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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
16 septembre 2008, 00:46
Liquidation d'un responsable du Hamas en Syrie
Selon des sources émanant des milieux de l’opposition syrienne diffusées dans la nuit de lundi à mardi, Isham al-Labadani, le secrétaire et plus proche conseiller du chef de la branche politique du Hamas établi à Damas, Khaled Mashaal, a été liquidé jeudi dernier, en Syrie, dans la ville de Homs, où il a été «tiré de sa voiture et mitraillé à bout portant».

L’information, que ni l’organisation islamiste d’Ismaïl Haniyeh, ni les autorités syriennes, n’ont confirmé, a été révélée par le Parti syrien de la réforme, qui est composé d'opposants en exil et de dissidents oeuvrant en dehors de leur pays - surtout aux Etats-Unis - pour la chute du régime baasiste dirigé par le président Bachar el-Assad.
Vendredi dernier néanmoins, plusieurs médias arabes avaient annoncé que Damas avait invité les chefs des groupes palestiniens - parmi lesquels Khaled Mashaal lui-même, et le Secrétaire général du Djihad islamique, Abdallah Ramadan Salah - opérant sur son sol à faire montre de «vigilance», sous prétexte qu’ils pourraient être des cibles pour les agents du Mossad «infiltrés sur le territoire syrien», et à «limiter le plus possible leurs apparitions publiques, ainsi que les entretiens accordés à des journalistes», afin de ne pas «faciliter la tâche aux services secrets israéliens».
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
16 septembre 2008, 01:38
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'UNESCO


L'Association France-Israël prend l'opinion publique à témoin de la tentative abusive de désinformation et de propagande malhonnête constatées, utilisées par l'Alecso, membre de la Ligue arabe pour accréditer l'idée fausse selon laquelle l'Unesco considérerait Jérusalem comme une capitale du monde arabe.
Nous sommes grés à M. le Directeur général de l'Unesco d'avoir par le communiqué de presse ci-dessous dénoncé la manoeuvre et rétabli la vérité.
°°°°°°°°°°

L'UNESCO souhaite attirer votre attention sur plusieurs erreurs figurant dans un article publié par The Evening Bulletin du 4 septembre. L'article est intitulé « UNESCO, PLO recognize Jerusalem as an Arab Capital ». Il affirme notamment que l'Autorité palestinienne et l'OLP, en tandem avec l'UNESCO, ont décidé de reconnaître Jérusalem comme la capitale arabe de la culture pour 2009 et que l'UNESCO travaille avec des responsables de l'Autorité palestinienne et des Arabes israéliens connus en vue d'organiser des célébrations et d'en faire un important événement contre ce qu'ils appellent l'occupation israélienne de la ville sainte de Jérusalem.

L'information est erronée. Nous demandons à The Evening Bulletin de la corriger.

Inspiré par la Capitale européenne de la culture, une initiative développée depuis 1985 par l'Union européenne afin de mettre en valeur pendant toute une année le développement culturel d'une ville, le projet des Capitales arabes de la culture a été lancé en 1995 par l'Organisation arabe pour l'éducation, la culture et les sciences (ALECSO) en vue de promouvoir le rôle de la culture dans le développement durable, ainsi que les valeurs de paix et de dialogue interculturel.

La désignation des capitales a lieu chaque année lors d'une réunion des ministres arabes de la Culture, co-organisée par l'ALECSO.
La désignation de Jérusalem en tant que Capitale arabe de la culture en 2009 a été approuvée lors d'une réunion extraordinaire des ministres arabes de la Culture, membres d'ALECSO, en 2006 à Masqat (Oman) et réaffirmée en novembre 2007 à Alger (Algérie).

L'UNESCO n'est pas impliquée dans ce processus de désignation.
Vous voudrez bien noter que la désignation de capitales culturelles existe dans d'autres parties du monde et qu'elle est le fait des autorités régionales, jamais de l'UNESCO. Cette dernière n'est pas impliquée dans la préparation des événements qui célèbreront Jérusalem en tant que capitale arabe de la culture en 2009.

