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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
12 octobre 2009, 09:04
Voiture 2 en 1 : Terre et Mer

Voici une voiture amphibie (comme dans les films d'espionnage). Elle devrait vous plaire ! Non seulement elle est très sympa à conduire. Elle aura un moteur V8 Chevy Corvette (640 chevaux!), accompagné d'un Dominator Jet d'une puissance de 500 chevaux.

Le prix : 125.000 £ [soit environ 135.500 euros]

[www.synergy-space.com]

Pièces jointes:
watercar.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
12 octobre 2009, 10:29
avec suspension flotante , economique au lavage ,peinture indelebile , humidificateur integre, clignotans babord- tribord,voile escamotable en cas de panne de carburant , ancre a main, anti gel special banquise avec patins a glace escamotables , tres bonne affaire , vehicule tres "coule".
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
12 octobre 2009, 11:32
Plus essuies glaces polyvalents, gilets de sauvetage et phosphorescents cas de panne sur la voie des mers, gps compris, boussole, triangles de signalisation, roue de secours amphibie etc...

Le modèle 2010 sera plus perfectionné puisque elle pourra se balader au fond des mers.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
12 octobre 2009, 14:29
Ca peut toujours servir pour emmener une fille en bateau.

Que se passerait-il si la voiture coulait une bielle ?

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
12 octobre 2009, 16:15
ne pas oublier de demander l'avis d'ange pour selectioner la bonne huile et bien positioner les mini bouees de sauvetage pres de chaque bielle . bien faire attention sinon ciao biella!
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
13 octobre 2009, 02:40
Dans ce cas là Tawfiq, vaut mieux avoir un mécanicien BIÉLORUSSE comme ange gardien au cas où...?
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
18 octobre 2009, 06:47
Le vaccin de la grippe porcine est lié à la paralysie
Deuxième partie: "C’est les vaccinations, stupide!"

par F. William Engdahl
.
Mondialisation.ca, Le 12 septembre 2009


Une prétendue “grippe porcine” ou un “virus” H1N1 ne sont pas le danger pour les vies de nos chers petits, nos enfants, nos femmes enceintes. C’est littéralement la panique grâce à l’OMS, au CDC, au gouvernement US et à des medias serviles incapables de demander quelles sont les doses légales de toxines pour se protéger contre une maladie moins grave qu’un rhume ordinaire.

Les quelques détails qui ont commencé à filtrer concernant les fluides que les principales firmes pharmaceutiques veulent injecter dans nos veines, j’ai commencé à en parler dès l’émergence de la grippe porcine du côté de l’usine de porcs à Veracruz au Mexique.

La déclaration de l’OMS de “pandémie de niveau 6”, urgence globale de santé, fut une décision politique sans rapport réel avec une “menace virale”. Par contre il s’agissait d’une opération injectant plusieurs milliards de dollars de profits dans les coffres-forts d’une poignée de méga multinationales des vaccins - GlaxoSmithKline, Roche (Gilead Science Inc), Baxter Labs, Novartis, Sanofi Pasteur et quelques autres géants des médicaments -.

De plus, les différents propagateurs de la campagne de peur de l’OMS, l’ Institut allemand Robert Koch, le CDC du gouvernement US, sont sujets à caution car leur préoccupation n’est pas la sauvegarde de la santé publique, mais plutôt un projet à long terme de contrôle des populations à travers des méthodes délibérées pour les rendre malades, faibles, partiellement paralysées ou en tout cas trop faibles pour réagir à la crise sociale objective que nous affrontons, la destruction complète du système basé sur le dollar. Pour quelle autre raison les gouvernements respectifs des Etats-Unis, de la République Fédérale d’Allemagne, de Grande-Bretagne et de France avaleraient-ils un tel canular sur la santé ?

