by shots coming from the IDF position at the Netzarim junction. France 2 offered the video for free to other television stations.

Wednesday's hearing followed a September demand from the French appeals court judge that France 2 show it the raw video footage of the events.

Following the incident, al-Dura became an instant icon for Palestinian suffering at the hands of Israeli brutality. However, the IDF, which initially apologized for the death, concluded after an investigation that the boy could not have been hit by Israeli bullets.

When Karsenty branded France 2's video of the incident a hoax, he was sued and found guilty of slander. His appeal prompted the current legal battle.

Two months ago, the deputy commander of the IDF Spokesman's Office, Col. Shlomi Am-Shalom, wrote to France 2 asking for the unedited footage. Am-Shalom stressed that the IDF had "ruled out" the notion that al-Dura was killed by Israeli fire.
The case is set to resume on February 27.

[www.jpost.com]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
15 novembre 2007, 05:36
[www.israelvalley.com]

nov14

Par Dan Assayah

Rubrique: Actualité

Ce soir du nouveau dans l’affaire qui passionne de nombreuses rédactions en France et Israël. L’affaire Al Dura est dans l’actualité.

IsraelValley reporte très précisément le communiqué de l’AFP sans aucun commentaire. (IsraelValley a une ligne rédactionnelle très simple et ne prendra donc pas partie dans ce type d’affaire. DR. )

PARIS (AFP – COPYRIGHTS) — EXTRAIT : “La Cour d’Appel de Paris a visionné mercredi les rushes d’un reportage réalisé par le journaliste de France 2 Charles Enderlin en 2000 sur la mort d’un enfant palestinien, accusé d’avoir été truqué.

Alors que la Cour s’attendait à voir 27 minutes de rushes, France 2 n’en a présenté mercredi que 18 minutes, assurant que le reste avait été détruit car il ne concernait pas l’épisode incriminé.

Après 15 minutes de scènes “classiques” d’intifada – jets de pierre et tirs de balles en caoutchouc -, les rushes font état de tirs réels.

Alors que le reportage se terminait sur une image de l’enfant inerte, laissant à penser qu’il était mort à la suite des tirs, dans les rushes, on voit, dans les secondes qui suivent, l’enfant lever un bras et regarder vers la caméra. C’est un des éléments qui poussent M. Karsenty à affirmer qu’il y a eu “mise en scène”.

Une nouvelle audience aura lieu le 27 février pour examiner le fond de l’affaire.

Début octobre, le directeur du bureau de presse gouvernemental israélien avait relancé la polémique sur ces images et repris à son compte les accusations de trucage à l’encontre de France 2”.—

Source: AFP
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
15 novembre 2007, 22:30
Mohamed al-Dura est vivant à la fin des rushes de France 2 ! - Par Véronique Chemla pour Guysen International News - Jeudi 15 novembre 2007 -

Source :

[www.guysen.com]

Le 14 novembre 2007, la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris a visionné des rushes de France 2. La présidente de la Cour s’est étonnée de leur durée – 18 minutes au lieu de 27 minutes. Ces rushes ont été filmés par Talal Abu Rahma, cameraman palestinien de France 2, le 30 septembre 2000, au carrefour de Netzarim (bande de Gaza). Ils contiennent des saynètes de guerre, l’interview d’un dirigeant du Fatah et l’incident al-Dura (environ une minute). Cette audience a renforcé la position de Philippe Karsenty qui a évoqué un « faux reportage » à propos de « la mort de Mohamed al-Dura ».



Et Charles Enderlin apparut !
Venues des Etats-Unis, d’Israël ou de Belgique, les dizaines de personnes - journalistes, bloggers, etc. - agglutinées près de la porte de la 11e chambre n’en croient pas leurs yeux. Pour la première fois, le fameux correspondant de France 2 à Jérusalem va répondre devant la justice française des célèbres images de l’incident al-Dura.
Précédé de son avocate Me Bénédicte Amblard, il est suivi d’Alain Lardière, directeur adjoint de l’information chargé des reportages de France 2. Mais curieusement pas de son cameraman palestinien, Talal Abou Rahma, qui risque de devenir l’Arlésienne de l’affaire al-Dura.
Dans l’assistance largement acquise à l’appelant Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, soudain, un individu crie : « Charles Enderlin est innocent ! » Il provoque un esclandre et l’intervention brève de gendarmes.
Pour accueillir cette foule inhabituelle, la présidente fait ajouter une quinzaine de chaises.
Malheureusement, des journalistes ne pourront pas assister à une audience très attendue.