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
17 septembre 2008, 06:26
Exceptionnel : la France avant sa politique pro-arabe
17 septembre 2008


Un document exceptionnel à voir et à distribuer, vu qu’il éclate en partie la rhétorique française d’aujourd’hui.

Ils'agit d’une vidéo publiée en 1950 par la société d’état AIR FRANCE pour promouvoir le tourisme en Israël. La vidéo dure 30 minutes, et est un réel délice. Les paysages, les gens, tout ca en couleur.

Mais mieux encore, ce sont les commentaires. Ils sont malheureusement en anglais (on se demande pourquoi d’ailleurs), mais il faut faire l’effort de comprendre. Que des louanges pour le Peuple Juif, mieux, les arabes occupant Jérusalem sont présentés comme des… occupants !

A voir ici, en cliquant sur :


[www.road90.com]
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air.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
18 septembre 2008, 13:59
Népotisme : la République des épouses, des cousins et des amis d'amis


Suivant l'exemple de leur Président, qui a casé son fils au Conseil Général des Hauts de Seine, les ministres font travailler leurs proches dans leurs cabinets… C'est ce que racontent Valentine Lopez et Géraldine Woessner dans leur livre « Les Chambres du pouvoir ».

« Je vous propose une République fondée sur le mérite et où chacun aura sa chance ! » ressassait Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle. Deux ans plus tard, le plaidoyer méritocratique a fait long feu, expliquent les journalistes Valentine Lopez (I<Télé) et Géraldine Woessner (BFM TV), qui se sont amusées à lister les enfants, nièces, cousins et maîtresses des membres du gouvernement (ou de leurs amis) qui émargent dans les cabinets ministériels.

On croise la fille de Gérard Longuet, engagée par le secrétaire d'Etat Hervé Novelli (qui militait avec son père à Occident), avant de rejoindre le cabinet de Luc Chatel. Ludivine Olive, employée par sa tante, Michèle Alliot-Marie, et Olivier Marleix, fils du secrétaire d'Etat aux collectivités territoriales Alain Marleix, qui émarge au pôle social de l'Elysée, comme Sébastien Veil et sa femme Sibyle. Ce n'est qu'un début : François Guéant, rejeton du secrétaire général de l'Elysée, a intégré le cabinet de Rachida Dati avant de rejoindre celui d'Alain Marleix. Et Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat aux anciens combattants a embauché sa cousine comme attachée de presse de son parti Gauche moderne. Alors pourquoi ne pas y aller carrément ? La demi-sœur de Carla Bruni-Sarkozy, la jeune Consuelo Remmert a été recrutée en juin 2008 à la cellule diplomatique de l'Elysée. Roselyne Bachelot travaille bien avec son fils Pierre, qui fait office de conseiller parlementaire ! Il y côtoie d'ailleurs Isabelle Barnier, la femme du ministre de l'Agriculture.


Les «femme de» sont légion

Les deux journalistes rappellent aussi que les politiques, comme les commerçants de province, travaillent souvent en couple : En juin 2007, Xavier Darcos, le ministre de l'Education, avait nommé sa jeune épouse Laure directrice adjointe de son cabinet. Comme le député UMP de Seine-Saint-Denis Eric Raoult, qui a embauché sa femme. Sans surprise, le premier à montrer le mauvais exemple n'est autre que le président de la République himself, qui accueille Marie-Laure Harel en tant que chargée de mission auprès de son chef de cabinet. La jeune Marie-Laure (24 ans) a connu une carrière fulgurante après une banale maîtrise de droit, notent les auteurs du livre, mais qui s'explique par sa proximité avec Cécilia ex-Sarkozy : « Au départ, le « mérite » de Marie-Laure Harel aura essentiellement consisté à fréquenter Judith Martin, fille de Cécilia Sarkozy, et à devenir sa meilleure amie », racontent les journalistes.