Une simple recherche effectuée par un lycéen dans les sources de l’OMS et/ou gouvernementales peut le démontrer. Si vous en doutez, donnez un peu d’argent de poche à vos ados pour qu’ils prouvent, en n’utilisant que les sources officielles publiées sur Internet qu’il n’y a pas de raison sensée – de santé publique – de déclarer des mesures spéciales, pas de raison qui justifie le développement en catastrophe de nouveaux vaccins, non testés, pour les injecter massivement à la population.

Dites leur que l’élève qui fera le meilleur argumentaire à partir des sources officielles aura droit aux honneurs de la classe.

Un rapport britannique sur les effets neurologiques du vaccin

Selon une lettre confidentielle d’avertissement du 29 juillet 2009, dont une copie parvint au quotidien anglais Daily Mail, l’Agence de Protection de la Santé du gouvernement britannique, Prof. Elizabeth Miller, à la tête du Département d’Immunologie, prévint les neurologues britanniques que le vaccin de la grippe porcine – qui fut brièvement utilisé dans une vaccination de masse en 1976 aux USA, jusqu’à ce qu’il soit brutalement retiré à cause de ses effets secondaires dangereux – est lié au syndrome de Guillain-Barré (GBS), un destructeur du système nerveux central, menant à la paralysie et même à la mort. Le syndrome attaque la gaine des nerfs, causant la paralysie et l’impossibilité de respirer, et peut être fatal. Il peut causer la paralysie des muscles respiratoires, causant la mort par suffocation.

La lettre de mise en garde du Prof. Miller précise :“Il fut prouvé que les vaccins utilisés pour combattre une grippe porcine à venir en 1976 étaient liés au GBS et ils furent retirés du marché". Ce scandale de la grippe porcine de 1976 obligea le gouvernement US à payer des millions de dollars de dédommagements aux victimes du GBS qui avaient reçu le vaccin.

Le gouvernement britannique prévoit de vacciner 13 millions de citoyens britanniques dès début octobre avec des vaccins H1N1 quasiment non testés. L’unité britannique de surveillance neurologique (BNSU), qui fait partie de l’ Association Britannique des Neurologues, a été invitée à surveiller de près tous les cas de GBS pendant la mise en route des vaccinations. Un neurologue senior a dit en aparté à la presse: “Je ne voudrais pas avoir la piqûre de la grippe porcine à cause du risque de GBS”.

D'après certaines informations, la lettre de Miller fut envoyée à 600 neurologues britanniques le 29 juillet, signe d’une préoccupation au plus haut niveau, du fait que le vaccin lui-même pourrait causer des complications sérieuses.

La lettre fait remarquer, à propos du même processus de vaccination contre la grippe porcine aux USA en 1976, que “plus de gens moururent de la vaccination que de la grippe porcine elle-même; environ 500 cas de GBS furent identifiés; les vaccins peuvent avoir multiplié par 800 % le risque de GBS; les vaccins américains furent retirés après seulement 10 semaines quand les scientifiques officiels finirent par confirmer le lien avec le GBS ; le gouvernement US dût payer 10 millions de dollars aux victimes. La surveillance a duré des jours, on collecta les symptômes de GBS chez ceux qui avaient été immunisés et 25 personnes moururent, ne pouvant plus respirer des suites d’une paralysie sérieuse. Une personne sur 80 000 fut touchée. Par contre, une seule personne mourut de grippe porcine. ”

Remarque importante: l’administration Obama a émis une règle particulière exemptant de toute poursuite judiciaire les industriels du vaccin. Le plus inquiétant dans ce contexte, c’est le fait que les nouveaux vaccins n’ont pas été suffisamment testés et que les conséquences sont inconnues, surtout sur les enfants. Cependant les petits enfants et les femmes enceintes seront vaccinés en priorité selon les directives de l’OMS.

