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MA TUNISIE: LA PLAGE DE KHERREDINE par JOSE BOUBLIL

MA TUNISIE: LA PLAGE DE KHERREDINE par JOSE BOUBLIL

La séance quotidienne de plage à Kherredine commençait généralement entre 11 h pour ceux qui tombaient du lit et 12h30 pour les gens équilibrés.

Chacun arrivait avec son moyen de transport favori: les voitures (de sport rouge) pour les rares frimeurs, les vélos pour les nigates, à pince de "chlaka" pour la grande majorité, et même, pour les plus privilégiés comme les Lasry ou les Khayat, à saut depuis leur véranda.

Ceux qui, par malheur, souhaitaient braver le goudron pieds nus devaient faire un stage de fakir en Inde afin de survivre à la température de cendres incandescentes du sable tunisien, et parcourir les 20 mètres qui séparaient l'entrée de la plage à la "buvette", ce monument national bourguibien qui n'a rien à envier à l'Opéra Garnier au moins par son animation et sa ferveur.

Le décor était à la mesure de l'ambiance générale, totalement fou. Des groupes de "discuteurs"dans tous les sens, par grappes de trois, quatre ou cinq(de préférence, contre l'oeil!), "officiellement" pour partager les cacahuètes de Ravaillac ou de Oui-Oui, et "officieusement"préparer utilement -j'entends sur le plan de l'accompagnement-la suite des vacances.

Ce qui, d'ailleurs, écartait tristement les pauvres physiquement peu avantagés, à qui on exliquait que de grands secrets étaient en jeu, et qu'il n'y avait plus de place.

Donc des groupes dans tous les sens. Certains sur des chaises, d'autres par terre sur le sable, quelques individus sur des chaises longues, ou même sur le comptoir en ciment de la buvette, histoire de dominer la situation. Enfin, pas mal de gens discutaient 50 mètres à l'intérieur de la mer, et pouvaient y rester une à deux heures sous la douce température à 40° ....Et quasiment pas un seul n'envisageait de se rafraîchir en trempant leur tête dans ce bain chaud et opaque.

Et puis , il y avait les actifs, ceux qui allaient à la plage pour bouger, pour s'énerver, pour montrer leur Art ,un "tantinet" exhibitionnistes .

D'abord, les joueurs de raquettes de plage. Miko Lasry régulier comme un métronome, pas un jour de répit, plusieurs heures d'affilée sous la "ckhena", malgré une peau de Norvégien roux...Je ne lui ai jamais demandé combien d'insolations il avait chaque été, ni combien de brûlures au 2è ou 3è degré . Miko jouait très bien, surtout très élégant. Un style british, comme son passeport d'ailleurs délivré à Gibraltar.

Ensuite, il y avait les stars, en particulier Pierrot Amanou, play boy anti-frime (traduction "sans rkêkâ"), un geste magnifique de tennis ; toujours correct, jamais un cri, un énervement. Le fair-play en plein milieu de la cour des miracles! Un des alien de kherredine.

Il y avait aussi les autres Amanou. Claude sur la voie de son frère à tous les niveaux; et le seul qui, aujourd'hui encore, joue tous les jours au même rythme sur la plage de Tel Aviv. Roger, excellent aussi, mais beaucoup plus râleur. Quant à Guigui, on remerciait le ciel que le sable était "en sable", sinon, la consommation de raquettes envoyées au sol par crise de nerfs aurait coûté fort cher.

Après, d'autres styles, et des personnages de légende: Michel Sarfati dit "Mike", très nerveux aussi, surtout par l'effet de quelques

"nargueurs professionnels", et un mouvement très étrange. Mike impressionnait plus par son gabarit que par ses coups de raquettes, pourtant de bon niveau. Laurent Bes, sans doute le plus sympathique, celui qui excitait Mike pour faire profiter tout le monde. Lui jouait bien à tout ce qu'il touchait. Un surdoué, super-flemmard, super rigolo et, de manière contradictoire, un coeur en or!

Gilles Namer z"l, le lutteur. Un joueur dont la volonté de vaincre était bien au-dessus des styles , des gestes.C'était pareil aux raquettes, au Volley, au foot, au poker, à la belote, et probablement dans ses études puis son métier. Un amoureux de la vie, qu'il engloutissait à 200 km à l'heure.