Les journalistes ne sont pas en reste

Pudiquement, on pourra en conclure que l'intimité des puissants se mêle à leur aventure politique… Ce qui amène logiquement Géraldine Woessner et Valentine Lopez a enquêter sur la dangereuse proximité qu'entretiennent journalistes et personnages politiques. Et à raconter les amitiés de Laurence Ferrari, nouvelle reine du 20h de TF1, qui partagea des vacances avec ses copains Laurent Solly et Franck Louvrier, les plus proches collaborateurs de Sarkozy, qui n'était alors que ministre de l'Intérieur. « Aurait-elle dû s'abstenir ? demandent les auteurs. La question ne sera jamais posée puisqu'il semble impoli et attentatoire à la vie privée de seulement s'interroger ».

« Les Chambres du pouvoir », de Géraldine Woessner et Valentine Lopez, Editions du Moment, 303 pages.


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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 septembre 2008, 03:29
Le Billet De Philippe Bouvard.

Aurait il lui aussi, voté Sarko, par hasard ???


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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 septembre 2008, 09:11
ladouda a écrit:
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> Exceptionnel : la France avant sa politique
> pro-arabe
Que des louanges pour le Peuple
> Juif, mieux, les arabes occupant Jérusalem sont
> présentés comme des… occupants !
>

La france , et les francais ,seraient donc des girouettes.

Surtout le plus grand des Francais (d'apres les francais).
L'homme qui voit, pardon, qui voyait, plus loin que tous ses semblables, C'est a dire les gens qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez (le sien etait bien plus grand que celui des autres ).

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
19 septembre 2008, 09:11
Rachida Dati : Israël est une belle démocratie
19/09/08

- Thème: Diplomatie

A l’occasion de la visite de la ministre de la Justice, Rachida Dati, en Israël, Haaretz revient sur le parcours de la « sarkozette ». «Dès que j'ai été nommée, j'ai reçu une invitation pour me rendre en Israël. Maintenant, j'ai cette chance», a déclaré la Garde des Sceaux. «Il est difficile de rester indifférent à Israël», a-t-elle expliqué car ce pays allie à la fois le côté « spirituel, démocratique et libre. En fait, il s’agit d’une belle démocratie ». En ce qui concerne ce voyage qu’elle effectue du 19 au 21 septembre, elle a précisé que « personne n’a restreint » ses objectifs pour cette visite. « J'ai eu un sentiment de liberté ».
Dans une interview, Rachida Dati a dit qu'elle ne voyait pas de différence entre elle et un Juif. Elle a rappelé la bonne cohabitation en Algérie entre les Juifs et les Arabes.
« Je pense qu’Israël a toujours été une société multiculturelle. En Europe, ce pays n’est vu qu’à travers le conflit. Mais ce n'est pas ce qui m'intéresse. C’est plutôt l'aspect humain. » Souhaitant vivement rencontrer Tsipi Livni, Rachida Dati a déclaré : « Comme moi, elle s’est engagée à servir son pays. C’est un engament d’une nouvelle génération en politique. »

[www.crif.org]

French Justice Minister, nicknamed 'Sarkozette', to arrive in Israel
Last update - 11:08 19/09/2008

[www.haaretz.com]

Pièces jointes:
Rachida Dati.jpg
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
20 septembre 2008, 03:21
Quand Sarkozy rêvait de subprime à la française


Un «crédit hypothécaire» garanti par la valeur du logement des foyers les plus pauvres ? Cette proposition, émise par Nicolas Sarkozy pendant la dernière campagne présidentielle, n'a pas eu le retentissement qu'elle méritait : elle prend toute sa saveur en pleine crise des subprime.

Visionnaire, Nicolas Sarkozy l'est sans conteste : un an avant que n'implose le marché immobilier américain, le candidat UMP à l'élection présidentielle préconisait avec une fulgurante intuition dans son programme quelque chose qui ressemble étrangement à des subprime à la française : «Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.»

