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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
17 juillet 2008, 08:05
'' Les Israéliens vont payer un prix important pour la libération de Guilad Shalit'' a déclaré depuis la Bande de Gaza ce mercredi, le leader du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à la suite de l'échange de prisonniers entre Israël et le Hezbollah. (Guysen.International.News)
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
17 juillet 2008, 08:16
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
17 juillet 2008, 09:23
Des Français aideraient
un réseau d'al-Qaida à Gaza

De notre envoyé spécial à Gaza, Georges Malbrunot(tiens encore lui il a des penchants inavoues beurk!)
16/07/2008 .
Aux côtés de djihadistes palestiniens, plusieurs étrangers, dont des Français, ont réussi à pénétrer depuis l'Égypte pour combattre Israël.

Au dernier moment, le rendez-vous fixé dans un lieu public a été changé. Abou Hafs se méfie. «Je dois me cacher», confie ce militant de l'Armée des croyants, l'un des groupes djihadistes apparus depuis le retrait israélien de la bande de Gaza en 2005. «Nous n'avons pas de liens organiques avec al-Qaida, mais nous partageons son idéologie. Notre but n'est pas uniquement de libérer la Palestine, mais de répandre partout l'islam», affirme ce réfugié qui porte une longue barbe noire et un tarbouche sur la tête.



Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
17 juillet 2008, 10:00
Ce que vous ne pourrez nier en France, se passe également en Belgique et
dans toute l'Europe !!!





- Saviez vous que de jeunes musulmanes réclament d'être exemptées des
cours de sport et de biologie, tout en étant non pénalisées pour leur
examen ?

(Source : Nouvel Obs)

- Saviez vous que des musulmanes exigent et obtiennent des horaires qui
leur sont exclusivement réservés à des piscines municipales ? (Source :
Revue politique)

- Saviez vous que des étudiantes musulmanes, durant leur examen, exigent
et obtiennent d'être accompagnées de leur mari et d'être jugées
par une femme



(Source : Nouvel Obs)

- Saviez vous qu'une association musulmane ('Unir' à
l'Université Paris' XIII) remet en cause le droit d'un professeur 'de culture occidentale' de



- Saviez vous que des musulmans réclament et obtiennent la suppression de la fête de Noël dans certaines écoles primaires ?

- Saviez-vous que des étudiants musulmans, prenant comme excuse la loi de la laïcité, réclament et obtiennent le retrait des sapins de Noël, dans différents établissements scolaires, jusque dans les maternelles ? (Source Le Parisien)


- Saviez vous que des musulmans réclament et obtiennent l'interdiction de la viande non hallal dans les écoles françaises où ils sont majoritaires ?

- Saviez-vous que dans l'administration, des musulmans réclament des
jours de congés supplémentaires pour leurs fêtes islamiques ?

- Saviez vous que des musulmans réclament des salles de prières dans nos
collèges, nos lycées et nos universités ?

- Saviez vous que des musulmans demandent aux écoles, universités et lieux de travail des horaires aménagés pour leurs cinq prières quotidiennes ?

- Saviez vous que des musulmans réclament une révision de nos livres d
histoire pour y intégrer l'histoire de leur pays et de leur religion ?
(Source : Nouvel Obs)



- Saviez-vous que dans nos manuels scolaires, vont être supprimés toutes
références à Charles Martel ou autres Jeanne d'Arc, afin de ne pas
froisser les français musulmans ?

- Saviez vous que des musulmanes exigent de pouvoir pratiquer des métiers publics (administration, hôpitaux, écoles, Justice) avec un tchador ?

- Saviez vous que des musulmanes voilées et étudiantes en médecine exigent de ne soigner que des femmes ? (Source : Le Monde, Le Figaro)


- Saviez vous que des médecins se sont faits tabasser pour avoir soigné
des femmes sans le consentement de leurs maris musulmans ? (Source Le Monde, LeFigaro)



- Saviez-vous que sur bon nombre de collèges français à majorité
afro-maghrébine, on trouve les inscriptions ' Morts aux Juifs ',
' Mort aux chrétiens ' ou ' Vive Ben Laden ' ?

