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REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS

Envoyé par jero 
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
11 septembre 2008, 11:25
Rachida Dati ne gardera sans doute plus les Sceaux très longtemps
La grossesse de Rachida Dati pourrait être l'occasion de précipiter son départ de la place Vendôme. Il est vrai que le bilan de la ministre de la Justice est particulièrement contesté. D'aucuns la verraient se recycler comme candidate en vue aux élections européennes.



Enceinte d'un peu plus de trois mois, Rachida Dati s'apprête à annoncer la grande nouvelle. Comme souvent, la presse people (Voici et Closer) lui ont coupé l'herbe sous le pied, malgré les dénégations de plus en plus molles de son cabinet. Depuis quelques jours, les intimes de la ministre ne pouvaient contenir des « elle est très heureuse… » aussi sucrés que des faire-part...

Au gouvernement, en revanche, c'est le branle-bas de combat. Le remaniement ministériel prévu de longue date par Nicolas Sarkozy est désormais annoncé pour janvier ou février 2009. Il coïncidera avec la naissance du bébé de Rachida Dati, qui depuis quelques mois était assise sur un siège éjectable en raison d'un bilan ministériel contesté. « Politiquement, la grossesse de Rachida permet de mettre fin à la séquence Garde des Sceaux », confirme l'entourage. La maire du VIIe pourrait intégrer la liste des européennes de mars 2009 en Ile de France, et peut-être même en prendre la tête. Et c'est Patrick Devedjian qui s'installerait place Vendôme, dans la perspective de son remplacement à la tête de l'UMP par Brice Hortefeux.

Pour l'heure, en dépit de la fatigue qui la gagne, la ministre continue ses déplacements sur le terrain. Son agenda est à peine allégé. Tout juste avait-elle séché, le 25 août dernier, la fête de la Libération organisée à son initiative par la mairie du VIIe arrondissement. Car la ministre de la Justice, enceinte pour la première fois à 43 ans, n'est pas du genre à se ménager. A l'instar de Ségolène Royal, ministre de l'environnement de Pierre Bérégovoy, ou de Florence Parly, secrétaire d'Etat au Budget de Lionel Jospin, qui avaient assuré leurs fonctions jusqu'à la veille de leurs accouchements. Rachida Dati, en tous cas, ne semble pas pressée de quitter le gouvernement.



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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 septembre 2008, 01:45
Alliot-Marie: «Les islamistes recrutent dans nos prisons»
11.09.2008, 10h41 | Mise à jour : 13h01



Dans une interview au Figaro paru ce jeudi, la ministre de l'Intérieur déclare que «les prisons françaises sont un lieu de recrutement privilégié pour les islamistes radicaux». Ce serait aussi le cas de «certains quartiers sensibles dans [les] banlieues». «Les jeunes sont ensuite envoyés en formation théologique en terre d'islam, pris en charge dans des écoles coraniques, comme les madrasas du Pakistan, d'Egypte ou du Yémen», poursuit Michèle Alliot-Marie.

La ministre a proposé à ses homologues européens «d'élaborer un manuel sur l'islamisme en milieu carcéral, pour mieux informer les professionnels de la sécurité sur la façon de détecter et d'empêcher ce type de recrutement». Un «séminaire européen» sur la «radicalisation islamiste dans les prisons» se tiendra le 30 septembre en France, dans le cadre la présidence française de l'Union européenne (UE). Lors d'un déplacement à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), elle a également préconisé «d'exercer des surveillances» sur ces détenus «quand ils sont remis en liberté».

Toujours dans ce cadre, elle a proposé que soit créée une «base de données» dans tous les Etats membres de l'UE «sur les menaces NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique)». «Début novembre», selon elle, un «exercice européen d'un attentat NRBC» avec la «participation de plusieurs pays européens» sera organisé. Elle n'a pas donné plus de précision.

Par ailleurs, la locataire de la Place Beauvau estime dans l'interview au Figaro que plus d'une dizaine de jeunes apprentis-jihadistes français se sont rendus dans la zone pakistano-afghane pour y recevoir enseignement et entraînement. «Nos services l'ont établi et cette information est confirmée par plusieurs agences de renseignement européennes et extra-européennes», précise t-elle.

