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Historique : une roquette interceptée en vol

Le Grad, au moment précis de son interception par le missile Tamir

 

Historique : une roquette interceptée en vol (info # 020704/11) [Breaking News]

© MetulaNewsAgency

 

Pour la première fois dans l’histoire de la guerre, une roquette a été interceptée en vol. La roquette, de courte portée (de 4 à 70km), un Grad, se dirigeait vers une zone habitée de la ville d’Ashkelon ; elle a été abattue par un missile Tamir tiré par le système Dôme de fer, dont deux batteries sont déployées, pour la première fois en mode opérationnel, pour la défense des cités de Beersheva et d’Ashkelon.

 

Les habitants du nord de la Bande de Gaza, et ceux qui leur font face côté israélien, ont pu apprécier à l’œil nu cet exploit technologique, premier du genre.

 

Ce succès sans précédent ouvre une nouvelle page dans la conception des conflits, offrant l’espoir de protéger les populations civiles des pays civilisés contre les attaques perpétrées par des fusées rustiques, largement employées par les organisations terroristes.

 

Pour consulter les caractéristiques et le mode opératoire du Dôme de fer, vous êtes invités à vous référer à l’article de Jean Tsadik Le Dôme de fer va se refermer

 

Le système appelé la Fronde de David, en phase finale de développement, complétera bientôt la protection du ciel israélien, ayant la charge de neutraliser les missiles de moyenne portée. Il s’ajoutera lui-même aux intercepteurs de missiles balistiques Khetz (Flèche), déjà déployés, qui défendent les Hébreux contre les engins lancées depuis des contrées éloignées de plusieurs centaines, voire de milliers de kilomètres.

 

Le ministère israélien de la Défense s’emploie à tempérer la satisfaction suscitée par la réussite du Dôme de fer, avertissant que le système n’est peut-être pas encore efficace à 100%, et qu’il est destiné à être amélioré en tenant compte de ses premières performances opérationnelles.

 

Cet avertissement aurait plusieurs raisons d’être, dont celle de ne pas faire douter, en cas d’échecs partiels, les nombreux pays ayant déjà pris des options d’achat sur le système. Nous venons de parler avec l’envoyé d’un Etat asiatique, stationné en Israël, spécialement pour observer le comportement du Dôme, et il s’est déclaré "terriblement impressionné" par ce à quoi il "avait eu le privilège d’assister en direct".

 

Un ex-officier supérieur de Tsahal nous a confié quant à lui qu’il était persuadé que l’establishment de la Défense avait diffusé son avertissement "afin d’encourager les terroristes à tirer leurs roquettes en direction des sites protégés par le nouveau bouclier. D’une part, cela diminue les bombardements sur les zones non encore protégées", a analysé le spécialiste, "de l’autre, il nous faut des dizaines d’interceptions en situation réelle pour peaufiner notre efficacité".

 

L’officier de réserve a conclu : "vous imaginez aisément à quel point cela attire le Hamas de tenter de se confronter au summum de la technologie existante. Vous imaginez la joie que cela procurerait à ces terroristes s’il parvenaient à tromper la vigilance du Dôme !". Pour cet expert, l’annonce du ministère est un véritable piège à con [prononcé en français par l’interviewé. Ndlr.] à destination des islamistes.

 

Une opinion partiellement partagée par notre camarade Jean Tsadik, dans son commentaire : "C’est effectivement une invitation faite aux terroristes de prendre pour cibles Ashkelon et Beersheva.

 

Nos responsables sécuritaires n’auraient pas procédé à cette annonce s’ils ne possédaient pas un haut degré de confiance dans les capacités de leur nouvelle arme. Sinon, cela équivaudrait à exposer les habitants de ces villes (300 000 personnes) de manière irresponsable. Mais," poursuit Jean Tsadik, "il y a également un vrai message à destination de ces habitants, les enjoignant de rester prudents et de continuer à respecter scrupuleusement les consignes de sécurité, tant que le Dôme de fer n’aura pas acquis une expérience du feu suffisante pour prendre de nouvelles dispositions".

 

"Ca n’est toutefois pas du tout l’enseignement le plus important de cette journée historique", souligne notre ami, "et il serait fort dommage que les lecteurs de la Ména passent à côté de l’essentiel : nous avons réussi à développer une technologie permettant d’anéantir une roquette en plein vol et c’est une avancée énorme. Que le système soit déjà totalement fiable ou qu’il requière encore des mises au point n’a strictement aucune importance du point de vue stratégique, puisque tous les partis concernés, les amis, les alliés, les terroristes et les Etats-terroristes, savent, depuis cet après-midi, que d’ici quelques temps, dans la pire des hypothèses pour nous, nous disposerons d’un système capable d’intercepter toutes les fusées. Dans le pire des scénarii, c’est une question de derniers réglages, mais la technologie fonctionne !".

 

Et Jean de conclure : "dans peu de temps, les 40 000 roquettes et missiles dont dispose le Hezbollah au Liban ne serviront plus à rien – pas exactement, ils nous indiqueront la position de leurs serveurs – et la menace que ce gang d’islamistes chiites fait peser sur nos maisons aura disparu. C’est désormais une certitude. Je vous assure que Nasrallah, Assad et Ahmadinejad ont reçu cinq sur cinq le message, et qu’ils n’oublieront ni ce jour ni le nom d’Ashkelon".   

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