- Saviez vous que lors des manifestations contre la guerre en Irak,
certains «pacifistes» musulmans exhibaient des portraits de Ben Laden ou de Saddam?

(Source Les 4 vérités)


- Saviez vous que le sauvageon nommé Djamel ayant brûlé vif une jeune
fille, Sohane, s'est vu acclamé das sa cité du Val de Marne lors de sa
venue à la reconstitution des faits ? (Source : JT de France 2)


- Saviez vous que les jeunes noirs et musulmans ayant brûlé vif un vigile de race blanche d'un supermarché à Nantes (en 2002) n'éprouvent
aucun remord et sont fiers d'eux ? (Source : Témoignage de l'avocat)


- Saviez vous qu'un manuel de bonne conduite 'Le licite et
l'illicite en Islam', vendu en France depuis 10 ans, explique comment un bon musulman
doit frapper sa femme : ' avec la main ', 'sans fouet ' ni morceau de bois ', t'en épargnant le visage ' ? (Source : l'Express)


- Saviez vous que des milices islamiques patrouillent dans les rues
d'Anvers et d'ailleurs pour ' surveiller les mauvais flics blancs
racistes' et appliquer leur propre loi ? (Source : Libération)



- Saviez-vous que des nouvelles lois vont obliger la police, l'armée et
la fonction publique en générale à embaucher en priorité des ' jeunes
' issus de l'immigration et que 35 entreprises dont France Télévision, Peugeot
ou encore le groupe alimentaire Casino ont signé un contrat de préférence
étrangère pour l'embauche de leur personnel ? (Source : gouvernementale
et syndicale).


- Saviez-vous que dans des lycées, des musulmanes enfilent leur manteau
avant d'aller au tableau afin de n'éveiller aucune convoitise, que
dans des écoles primaires des pères musulmans refusent que leurs fillettes soient

laissées dans la classe d'un instituteur remplaçant l'institutrice,
qu'une école a dû organiser un sas, sans fenêtres, pour reconnaître les mères,
voilées de la tête au pied, avant de leur rendre leurs enfants ? (Source :

Le Monde 09/07/04)



- Saviez-vous que dans des écoles primaires, des élèves sont allés
jusqu'à

instituer l'usage séparé des deux robinets des toilettes, l'un
réservé auxmusulmans ', l'autre aux ' Français ' ou qu'un responsable local du culte

musulman a demandé de prévoir des vestiaires séparés dans les salles de

sport, car, selon lui, ' un circoncis ne peut se déshabiller à côté
d'un impur ' ? (Source : Le Monde 09/07/04)


- Saviez vous que les autres communautés religieuses, (juive, hindouiste,

bouddhiste, etc.) n'exigent pas de revendications équivalentes?

A FAIRE SUIVRE SANS MODERATION

Nous sommes en train de nous faire islamiser à grands pas, ne nous cachons pas les yeux avec une burka.

Correspondance.

Bien, alors si vous savez tout celà, apprenez que dans 30 ans, nous serons tous des Hamidou.A qui la faute...? NDLR.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 juillet 2008, 02:29
Le bureau explicatif national israélien a produit sur Samir Kuntar un film où il est décrit comme ce qu’il est, un meurtrier qui a tué une enfant de 4 ans en cognant sa tête contre une pierre.

Israël a commencé mercredi 16 juillet une campagne d’explication interntionale consacrée au terroriste Samir Kuntar et aux festivités organisées au Liban à l’occasion de son retour. En Israël, on essaie de présenter le vrai visage du Hezbollah et de faire passer le message suivant, « Dis moi qui est ton héros, je te dirai qui tu es ».

Le bureau explicatif national dépendant du bureau du Premier ministre est chargé de cette mission. Il a rassemblé les données à diffuser pour expliquer la situation et a produit un film sur Kuntar. Le film en question a été diffusé sur le web et YouTube en premier lieu.