Surement le seul de tous ces fous à ne pas verser dans l'exhibitionnisme, puisque lui avait réglé sa compagnie estivale une fois pour toutes à l'âge de 14 ans! Donc, il était le seul à jouer pour jouer, pas pour faciliter certaines compagnies.

Je ne peux pas oublier l'icone de la Tunisie, le phénix des plages du trajet TGM: Bibal. De son vrai nom Jan Boubli. A mon avis, si Albert Cohen l'avait rencontré il aurait pu avoir le Nobel de littérature qui lui a tant fait défaut. Mangeclous aurait diparu des ouvrages au profit de mon ami.

Pour livrer une petite anecdote sur cet amateur de sports de raquette, Bibal avait été champion de Tunisie poussin de tennis.

Un jour, nous étions nombreux autour d'une télé pour voir la plus belle finale de tennis de l'histoire-Bjorg contre Mc Enroe à Wimbledon-. Les ties break se suivaient avec des scores jamais vus (genre 17/15), le match en 5 sets. Les points disputés au couteau.

Puis, vint l'un des plus beaux échanges de la partie, au profit de Borg. Bibal se lève soudain et lance "putain, si j'avais continué, je les aurais déchirés!"

Après ça, vous coyez vraiment qu'il y a encore des gens qui préfèreront fréquenter Woody Allen, Jerry Lewis ou Gad El Maleh?

La liste est encore longue de ces sportifs, mais je ne peux pas être complet sans citer quelques filles qui méritent largement une citation.

A commencer par Ruthy Krief (aujourd'hui Hassan) qui était l'une des rares à jouer avec les mecs, et être leur égale malgré le très bon niveau de la plupart.

Ensuite, j'était spécialement impressionné par la fille du Rav Pinson, l'envoyé du Rabbi de Loubavitch en Tunisie. D'abord, cette fille était très jolie, grande, mince, très élancée. De surcroît, malgré sa jupe longue, elle jouait extrêmement bien, ne paraissant même pas gênée par les mètres de tissu.

Le plus étonnant, et tellement rassurant quant à l'ouverture d'esprit de cette famille, était qu'elle jouait dans une tenue certes pudique mais pas très courante dans ces milieux très orthodoxes, et elle échangeait ses balles avec des hommes. Quand on connait l'évolution plutôt obscurantiste d'aujourd'hui cette simplicité, ce manque de "lourdeur" était rafraichissant. D'ailleurs, sa jeune soeur, moins sportive, mais néanmoins très mignonne, venait également à la plage très souvent, bien que notre plage fut on ne peut plus mixte!

Une anecdote mignonne à propos de ce formidable Rav zatsal: un jour nous rentrions de la plage avec deux amis, Jean-Claude Berrebi et Philippe Cohen.

Nous venions de dépasser la maison-synagogue du Rav Pinson. Soudain, l'un de ses jeunes fils prend l'un d'entre nous(j'ai oublié lequel!)et lui demande: "monte avec nous pour faire Minha tu es le dixième". L'heureux élu demande alors "mais pourquoi moi?". "parce que tu es le seul à porter un T-shirt. Les autres sont torse nus".

En un clin d'oeil le copain avait enlevé son T-shirt et demandait "qui veut mettre le sien?" Pauvre Rav Pinson, qui a si gentiment supporté de tels énergumènes!

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L'autre sport vedette de ces années '70 sur la plage était le Volley Ball. Il faut rappeler qu'avec les juifs, la Tunisie a toujours eu de très grandes équipes nationales, voire même sérieuses sur le plan international. Il y avait eu d'abord, dans les années 50 L'Alliance Sportive de Tunisie, l'équipe qui a fait les plus beaux résultats de ce sport pour son pays. Plusieurs cracks : Léon(Dédé) Brami, Charley Smadja, Lucien Berreby, Néné Belhassen, Marcel Bonavita, Gugusse Cohen et d'autres. Personnellement j'ai été bercé par ces noms toute mon enfance car mon père était le trésorier du Club, et surtout l'ami très proche de plusieurs joueurs. Cette équipe avait remporté plusieurs fois la coupe d'Afrique du Nord, et même battu des équipes européennes, dont l'équipe de France avec un certain Dujardin, et Michel Constantin (l'acteur de cinéma).

Puis il y a eu d'autres excellentes équipes comme la Hertzlia.