Cependant, comme les épidemiologistes européens les plus influents le confirment en privé, les effets de la dénommée grippe A H1N1 ou grippe porcine sont pour le moment très légers, comme un rhume ordinaire, et disparaissent avec quelques jours de repos au lit. Le CDC et les autres agences de santé durent l’admettre : les décès ont tous eu lieu chez des patients qui avaient déjà de très sérieux problèmes respiratoires ou autres maladies graves, et on n’a jamais pu prouver qu’ils étaient causés par la grippe porcine. Il s’agissait de décès « opportunistes » c'est-à-dire de “coïncidences » et il n’y avait pas de cause à effet.

En fait, le GBS dont on croit qu’il est lié aux adjuvants présents dans les nouveaux vaccins, peut causer la paralysie et la mort. Une femme, Hilary Wilkinson, fut atteinte du GBS et devait être nourrie par goutte-à-goutte, tout en ayant besoin d’une trachéotomie rien que pour respirer. Il lui fallut 3 mois pour réapprendre à marcher et à parler. Elle déclare aujourd’hui, à propos de la grippe porcine : « Ca me rend méfiante que le gouvernement lance cette campagne de vaccination sans avoir une idée précise du risque GBS. Je ne souhaiterais cette maladie à personne. »

Une augmentation de 800% du risque de GBS

Une autre lettre met en garde contre le vaccin de la grippe porcine; elle vient de l’association des neurologues britanniques et est signée par le Dr. Rustam Al-Shahi Salman et le Professeur Patrick Chinnery; elle dit : "Suite au programme de vaccination de 1976 contre la grippe porcine aux Etats-Unis, une étude rétrospective a montré une possibilité de multiplication par 8 de l’incidence du GBS". C’est du 800% après la vaccination de 40 millions d’Américains sur une « alerte sanitaire» équivalente, avant qu’on arrête tout brusquement. La campagne de vaccination de masse de 1976 fut abandonnée après que des centaines de cas de GBS furent diagnostiqués, et 25 décès.

Un programme de vaccination d’urgence était soutenu par le Président Gerald Ford cette année-là parce que le patron du CDC (Center for Disease Control), le Dr. David Sencer, avait convaincu la Maison Blanche que la souche de la grippe porcine était la même que celle ayant causé la pandémie de 1918-19, qui selon lui a tué un demi million d’Américains et 20 millions de gens au niveau mondial. Sencer fut écarté et dut démissionner quelques mois plus tard. La campagne hystérique du CDC et de l’OMS actuels sur « la grippe A H1N1 et la grippe porcine » ont beaucoup de points communs avec celle de 1976.

Selon le docteur britannique Tom Jefferson, coordinateur de la section des vaccins of the de l’influent cercle Cochrane Collaboration, un groupe anglais indépendant qui contrôle la recherche pharmaceutique, “Les nouveaux vaccins ne se conduisent jamais comme on l’aurait supposé. Il se peut qu’il y ait un lien avec le GBS, une affection que je ne souhaite à personne. Mais il se pourrait que ce ne soit plus lié au hasard, car un des additifs au vaccin est une substance nommée squalène, et aucune des études que nous avons compulsées n’en fait mention.” Le squalène, une enzyme existant naturellement, pourrait potentiellement causer des effets secondaires aujourd’hui inconnus.

En d’autres termes, la nouvelle version de vaccin pour la grippe porcine H1N1, est un cocktail non testé et potentiellement dangereux de produits chimiques et de fragments viraux qui pourraient vraisemblablement être liés à des dégâts neurologiques très importants, ou pire.

Les médecins et scientifiques tirent la sonnette d’alarme sur ces dangereux effets secondaires neurologiques parce que le gouvernement ne le fait pas. Les gouvernements et les compagnies pharmaceutiques ne veulent pas que les gens connaissent les risques associés au vaccin, alors ils les passent sous silence. De même ils ne font pas allusion au fait surprenant que les vaccins n’ont jamais été testés sur des enfants ou des femmes enceintes, bien qu’il s’agisse des deux premiers groupes ciblés pour la vaccination.