Des rushes de 18 minutes, et non de 27 minutes

La présidente de la Cour, Laurence Trébucq, l’annonce d’emblée : ce sera un visionnage dans le calme, qui ne doit pas durer tout l’après-midi et nul n’est autorisé à filmer ou photographier les images des rushes visionnées sur le grand écran de télévision amené par Philippe Karsenty.
Interrogée par Me Patrick Maisonneuve, avocat de l’appelant, Laurence Trébucq précise : Charles Enderlin commentera les images, et Philippe Karsenty pourra faire part de ses observations « au fur et à mesure ».
Surprise, Laurence Trébucq interroge Charles Enderlin sur la durée de ces rushes, « initialement sur une K7 Betacam et présentées à la Cour sur un DVD ». Pourquoi des rushes de 18 minutes et non de 27 minutes comme le mentionnent nombre de documents du dossier ?
« C’est très simple. J’avais 27 minutes d’images de Gaza et d’autres lieux. Quelques jours plus tard, j’ai pu récupérer la K7 originale. Je l’ai mise dans un coffre. France 2 ne conserve jamais les rushes, elle les recycle ou les détruit. France 2 a fait une exception avec ces rushes du 30 septembre 2000, et vous avez une copie de la K7 originale » répond Charles Enderlin.
Et d’ajouter : « Nous avons montré ces images au monde entier [notamment] le 22 avril 2001, au congrès international des médiateurs de presse à Paris. Talal Abou Rahma a été autorisé par l’armée israélienne à venir pour y commenter ces images. Nous avons cessé de les diffuser quand nous avons vu apparaître sur Internet ces accusations [de mise en scène]. Nous allons vous éclairer ».
La présidente questionne Luc Rosenzweig, journaliste retraité du Monde et collaborateur de la Metula News Agency, et le professeur américain d’histoire Richard Landes qui ont vu les rushes de France 2, à Paris et à Jérusalem.
Luc Rosenzweig se souvient : « Le 22 octobre 2004, [à Paris] Denis Jeambar, Daniel Leconte et moi sommes entrés en disant : « Nous voulons voir les 27 minutes de rushes ». On nous a dit : « Les voilà ». [La durée des rushes] n’était pas alors un objet de débat. Il y avait un timecode [Ndlr : référence temporelle – heure, minute, seconde - de chaque image d’une vidéo]. Cela dépassait 20 minutes. Je me souviens bien des scènes ».
Quant à Richard Landes, il a vu les rushes à trois reprises et se souvient d’un timecode de 21 minutes. Donc, les rushes devraient durer au moins 20 minutes.
Cela n’ébranle pas Charles Enderlin qui maintient : « Vous avez une copie conforme de la K7 de Gaza. Je ne sais pas s’ils ont vu à Paris la K7 originale ou la K7 avec d’autres images ».
Me Patrick Maisonneuve cite le témoignage de Talal Abou Rahma devant le Centre palestinien des droits de l’homme le 3 octobre 2000 : « J’ai filmé approximativement 27 minutes de l’incident qui a duré 45 minutes » (*).
Charles Enderlin défend son cameraman : « Talal Abou Rahma était en état de choc le soir de son témoignage. Nous étions en situation de guerre. Il a eu du mal à se souvenir ».
Le défenseur de Philippe Karsenty s’étonne d’un tel état psychologique persistant trois jours après les faits.


« Des scènes classiques d’Intifada »