A partir des années 60 une équipe magnifique est apparue, et a fait vibrer tous les jeunes excités de ma génération: le Club de La Goulette, dont j'ai retenu les noms principaux: Les frères Siméoni, Bébert et Richard, Riquet Cohen et son frère, Sydney Lellouche dit "Coplan"(pour sa ressemblance avec l'acteur de OSS 117). Une équipe dont j'ai vu la dernière grande finale au Palais des sports en 1967.

Cette bande était pour nous comme Pelé et Guarrincha aux brésiliens d'alors.

Sur la plage,dix ans ou plus après, il y avait toujours un petit air de compétition , pour ressembler aux champions d'hier et d'aujourd'hui.

Les protagonistes pouvaient êtres variés, mais souvent les noms étaient: Bébert Siméoni, Maxo son frère, Freddy Zeitoun, "Zitron", Denis pariente z"l, Claude Pariente, Serge Chiche, Guy Amanou, Richard Amanou, Rémy Taïeb (Bleck Lerock), moi-même souvent. Malgré mon handicap de faire "un peu moins" de 1m95(!!!!), je m'en sortais grâce à une détente venue du ciel. Les parties étaient incroyablement animées. Mais les gens étaient plutôt polis au Volley. On jouait à environ un ou deux mètres à l'intérieur de la mer. Et les seuls incidents étaient soit lorsqu'un joueur retombait mal sur un caillou pointu ou, pire, sur un morceau d'oursin. En effet, les marchands d'oursins avaient leurs clients sur la plage, qui se régalaient avant l'arrivée des joueurs, et ils ne nettoyaient pas leurs déchets. Heureusement, il n'y a jamais eu plus qu'une ou deux journée d'interruption de Volley pour le pauvre joueur.

Il fut un temps où il y avait aussi de magnifiques parties de foot . Seulement, avec le temps, la mer avait envahi le sable et, à la fin des années 70, il ne restait plus d'espace pour organiser de vrai matchs avec les Tati Memmi, Nani Boublil, Tarak Ben Ammar(le célèbre producteur de cinéma), Denis Brami, Baguenda, Batata, Gilles Namer z"l, Coco et Baby Secnazi, Laurent Besnaïnou, Guilou Krief, Guilou Fellous, etc...

A la place du matin les matchs se déroulaient dans l'après-midi sur des terrains en dur de Kherredine ou de La Goulette.

Pour compléter mes souvenirs, je veux vous livrer d'autres noms de personnalités formidables, connues de tous, qui ont marqué notre jeunesse.

Je les donne pêle-mêle, avec le pedigree éventuel de leurs faits d'armes de toutes nature. Patrick Sarfati, très bon joueur de foot, brillant HEC, dont le père était un peu le copain de tous les jeunes; il avait en effet décidé d'organiser chez lui des séances de cinéma , pour le kif de tous.

Dov Zérah, parfois à Kherredine. Sciences Po, l'ENA , de la promotion Voltaire avec Hollande, Ségolène, de Villepin, etc...Imaginez un pur tune portant un nom comme "Dov" se faufiler dans la cour des grands, où il fut à la Direction du Trésor, Secrétaire d'Etat, Directeur de la monnaie de Paris, Président du Consistoire de Paris, Directeur de l'Association française du développement. Mais son titre le plus important fut d'être mon témoin de mariage! Dov à cette époque de jeunesse avait été sollicité par quelqu'un de la bande de créer, lorsqu'il serait président de la République, un "ministère du vice"(entendez par là, des casinos, poker et autres jeux d'argent).

Ensuite, une fille avait débarqué un été, mignonne et très sympa, Laurie Kalfon. Une curiosité en soi car elle était en prépa aux grandes écoles d'ingénieurs à Saint Louis . Laurent Bes l'avait alors surnommé "Polytechnique" pendant tout l'été. L'année suivante elle intégrait Polytechnique!

Elle est aujourd'hui Directrice Générale du Groupe Mornay.

Pierre Besnaïnou, personnalité à part très jeune déjà. Une maturité qui le faisait fréquenter presqu'exclusivement ceux de 10 ans plus âgés.

Il participait énormément aux rigolades (foot, jeux, ski nautique, etc...), mais toujours avec une réserve, et peu de bruit. Pierre est probablement le plus brillant chef d'entreprise de tous les tunisiens, toutes générations confondues. Il est aujourd'hui président du FSJU, la principale organisation juve de France.

Et, au-delà, je vous passe les dizaines(centaines?) de médecins, dentistes, pharmaciens, dont certains sont des sommités internationales.