Les vaccins sont la vache à lait des profits de l’industrie pharmaceutique. Grâce aux vaccins, l’industrie pharmaceutique prépare des générations de futurs profits venant des maladies que de nombreuses études ont identifiées comme venant, ou étant amplifiées par les vaccins, comme la maladie d’Alzheimer, le cancer, l’ autisme, la maladie de Parkinson et bien d’autres.

Le porte parole pour la santé du parti conservateur britannique, Mike Penning a déclaré: “La dernière chose que nous voulons, c’est l’échange de lettres secrètes autour des experts du NHS (National Health Service). Notre tâche est d’être sûrs que le public sache ce qui se passe. Pourquoi le gouvernement n’y est –il pas favorable? C’est aussi très inquiétant que les médecins sensés administrer le vaccin ne soient pas au courant.”

Lire le premier article : Lien évident entre la croissance de l’autisme et les vaccinations, Première partie : "C’est les vaccinations, stupide!"

Article original en anglais, Swine Flu Vaccine Linked to Paralysis, Part II: “It’s the Vaccine, Stupid!”, publié le 8 septembre 2009.

Traduction : Madeleine Chevassus.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
21 octobre 2009, 02:23
Le plaidoyer de Genève du Colonel Kemp

Par Michaël Bloch pour Guysen International News



Lundi 19 octobre 2009 à 22:53


Et si Israël parvenait enfin à discréditer le rapport Goldstone? Lundi 19 octobre, les Etats arabes ont échoué à faire adopter une énième résolution devant l'Union interparlementaire à Genève condamnant l'action à Gaza des Israéliens. Plus surprenant, le Colonel Kemp, ancien commandant des forces britanniques, s'était spécialement rendu, vendredi 16 octobre, devant le Conseil des droits de l'Homme pour défendre l'action d'Israël durant la guerre de Gaza (décembre 2008-janvier 2009).

La voix de ce héro militaire n'aura néanmoins pas porté. Par 25 voix pour, 11 abstentions et 6 contre, le Conseil a approuvé le rapport Goldstone.

Si l'organisation onusienne n'a pas souhaité donné raison à cet officier chevronné ayant commandé des troupes en Irlande du nord, Bosnie, Macédoine, et en Afghanistan, il nous parait, pour notre part très important de retranscrire la pensée de cet homme courageux.


"L'armée israélienne fait plus pour sauvegarder les
droits des civils dans les zones de combats que n'importe
quelles autres armées dans toute l'histoire des guerres. "

"Monsieur le Président, d’après mes connaissances et mon expérience , je peux dire ce qui suit : durant l’opération Plomb durci , l'armée israélienne a fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans les zones de combats que n'importe quelles autres armées dans toute l'histoire des guerres.

Israël a pris ces mesures alors qu’elle devait faire face à un ennemi qui a délibérément lancé ses attaques à partir de zones civiles utilisant les habitants en tant que boucliers humains. Le Hamas comme le Hezbollah sont des experts de la manipulation médiatique. Ces deux mouvements trouveront toujours des personnes prêtes à témoigner pour affirmer qu'Israël commet des crimes de guerre. Ces deux organisations sont très douées dans l’art de la mise en scène et de la distorsion des faits.

L'armée israélienne fait face à un défi d'une ampleur que nous (les britanniques) ne pouvons même pas imaginer.

La vérité est que les forces de défense d’Israël ont pris des mesures extraordinaires pour informer les Gazaouis des espaces militaire visés en larguant deux millions de tracts sur la ville et en passant plus de 100 000 coups de fils pour prévenir les habitants de Gaza du danger.


"Plus que tout, les pertes civiles étaient la conséquence
de la manière dont le Hamas menait la guerre. Le Hamas
a délibérément essayé de sacrifier ses propres civils."