Assurant que «les spécialistes de la lutte anti-terroriste suivent ces réseaux», la ministre ajoute que si «l'Irak reste un point d'attraction pour certains islamistes, les filières pakistano-afghanes se sont indéniablement renforcées». 89 activistes islamistes ont ainsi été interpellés en France en 2007 et 55 autres ont été arrêtés depuis le début de l'année.


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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 septembre 2008, 04:11
Reçu ce jour.




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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
12 septembre 2008, 06:30
Vidéo pirate : le véritable Sarkozy hors cadre !
Une vidéo pirate postée ce matin par la boîte de la production Icestream montre un Nicolas Sarkozy fidèle à lui même.



Cette scène se déroule Place Beauveau, lors d'une rencontre entre des jeunes de l'association Zy'va et le ministre de l'intérieur en février dernier. Recevant ces jeunes du 92, Sarkozy fait feu de tout bois pour les convaincre et ne renonce devant aucun argument : « Je vais vous dire: si tous les autres ils s'étaient pas vautrés, ils s'étaient pas gourés, c'est pas un mec comme moi qui y serait arrivé. (...) Moi vu des élites, moi je fais enfants des quartiers.(...) Ils ont voulu me tuer, je suis toujours là».

L'enregistrement original dure une demi-heure. Interrogé par Marianne2007.info sur d'éventuelles coupes qui auraient pu déformer le sens des propos du candidat de l'UMP, l'auteur du montage a affirmé être en mesure de publier l'intégralité de la bande en cas de polémique.

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 septembre 2008, 03:29
Visite du Pape : où est passé Bigard?


Jean-Marie Bigard ayant fait partie du voyage officiel de son ami Sarkozy au Vatican, on s'attendait à le trouver aux premières loges lors de la visite du Pape en France. Mais le comique est absent. Serait-il puni pour son dérapage sur le 11 septembre?

L'arrivée de Benoît XVI pour sa première visite pastorale en France, ce matin, et le voyage officiel de Nicolas Sarkozy au Vatican, le 20 décembre dernier. Vous ne remarquez pas une différence majeure ? Jean-Marie Bigard, qui faisait partie de la délégation présidentielle au Vatican, a disparu !

L'humoriste, qui affirme prier plusieurs fois par jour, aurait-il eu une crise de foi ? A moins que le discours qu'il a tenu, vendredi dernier dans l'émission de Laurent Ruquier sur Europe1, au sujet du 11 septembre l'ait fait rayer de la liste des invités de Nicolas Sarkozy.

Le comique a eu beau s'excuser, il n'a apparemment pas échappé à un petit stage au purgatoire. Selon l'Elysée cependant, l'absence de Bigard n'a rien à voir avec son dérapage sur le 11 septembre. «Rien n'a été annulé. Jean-Marie Bigard n'était pas censé être présent lors de la visite du Pape, à Paris comme à Lourdes», nous a-t-on assuré.


[www.dailymotion.com]
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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
13 septembre 2008, 23:50
Lors d'un congrès tenu aux Etats-Unis réunissant des neurologues du monde entier, un des sujets
principaux abordés était le phénomène des personnes s'évanouissant lorsqu'au réveil, elles se
lèvent du lit.

Un des intervenants était le professeur Linda McMaron de Grande-Bretagne. Elle a fait une longue intervention relative à son étude sur cette question. Après des années d'observations et de
recherches sur le sujet, elle est parvenue à la conclusion que l'évanouissement est provoqué par le passage très rapide de la position couchée à la position debout. Le Pr McMaron a dit qu'il faut 12 secondes pour que le sang afflue des pieds au cerveau. Mais lorsqu'une personne se lève rapide-
ment en se réveillant, le sang se trouve « projeté » vers le cerveau trop rapidement d'où la perte de
connaissance. Elle a suggéré qu'au réveil, chaque personne --quand bien même elle n'aurait pas tendance à l'évanouissement --s'assoie sur le lit, et compte lentement jusqu'à 12 pour éviter le vertige, la faiblesse, et/ou l'évanouissement. Son discours a été salué par un tonnerre
d'applaudissements et des réactions enthousiastes.