Cette digression a pour but, en attendant que j'écrive spécialement sur ce sujet, de bien comprendre que les "tunes" ne sont pas ces idiots avec une grosse chaîne en or sur une poitrine velue, ni ces bandits qui vous vendent de la pub qui n'existe pas. Nous étions de toutes origines (très peu de vraiment modestes toutefois), mais nos parents nous avaient inculqué de formidables valeurs, à savoir de faire cohabiter les plaisirs de la vie et le travail acharné lorsque c'était nécessaire. On peut me raconter ce qu'on veut, je n'imagine pas une communauté aussi brillante à partir de ce creuset là!

**********

Après cette importante parenthèse, je dois clôturer ce chapitre sur les fournisseurs de kifs annexes: les vendeurs de toutes sortes.

La buvette d'abord, avec des boissons qui ont presque disparu avec les derniers dinosaures: Le Crush, le Boga, le Boga-cidre, le Jumat, le Pschitt etc...

Les marchands ambulants, qui géraient des "en cours clients" comme des multinationales: carnet proprement tenu, avec une page par débiteur.

Les pauvres vieux marchands de cacahuètes tombant sur des "mauvaise foi", ou ne sachant pas écrire en dehors des chiffres.

Gilou Madar occupait la page spéciale des amandes et des pistaches. Il y avait les kakis .Les longs, les ronds, les plats garnis d'amandes, etc..

Friables à souhait, ils permettaient de patienter pour le repas tardif.

Autre rareté de l'époque: les "melh ou bnina". La tradition voulait qu'on goûte d'abord. La technique: on léchait sa main intégralement, et on la plongeait dans le couffin rempli de ces graines de lin grillées. On en avait alors plein sur la paume pour goûter. C'est sûrement intéressant au plan des contaminations diverses, et on peut probablement remercier le ciel qu'il n'y ait pas eu de mort. Et vous souvenez-vous de ces petits caramels durs emballés à "hauteur de la taille"par un papier blanc; ils sortaient d'un coffre rouge tout rond. L'achat était une cérémonie, et on jouait souvent avec le vendeur pour gagner le caramel sans le payer. Question sucrerie, il y avait également les célèbres frigolos; qu'on ne trouvait qu'à la plage. une glace-souvent rose ou blanche-enfermée dans du chocolat. Le tout était enrobé dans une feuille épaisse d'aluminium. Délicieuse préparation, là encore évaporée dans les poubelles des marques disparues.

A la fin de l'été, arrivaient les zarours et les anebs. Délices de sucrerie et d'amertume, et annonce désagréable de la rentrée scolaire lorsqu'on était plus jeune.

Ces derniers kifs de l'été nous préparaient au retour pluvieux à Paris, à s'immerger 10 mois dans la "rasra".

Voilà donc le panorama de cette étape journalière cruciale qu'était le passage à la plage..Souvent suivi d'un autre passage à la Vague à Raouad, beaucoup moins passionnante, et principalement gastronomique pour les amateurs de fruits de mer ou de complets poisson.

Comme dirait Fernand Raynaud "MOI J'AI SOUFFERT DANS MA JEUNESSE"!

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Bonjour, je suis à présent une personne agée, j-ai passé les plus belles années de ma jeunesse à La Goulette et Hammam-Lif,de 1945 à1953
Ma mère a été accouchée par Mme BONAN sage-femme en 1947
Je retourne avec joie dans ce pays si accueillant c est ma deuxièmme patrie
Que de souvenirs m'assaillent ,les odeurs des souks, la vie grouillante et débonnaire de Tunis!!!!
J attend avec impatience mon prochain séjour vers Juin
Mci pour ce blog si chaleureux

Aïcha Mchouma !!