Passée inaperçue au printemps 2007, dans le feu de la campagne présidentielle française, cette formule de «crédit hypothécaire» avait peu de chance d'émerger l'été dernier au moment où l'économie américaine commençait à subir les désastreuses conséquences de ces [«prêts spécial pauvres»]i. «Une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir !», argumentait le candidat de l'UMP pour justifier sa proposition d'emprunt immobilier pour foyers modestes.

Là encore visionnaire, Sarkozy pariait même sur le mécanisme qui a causé l'effondrement de la finance américaine : il imaginait que les banques se focaliseraient «moins sur la capacité personnelle de remboursement de l'emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué». Lors de son prochain discours, tant attendu, à Toulon le 25 septembre, le chef de l'Etat osera-t-il brandir comme solution miracle à la crise du pouvoir d'achat des «subprimes» à la française ?



Extrait du programme de Nicolas Sarkozy :

Logement Injustices

Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d'Europe. Or, une économie qui ne s'endette pas suffisamment, c'est une économie qui ne croit pas en l'avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain. C'est pour cette raison que je souhaite développer le cré¬dit hypothécaire pour les ménages et que l'État intervienne pour garantir l'accès au crédit des personnes malades.

Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement.

Il faut réformer le crédit hypothécaire. Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué. Ceci profiterait alors directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants.

Voir le site :


[www.u-m-p.org]édit hypothécaire

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
21 septembre 2008, 03:12
Un Président impuissant donc agité



Nicolas Sarkozy s'obstine à éviter la réalité.Il parle laïcité, quand EDVIGE mobilise; il parle otages, santé, ou handisport mais pas de l'effondrement de la Bourse. Jour après jour, heure après heure, le président français cherche la parade. Son rêve de croissance s'éloigne, son volontarisme échoue. Le monarque avait calé un grand discours, salle réservée et cotillons pour le 25 septembre à Toulon. Son banquier sera-t-il encore là pour payer les petits fours de la soirée ?

Le Président impuissant

La bourse s'effondre, et Sarkozy masque. A l'instar de John McCain, le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine, il n'y connaît pas grand chose à la finance mondiale, à l'exception des signes extérieurs de richesses qu'elle peut procurer dans les belles années. Quand une banque d'affaires créée il y a 158 ans disparaît en un week-end avec ces 700 milliards de dollars d'actifs, il ne dit mot. Quand le premier assureur mondial manque de disparaître, sauvé par le gong d'une nationalisation sans précédent par l'Etat fédéral américain, il ne dit rien. Quand les Bourses américaine, asiatiques et européennes continuent de chuter, il ne dit toujours rien.

Mardi, au plus fort de la crise, il préfère jouer à Jack Bauer ("24H Chrono") depuis son bureau, et se mettre en scène devant les caméras. Un journaliste lui demande: "et la faillite de LEHMAN BROTHERS ?" Sourire crispé, Sarkozy rétorque à voix basse: "On a eu une petite nuit, et il faut être très reposé pour affronter la crise financière internationale.

J'aurais l'occasion de m'exprimer sur le sujet dans les jours et les semaines qui viennent." Son homologue américain n'a heureusement pas attendu 15 jours pour se reposer. Bush a annoncé vendredi la mise sous tutelle des banques américaines, après avoir accepté de nationaliser (pour 70 milliards de dollars) l'assureur AIG. Samedi, il présentait les détails de son plan de sauvetage.

Sarkozy aurait pu parler de sa préoccupation, annoncer des mesures de soutien aux PME et aux ménages qui risquent de pâtir d'un resserrement général des conditions de crédit dans les mois à venir. Il aurait pu dire qu'il allait aider les banques françaises à nettoyer leurs bilans, comme le Trésor américain s'apprête à le négocier aux Etats-Unis.

Sarkozy aurait pu dire quelque chose sur la plus grave crise boursière depuis 1929. Il nous laisse Christine Lagarde expliquer que les banques françaises sont saines. 9 mois après le scandale de la Société Générale, on croit rêver.