Le film dépeint Kuntar comme un assassin et souligne sa brutalité en expliquant comment il a tué un 2 policiers, tiré dans le dos d’un père sous les yeux de sa fille et tué celle ci en cognant sa tête sur une pierre. De plus, en coopération avec le porte parole de Tsahal et le ministère des Affaires étrangères, les ambassades israéliennes à l’étranger ont entrepris une campagne explicative dans les media internationaux et les media arabes.

Le message qu’Israël cherche à faire passer est que Kuntar « n’est pas un combattant pour la liberté, mais un répugnant assassin ». le deuxième message est la mise en avant des valeurs morales d’Israël et de l’absence des ces valeurs chez ses ennemis.

De plus, il est souligné que les soldats ont été kidnappés au cours d’une mission de routine en territoire israélien, alors que Kuntar a été emprisonné après avoir été jugé, il est arrivé du Liban et a perpétré un attentat contre des civils. Israël espère que la campagne explicative empêchera la création d’un semblant de reconnaissance du Hezbollah, mettra en garde contre la légitimation de l’organisation terroriste et évitera que ne soient mis sur le même plan un terroriste jugé et condamné et des soldats kidnappés.

juifs org
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 juillet 2008, 03:18
Voilà qui est très intelligent, Lola, la communication est primordiale!

J'aimerais que, pour se racheter, comme il est toujours acrédité, Enderlin fasse un reportage sur cet échange, en mettant en parallèle les photos de ces deux garçons, beaux et sains, rentrés chez eux dans un cercueil et l'affreux Kuntar rendu aux siens et destiné dorénavant à regretter les prisons israeliennes parce qu'il va devoir se cacher dans un trou à rat, auprès de ses copains du même acabit!
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 juillet 2008, 04:50
Le quotidien Asharq al-Awsat souligne que la libération de Samir Kuntar a coûté très cher au Liban : 1200 morts, 4500 blessés et 7 milliards de dollars de dégâts.

Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 juillet 2008, 11:10
Cet étrange sentiment de déjà-vu

LE MONDE | 15.07.08

ans un gag d'une savoureuse absurdité, les Monty Python illustraient l'"étrange sentiment" de "déjà-vu" - prononcer "déjà-vous" : un présentateur de plus en plus paniqué voyait son émission redémarrer du début ad nauseam.

Dans ce sketch à l'absurde saveur, les Monty Python mettaient en scène ce sentiment étrange de "déjà-vous" : la panique s'emparait d'un speaker dont le programme n'arrêtait pas de reprendre à son commencement.

Le bégaiement des deux paragraphes précédents n'est qu'un pâle reflet du phénomène de déjà-vu, défini par le psychologue sud-africain Vernon Neppe comme "toute impression de familiarité vis-à-vis d'une expérience présente paraissant subjectivement inappropriée car ne pouvant être rattachée à un passé clairement défini". Pour certains, cette petite "extase" - étymologiquement "sortie du temps" - est quotidienne, et ce indépendamment de l'impression d'éternel retour que peut parfois induire l'actualité...

"Quand on a annoncé la mort du pape à la télévision, je n'ai pas été surprise : je l'avais déjà vue la veille !", se souvient Michelle N. Cette jeune femme de 27 ans a souffert pendant plus d'un an de déjà-vu chronique. Radio, télévision, journaux, mais aussi vie courante : souvent elle avait le sentiment de tout connaître à l'avance. La première fois, c'était en 2005, "chez un concessionnaire où j'allais acheter une voiture. J'avais le sentiment de m'y être déjà rendue".

En 2001, elle avait survécu à une hémorragie cérébrale. C'est lorsqu'elle a mis fin à son traitement médicamenteux que les premières manifestations ont eu lieu. Puis se sont multipliées. "Par exemple, j'allais à un mariage, et j'avais l'impression d'y avoir assisté. Cela partait d'un détail, raconte-t-elle. La mariée me montrait un cadeau, que je croyais avoir déjà vu, et d'autres détails me frappaient dans la scène comme déjà connus."

