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Kippa et tallith : deux symboles

 

Kippa et tallith : deux symboles

 

 

La kippa et le châle de prière, symboles vestimentaires dans la religion juive représentent l’union de l’homme à Dieu.

 

Le mois de Tichri est terminé et avec lui s’achève la période des fêtes automnales.

La vie quotidienne du croyant reprend son cours, nous en profitons pour découvrir quelques signes de la dévotion et quelques symboles qui sont autant de lumière dans la vie de foi que peut être celle de la Torah.

Au-delà du symbole pur, ces attributs font parties de ce que l’on nomme la liturgie (abodah en hébreu), c’est-à-dire un service pour rendre hommage à Dieu au travers des textes mais aussi des attributs vestimentaires. Aujourd’hui, nous nous intéressons à la Kippa et au Tallith.

La kippa

Une kippa (hébreu : « chappe » ou « dôme », parfois appelée kappel ou est un fin couvre-chef, souvent légèrement arrondi, porté par les Juifs dont aussi des Juifs Messianiques, pas tous, car ceci n’est pas une obligation car chacun agit selon sa conscience par rapport à Dieu.

Kippa vient du mot kipper, kepara qui signifie couvrir.

Le Souverain Sacrificateur portait une tiare (coiffure de souveraineté) sur laquelle il était écrit : "Sainteté à l’Éternel". Israël est appelé Royaume de Sacrificateurs et nation sainte. Cette petite calotte est soit brodée, soit en tissu. Elle est portée en permanence remplaçant souvent le grand chapeau noir porté par les ashkénazes.

Elle est le symbole de la limite que place l’homme pour montrer sa finitude, lui permettant ainsi d’en prendre conscience et de tout mettre en œuvre pour la franchir. C’est aussi un signe d’identification et de reconnaissance pour la communauté.

Le tallith : le châle de prière

C’est une pièce de tissu rectangulaire en général en laine soie ou lin, de couleur blanche portant des rayures noires ou bleues. À chaque angle, sont attachées des franges appelées tsitsit.

Lors du don du tallith, après la bénédiction, l’homme doit s’entourer totalement dans ce châle, la tête couverte et rester ainsi suivant la tradition le temps de marcher le temps de quatre coudées, soit deux minutes, puis il pourra alors déposer le tallith sur ses épaules. Seuls, les hommes portent le tallith, les femmes en étant exemptées.

Il est porté à chaque office du matin et à chaque office supplémentaire, de plus son port est conditionné par la liturgie suivant les fêtes ou les prières suivant un rituel très ancien.

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