Pour mieux voir ces rushes sur l’écran de télévision placé près des juges et les comparer avec ceux qu’ils avaient vus, Luc Rosenzweig et Richard Landes quittent leur place et s’avancent vers l’allée centrale, entre les bancs d’une part des avocats des intimés et d’autre part du défenseur de l’appelant.
Curieusement, les deux avocats de France 2 et Charles Enderlin, Maîtres Bénédicte Amblard et Pierre-Olivier Sur, ainsi que Me Guillaume Weill-Raynal tentent de constituer une barrière physique entre ces deux spectateurs et cet écran. Ce qui force Richard Landes à regarder les rushes, assis par terre, près de Philippe Karsenty.
Les rushes ? Des saynètes de guerre, l’interview d’un chef palestinien et l’incident al-Dura.
Les rushes visionnés sont essentiellement composés, sur un fond sonore de ’’tirs de balles en caoutchouc’’, de scènes de rue avec des Palestiniens jetant des pierres, déambulant calmement ou, parfois, apparemment touchés, emmenés dans une ambulance, puis d’environ quatre minutes d’interview d’un dirigeant du Fatah dans la bande de Gaza, et ce rushes se concluent sur approximativement une minute de l’incident Jamal et Mohamed al-Dura.
Docte, didactique, Charles Enderlin déclare : « Les rushes, c’est l’équivalent de notes prises par un journaliste ». Et il ajoute : « Mais il n’y a pas de continuité temporelle absolue » (sic).
Il présente le contexte : « La veille, sur le mont du Temple, la journée a été très dure. Nous avons eu sept morts lors d’un accrochage. La région était à feu et à sang. Nous savions que la journée du lendemain serait très dure. Chaque fois qu’il y a des évènements sur le mont du temple, sur l’esplanade des mosquées, il y a des émeutes pendant une semaine. J’ai mis en alerte mes correspondants à Hebron et à Gaza. [Talal Abou Rahma] est un journaliste reconnu, qui a l’autorisation de se rendre en territoire israélien. Le lendemain [Ndlr : le 30 septembre 2000], je suis allé à Ramallah. Vous allez voir ces scènes d’Intifada. [Au carrefour de Netzarim], les Palestiniens jetaient des pierres et des cocktails Molotov. Les soldats israéliens tiraient des balles en caoutchouc. On ne les voit pas car ils tiraient au travers des meurtrières de leur position ».


Un hématome rouge vif télégénique

Et que voit-on dans ces rushes pendant une dizaine de minutes ? Des scènes de Palestiniens qui vont et viennent. Jettent des pierres. Ou sont agglutinés, immobiles près d’un poteau. Ou déambulent calmement à pied ou à bicyclette à proximité de la position israélienne, et au milieu d’un « terrain de combats ». Ou circulent en voitures. Ou attendent, debout, en face de la position israélienne, sans crainte de tirs. Ou encore un Palestinien censé être blessé, que des passants soulèvent, et qui est évacué en ambulance. Car il y a parfois deux ambulances sur une image. Le tout sur fond sonore de « balles en plastique ».
« Pendant dix minutes et 53 secondes, on ne voit pas une seule balle être tirée du fortin israélien, comme d’ailleurs dans tout le film de Talal », observe Philippe Karsenty. La réplique de Charles Enderlin fuse : « Quand un cameraman filmera une balle sortir d’un fortin, ce sera un scoop ! Les soldats israéliens utilisent des balles en caoutchouc, avec les gaz lacrymogènes, pour ne pas faire de victimes. Ces balles laissent des hématomes, parfois très graves ». La preuve ? Un Palestinien ouvre sa chemise, révélant l’« hématome » provoqué sur sa poitrine par une telle balle : un petit cercle rouge vermillon.
L’appelant, Philippe Karsenty, relève une bizarrerie : « Un hématome est bleu, pas rouge vif ». Il s’étonne : « On ne voit pas de sang sur ces images, malgré les tirs. Pourquoi ces Palestiniens circulent-ils aussi calmement s’ils risquent d’être atteints par des balles en caoutchouc ?»
« Il n’y a pas encore de tirs à balles réelles », assène Charles Enderlin qui affirme avoir souvent « vu ces scènes… On emmène en ambulances ceux qui sont blessés, égratignés » (sic).
Philippe Karsenty manifeste sa surprise devant une scène particulière : près d’une Jeep, un Palestinien est censé être touché par un tir israélien à la jambe droite. Deux secondes plus tard, arrive une ambulance, qui a du démarrer au moment même de l’impact.
Philippe Karsenty ajoute que Talal Abou Rahma a déclaré que le chauffeur de cette Jeep avait été atteint par une balle en plein front. Ce que dément la simple vision des images. Charles Enderlin s’écrie : « Ce n’est pas le même chauffeur ! »
Aux saynètes de guerre succèdent l’interview d’un dirigeant du Fatah. Le front ceint d’un bandeau jaune-oranger, ce dernier accuse, en arabe et en anglais - « Le vilain Ariel Sharon a causé une provocation en allant sur l’esplanade des mosquées » -, puis il menace de réactions violentes « si Arafat signe un accord sur Jérusalem ».
Philippe Karsenty fait remarquer que ce dirigeant se trouve dans la ligne de mire du fortin israélien que l’on voit en arrière plan, à la même distance de la position militaire israélienne que les al-Dura. Sans être touchés par des tirs israéliens…
Vêtu de gris, sur un ton quasi-professoral, Charles Enderlin, rarement avec le renfort d’Alain Lardière, directeur adjoint de l’information de France 2, paraît peu convaincant. Docte. Sanglé dans des certitudes de professionnel chevronné, et jamais ébranlé par les remarques de bon sens de Philippe Karsenty qui découvre les rushes.
Charles Enderlin réclame la parole : « Je veux pouvoir commenter mes images ». La présidente de la Cour rectifie : « Ce sont les images du cameraman Talal Abou Rahma ».