Le Président du renoncement

Jeudi 18 septembre, devant une assistance attentive, à Bletterans dans le Jura, Nicolas Sarkozy a cette expression bravache :"Le mot renoncement ne fait pas partie de mon vocabulaire". Pourtant, la semaine écoulée ne fut que cela. Nicolas Sarkozy a renoncé à décrocher un point de croissance supplémentaire "avec les dents". On parlait récession depuis des semaines. Le crash boursier a porté le coup de grâce. Le Ministère de l'Emploi a confirmé hier que le pouvoir d'achat des salariés a baissé au second trimestre.

Quand la polémique EDVIDGE enfle, jusqu'au sein de son propre gouvernement, Sarkozy doit aussi renoncer. Mercredi, Michèle Alliot-Marie expliquait encore que le gouvernement n'avait pas l'intention de modifier en profondeur le contenu du fichier de police. Patatras, Fillon l'a désavouée le soir même, et une nouvelle mouture d'EDVIGE était présentée vendredi.

Quand la mobilisation contre le changement de statuts de la Poste frémit, Sarkozy fait également (temporairement ?) marche arrière: il nomme une commission.

Sarkozy a enfin renoncé au grand soir fiscal. Passés les premiers cadeaux à son camp électoral l'an passé, voici venu le temps du cafouillage généralisé. Sa taxe de 1,1% sur les revenus du capital des classes moyennes pour financer le RSA passe mal; Sarkozy recule : le gouvernement va finalement plafonner les niches fiscales qui permettent aux plus riches de s'exonérer d'impôt sur le revenu.

Le Président des bouc-émissaires

Pour masquer ces renoncements et autres impuissances, Nicolas Sarkozy utilise deux parades : distraire l'opinion et désigner des coupables.

La semaine dernière, la venue du pape à Lourdes lui avait fourni l'un de ses épouvantails favoris: il a pu focaliser l'attention médiatique sur son fumeux concept de "laïcité positive". A l'instar d'un George W Bush en 2004, ou d'une Sarah Palin cette année lors des élections présidentielles américaines, Nicolas Sarkozy aime agiter l'opinion sur des thèmes religieux, moraux ou sociétaux pour mieux cacher les vrais sujets que sont la pauvreté, le pouvoir d'achat ou le déficit de l'Etat. Le pape étant parti, il fallu au Président trouver autre chose.

Quelque soit le sujet, Nicolas Sarkozy a eu aussi besoin d'un bouc-émissaire. Depuis 72 semaines, il a attaqué les chômeurs, les seniors, les instituteurs, les militaires, les sans-papiers, les retraités, les jeunes, ou les banlieues. Vendredi, il a présenté son plan de réforme de santé. Il a choisi son angle favori : la traque aux fraudeurs à l'assurance-maladie. Comme si l'équilibre des comptes de la Sécurité Sociales passait par là. Il y a 6 mois déjà, pour réduire les droits et indemnités des chômeurs, il avait stigmatisé les fraudeurs. Pour la Sécu, même méthode inique. Il réclame des "pénalités plancher" contre les fraudeurs à l'assurance maladie.

Son paquet fiscal de l'été 2007 a creusé le déficit de la Sécu, mais chut ! C'est un secret. Les déficalisations des heures supplémentaires coûtent 150 millions d'euros par mois aux comptes sociaux. Chut !!

Surpris par des sondages très rapidement exécrables, le président français a compris la leçon. Il s'est enfermé dans sa tour d'ivoire, celle des copains et des grands discours. Petite différence avec son prédécesseur Jacques Chirac qui alliait hauteur et immobilisme, Sarkozy mêle agitation et incompétence.

Pièces jointes:
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
24 septembre 2008, 08:26
Ce soir Mercredi

20h50 sur M6: "66 minutes"

"Les nouvelles violences racistes"

Le 19ème, les Buttes-Chaumont: Enquête.
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