Un autre professeur, juif religieux, a demandé la parole. Il a dit : « Chez nous, Juifs, il y a une vieille tradition, millénaire de réciter une prière d'hommage au Créateur du monde», de nous donner
le privilège de nous réveiller sain et entier. La prière est dite immédiatement en ouvrant les yeux, alors qu'on est toujours sur le lit et assis. Il y a 12 mots dans cette prière et si on fait en sorte de la réciter lentement et avec ferveur, cela prend exactement 12 secondes à dire... 12 mots en 12 secondes. Il récita alors la prière lentement en hébreu :

« Modé Ani Lefane'ha Mele'h 'Hai VeKayam, Shehe'hezarta Bi Nishmati Be'hemla Raba Emounate'ha »
Traduction :
« Je Te rends hommage, Roi vivant et Éternel, car Tu as restitué en moi mon âme, avec miséricorde; grande est Ta fidélité. »

La salle a alors retenti d'une standing ovation.

Cette fois, elle était pour le Créateur du monde.

À noter quand dans son Choul'han Arou'h (code de loi juive), l'Admour Hazaken (Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi) écrit au chapitre 1 § 6, « Il convient de se lever promptement mais ne pas se mettre
debout de façon précipitée mais attendre le temps d'avoir récité cette phrase, en étant allongé ou assis.
Dans la seconde édition de l'ouvrage au même endroit, on trouve : « Celui qui s'éveille et se met
immédiatement debout se trouve plus près de la mort que de la vie. Il faut au contraire attendre un
peu avant de se mettre debout. »
Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
14 septembre 2008, 02:26
Un Président complexé ?


En cette 71ème semaine de Sarkofrance, Juan se penche sur le complexe du président : une propension à sortir de son costume de chef d'Etat doublée d'une incapacité à assumer. Edvige, crise économique, affaires Tapie et Clavier : c'est pas moi, c'est les autres !

Le Président sait tout, agit sur tout, commande tout. Il n'a pas fallu attendre cette 71ème semaine de Sarkofrance pour l'apprendre. La polémique sur Edvidge ou sur l'affaire Tapie sont révélatrices d'un complexe: Sarkozy n'assume pas. Il ne se cache pas, mais il n'assume pas. Il a besoin de fusibles. L'autre polémique sur sa bravade en Russie ou ses courbettes devant le pape révèlent un second aspect de la Présidence: Sarkozy sort facilement de son costume présidentiel. Où est donc le complexe ?

EDVIGE, ou la trouille des sondages
Nicolas Sarkozy a décidé, seul, de la fusion des services de renseignement intérieur en juin dernier (RG et DST), et de leur rattachement à son autorité. Comme souvent, la réforme fut menée en deux temps : une réflexion de bon sens (la guerre moderne repose désormais davantage sur le renseignement); une commission d'experts qui pond un « Livre Blanc » reprenant les consignes présidentielles; puis le passage à l'acte: le 1er juillet dernier, la DCRI, Direction Centrale du Renseignement Intérieur, et EDVIGE étaient nées. Nicolas Sarkozy connaît parfaitement le contenu du dossier. Il lui a été présenté lors du Conseil des Ministres du 25 juin.

Au retour des vacances, la polémique enfle. Sarkozy se cache. Les promoteurs du fichier EDVIGE avancent en vain deux arguments : il serait « normal », car la police doit faire son travail et « la violence a évolué ». Et ce fichier serait « sans gravité », car pratiqué depuis longtemps. Ces arguments ont été balayés cette semaine. 150 000 signataires soutiennent la pétition contre EDVIGE. Sarkozy recule. Il émet des doutes sur les critères sexuels, critique la communication, exige de revoir la copie. Bref, il a peur que cette affaire ruine sa timide remontée dans les sondages.

Pour cette affaire, le fusible s'appelle Alliot-Marie. Michèle Alliot-Marie.

Tapie, Clavier, ou « les copains d'abord »
Après le couac corse, l'image de la semaine, c'est celle de Bernard Tapie pendant 4 heures devant la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale. Rassurez-vous, Nicolas Sarkozy nous expliquera plus tard que c'est bien le signe que le Parlement est important. L'audition de Tapie n'a rien changé et ne changera rien. Elle a donné une tribune au tribun, c'est déjà cela. « A aucun moment, strictement à aucun moment, on ne peut voir la main du pouvoir dans la décision de faire l'arbitrage », y a déclaré l'ancien homme d'affaires. Deux jours après, il allait à l'Elysée. Coïncidence évidemment.

