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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 septembre 2008, 00:45
De mémoire vive

Elie Wiesel.
Rescapé des camps de concentration, l’écrivain en revient toujours à l’Holocauste.
Et continue, à 80 ans, à œuvrer contre l’oubli.

ANNE DIATKINE

QUOTIDIEN : lundi 1 septembre 2008

Un père dit à son fils : «Mon petit, ferme la porte. Il fait froid dehors.» Le fils demande : «Et si je la ferme, est-ce qu’il y fera chaud ?» Ou encore : «Dans un compartiment, un enfant empêche tout le monde de dormir en répétant qu’il a soif. Pour le faire taire, un homme lui cherche un verre d’eau. L’enfant passe alors la nuit à dire : "Qu’est-ce que j’avais soif !"» Ce sont les deux histoires qui viennent à l’esprit d’Elie Wiesel lorsqu’on lui propose de définir l’humour juif. Deux blagues qui ne font pas éclater de rire, mais qui ne prennent pas l’autre pour cible, et qui le concernent intimement. Est-ce que lorsqu’on ferme la porte aux horreurs du monde, elles cessent d’exister, pour peu qu’on ne les voie plus ? Et pour la deuxième : «On ne change jamais d’obsession. Qui ne peut pas être soulagée.»

Elie Wiesel commence l’entretien par une série de questions. Son attention aux autres n’a rien de factice. Alors qu’on s’attendait à ce qu’il déroule sa tumultueuse vie tranquillement, on passe tout de suite aux interrogations sans réponse immédiate. Comment définir la judaïté aujourd’hui ? Est-ce qu’être juif change de signification, non seulement selon les gens, mais selon les époques ? Comment et par qui se transmet la judaïté lorsqu’on est athée ? Une bar-mitsva laïque est-t-elle une contradiction dans les termes ou une possibilité de ne pas rompre avec une culture ? Elie Wiesel, prix Nobel de la paix en 1986, répond qu’il n’est pas rabbin et que ses réponses n’engagent que lui. Il ne pense pas être juif différemment depuis sa naissance le 30 septembre 1928, à Sighet, en Roumanie. Ni que sa déportation en avril 1944 dans les camps de Birkenau, Auschwitz, Monowitz, Buna et Buchenwald ait modifié sa conscience de l’être. «Car ce n’est pas l’antisémitisme qui m’a déterminé. Je suis né juif, mais chaque jour, je me redéfinis.» La judaïté serait donc une forme de questionnement perpétuel, sans que la réponse ne soit une finalité. Elie Wiesel : «Tout ce que je fais, je le fais en tant que juif. Je suis persuadé que plus un juif est juif, plus son message est universel. De même pour un musulman ou un chrétien. Ou la laïcité pour un laïc. Elle prédomine tous ses choix. Je ne crois pas aux bienfaits de la dissolution des identités.» Il dit qu’il est croyant, «faute de pouvoir divorcer d’avec Dieu».

Le trait d’humour traverse en coup de vent un visage sans amnésie. Son regard intense ne semble jamais se détourner des atrocités qu’il a vues, adolescent, à son arrivée à Birkenau. Des nourrissons jetés vivants dans des fossés en flammes. «Ma foi n’est plus entière. Mais la question qui me tourmente est plutôt celle de la folie. Comment est-il possible que la raison d’un adolescent survive à la vision de bébés enflammés ?» Il ajoute : «Je peux être juif avec ou contre Dieu. Mais pas sans Dieu. Mon père était croyant, mon grand-père était croyant, son propre père était croyant et ainsi de suite. Comment pourrais-je rompre cette chaîne ?» Quand on a échappé à l’extermination et qu’on a entendu son père crier son prénom juste avant de mourir, juste avant la libération de Buchenwald, tout sujet, aussi anodin soit-il, mène aux camps. Est-ce que le savoir de l’extermination va se dissoudre avec la mort des derniers survivants ? «Elle est vulnérable, cette mémoire. L’oubli n’est pas une maladie individuelle, mais collective.» La profusion des informations et leur stockage illimité ne préservent de rien. «L’Holocauste est l’événement le mieux documenté de l’histoire humaine. Mais la connaissance est dans la machine, plus dans l’humain.» A San Francisco, au début de l’année 2007, Elie Wiesel a été agressé dans un ascenseur par un jeune négationniste qui voulait le forcer à admettre que l’Holocauste n’avait pas eu lieu. «Selon l’enquête, il est bon étudiant, leader du journal de la fac. Il me pistait depuis plusieurs semaines. Je n’arrive pas à le comprendre.»