Durant toute la guerre, Israël a permis l’entrée de nombreux convois humanitaires. Fournir à ces ennemis une tel assistance est, en général, impensable pour un tacticien militaire mais Israël en a pris le risque.

Malgré toutes ces précautions, des civils ont été tués. La guerre est un chaos, pleine d’erreurs. Des erreurs ont été commises par les Britanniques, les Américains et les forces alliées en Afghanistan et en Irak. Mais les erreurs ne sont pas des crimes de guerre.

Plus que tout, les pertes civiles étaient la conséquence de la manière dont le Hamas menait la guerre. Le Hamas a délibérément essayé de sacrifier ses propres civils.

Monsieur le président, Israël n’avait pas d’autre choix que de protéger ses citoyens afin de stopper les attaques incessantes du Hamas.

Je le répète encore une fois: l'armée israélienne a fait plus pour sauvegarder les droits des civils dans les zones de combats que n'importe quelles autres armées dans toute l'histoire des guerres."

Cette intervention montre que les pays occidentaux commencent peu à peu à prendre conscience de la dangerosité des conclusions de la mission Goldstone. Comme l'a expliqué à Guysen le président de la Knesset Reuven Rivlin, "le rapport Goldstone lie les mains des gouvernements qui veulent lutter contre le terrorisme". Ce qui est, en ce moment, le cas de la majorité des puissances mondiales.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
22 octobre 2009, 14:03
Ce n'est peut etre pas un aricle intressant .
Mais je tiens quand meme a l'annoncer a tout le monde .
le matche entre ,Rapide Vienne et- Hapoel Tel-Aviv , viens de se terminer avec le résultat suivant :5 a 1 en faveur du club Israelien.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS - 2
26 octobre 2009, 07:09
Les avions sont mis au régime
By bpasche
Created 10/25/2009 - 22:23

Dans un souci d'économie et d'écologie, les compagnies aériennes réduisent au maximum les kilos transportés. Chaque objet, des sièges aux fourchettes, est passé au crible afin d'optimiser le poids de l'avion. Au Japon, on conseille même de passer aux toilettes avant l'embarquement!

Voir l'infographie [1]

Des avions poids plume. Enfin presque. La tendance est confirmée, c'est la traque aux kilos superflus pour les compagnies aériennes.

La raison est d'ordre économique. Chaque kilo gagné, c'est du kérosène épargné. Le poids du fuselage est laissé aux constructeurs. Eux aussi incorporent de plus en plus de matériaux composites - des mélanges de résine - aux traditionnels alliages en aluminium. L'intérieur de la cabine est, en revanche, laissé à l'appréciation des compagnies. «Et, par chance, c'est aussi bon pour l'environnement!» ironise Pierre Condom, spécialiste de l'aviation. Qui rappelle que, contrairement aux idées reçues, le transport aérien, utilisé par quelque 2,2 milliards de passagers chaque année, ne produit que 2% du CO2 émis par l'activité humaine.

Pas de petites économies
De la moquette au papier toilette, en passant par les fourchettes, les chariots ou le rembourrage des sièges, rien n'est laissé au hasard. Une compagnie japonaise a même vidé l'intérieur de son chargement sur le bitume, afin de s'assurer que rien de superflu n'était emporté dans les airs. «Le poids est surtout important lorsque l'avion monte, c'est là qu'il va dépenser un maximum d'énergie», rappelle Pierre Condom. Ainsi, les compagnies low-cost, qui effectuent des courts trajets, donc un grand nombre de décollages quotidiens, sont les plus intéressées à perdre des kilos. Mais la tendance est générale.