Pour cette affaire, le fusible s'appelle Lagarde. Christine Lagarde. C'est elle qui assume tout pour son Président. On soupçonne pourtant que la bienveillance de l'Etat vis-à-vis de Bernard Tapie ait débutée quand Sarkozy était ministre de l'économie et des finances, deux ans avant une élection présidentielle où le même Tapie annonça son soutien paradoxal au candidat de l'UMP. Qu'importe, Lagarde assume. Le Président se cache, ou plutôt, il a mieux à faire.

Crise économique, ou l'échec caché
Autre sujet, même attitude. Avez-vous entendu le « Président du pouvoir d'achat » prendre la parole sur un sujet économique depuis la rentrée ? Moi, oui. C'était à Saint Nazaire, vendredi 6 septembre. Sarkozy s'est frotté à quelques futurs chômeurs des chantiers navals, pour leur expliquer, comme l'an passé à Gandrange, que « Les malins, ils parlent ; les autres, ils font. » Rien sur le reste. Sarkozy est ailleurs. Il va parler développement de l'intéressement sur les terres de Ségolène Royal jeudi 11 septembre. Après le soufflé du RSA (Revenu de Solidarité Active), cherche-t-il à se relancer sur le terrain social pour troubler le jeu de la gauche ? Le Président évite de s'expliquer sur l'efficacité sociale du RSA ou sur les raisons de le faire payer par les classes moyennes, bouclier fiscal oblige. Similairement, il ne parle JAMAIS de la récession qui s'annonce. La Banque de France a pourtant confirmé cette semaine le niveau faible de la croissance, et la "stabilisation" de l'inflation à un niveau record (3,2%). On a aussi appris, jeudi, que l'économie, pour la première fois depuis 2003, a détruit au deuxième trimestre 2008 plus d'emplois qu'elle n'en a créé. Qui s'alarme ? Pas le Président.

Pour cette affaire, les fusibles s'appellent Fillon et Lagarde (encore elle).

Benoît XVI et « Sarko le Catho »
Quand le pape débarque sur le tarmac d'Orly, Sarkozy sort de son rôle. Il n'est plus le Président de la République Française. Il est « Sarko le catho », qui ne peut retenir l'émotion de sa foi. Il affirme que la laïcité doit être positive, comme si elle l'était négative par nature. Alors que Benoît XIV préfère dénoncer l'antisémitisme, et louer le climat pacifié entre les religions et l'Etat en France, Sarkozy s'emballe dans de souverains poncifs: « La laïcité positive, la laïcité ouverte, c'est une invitation au dialogue, à la tolérance et au respect. » Que doivent penser les athées quand ils s'entendent conseiller que « ce se serait une folie de nous en priver (des religions, ndlr), tout simplement une faute contre la culture et contre la pensée » ? Nicolas Sarkozy commet une faute contre sa fonction et contre notre pensée. Il ne maîtrise pas ses émotions.

Russie, ou la bravade du « petit garçon »
On ne reprochera pas à Nicolas Sarkozy d'avoir tardé à répondre à la crise géorgienne. Mais il s'est planté; il a cru que Poutine et Medvedev auraient été calmés cet été par son aller-retour Cap Nègre-Moscou un mardi du mois d'août. Pour sa seconde visite, lundi dernier, la mise en scène était rodée. La troïka européenne partait à Moscou avec une concession majeure en main: le maintien des forces russes dans les deux provinces séparatistes qui profitèrent de la crise pour déclarer leur indépendance. A considérer l'énervement américain, on comprend que le compromis européen est mince. La Russie a sauvé l'essentiel, son contrôle sur la région. Les ambitions étaient modérées, le résultat fut là. Sarkozy n'a pu s'empêcher de mettre en scène son « succès », et de le faire savoir: « On est content. Honnêtement, ce n'était pas gagné d'avance ! Je mets au défi qui que ce soit d'obtenir mieux ». Le lendemain, le ministre russe des Affaires Étrangères expliquait que ses troupes resteraient dans la région ... pour longtemps. L'ami Poutine, samedi 13 septembre, a avoué : « Nos relations présentent un caractère constructif, et progressivement nous avons établi des rapports très amicaux. Nous nous confions davantage l'un à l'autre. Et, je vais vous faire une confi–dence, comme il s'intéresse aux arts martiaux, nous avons décidé de faire un entraînement ensemble. » Même Le Monde le reconnaît, la Russie a tiré profit de la crise géorgienne. Pourquoi Sarkoy a-t-il besoin de rouler des mécaniques ?