L’incrédulité est une expérience qui a coûté la vie à beaucoup dans la communauté juive de Sighet. La Nuit, le texte fondateur d’Elie Wiesel, s’ouvre sur Moshé-le-Bedeau, le bon à tout faire de la synagogue hassidique, qui a réussi à s’échapper d’une tuerie de la Gestapo, dans la forêt . De retour au village, il supplie les Juifs de partir avant d’être arrêtés. C’était vers la fin 1942. «Il était à l’échelle la plus basse de la société. Pourquoi des gens normaux, installés, auraient prêté attention à ses propos illuminés ? Moi non plus, je ne l’ai pas cru.» Les convois partent de Sighet deux semaines avant le débarquement. «Quand on est descendus à la gare d’Auschwitz, ce nom ne nous disait rien. On a appris que c’était le terminus et qu’il y avait là un camp de travail.»

En 1979, Elie Wiesel est dans le bureau ovale du président Carter. Qui lui montre les photos prises par les avions militaires américains survolant Auschwitz, fin 1942. «Tout le monde savait. Roosevelt et Churchill auraient pu lancer des appels à la radio à l’attention des Juifs hongrois. On n’y serait pas allés. Leur responsabilité est incommensurable. Je reste en colère.» Il est devenu citoyen américain par hasard, en 1956, après avoir été renversé par un taxi à New York, où il est resté immobilisé plusieurs mois. Jeune journaliste, il part en reportage sur les survivants des camps, en Israël. Aucun journal ne veut publier son sujet. «Israël mettait l’accent sur l’héroïsme. On disait aux survivants de tourner la page. Or, ils m’expliquaient que la tragédie ne s’arrêterait que si sa réverbération était considérée.» Adolescent, quand il est recueilli par l’OSE (l’œuvre de secours aux enfants), il se promet de ne jamais parler des camps avant d’avoir trouvé le mot juste. «Cette ascèse du langage provenait de mes études à la Yeshiva de Sighet.» Pendant dix ans, il se tait. Mais lorsqu’il cherche enfin à fracasser le silence, la première version de la Nuit est refusée par tous les éditeurs, en anglais et en français, malgré les efforts de François Mauriac. C’est Jérôme Lindon, aux éditions de Minuit, qui l’accepte. «Il l’a relu mot à mot et a beaucoup coupé. J’ai accepté. Je n’étais pas écrivain, je parlais mal le français, je tentais juste de sortir les phrases du gouffre.»

Dans sa préface à la Nuit, Elie Wiesel écrit : «Ce n’est pas parce que le témoin est maladroit que vous ne comprendrez pas. C’est parce que vous ne comprendrez pas qu’il s’exprime si pauvrement.» De l’Arménie au Darfour, il a épousé toutes sortes de causes dont le vecteur premier est «les enfants». Il croit en l’éducation et n’a pas apprécié l’idée de Nicolas Sarkozy de faire porter à chaque élève la mémoire d’un petit déporté. «Il est sincère mais il ne connaît pas assez le sujet.» Le sujet, ce sont les enfants.

Lui qui a si longtemps été un proche de François Mitterrand jusqu’à la révélation de l’amitié du président avec Bousquet, ne sait pas encore s’il va voter Obama ou McCain. «J’attends que les deux candidats s’expliquent.» Le premier livre qu’il a lu après Buchenwald, fut le Procès de Kafka. «C’était une bonne transition.»

[www.liberation.fr]

© Libération
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 septembre 2008, 01:38
Fanny Truchelut : on peut critiquer le voile en Afghanistan mais pas en France


Pour avoir demandé à deux femmes de ne pas porter le voile dans les couloirs de son gîte, Fanny Truchelut a été condamnée pour discrimination à 4 mois de prison avec sursis, 1000€ d'amende et 7490€ de dommages et intérêts.

