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Mario, mon fidéle compagnon d’autrefois, par Albert Simeoni

 

Mario, mon fidéle compagnon d'autrefois.

J'ai connu Mario.
Il a été mon ami durant 2 ans.
Nous étions liés, lui et moi comme deux doigts de la main.
Il m'a suivi de partout car entre lui et moi c'était une histoire de fou.
Une belle histoire d'amour qui s'est mal terminée.
Nous nous sommes quittés en mauvais termes, le rapport de force entre nous l'avantageait.
Et puis une poule même trois se sont mises en travers de nos chemins et j'ai du le quitter.

Nous formions un joli couple. Complices dans nos épreuves jusqu'au jour de l'arrivèe de ce que j'ai dit plus haut.

La poule c'est comme cela, elle vous attire toujours en usant de ses charmes.
Alors j'ai succombé devant elle.

Mario et moi, nous nous sommes quittés presque sans nous dire au revoir.
Depuis je n'ai plus  eu de ses nouvelles et lui non plus.
Nous avons tourné la page.
Il a du tomber dans d'autres mains.

Je me souviens de ce jour où nous nous sommes rencontrés.
Non par hasard mais par coïncidence.

Au tout début, lors de nos premiers échanges, il était gentil, aimant, respectueux de ma personne, fidèle, doux.
Il se laissait facilement contrôler, guider sans chichi.
M'obéissant dés les premières minutes.
Il ne me donnait pas de fil à retordre.
Puis à mesure que les minutes passées, il devenait incontrôlable sous mes doigts.
Je le dirigeais avec dextérité mais en vain, il pressait le pas et moi je n'arrivais plus à le suivre. Pourtant je lui montrais le bon chemin mais hélas il voulait à tout prix se casser la gueule.

Je perdais au bout de 15 minutes de bonne conduite le contrôle de la situation et malheureusement, mon ami Mario, que j'aimais,  tombait pour ne plus se relever.
Il fallait que je le redresse que je remette le compteur à zéro.
Dés heures et des heures pour le maîtriser mais rien n'y fait la mécanique s'emballait et Mario n'en faisait qu'à sa tête. Et moi je perdais la mienne.

Je réfléchissais à ce casse tête  de Mario et je préparais ma séparation sans qu'il le sache.

Car entre temps, je tombais sur une poule.
Et moi les poules cela m'intéresse. Une vraie jouissance.
Ni une ni deux, je commençais à flirter avec cette poule de malheur qui m'en a fait voir de toutes les couleurs et dans toutes les positions, debout, couché etc.
Du haut de son perchoir, elle laissait tomber des oufs.
Lentement au début et sans forcer je réussissais à les rattraper dans mon panier sans dégâts.
Puis à mesure que je flirtais avec elle, elle s'emballait au point qu'elle me pondait deux puis trois et quatre oufs à une vitesse vertigineuse et voilà que dix coquilles me tombaient drus en même temps dans mon panier au risque d'en fracasser la moitié à terre, alors que je me débattais avec
l'aînée, sa cadette rentre en renfort. J'étais pris en sandwich entre deux poules pondeuses. Ne sachant plus avec qui j'étais. Puis une troisième et là j'abandonnais mes poules pour échapper à leur emprise.
J'étais vaincu car gérer trois poules en même temps et à une vitesse hallucinante me donnait le tournis.
Je commençais à regretter mon ami Mario.
Je le cherchais partout mais hélas mes efforts étaient vains.

Depuis, je n'ai plus de Mario ni de Poules pondeuses.

J'ai retrouvé mon calme et ma sérénité.
Tant mieux.
Je gère autre chose qui ne ressemble ni à Mario ni à mes poules Pondeuses.

Mario et les Poules pondeuses sont des jeux Nintendo d'une autre époque.

 

Albert Simeoni

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SUPER ALBERT ! une époque pas si lointaine !

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