Cette semaine, Nicolas Sarkozy s'est caché des sujets majeurs: Edvige, Tapie, pouvoir d'achat, le président n'était plus là. il a préféré faire l'acteur à Moscou ou afficher sa foi personnelle devant le Pape.

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 septembre 2008, 02:35
Les Jeunes pop, nouveaux évangélistes du sarkozysme décomplexé
Chargés par Sarkozy de recruter des militants UMP, les Jeunes populaires mettent en place un dispositif digne de la présidentielle pour reconquérir des jeunes qui se sont tournés vers Royal en 2007.



Fiches explicatives, médias trainings et langue de bois : ils ont déjà tous les réflexes de leurs aînés.

Benjamin Lancar porté sur le pavois aux universités d'été de Royan.

«Nous allons prendre le pouvoir à l'UMP », répétait Benjamin Lancar durant la houleuse campagne qui l'a mené à la tête des Jeunes populaires. En le choisissant, Nicolas Sarkozy ne s'y est pas trompé : des trois concurrents en lice, il était de loin le plus ambitieux. Quand on a pour mission de redorer le blason présidentiel auprès des jeunes, mieux vaut être motivé ! Depuis le «Campus» du parti à Royan (formule permettant d'éviter de dire «université d'été» comme un vulgaire socialiste), le nouveau bureau des «Jeunes Pop» s'est lancé dans la reconquête de l'électorat jeune qui s'était largement tourné vers Ségolène Royal en 2007.

«Une armée au service du changement»
Quand le Président a confié aux jeunes la mission d'aider au recrutement de militants, alors que l'UMP compte 210.000 adhérents aujourd'hui contre 350.000 en décembre 2007, la nouvelle équipe a avancé le chiffre de 20.000 nouvelles cartes en deux ans alors que les Jeunes Pop ne seraient aujourd'hui pas plus de 30.000 eux-mêmes ! «Ni Benjamin Lancar, ni aucun des candidats ne pourrait atteindre ce chiffre, juge un jeune élu UMP. La seule personne qui aurait pu le faire, c'est Jean Sarkozy !»

Pour réussir, la nouvelle équipe a choisi d'élargir sa base recrutement. En plus de relancer l'UMP Facs et l'UMP Grandes écoles (réunis dans l'UMP Campus), les jeunes ont décidé de créer l'UMP Lycée, pour les 16-18 ans. «Le PS a déjà des relais très forts dans le secondaire avec les syndicats Fidl et UNL, explique Alexandre Brugère, responsable de la communication. Il faut qu'on aille là où l'UMP n'est jamais allé car on sent qu'il y a une vraie demande de la part des jeunes : nous allons créer une armée au service du changement.»

Les Jeunes Populaires ont débauché Louis Morin, ancien porte-parole du syndicat de droite UNI, pour diriger cette nouvelle structure, une application du principe «de l'ouverture» des aînés. Car, autant le dire tout de suite, Benjamin Lancar et son équipe sont le fer de lance du sarkozysme !

Pédagogie, débats et autres litotes sarkozystes
«Nicolas Sarkozy est notre leader naturel, explique le président des Jeunes pop, et il ne veut pas des béni oui-oui. On est en campagne permanente pour imposer notre rythme : on a deux ans pour le faire et on va pas rater notre occasion.» Parmi les principaux projets portés par la nouvelle équipe, la création d'une «grande école de la formation et de la militance» est au programme dont le but sera de «donner les armes pour comprendre les réformes».