Ces épisodes surviennent si souvent qu'elle finit par soupçonner ses proches de machinations. Comme si elle était l'héroïne perpétuelle de gags dont les émissions de type "caméra cachée" sont friandes, mais dont le ressort ne serait jamais dévoilé. "J'avais l'impression d'être dans un film d'horreur, genre que j'adore par ailleurs : j'ai pensé qu'on voulait me rendre folle. En fait, je l'étais vraiment", rigole-t-elle. A l'époque, elle frôle la paranoïa. "Mes amis essayaient de me raisonner, mais il m'a fallu du temps pour me résoudre à consulter."

Bien lui en a pris. Même si, lors du premier entretien avec le médecin, elle a le sentiment de l'avoir déjà rencontré... Aujourd'hui, les sensations de déjà-vu ont presque disparu. Cette amélioration, Michelle l'attribue aux exercices de mémorisation qu'elle a dû faire pendant plusieurs mois. La neuropsychologue Sylvie Willems (université de Liège) a participé à leur élaboration. "On ne savait pas trop où on allait, on a procédé par essais et erreurs", raconte la chercheuse. L'équipe belge est partie du principe que, constamment, notre cerveau est confronté à des situations proches de celles qu'il a déjà rencontrées. Des mécanismes automatiques lui permettent de distinguer la nouveauté dans chaque scène, ce qui évite les illusions de familiarité.

"Notre patiente ne possédait plus les règles pour se protéger de ces illusions, analyse Sylvie Willems. Il a fallu les réexpliciter et imaginer des exercices afin qu'elle les intègre à nouveau." Comme par exemple retrouver un objet en trois dimensions parmi des figures ressemblantes. Objectif atteint. Michelle a pu reprendre une vie normale.

Les cas de déjà-vu chronique, rares, sont sans doute sous-diagnostiqués. "Les médecins traquent plus volontiers les signes d'oubli que ces formes d'altération de la mémoire", note Chris Moulin. Neuropsychologue à l'université de Leeds (Royaume-Uni), il tient à la distinction entre déjà-vu, qui serait lié à un défaut d'appréciation de la familiarité, et déjà-vécu, une confabulation qui englobe l'identité de la personne ("j'y étais"). Deux formes de conscience mnésique "coexistent normalement en chacun de nous", explique-t-il : la capacité à évaluer la familiarité d'une situation et la faculté à revivre mentalement une scène "en situation". Elles font appel à des processus cérébraux distincts, que les psychologues expérimentaux ont appris à caractériser.

Concrètement, c'est toute la différence entre savoir qu'on a déjà rencontré une personne croisée dans la rue et se souvenir, deux minutes plus tard, des circonstances de cette rencontre et de l'identité de la personne en question.

Les troubles de Michelle N. relevaient sans doute du déjà-vu, tandis que le cas d'AKP, étudié par Chris Moulin, évoque selon lui plutôt le déjà-vécu. Ce monsieur de 80 ans avait cessé de s'intéresser à la télévision et au journal, trop répétitifs à son goût. Il rechignait à acheter tel produit, car invariablement, prétendait-il, il l'avait déjà fait la veille. Lors de ses promenades, il s'étonnait que tel oiseau chante toujours le même trille au même instant et, scrutant les plaques d'immatriculation, n'était pas moins surpris que le conducteur du véhicule ait pris l'habitude de passer là exactement au moment où il s'y trouvait.

La grande différence avec Michelle N., c'est qu'AKP n'était pas conscient du caractère anormal de son sentiment de déjà-vécu - un phénomène dénommé anosognosie. Lorsque sa femme le mettait au défi de décrire la suite du programme télévisé qu'il prétendait avoir déjà visionné, il répondait par une pirouette : "Comment pourrais-je le faire, j'ai un problème de mémoire !" Ou bien s'en tirait par une affabulation. L'imagerie par résonance magnétique devait dévoiler une atrophie des lobes temporaux et de l'hippocampe, impliqués dans la mémoire à long terme. Chez d'autres patients, c'est la maladie d'Alzheimer qui semblait en cause.