La video sur :


[www.marianne2.fr]
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Fanny.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 septembre 2008, 01:45
Enquête ouverte contre EuroPalestine

A.-C. D. L.
01/09/2008 | Mise à jour : 23:14 | Commentaires 5 .
Une association de défense des militaires a porté plainte contre EuroPalestine pour «apologie de meurtre» et «injure envers l'armée française».

Une enquête est en cours au ministère de l'Intérieur après l'appel sur le site Internet de l'association propalestinienne EuroPalestine à «la multiplication des embuscades » visant les soldats français engagés en Afghanistan.

Vendredi, l'Association de défense des droits des militaires (Adefdromil) a porté plainte pour «apologie de meurtre » et «injure envers l'armée française », qualifiant d'«abject » l'article publié le 20 août par EuroPalestine. Dans ce texte, le groupe de militants connu pour avoir présenté sa propre liste aux dernières élections européennes et soutenu l'humoriste Dieudonné évoque «une sale guerre », un «sale métier» et «des embuscades bien montées ».

«Souhaiter la mort de nos soldats à l'heure où l'on vient à peine d'enterrer dix des nôtres est inadmissible », considère Michel Bavoil, président de l'Adefdromil. Alerté par le député UMP Damien Meslot, qui souhaite «la fermeture du site Internet », le ministère de l'Intérieur a promis d'«étudier le problème .

Affaire a suivre.!!!!
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
02 septembre 2008, 14:50
Au-delà de la visite de Sarkozy, la Syrie regarde vers Washington


DAMAS (AFP) — La visite mercredi et jeudi du président français Nicolas Sarkozy à Damas va confirmer la fin d'un isolement diplomatique de la Syrie, mais celle-ci y voit surtout un tremplin pour reprendre contact avec Washington, estiment des analystes.

Cette première visite d'un chef d'Etat occidental depuis cinq ans "est avant tout symbolique", affirme Andrew Tabler, un expert sur la Syrie et journaliste au mensuel basé à Damas "Syria Today".

"Elle signifie que, pour la Syrie, l'isolement international est fini", dit-il. "Mais, en réalité, c'est une occasion pour Damas d'améliorer sa relation avec Washington", qui l'a inscrit sur la liste des Etats soutenant le terrorisme.

"Pour la Syrie, la France est la porte qui mène aux Etats-Unis", assure-t-il.

Les relations entre Washington et Paris d'un côté, et Damas de l'autre sont tendues notamment depuis l'assassinat début 2005 du dirigeant libanais Rafic Hariri, imputé aux services secrets syriens.

Washington avait rappelé son ambassadeur à Damas quelques semaines plus tard, sans toutefois rompre les relations, alors que l'ancien président français Jacques Chirac, ami de M. Hariri, avait décidé le gel des relations à haut niveau.

Les tensions ont été ravivées avec les Etats-Unis par le soutien de Damas au Hezbollah libanais, son rôle présumé dans l'infiltration de combattants étrangers vers l'Irak voisin et son alliance avec l'Iran.

A Damas, la visite du président français est perçue comme une "victoire".

"Tout le monde a pris conscience que Damas est la porte qui mène à la région (...) tout comme Paris est la porte de la Syrie vers l'Occident", commentait mardi le quotidien officiel as-Saoura.

Selon le journal, ""Paris a compris le rôle incontournable de la Syrie" au Proche-Orient.

"La Syrie récolte les fruits de la période précédente. Sa patience a payé", affirme à l'AFP Imad Sheaïby, président du Centre des données et des études stratégiques à Damas.

"Pendant toutes ces années, les Syriens n'ont cédé sur rien, ils n'ont accepté aucune condition imposée par Washington. Ils sont donc en position de force", assure cet expert proche du pouvoir.

L'expert affirme lui aussi que la visite de M. Sarkozy va "favoriser" le contact entre Syriens et Américains.

Les Etats-Unis ont toutefois refusé de suivre l'exemple de la France tant que Damas ne jouerait pas un rôle "positif" dans le monde.

Selon M. Sheaïby, "les Américains cherchent une stratégie de sortie dans la région, en raison notamment de leurs problèmes en Irak, et ils ont mandaté la France pour le faire à leur place".