Chez Swiss, on assure qu'il «n'y a pas de petites économies», comme le précise Jean-Claude Donzel, porte-parole. Depuis quelques mois, les sièges sont rembourrés avec de l'air, une invention de l'entreprise suisse Lanthal, permettant d'économiser jusqu'à 5 kg par passager. Cet allégement majeur n'empêche pas pour autant de compter les petites cuillères embarquées. «Un avion qui a 10 kg de moins, cela représente 1100 kg par année si vous prenez un A321. Si vous multipliez par 3,1 cela donne le nombre de kilos de CO2 économisés par année», calcule Jean-Claude Donzel. Qui précise néanmoins que le confort du client reste le premier souci. Impossible pour la compagnie helvétique d'imposer à ses clients de passer aux WC avant d'embarquer, comme c'est le cas au Japon. All Nippon Airways teste ce mois cette mesure, qui devrait permettre d'économiser 4,2 tonnes de CO2 par mois.

Si nombreux sont ceux qui jugent cette idée complètement saugrenue - «Autant se débarrasser du contenu des toilettes en l'air!» lance Pierre Condom - tous admettent que les petits ruisseaux font les grandes rivières. «Prenez un avion de 300?places, calcule le spécialiste. Si on ne gagne rien que 1?kg par place, on gagne trois passagers, donc 1% des charges payantes. C'est important.»

Et les risques?
Ces économies permettent d'économiser du kérosène mais aussi par conséquent d'emporter moins de pétrole - l'avion, plus léger, consommera donc encore moins - ou alors d'ajouter du poids en augmentant le nombre de passagers pour les entreprises low-cost. De plus, diverses taxes d'aéroport sont prélevées sur le poids maximal annoncé d'un appareil, comme l'explique François Bouteiller, directeur des opérations chez Baboo. Si les restrictions sur le confort matériel n'inquiètent pas les spécialistes, ils déplorent que certaines compagnies ont réduit le poids de l'appareil en économisant sur la sécurité des passagers. «Il y a eu plusieurs incidents. Des low-cost, heureusement pas les compagnies majeures, ont pris le risque de transporter moins de kérosène et ont dû effectuer des atterrissages d'urgence», explique un spécialiste de l'aviation.

Tendance confirmée
Si ces cinquante dernières années l'aviation a réduit ses émissions de CO2 de 50%, la chasse aux kilos, elle, a véritablement commencé en 1973, lors du premier choc pétrolier, rappelle Pierre Sparaco, membre de l'Académie française de l'air et de l'espace. Et son confrère d'évoquer une anecdote: «Je me souviens que Concorde avait calculé le poids de l'équipement au gramme près. L'épaisseur de la tôle autour des équipements électroniques était devenue un casse-tête pour les ingénieurs. Mais, à bord, on nous servait le repas avec de l'argenterie massive et de la porcelaine tout aussi lourde!»

Mesures excessives

Voyager debout
Jacques Pierrejean, designer français d'intérieurs d'avion, s'est penché sur l'idée de simple repose-fesses en lieu et place de siège. Le passager voyage donc à la verticale. La compagnie chinoise Spring Airlines songe, elle, à des tabourets, voire à des cabines vides de tout siège, afin d'accueillir 40% de passagers en plus. Des idées qui ne tiennent pas la route, selon les spécialistes. Outre les problèmes de sécurité liés à la ceinture et à la résistance du siège, si l'on veut plus de passagers, il faut alors augmenter le nombre de sorties de secours, extrêmement onéreuses, mettent en garde les spécialistes de l'aéronautique.

Taxer les gros
Connu pour ses propositions chocs, le PDG de Ryanair, Michael O'Leary, avait lancé avril 2009 l'idée d'une fat tax, ou taxe d'obésité. La compagnie low-cost proposait entre autres idées loufoques d'imposer chaque kilo supplémentaire pour les hommes de plus de 130 kg et les femmes de plus de 100 kg.

Passer aux WC avant l'embarquement
C'est la dernière en date. La compagnie japonaise All Nippon Airways teste ce mois-ci la vessie de ses passagers. Tous sont priés de faire un tour aux WC avant d'embarquer. Cela permettrait d'économiser 4,2 tonnes de CO2 par mois selon la compagnie.

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