L'épilepsie offre un autre moyen d'explorer le déjà-vu. Le neurologue Patrick Chauvel (Inserm-université de Méditerranée) le fait en plongeant physiquement dans le cerveau de ses patients. "Certains épileptiques font état de scènes déjà vues et de réminiscences interprétées comme des souvenirs lors de leurs crises, précise-t-il. Pour supprimer ces crises, il faut, à l'aide d'électrodes, repérer la zone épileptogène que l'on souhaite retirer." Il arrive que ces stimulations induisent à leur tour des épisodes de déjà-vu, "particulièrement surprenants pour les patients".

On peut aujourd'hui introduire ces électrodes dans les profondeurs du cerveau, jusque dans l'hippocampe, et même sous cette structure, dans le cortex rhinal. Plus on y pénètre, plus le seuil de stimulation pour déclencher le sentiment de déjà-vu "épileptique" est bas. "Ces zones traitent de la reconnaissance visuelle fine, de la familiarité, du fait d'avoir ou non déjà vu un objet, et sont aussi parmi les premières touchées dans la maladie d'Alzheimer", indique Patrick Chauvel.

Les électrodes ont permis d'enregistrer l'influx cérébral entre divers systèmes cérébraux. "Il y a normalement un décalage de 100 millisecondes entre celui chargé de la cognition et celui responsable de la reconnaissance, note Patrick Chauvel. La stimulation, ou la crise spontanée, qui conduirait à synchroniser ces deux systèmes, pourrait-elle être à l'origine du déjà-vu ?"

Cette explication fait partie des innombrables hypothèses avancées pour rendre compte du phénomène, normal ou pathologique. Toutes ne mettent pas en cause la mémoire. Alan Brown, de la Southern Methodist University de Dallas, qui les a recensées, les classe en quatre catégories : désynchronisation ponctuelle de processus cognitifs ; problèmes de transmission neuronale ; familiarité implicite avec des stimuli non directement reconnus ; distraction intervenant entre une perception inconsciente et une perception consciente.

Le mystère de ce "court-circuit entre perception et souvenirs" intrigue philosophes, religieux et poètes depuis des millénaires, rappelle savamment Remo Bodei (université de Californie). S'il résiste aux chercheurs, c'est peut-être, comme le déplore Alan Brown, parce que nombre d'entre eux, aux Etats-Unis notamment, ont eu tendance à le ranger parmi les expériences dites paranormales : psychokinèsie, possession, rêve extralucide, hallucinations... "Je reçois régulièrement des courriers rageurs de gens qui considèrent que le déjà-vu n'est pas un simple dysfonctionnement du cerveau, mais bien la preuve de l'existence d'une vie passée, ou parallèle", témoigne Chris Moulin.

C'est un Français, Emile Boirac (1876), qui a donné son nom au phénomène. De la masse d'études réalisées depuis lors, il ressort que le déjà-vu normal est fréquent : 60 % de la population en ferait l'expérience au moins une fois au cours de sa vie, a calculé Alan Brown. Il semble qu'il se raréfie avec l'âge, mais soit plus fréquent dans les classes socioprofessionnelles "élevées". Il intervient essentiellement le soir, dans des situations de stress ou de fatigue, quand l'attention est flottante.

Pour beaucoup, cette expérience surréaliste, revanche fugace sur l'irréversibilité du temps, est une surprise plaisante. L'illusion d'entrebâiller une porte ouvrant sur d'autres états de conscience ou des univers parallèles n'y est pas pour rien - Hollywood l'a bien compris, qui a fait de ce "trompe-l'oeil temporel" l'ingrédient de bien des scénarios. Michelle N., pourtant fan de films fantastiques, ne regrette aucunement de ne plus subir ces mises en abyme. Quand elles ressurgissent, elle les ignore. Pour elle, le déjà-vu, c'est du passé.