Le président français a décidé d'entamer un dialogue "nécessaire" bien que "risqué" avec un pays accusé de s'ingérer dans les affaires du Liban voisin où Damas a exercé une tutelle pendant 30 ans.

C'est d'ailleurs après l'élection d'un président libanais, que la Syrie a été accusée d'entraver pendant six mois, que M. Sarkozy a annoncé une ouverture à l'égard de Damas.

"M. Sarkozy veut récupérer un espace stratégique pour la France, soit la région de l'est de la Méditerranée, que Paris a perdu à cause la politique de M. Chirac après 2003", estime M. Sheaïby.

Pour Damas, ses intérêts vont surtout dans le sens de ses négociations indirectes avec Israël, reprises en mai après un gel de huit ans.

Mardi, la présidence française a confirmé qu'un sommet quadripartite consacré à ces pourparlers indirects et réunissant la Syrie, la France, la Turquie et le Qatar aurait lieu jeudi à Damas.

"La Syrie se positionne avant l'élection américaine de novembre. Elle est prête à négocier plus qu'avant", affirme encore M. Tabler.

Selon lui, "les Syriens essaient à travers Paris de convaincre Washington qu'ils sont un véritable partenaire car ils tiennent absolument à ce que les Américains parrainent ces négociations" avec Israël.

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
03 septembre 2008, 00:58
La nouvelle jeunesse des manuscrits de la Mer Morte

Par Talie Weill pour Guysen International News
31 août 2008 08:43

Découverts par hasard il y a 60 ans à Qumran, les manuscrits de la Mer Morte s'apprêtent à connaître une nouvelle jeunesse grâce à de nouvelles techniques d'imagerie utilisées par le département des antiquités du Musée de Jérusalem, en charge de la conservation de ces témoignages bimillénaires de ''l'Ancien Testament.'' Préservation, digitalisation et décryptage, l’enjeu de ce projet pilote est de taille et suscite l’excitation du milieu scientifique.

Devant un parterre de journalistes enthousiasmés, Pnina Shor, directrice du Département des Antiquités, explique l'ambition du projet pilote actuel.

« Des techniques de pointe mises au point par la NASA ont trouvé de nouvelles applications dans le processus de conservation et décryptage des manuscrits de la Mer Morte ».

La première d’entre elles consiste, grâce à un appareil photo dernière génération dont la résolution est la meilleure qui soit, à capturer les images de chacun des 15000 fragments dans leur état actuel.

La deuxième méthode, utilise l'infrarouge, pour révéler des écrits, jusque-là invisibles à l'œil nu.
Des fragments complètement noircis, apparaissent alors sur les écrans du laboratoire et arborent, dans des couleurs fantaisistes des lettres, des mots, des phrases dans le meilleur des cas, en araméen le plus souvent, dont on ne pouvait soupçonner l'existence à priori.

Enfin une troisième technique permet, grâce à l'application de plusieurs spectres lumineux, de déterminer la composition actuelle des fragments, et d'ainsi déterminer si le mode actuel de conservation des manuscrits est adéquat.

Cette technique permet de convertir l'image en un graphique affichant la quantité de chacune des composantes des fragments (eau, encre, parchemin etc).
En réitérant l'opération dans quelques mois, il sera possible de superposer les graphiques et ainsi d’évaluer si oui ou non les manuscrits se détériorent dans les conditions actuelles de conservation.

L'objectif : mesurer les niveaux d'humidité, de température et de lumière qui permettront aux prochaines générations d'hériter de ce patrimoine culturel, sans que le temps ne le dégrade.

Outre l'ambition de conserver ces trésors historiques dans les meilleures conditions possibles, ce projet entend constituer une base de donnée sur internet de tous les 15 ou 20 000 fragments, permettant ainsi à n'importe quel universitaire, étudiant ou quidam des quatre coins du monde de mener des recherches sur ces fragments, et d'en reconstituer les 900 « puzzles géants ».

Pour l'instant, Pnina Shor, assistée des plus grands spécialistes en imagerie venus pour certains des Etats-Unis, mène un « projet pilote » destiné à mesurer le temps et l'argent nécessaire à la réalisation du processus dans son ensemble.

