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Anecdote édifiante sur l'explication d'un dicton célèbre en Tunisie a l'époque du Bey..., par Albert Simeoni

Anecdote édifiante sur l'explication d'un dicton célèbre en Tunisie a l'époque du Bey...

 

Il s'agit en fait d'expliquer l'origine de ce fameux dicton ; "E-L Kandil Sidi makhless ydaoui ken all iyoud..." (la mèche de coton allumée sur un récipient d'huile en l'honneur de Sidi Makhless, ne porte bonheur qu'aux juifs...) alors que Sidi Makhless qui était le charge d'affaire des communautés étrangères (principalement juives) sous le règne du Bey, avait la réputation d'être un fieffe salaud et antijuif notoire qui se contentait d'agréer les cadeaux de toutes sortes de la part des juifs martyrises et humilies, sans faire le moindre geste pour améliorer leur sort.

Ceci dit, après la disparition du chef de la communauté juive, on nomma a sa tète un riche bijoutier juif, mais pas très compétent en politique.

Celui-ci, après avoir accepte cette charge se mit en devoir de consulter les registres des affaires communautaires et s'aperçut des nombreuses requêtes de la part de la communauté, notamment des demandes d'achat de terrains pour construire des logements, qui demeuraient lettres closes alors que le Sidi Makhless également tres respecte par les musulmans auprès de qui il jouissait d'une grande vénération pour la rumeur qui courrait a son avantage puisqu'il était censé s'envoler vers la Mecque, tous les vendredi matin, sur les aigles d'un aigle qui le ramenait donc a Tunis, après la prière hebdomadaire dans ce haut lieu de Lisse Lame...

Revenons maintenant a notre brave bijoutier accable par sa nouvelle responsabilité vis-à-vis de la communauté juive et qui se devait donc sans enthousiasme présenter ses lettres de créance a ce méchant Sidi Makhless.

C'est alors que ce brave homme eut l'idée de feindre d'ignorer le protocole et décida de se présenter directement chez le Bey pour se faire connaitre en tant que successeur du défunt président de la communauté juive.

Il confectionna donc une parure de deux bracelets en or massif, ciselé et décoré de perles précieuses, (E-L Khlell, je crois que c'est le nom de ces fameux bracelets que portaient les femmes mariées, et qui depuis l'Antiquité rappelaient les deux Tables de la LOI) avant de se présenter au palais du Bey avec l'un des deux, contenu dans un magnifique écrin, ayant pris soin auparavant de conserver scrupuleusement le deuxième bracelet, dans le coffre-fort de sa bijouterie.

Et voici donc notre intrépide nouveau président de la communauté juive qui brave le protocole et se présente au Palais de Bey, sans en être invite, mais sous prétexte de présenter ses lettres de créance et d'offrir ce beau bijou a la préférée du Bey, au nom de la communauté...
Le Bey fut enchante et promit son aide au développement et a la sécurité des juifs de Tunisie, et ne manqua pas d'offrir le somptueux bracelet a la préférée de son harem...

Cette dernière ne manqua pas de se parer de ce beau joujoux, sous le ravissement de ses rivales qui ne se génèrent pas de lui dire, mais ou est le deuxième bracelet, car cette parure symbolique se porte sur les deux poignées...

Elle en informa alors son tendre et charmant Bey qui resta bouche-bée, avant de convoquer notre brave président de la communauté auquel il proposa de lui payer la confection du deuxième traditionnel bracelet...
C'est alors que notre génial bijoutier lui "apprit" que ce fameux bijoux venait d'une grande bijouterie installée a la Mecque et qu'il n'était pas si facile de se le procurer aussitôt, mais que le seul moyen, pour se faire, c'était de charger le venere Saint Sidi Makhless de cette mission, puis qu'il était de notoriété que le Sidi Makhless se rendait précisément a la Mecque tous les vendredi matins, sur les ailes d'un aigle...

Enchante par cette information le Bey s'adressa aussitôt a son "ministre de l'intérieur", le fameux Sidi Makhless... Celui-ci n'hésita alors pas a se précipiter chez le nouveau chef de la communauté juive, pour lui demander des "explications" sur cette "mission impôt-cible" dont il venait d'être mandatée de la part du...BEY !!! Tout puissant !!!

Notre génial représentant de la "Committa" le rassura aussitôt en lui annonçant tout de go que le deuxième bracelet était en sa possession, mais qu'il était prêt a le lui confier pour le remettre au Bey, a condition de signer un pacte "amical" avec les juifs, ce qui lui permettrait finalement de triompher dans sa "mission sacrée" jusqu'a la Mecque... et d'être définitivement crédible auprès des croyants musulmans...quant a son petit pèlerinage hebdomadaire sur les ailes d'un Vautour coranique...

Et c'est ainsi que s'ouvrit une ère plus sereine pour les juifs de Tunisie, auparavant affliges par les vols, les viols et les abominations de toutes sortes, avant que le Sidi Makhless ne leur accorde "volontiers" tout ce qu'ils demandaient : des terrains de constructions, et de derniers repos, des autorisations pour les synagogues, etc...etc...Ce qui faisait soupirer les braves indigènes qui allumaient également le Kandill de Sidi Makhless...qui lui ne "brillait" que pour les JUIFS !!!

Albert Simeoni

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