Elles étaient plus belles encore, car notre "bande" était composée de 20 scooters et motos et de 40 filles qui se trouvaient dès 14h30 devant la cave georges" à l'avenue de Paris dans l'espoir d'ètre d'etre prise sur l'un de nos engins.
Et les 20 autres restantes me direz vous, leur tour c'était le dimanche qui suivait et les plus belles années de notre jeunesse.
Lorsque l'on allaient chez MEMI rue de corse, le malheureux il prenait peur on lui mangeait tout ses grands plateaux de pizza et nous n'étions jamais rassassiés tellement elles étaient bonnes.
notre bande c'etait:
Gérard Brami dit gérard le gros
Maurice Chetboun(décédé à Marseille)
Dédé Chetboun son frère
Gérard Dana
Moi mème le marseillais alors que je n'y avais jamais mis les pieds
ETC/ETC/ETC/ETC/ et tant d'autres éparpillés à Paris, Marseille,
au canada en israel, et ce qui fait qu en ce moment en 2017 combien sont encore de ce monde (filles et garçons) je l'espère beaucoup.

un grand merci pour ces beaux souvenirs

ma jeunesse mes souvenirs
de cette plage il n en reste plus rien
de ce pays qui a vecu les années de gloires aussi
la meilleur des choses serait de donner un coup de main au bled chacun de son coté au risque de le voir afghanisé
il ne merite pas ça

Merci pour ce bel article qui provoque forcément un peu de nostalgie.
Il rappelle la vie de jeunes juifs nantis. Merveilleux car j'aime la réussite sous toutes ses formes.
Cependant, je ne veux pas que l'on croit qu'il en allait de même pour tous et les petits pauvres étaient nombreux. J'en étais, ce qui ne m'a pas empêché de me rattraper. Merci la volonté et la Providence.
Pour vous en convaincre, lisez je vous prie un extrait que j'ai publié dans Harissa sous le titre :

LUCIEN RUMANI - Un autre temps viendra - La Goulette
ARTICLE | MER, 17/02/2016 - 07:44

P.S. J'étais gymnaste à l'Alliance Sportive et deux fois champion de Tunisie de gym. Shalom à tous et Mazal Tov.
Lucien

Bonjour,
Je pense que tu as oublié,Pierrot Boccara et Azzedine Meddeb.
Bien à toi:
Az.

José, dans ta liste tu as oublié les parties de foot acharnés avec Carlo MADAR "Zal"

Je suis. Ne a sousse le monsieur a oublier les jeux de billes de gazeuzes de toupies sans oublier les dragues je chantais tous les jours dans la rue pour entrer dans les maisons des filles fabrications des arcs des flèches avec les branches des arbres d Oliviers ont jouait des films de western que je créait moi même car j allais au cinéma 3 fois. Par semaines les constructions des toupies fautes d argent avec le goudron du sol qu en prenait Qu sol. Du fait du sol. Brûlant par le sirocco. Ah le Chili les chichis beignets sucrés bol de l'ablation les citronnades de l orgeat avec les bescoutous l école buissonnières ect ect. Et le Chili 30. Degré a l ombre et le dernier jour de classe ont chantaient la fameuses chansons que tout le monde connait gai gai l écolier c est demain les vacances ect.......mes parents me disaient tu veux dormir dans la rue car je vivais plus dans la rue que dans m a maison

Il faut citer également Maurice Zerah, Julot Ankri, Emile Bismuth, Rino perri et moi même, gilbert nataf qui faisaient partis également de l'alliance. Nous avons en effet sympathisés (allaiance et racing) et avons passés des moments merveilleux avec michel Constantin a Kherredine et ensuite a Paris, aux champs elysées un 14 juillet.

J'aimerais avoir des nouvelles de benny.

Salut José
C'est fifo assan et je ne voulais pas laisser passer les après midi de volley chez Claude saal
A bientôt

au volley vous oubliez seulement BENNY MARUANI qui devait
devenir un ami de Michel Constantin grand volleyeur du RACING
en FRANCE.
Millie Maruani(fille de Benny)

il faut également citer maurice Zerah,julot Ankry,emile Bismuth, rino Peri et moi même (Gilbert Nataf) qui faisaient partis de l'alliance. nous avons en effet sympatiser (alliance et le racing) et avons passer de merveilleux moments avec Michel Constantin, d'abord à Kherredine et ensuire à Paris aux champs elysées, un 14 jullet. J'aimerais avoir des nouvelles de Benny...

Gilbert

une belle description d'une belle et tolérante époque hélas révolue. j'ai assisté aux restes de l'ambiance de ces endroits quand j'y ai débarqué au début des années quatre vingt. en parcourant votre j'ai senti que j'ai fait un saut dans ce passé qui a conincidé avec mon adolescence

Des noms sur la photo svp

Sur la photo il y avait. Ds le désordre Freddy chiche Evelyne Karsenty ,Hubert Cohen ,jeanno Cohen et moi ( Babeth haïk Ancri ). Je ne me souviens plus des autres noms.

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