Hervé Morin

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Références

Bibliographie :

La sensation de déjà vu, Remo Bodei, Seuil, 2007, 200 p., 19 euros.

Les labyrinthes de la mémoire, paroles et histoires inédites, Michèle Puel et Catherine Thomas-Antérion, Editions Privat, 2008, 290 p., 18 euros.

Sites Internet :

Les Monty-Python et le "déjà vous" :





Le chercheur Chris Moulin enquête en ligne :
[chris.moulin.googlepages.com]

[www.lemonde.fr]
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 juillet 2008, 11:49
Samir Kantar redevient une cible vivante


«Je reviens de Palestine mais, croyez-moi, c’est pour mieux y retourner».

À peine libéré, voilà que Samir Kantar lance cette déclaration de guerre à Israël. Le tapis rouge sang déployé pour lui par tout ce que le paysage politique libanais compte de plus officiel ne pouvait que l’y encourager.

Il est d’usage que les prisonniers qui viennent de bénéficier de la mansuétude de leurs geôliers rejoignent l’ombre et l’anonymat. Pas Samir Kantar. Endossant, dès sa remise en liberté, le treillis d’une armée libanaise qui finit par ressembler davantage à une milice, l’assassin de civils sans défense fait part de son intention de reprendre instantanément ses activités criminelles. C’est comme si ses victimes étaient assassinées pour la seconde fois.

Voilà Israël prévenu. Samir Kantar n’est déjà plus un prisonnier libéré bénéficiant d’une quelconque immunité. Il est redevenu une cible au même titre que son compère, débiteur au détail de morceaux de corps de soldats israéliens, Hassan Nasrallah. Les bébés israéliens n’ont qu’à bien se tenir: le populaire guerrier néglige le repos au profit d’autres actes héroïques. Il doit avoir pris goût au triomphe...

Le Diable en rit encore

Les dirigeants israéliens seraient bien inspirés de retrouver leurs esprits après l’affront subi lors de cette mascarade d’échange morbide. Samir Kantar n’a pas exprimé le moindre regret quant à l’horreur de ses méfaits. Au contraire, il s’en glorifie, promet de remettre le couvert dès que l’occasion s’en présentera et exalte, au passage, une foule haineuse dont certains membres l’ont déjà choisi pour exemple en ne rêvant que de l’imiter. Kantar n’a plus donc la moindre excuse. Israël a d'ailleurs été déjà douloureusement confronté à un cas similaire lorsqu’un Palestinien libéré en 2000 s'est fait sauter dans un attentat-suicide quelques semaines plus tard.

Si les choses devaient en rester là, c’est la morale qui serait à genoux. Il faut que, dès aujourd’hui, Kantar se sente traqué et vive dans la peur. Ce châtiment serait une douce peine, comparée à une réponse "proportionnée". Que serait une réponse proportionnée, dans le cas de Samir Kantar? De tuer un de ses enfants en fracassant son crâne à coups de crosse?

Bien sûr, la simple traque ne saurait suffire : toute tentative d’élimination ciblée sur sa personne par les services secrets israéliens redevient, aujourd’hui, justifiée et légitime. Cela relève de la simple notion d’utilité publique au même titre que l'étaient les projets malheureusement tous avortés d'envoyer Adolf Hitler en enfer.

Jean-Paul de Belmont © Primo, 19 juillet 2008
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 juillet 2008, 12:44
Breitou

tu me decois... drinking smiley

les femmes juives sont les 1eres a avoir demander des horaires pour les piscines, les musulmanes n'ont fait que suivre.

et qui demandent de reporter les examens le samedi ou de ne pas assister aux cours le samedi car jour du shabbat???

a Djerba, les petits juifs ont des horaires amenages pour pouvoir etudier a la yeshiva, les musulmans ne s'en offusquent pas au contraire, tout le monde doit y trouer son compte.

regards,
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