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Juifs de Tunisie. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils?

Juifs de Tunisie. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils?

 

 

Qui sont ces Juifs de Tunisie ? D’où viennent-ils ? Quelles relations gardent-ils avec leur pays natal ?

En Tunisie, où la présence des Juifs remonte au moins au IIe siècle, la communauté de confession israélite comptait quelque 100 000 âmes en 1948. Elle n’en compte plus aujourd’hui que 2 000. Entre les deux dates, l’écrasante  majorité des membres de cette communauté, qui était très active sous le Protectorat français (1881-1956) a émigré en France et en Israël… 

Durant les différentes périodes de l’histoire deux fois millénaire de notre pays (romaine, vandale, byzantine, arabo-musulmane…), les Juifs ont connu des périodes successives de relative liberté. S’ils ont été parfois victimes de discrimination, ils n’ont jamais été la cible d’une répression systématique comme ils en ont connue en Europe et dans d’autres régions. Ils ont même souvent occupé des postes importants auprès des différents souverains qui se sont succédé à Kairouan, Mahdia et Tunis. Au cours du siècle dernier, ils ont même connu une longue période de prospérité, interrompue durant les quelques mois de l’occupation de la Tunisie par les troupes nazies entre 1942-1943. 

C’est au lendemain de la seconde guerre mondiale que les juifs tunisiens ont commencé à quitter leur pays natal pour aller s’installer France ou en Israël. Encouragés par les groupes sionistes, puis par l’Agence juive, près de 6 200 juifs ont ainsi émigré vers Israël en 1948 et 1949, 3 725 en 1950, 3 414 en 1951, 2 548 en 1952, 606 en 1953, 2 651 en 1954 et 6 104 en 1955. 

Quelque 25 000 Juifs ont donc quitté la Tunisie entre 1948 et 1955, appartenant dans leur majorité aux couches les plus populaires, l’élite intellectuelle et économique préférant souvent émigrer en France. Contre 75 000 qui ont préféré rester dans leur pays après la proclamation de son indépendance en 1956. Ils étaient encouragés en cela par l’esprit d’ouverture démontré par le premier gouvernement nationaliste, qui comptait deux ministres de confession juive, Albert Bessis et André Barouch. 

Le tournant de la Bataille de Bizerte
C’est au lendemain de la crise de Bizerte en 1961 que le mouvement de migration a repris. Ainsi, dès 1062, 4 500 juifs ont quitté la Tunisie. Après la guerre des Six Jours en 1967 puis celle d’Octobre 1973, sans parler du raid israélien contre le siège de l’OLP à Hammam Chatt en 1985, qui ont suscité un fort sentiment anti-israélien parmi tous les Arabes, y compris les Tunisiens, l’écrasante majorité des Juifs restés en Tunisie a préféré partir en France et/ou en Israël.

Conséquence de ce mouvement massif d’émigration : la communauté israélite tunisienne ne compte plus aujourd’hui que 2 000 individus (contre près de 100 000 en 1948). Ils vivent surtout à Tunis, Djerba, Sfax, Sousse et Nabeul et pratiquant librement leurs cultes. Dans un discours de 1992, le président Ben Ali a déclaré que «les Juifs tunisiens sont des citoyens à part entière et ceux qui sont partis peuvent revenir dans leur pays librement pour s’y installer ou pour y passer des vacances». 
Dans la foulée, les cimetières juifs et synagogues ont été restaurés, et le pèlerinage des Juifs à La Ghriba, à Djerba, a été rouvert à partir de 1995. La communauté dispose de six écoles primaires, quatre secondaires, un jardin d’enfants, deux maisons de retraite et plusieurs restaurants cacher. Le salaire du grand rabbin est payé par le gouvernement, qui contribue aussi à la restauration et l’entretien des synagogues. Fait rare dans la région : notre pays compte encore une trentaine de synagogues, dont sept à Tunis. La plupart sont toujours fonctionnelles. Mieux : l’un des membres de la communauté juive tunisienne, l’homme d’affaires Roger Bismuth, est membre de la Chambre des Conseillers et vice-président de l’Utica, le syndicat patronal. Et la plupart des membres de la diaspora juive tunisienne, appelés aussi les ‘‘Tuns’’, gardent des liens très forts avec leur pays d’origine. Beaucoup d’entre eux viennent souvent y passer leurs vacances.