« You only live twice » ou la vie après la mort

A environ une minute de la fin des rushes, on voit l’adulte et l’enfant, appelés Jamal et Mohamed al-Dura. Cette séquence contient pendant approximativement 15 secondes un plan de coupe de la position israélienne : « Talal Abu Rahma a voulu vérifier si les tirs provenaient de la position israélienne », explique Charles Enderlin.

Philippe Karsenty rappelle que Talal Abou Rahma a déclaré en septembre 2001, à la réalisatrice Esther Schapira, avoir filmé « six minutes de la scène des al-Dura ».
Charles Enderlin indique que tous les cameramen palestiniens ont fui, sauf Talal Abou Rahma. Philippe Karsenty désigne sur le coin gauche de l’image le trépied d’une caméra.
Surtout Charles Enderlin campe sur sa position : « Les tirs provenaient de la position palestinienne ». Ce que nie Philippe Karsenty en se fondant sur l’angle du seul tir en direction des al-Dura. Un tir rond, non en oblique, mais de face : « Des experts en balistique pourraient déterminer l’origine des tirs. Si la Cour acceptait que soit nommée une commission d’experts… »
Et Philippe Karsenty d’ironiser sur la maladresse des soldats israéliens qui tirent « sur les al-Dura » pendant « 45 minutes selon Talal Abou Rahma », alors que l’on ne voit l’impact que de sept balles sur le mur devant lequel ils se trouvent. Et de souligner le blanc immaculé du tee-shirt, le jean non déchiré de Jamal al-Dura qui garde son intégrité physique, alors qu’il est censé avoir été touché par des « balles qui lui ont déchiqueté les muscles et arraché l’os du bras ».
Avant que l’enfant ne soit déclaré mort par Charles Enderlin, on entend déjà des cris en arabe : « L’enfant est mort ! L’enfant est mort ! » Comment ce journaliste chevronné trilingue explique-t-il pareille préscience ? « [Mohamed al-Dura] était en danger. En arabe, on dit que l’enfant est mort quand on sait qu’il va mourir. Quand un enfant palestinien est tué par balle, on dit : « C’est un martyr ». Quelques « Oh » d’incrédulité indignée parcourent l’assistance attentive et calme.
Philippe Karsenty montre du doigt une étoffe rouge – censée représenter le sang coulant de son corps - que l’enfant déplace de ses jambes à son ventre pour visualiser l’impact du tir mortel censé l’avoir visé.
La dernière image des rushes montre l’enfant, présenté par Charles Enderlin comme mort dans son commentaire off sur l’image précédente diffusée lors du JT du 30 septembre 2000, soulever le bras, tourner la tête, regarder la caméra, baisser le bras et garder ses jambes suspendues en l’air.
C’est notamment cette dernière image qui avait incité Philippe Karsenty, en novembre 2004, à qualifier l’incident al-Dura de « faux reportage » et « d’imposture médiatique ». Des qualificatifs à l’origine de la plainte de France 2 et de son journaliste pour diffamation contre Philippe Karsenty.
« Nous avons donné ces images [de l’incident al-Dura]. Pendant toute cette scène, j’étais en conversation avec Talal Abou Rahma qui me demande de m’occuper de sa famille s’il lui arrivait quelque chose », conclut Charles Enderlin.
La présidente de la Cour rappelle l’audience relai du 16 janvier 2008 et celle de plaidoiries du 27 février 2008. Me Patrick Maisonneuve lui demande alors la communication de ces rushes, au même titre que celle des autres pièces versées au débat. Ce qui respecterait les droits de la défense.
Au moment où Charles Enderlin quitte la salle d’audience, des journalistes se pressent auprès de lui pour l’interroger. GIN lui demande à quelle heure il a reçu les images de son cameraman. Mais le correspondant de France 2 reste silencieux. Etrangement, ses conseils lui ont interdit de s’exprimer devant la presse.
Richard Landes confie à GIN avoir vu trois minutes de plus de rushes à Jérusalem, en présence de Charles Enderlin.
Une experte de l’affaire al-Dura précise à GIN : « On a le timecode du DVD mais pas celui de la bande originelle. Quand un cameraman arrête de filmer, puis recommence, le timecode reprend à zéro. Or, ici le time code a défilé sans coupure. On ne peut pas être sûr qu’il s’agit de la bande originale ».