« Un tel projet va coûter des millions de dollars, et prendra au moins 5 ans » explique la directrice su département des antiquités. « Pour le mener à terme, nous devons réussir à lever des fonds ».

Les manuscrits de la Mer Morte ont été trouvés entre 1947 et 1956 dans des jarres disposées il y a plus de deux mille ans dans onze grottes autour du site de Qumran, situé en surplomb de la Mer Morte.

En 1947, c'est en partant à la recherche de l'un de ses animaux qu'un bédouin nommé Mohammed el-Hamed, découvre dans de grandes jarres, des rouleaux de cuir étonnamment bien conservés. Les quelques rouleaux et milliers de fragments sont plus tard identifiés comme le plus vieux témoignage à ce jour du récit biblique.

Ils datent du premier siècle avant J-C, et auraient été rédigés par la communauté des Esséniens, une communauté juive dissidente dont certains chercheurs pensent que Jésus faisait initialement partie.

Ces manuscrits auraient été cachés lors de la première révolte juive contre les Romains, vers 70 avant J-C.
Plus de deux mille ans plus tard, la pointe de la technologie internationale pourrait permettre de révéler les secrets de ces trésors, objet d'études de dizaines de chercheurs depuis 60 ans, et, grâce à internet, de les dévoiler au public.

[www.guysen.com]
Dead Sea Scrolls to be displayed on Internet

By IAN DEITCH
27 Aug 2008

JERUSALEM (AP) — Scientists using American space technology have started a huge project to digitally photograph the Dead Sea Scrolls, the oldest known version of the Hebrew Bible, and post it on the Internet for all to see, Israeli authorities said Wednesday.

High-tech cameras using infrared photography are being used to uncover sections of the 2,000-year-old scrolls that have faded over the centuries and become indecipherable, the Israeli Antiquities Authority said.

The project is expected to take about five years and the goal is to make the scrolls accessible to scientists and the general public, Antiquities Authority official Pnina Shor said.

"Now for the first time the scrolls will be a computer click away," said Shor, who heads the authority's department responsible for the conservation of artifacts. "This will ensure that the scrolls are preserved for another 2,000 years."

Experts have complained for years that only a small number of scholars have been allowed access to the scrolls and the thousands of fragments that were found in caves near the Dead Sea in the late 1940s. In recent years, steps have been taken to widen access, but many of the findings are still not properly identified and categorized.

To protect the scrolls, Shor said, the new imaging will be done in a setting that minimizes exposure to light.

A pilot project started Wednesday and when it is finished, it will be possible to determine how long it will take to digitize the thousands of fragments from about 900 separate documents, Shor said, estimating five years.

The American space connection came through Greg Bearman, who recently retired as principal scientist for the NASA Jet Propulsion Laboratory. He offered the space-age imaging equipment.

"I am an archaeology buff," he told The Associated Press, and he brought imaging technology used in space to the Dead Sea Scrolls project. "This equipment is used to study planets," he said. "NASA uses the technology for imaging in space, and it works here."

Infrared technology was used to photograph all the findings in 1950, the Antiquities Authority said, but technology has advanced considerably since then.

The first scrolls were discovered by accident in 1947 by a young Bedouin shepherd who was chasing a runaway sheep. They were buried in a cave in Qumran, just above the Dead Sea — one of the most barren areas in the world.

Archaeologists began buying scrolls and fragments that appeared in marketplaces around the region, but many were damaged by their removal from the extreme dryness of the cave where they were buried for 20 centuries.

Occasionally, the Antiquities Authority, which is in charge of preserving the scrolls, allows the public to see some of them. A 24-foot section with the Book of Isaiah went on display in May to coincide with Israel's 60th anniversary celebrations.

A special hall called the Shrine of the Book at the Israel Museum in Jerusalem is dedicated to the scrolls, but the fragments on display there are copies.

In this undated two picture combo made of photographs released by Israel's Antiquities Authority on Wednesday, Aug. 27, 2008, fragments of the Dead Sea scrolls before infrared imaging, right, and after, left, are seen. Israeli and American scientists are bringing the oldest known version of the Hebrew Bible into the 21th century. They're digitally reproducing the Dead Sea Scrolls online.