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que sera le futur des 1000 juifs vivant en Tunisie/ et le futur de la communaute juive de France et finalemnt le futur des citoyens israeliens?

Vous écrivez : "i ls ont même connu une longue période de prospérité, interrompue durant les quelques mois de l’occupation de la Tunisie par les troupes nazies entre 1942-1943. "
Quelques mois ?
Alors pourquoi les Juifs ont-ils dû pour beaucoup quitter les grandes villes, se réfugier pendant 2 ans dans des villages arabes, souffrir de la faim, être réquisitionnés pour des travaux forcés sous les bombardements sous la surveillance de soldats allemands armés, être dépouillés pour certaines de tous leurs bijoux qui constituaient leur seule fortune et pour d'autres, d'être violentées ?
Et à leur retour chez eux quand il en restait un, qu'ont-il trouvé à part tous les meubles éventrés et pillés ?

"prospérité" ? "quelques mois" ?

Pour avoir de vraies sources et la réponse à la question posée dans le titre et jamais donnée dans ce texte, il suffit d'avoir le réflexe Wikipedia : il y a des articles sur les communautés juives du monde entier.

Je viens de relire - de l Ariana a galata de Georges COHEN.cet auteur est il encore vivant??
Si oui, peut on le contacter lui ou quelqu’un de son éditeur ou son éditeur juste pour lui ‘serrer la paluche’et le remercier de son ouvrage qui a remis du baume dans le cœur d un homme hospitalisé pour un AVC et qui retrouve une grande partie de sa vie à Tunis une dizaine d années plus tard.quelui si en plus il y avait une réserves d images ce serait génial avant un voyage pour montrer à mes enfants
Merci de votre réponse
Cordialement
Yvan Jakubowicz ( fils de ‘Polonnais’ rares ( cordonnerie Express au passage ) dont il parle dans son livre

Ils viennent de Babylone apres sa déstruction

DEUX GENTILLES FEES !

Corriger: "Au cours du siècle dernier, ils ont même connu une longue période de prospérité, interrompue durant les quelques mois de l’occupation de la Tunisie par les troupes nazies entre 1942-1943."

Au cours du siècle dernier, ils ont même connu une longue période de prospérité, interrompue durant la deuxieme guerre mondiale, 1939-1945.
La France signa l’armistice avec l’Allemagne le 22 Juin 1940, et le protectorat francais de Tunisie était controll é par le maréchal Philippe Pétain, « Chef de l'État français » Vichy France. Après l’établissement du régime de Vichy, les Juifs font l’objet des mesures discriminatoires édictées en France : l’article 9 de la loi du 3 octobre 1940 et l’article 11 de la loi du 2 Juin 1941, indiquent que les lois antisémites sont applicables aux « pays de protectorat » et etaient donc appliqués en Vichy France-Tunisie.

Vichy-Tunisie est occupée, de Novembre 1942 a Mai 1943, par les armées de l’Axe à la suite de l’Opération Torch lancée par les alliés le 8 novembre 1942. Dans certaines villes, les Juifs sont contraints de porter l’étoile jaune (Jacques Sabille). Durant les six mois d’occupation, outre les pénuries alimentaires et les bombardements subis par toute la population tunisienne, la population juive doit supporter le poids des réquisitions militaires et se voit frappée d’exorbitantes amendes collectives.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Juifs_de_Tunisie#cite_note-247

dans votre texte vous ne donnez pas d explication d ou viennent les juifs de Tunisie et qui s ont ils

oui pas d'explication qui correspond au titre. De quand date ce texte ?merci

Haha elles mettent le Haik comme les algerienned d'antan.

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