(*) [www.pchrgaza.org]

Vous pouvez lire l’article France 2 a accepté de remettre ses rushes de l’incident al-Dura à la Cour d’appel de Paris à

[www.guysen.com]

Le dossier audiovisuel al-Dura établi par Richard Landes :

[www.seconddraft.org]

Le colloque Le mythe du meurtre rituel, d’hier à aujourd’hui aura lieu le 18 novembre 2008 à l’établissement Georges Leven (75012) à l’initiative du Collège des études juives de l’Alliance israélite universelle (AIU)
le mensonge d’Enderlin mis en évidence devant les juges
16 novembre 2007, 06:59
enfin le mensonge d’Enderlin mis en évidence devant les juges.
Vendredi 16 novembre 2007
Ce mercredi 14 novembre 2007, la Cour d’appel de Paris a visionné ce que France 2 a présenté comme étant les rushes tournés par Talal Abou Rahma, le 30 septembre 2000, à partir desquels Charles Enderlin a monté le reportage de la « mort » de Mohamed Al Doura.
Cette projection a confirmé l’imposture de France 2.
suite:
[www.upjf.org]
Re: le mensonge d’Enderlin mis en évidence devant les juges
18 novembre 2007, 03:06
Pour ceux qui connaissent l'anglais, je conseille de lire le compte-rendu, avec commentaires et critiques point par point, publié par le professeur Richard Landes dans

[www.theaugeanstables.com]

sur la dernière séance de la Cour d’appel de Paris du mercredi 14 novembre 2007.

Ce compte-rendu est cité dans l'article que Blata a signalé précédemment

[www.upjf.org]
Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
24 novembre 2007, 15:05
Jeudi 22 novembre 2007
00:33 ''C'est par assimilation avec la légende du ''crime rituel juif'' que s'est opérée l'exploitation internationale, par toutes les propagandes ''antisionistes '', du prétendu assassinat par l'armée israélienne au cours d'une fusillade au carrefour de Netzarim, le 30 septembre 2000 du jeune palestinien Mohammed al-Dura'', écrit Pierre-André Taguieff, directeur de recherche au CNRS, dans un article publié par la revue Le meilleur des mondes. (Guysen.International.News)

Il poursuit : ''Cette image, présentée par Charles Enderlin comme la preuve de la mort de l'enfant, a été diffusée et rediffusée par tous les médias de la planète, véhiculant et renforçant le stéréotype du Juif crim inel et pervers, assassin d'enfants. Les effets d'incitation au meurtre de la diffusion de ces images ont été immédiats : le 12 octobre 2000, aux cris de ''Vengeance pour le sang de Mohammed al-Dura ! '', des Palestiniens déchaînés ont mis en pièces les corps de deux réservistes israéliens. Philippe Karsenty, qui dirige une agence de notation des médias, Media Ratings, [a] qualifié de ''supercherie'' sur la base d'une ''série de scènes jouées'' le reportage du correspondant permanent en Israël [de France 2], Charles Enderlin, responsable du commentaire des images. Il a affirmé qu'il s'agissait d'un ''faux reportage'' et d'une ''imposture médiatique'', bref d'un reportage truqué''.

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Le meilleur des Mondes

[www.denoel.fr]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
05 décembre 2007, 09:27
Mardi 4 décembre 2007

19:03 ''Charles Enderlin, [correspondant de France 2 à Jérusalem], essaie de tromper ses lecteurs [dans son livre sur le conflit au Proche-Orient The Lost Years]'', écrit Alex Safian, directeur de CAMERA (Comité américain pour un travail précis des médias sur le Moyen-Orient), dans The New York Post (2 décembre). (Guysen.International.News)

Il cite plusieurs erreurs dans ce livre. Il poursuit : de ''nombreuses notes fondant les allégations de Charles Enderlin proviennent d'interviews filmées par un caméraman et reprises par ce journaliste. Comme les rushes très contestables de l'incident al-Dura. Et certaines des autres notes semblent aussi contestables''.