[ap.google.com]

La photo montre le même fragment éclairé classiquement à droite et en lumière infrarouge à gauche.
(AP Photo/Israel Antiquities Authority, HO)


Pièces jointes:
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
03 septembre 2008, 09:04
La science expliquée en chantant et en dansant

Le rap au service de la physique des particules

AFP 03.09.08 | 17h32

Les physiciens en blouse blanche dansant le rap présentent, dans un clip vidéo, les tenants et les aboutissants du plus grand accélérateur de particules au monde, le Grand Collisionneur de Hadrons (LHC), dont la mise en service est prévue le 10 septembre prochain.

Le "Large Hadron Rap", déjà visionné plus de 836.000 fois sur YouTube (

explique, en vers et en anglais, comment des protons vont entrer en collision dans ce gigantesque anneau de 27 km de circonférence, à 100 mètres sous terre à la frontière franco-suisse, près de Genève.

Le principal objectif du LHC sera de trouver le boson de Higgs, ultime particule dont l'observation permettra de valider le modèle expliquant la structure de la matière visible de l'univers.

L'idée de cette chanson humoristique et pédagogique revient à Kate McAlpine, une thésarde de la Michigan State University détachée au Centre européen de recherche nucléaire (CERN).

De ses collègues, elle n'a "reçu aucune plainte sur l'aspect scientifique, sauf que je sous-entends que le boson de Higgs va être trouvé très vite", a déclaré Mme McAlpine à l'AFP.

[www.lemonde.fr]



Voir aussi, de façon plus classique :


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
09 septembre 2008, 08:30
Affaire Clavier : quand le showbiz fait la pub des nationalistes corses
Historien de la Corse, Francis Pomponi analyse le limogeage de Dominique Rossi suite à l'intrusion de nationalistes dans la villa de Christian Clavier comme une réussite médiatique des nationalistes. Ceux-ci excellent dans l'art d'instrumentaliser les people qui résident sur l'île.




Comment le limogeage de Dominique Rossi, responsable de la sécurité auprès du préfet Corse, suite à l'intrusion de nationalistes dans la villa de Christian Clavier, est-il perçu sur l'île?
Francis Pomponi : Le gouvernement s'est complètement ridiculisé ! Normalement, quand un groupe de personnes s'introduit illégalement dans une propriété privée, ce sont les coupables de l'infraction qu'on sanctionne, pas les policiers qui viennent les interpeller. Il n'y a eu ni plastiquage, ni mitraillage, rien de notable. Mais les nationalistes sont sortis gagnants de ce non-événement : ils ont obtenu le limogeage d'un préfet et une couverture médiatique exceptionnelle pour ce qui reste un non-événement. Mais ce n'était qu'un coup, l'affaire va se tasser très vite et Dominique Rossi sera remplacé.

Les manifestations de ce type sont-elles toujours aussi médiatisées ?
La seule affaire d'intrusion illégale qui ait connu un tel retentissement était l'affaire du golfe de Sperone, en 1994, où des membres du FLNC avaient été remis en liberté sans jugement les uns après les autres. Les nationalistes se permettent assez souvent ce genre d'opérations à vocation médiatique. Généralement, elles n'ont que peu d'impact, à part au niveau local. Dans l'affaire Clavier, c'est le statut de vedette du propriétaire qui a déclenché la médiatisation.

Quel rôle jouent les personnalités présentes sur l'île dans la propagande nationaliste ?
Le monde du showbiz est de plus en plus un vecteur de la propagande nationaliste : les stars paient parfois l'impôt révolutionnaire pour assurer la tranquillité de leur villa. Guy Bedos se dit solidaire du peuple corse, Jacques Dutronc exprime sa sympathie pour eux, un autre fait une apparition dans un rassemblement nationaliste... Les médias se jettent sur l'occasion et donnent une tribune aux revendications des nationalistes. Les people sont tranquilles et les médias sont contents. Il y a juste les républicains qui trouvent ça lamentable.

Francis Pomponi est professeur d'Histoire moderne à l'Université de Nice-Sophia Antipolis. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire de l'île, notamment Histoire de la Corse paru dans la collection Que sais-je ?, aux Presses universitaires de France.