Le discours est rigoureusement similaire à celui de l'UMP sur la «pédagogie» : les Français/les jeunes ne soutiennent pas assez les réformes car ils ne les comprennent pas. D'où la préparation de fiches d'argumentaires (comme l'UMP en avait déjà édité), pour enrichir sa propre culture mais aussi pour pouvoir défendre «ses» opinions «avec des amis, en famille ou dans des débats.» Le projet des Jeunes pop comporte même des sessions de préparation des militants à l'expression devant les caméras de télévision. «Une sorte de média training», confirme Louis Morin. De quoi faire de beaux petits soldats.


Logo de l'opération 40 ans plus tard, première étape de la campagne de la nouvelle équipe des Jeunes pop.
Bonne conscience et langue de bois
Les cadres ont déjà tout compris de l'expression politique. Le verbe est policé et chaque argument écrit à la virgule près. «Nous voulons montrer qu'aujourd'hui, la mobilisation chez les jeunes, elle est à droite et au centre», répète Camille Bedin, responsable de l'UMP Grandes écoles. En mai dernier, la même petite équipe avait monté l'opération «40 ans plus tard» pour préempter la commémoration de mai 1968 et «casser les clichés». Projet qui avait été vivement soutenu par Frédéric Lefèvre, pape du sarkozysme à l'UMP.

Favorable à la discrimination positive, désireux d'investir les quartiers, l'état-major des Jeunes pop reste tout de même un foyer de jeunes blancs issus de quartiers bourgeois et poursuivant un cursus en grandes écoles. Et lorsqu'ils promettent d'organiser la «remontée» d'info des jeunes vers les ministres pour aller plus loin que le gouvernement sur la réforme des universités ou la carte scolaire, on pourrait croire qu'ils ont oublié la première année du quinquennat de leur idole…

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Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 septembre 2008, 06:54
LOLA POUR AVOIR FAIT REMONTER LE "modé ani" dE MON ENFANCE .....
[]


Re: REVUE DE PRESSE - ARTICLES INTERESSANTS
15 septembre 2008, 15:28
Un pape qui n'aime pas l'argent face à un président «bling-bling»


En visite en France, le pape Benoît XVI s'en est pris à l'«amour de l'argent» et au «culte des idoles». Une position traditionnelle de l'Eglise catholique, mais qui entre en contradiction avec la manière dont Nicolas Sarkozy célèbre la réussite matérielle.

Nicolas Sarkozy, à la fois promoteur d'une laïcité «positive» et d'un rapport décomplexé à l'argent, a-t-il perçu dans les propos du pape une remise en cause personnelle ? La contradiction, pour un président qui loue à la fois la réussite matérielle et le rôle social des religions, est apparue criante avec la préoccupation sur la «situation sociale occidentale» exprimée par Benoît XVI.

Par deux fois, Benoît XVI, lors de sa visite à Paris, a tenu un discours très social, dénonçant samedi, dans son homélie prononcée sur l'esplanade des Invalides, l'«amour de l'argent», qu'il a comparé au «culte des idoles».

Le chef de l'État absent, c'est François Fillon qui a assisté à cette destruction du Veau d'Or. La veille, le souverain pontife s'était déjà ému de l'«avancée sournoise de la distance entre les riches et les pauvres», estimant que c'est «à l'État qu'il revient de légiférer pour éradiquer les injustices».

La doctrine sociale de l'Église a toujours reconnu la nécessité du marché, mais aussi prôné une limitation de ses excès. Ces conceptions inspirent d'ailleurs depuis plus d'un siècle le mouvement chrétien-social qui, en France, compte des personnalités aussi diverses que Christine Boutin ou François Bayrou.

Nicolas Sarkozy, qui accueillait Benoît XVI à l'Élysée, s'était visiblement préparé à pareil discours, qui intervient dans un contexte difficile pour le capitalisme financier. Le chef de l'État a réaffirmé la volonté de la France et de l'Europe de «moraliser» ce dernier, comme il l'avait fait lors de son intervention télévisée d'avril dernier, mais sans donner plus de détails concrets sur les modalités de cette «moralisation». Il est plus facile de s'attaquer verbalement au règne de l'argent que de limiter les pouvoirs d'un capitalisme financier qui provoque tant de dégâts.



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