12:17 Les journalistes de France 2 bientôt privés de leur carte de presse israélienne ? L'organisation ''Shourat Hadin'' a saisi la Haute Cour de justice pour ordonner au Bureau de presse gouvernemental (GPO) d'annuler la carte de presse des reporters de la chaîne française, au motif d'avoir laissé croire à la mort de Mohamed Al-Dura sous les balles de Tsahal, au début de la seconde intifada. (Guysen.International.News)

Différentes études ont prouvé, selon cette organisation, que la mort de ce petit Palestinien au carrefour de Netzarim avait été mise en scène.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
12 décembre 2007, 10:10
Depuis quelques jours je reçois le site [[ juif. org ]] . que je trouve très intéressant.

J'y ai cueilli un article sur l'affaire Al Doura

Ch. Enderlin qui a ouvert le probleme de Al Doura nous "défend" en accusant d'antisémitisme, un Chrétien pro sioniste qui a osé reproduire un article de la Mena

http://www.juif.org/go-news-32594.php

A partir de ce lien, on arrive à l'article en question:

Le grand ras le bol des Français juifs, (2eme parie)

Par Stephane Juffa
Jeudi 23 juillet 2006
MENA

J' y ai trouvé cette analyse interessante d'un des problèmes les plus mystérieux du Judaïsme.

Je recopie ici la classification, de Stephane Juffa, qui pourrait aussi trouver sa place dans bien d'autres rubriques Harissa.

-------------------------------------------------début de citation
J’ai relevé chez eux quatre manières de faire face au reproche d’être qui ils sont, d’être responsables de faits sur lesquels ils n’ont pas prise, qui n’ont pas lieu, et qui utilisent les services de quelques journalistes triés pour leur antijuivisme, d’extrême droite, d’extrême gauche, d’ambition extrême ou d’extrême démence pour devenir la norme. Un reproche qui devient toutefois de plus en plus permanent et encombrant dans la vie de tous les jours des Français juifs.

Les premiers, les plus nombreux, la jouent couché/caché, le moins juif possible, feignant de ne pas entendre les murmures réprobateurs qui suivent leur passage.

Les seconds sont les Juifs fiers de l’être, les résistants, les militants, toujours prêts, à un contre mille et sous les ricanements de leurs concitoyens, certains des certitudes qu’ils voient à la TV et lisent dans Le Monde, à exprimer – avec plus ou moins d’exactitude et de talent – ce qu’ils savent de leur vérité artisanale, mais à jamais incapables de faire dévier conséquemment le courant redoutablement puissant issu des media de masse.

Les troisièmes sont les plus lâches, mélange de haine de soi et de leurs origines ; ils devancent l’autocritique que l’on attend d’eux, n’hésitant pas à imputer à leurs frères des meurtres rituels de leur invention, tout droit sortis des cabales tsaristes ou de la propagande nazie. C’est le viol systématique des jeunes filles palestiniennes, pour Sara Daniel, par les soldats de Tsahal, dans le but de les faire exécuter par leurs familles. Le sadisme atavique et la propension à massacrer les plus faibles, les non-juifs, pour Edgar Morin-Nahum. L’espionite et la disposition à la traîtrise, une réécriture modernisée des reproches faits à Alfred Dreyfus, pour Sylvain Cypel. Le complot de l’Internationale juive, pour Dominique Vidal, renaissant de ses cendres chaque fois que l’antisémitisme a besoin d’arguments, et, enfin, l’assassinat sadique des enfants non juifs par Charles Enderlin, véritable pyromane de guerre.

Les Juifs du quatrième type ? J’en ai rencontrés avant-hier soir, par hasard, dans un restaurant populaire de Tel-Aviv, Itzik ha-gadol (Le grand Itzik). Cela a commencé par une discussion avec le garçon, trahi par son accent français, puis s’est rapidement répandu à plusieurs tables du bistro, occupées par des dizaines de nouveaux émigrants. Cette fois c’est sûr, France, tes enfants juifs se barrent ! Ceux qui n’ont pas de prédisposition à vivre tapis comme au temps de l’inquisition ; à perdre leurs forces à lutter individuellement contre une politique d’Etat inspirant la haine d’eux, ou à s’automutiler dans le but de se faire accepter, s’en vont. Nul doute que l’assassinat d’Ilan Halimi va accélérer ce mouvement, les Juifs de France n’ayant pas l’intention de risquer leur vie ni celle de leurs enfants, le siècle dernier les ayant rendus prudents.
----------------------------------fin de citation
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