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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
10 septembre 2008, 03:02
Un ministre israélien suggère d’enlever Ahmadinejad

Le ministre israélien des Retraités Rafi Eitan, membre du cabinet de sécurité et ancien agent du Mossad, a proposé hier que le président iranien Mahmoud Ahmadinejad soit enlevé. « Il faut enlever le président iranien qui tient les mêmes propos qu’Hitler sur la nécessité d’exterminer le peuple d’Israël pour le traduire devant la Cour (pénale) internationale de La Haye », a affirmé Rafi Eitan à la radio militaire. « Je pense que le Mossad (les services de renseignements israéliens) a la capacité de le faire, mais ce n’est pas seulement notre affaire, cela concerne le monde entier », a ajouté le ministre. « Sur l’aspect opérationnel d’une telle opération, je n’ai pas de conseil à donner, je laisse cela aux plus jeunes », a poursuivi Rafi Eitan, 81 ans.
Chef des opérations du Mossad qu’il a rallié dans les années 50, l’agent secret Rafi Eitan avait organisé et participé en mai 1960 à l’audacieuse capture d’Adolf Eichman, à Buenos Aires. Eichman, l’un des principaux exécutants de la « solution finale », le génocide des juifs perpétré par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale, a été ensuite ramené clandestinement en Israël où il a été jugé, puis condamné à mort et pendu.
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
10 septembre 2008, 06:32
Grâce à son pote Sarkozy, Tapie se paie sur le contribuable.
Le secret bien gardé de l'affaire Tapie.



Tout était organisé pour que Tapie puisse empocher des dizaines de millions d'euros dans la plus grande discrétion. C'était sans compter sans les auditions devant la Commission des finances de l'Assemblée nationale.


Les auditions des protagonistes de l'affaire Tapie par la Commission des finances, le 3 septembre, permettent de découvrir une partie des dessous de l'extraordinaire arbitrage qui a permis à l'ex-homme d'affaire et ex-ministre, actuellement comédien et ami du Président, d'obtenir des dédommagements considérables de la part de l'Etat.

Le mémoire et les déclarations de Charles de Courson, député Nouveau Centre de la Marne, sont particulièrement instructifs. Le député représente l'Assemblée nationale au conseil d'administration de l'EPFR, établissement public, actionnaire à 100% du CDR, organisme qui doit liquider les dettes et les actifs après la faillite du Crédit Lyonnais (plus d'1 milliard d'euros de pertes au compteur provisoire). Il a expliqué à ses collègues dans quelles conditions il avait été informé de l'arbitrage : «Une clause de confidentialité absolue couvrait la convention d'arbitrage. Au conseil d'administration, le président de l'EPFR nous donc informé oralement du contenu de la convention, mais nous n'avons jamais pu lire le texte même de cette convention».

Lorsque l'arbitrage fut rendu par le trio présidé par Pierre Mazeaud (ancien président du conseil constitutionnel), même simulacre : «Je n'ai pas pu lire la sentence lors du conseil d'administration de l'EPFR chargé de se prononcer sur un éventuel recours. Le président de l'EPFR m'a, en revanche, dit : vous pouvez le faire sur le site de l'Express !», raconte Charles de Courson.

Ce goût du secret a perduré jusque très récemment : le président de la Commission des finances, le socialiste Didier Migaud, a eu le plus grand mal à obtenir communication de ces pièces (convention et jugement) pour éclairer les débats à l'Assemblée. Elles lui sont parvenues seulement le 2 septembre au soir, et encore certaines photocopies sont-elles illisibles. Explication : l'EPFR avait attendu que la partie adverse, c'est-à-dire Bernard Tapie, lève la clause de confidentialité.

Conclusion : il s'en est fallu de peu que les contribuables ne sachent pas dans quelles conditions et pour quels motifs l'Etat (qui assume les dettes du Crédit Lyonnais) devra verser 390 millions d'euros au groupe Bernard Tapie. C'est un des principes de l'arbitrage de rester confidentiel. Mais c'est ce qui rend le recours à cette méthode de jugement problématique lorsqu'il s'agit d'argent public…


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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
10 septembre 2008, 14:47
Le mariage du jour.
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