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Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 01:40
Ce texte est remarquable, Henri, merci de l'avoir publié.
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 06:07
Oui Henri,

D'autant plus que les lois des nations civilisées qui suivirent, sont largement inspirées par les dix commandements. Qu'on les accepte ou non, elles induisent automatiquement la paix sociale.

Salut à toi

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dix.jpg
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 11:03
04 février 2008

Vers un boycottage des écrivains israéliens ?


Est-ce un avant-goût ou un ballon d’essai ? Les deux peut-être. Toujours est-il que la tentative de boycotter la Foire du livre de Turin qui se tiendra du 8 au 12 mai provoque déjà des polémiques par l’invitation lancée aux écrivains israéliens; la même invitation au Salon du livre de Paris du 14 au 18 mars y échappe, pour l’instant. Dans un cas comme dans l’autre, les organisateurs justifient cet honneur par le 60ème anniversaire de la création de l’Etat d’Israël. La campagne avait été lancée à l’initiative de la section italienne du mouvement ISM (International Solidarity Movement) et amplifiée par des organisations musulmanes et palestiniennes d’Italie. Une organisation d’écrivains arabes a lancé un appel affirmant qu’ “on ne peut pas célébrer un Etat qui pratique l’homicide et la destruction”. La gauche communiste et les formations radicales de l’extrême-gauche, en flèche sur cette question, ne sont pas toutes d’accord entre elles si l’on en juge par la controverse entre Valentino Parlato et Alfredo Tradardi, ce dernier réclamant l’annulation pure et simple de l’invitation tandis que d’autres demandent à ce qu’elle soit étendue aux écrivains palestiniens. Interrogé, Tariq Ramadan a répondu à La Repubblica :”Il est clair qu’on ne peut rien approuver de ce qui vient d’Israël”. A la “une” de ce même journal, l’écrivain franco-marocain Tahar Ben Jelloun avait publié une tribune libre dans laquelle, tout en condamnant l’occupation israélienne de la bande de Gaza, il dénonçait au contraire le caractère insensé de la campagne de boycottage ansi que l’assimilation d’écrivains à la politique de leur gouvernement. Un poète israélien Aaron Shabtaï a mis son grain de sel en annonçant qu’il, lui, boycotterait à titre personnel tant la Foire du livre de Turin que le Salon du livre de Paris en ne se joignant pas à la délégation de son pays :”Je ne pense pas qu’un État qui maintient une occupation, en commettant quotidiennement des crimes contre des civils, mérite d’être invité à quelque semaine culturelle que ce soit. Ceci est anti-culturel ; c’est un acte barbare cyniquement camouflé en culture. Cela manifeste un soutien à Israël, et peut-être aussi à la France, qui appuie l’occupation. Et je ne veux pas, moi, y participer.” Omar Barghouti,l’animateur de la campagne palestinienne en faveur du boycottage, n’avait pas dit autre chose : à ces yeux tout est politique dans ces manifestations, à commencer par leur dimension littéraire; on voit mal comment il pourrait dialoguer fût-ce avec des écrivains modérés et pacifistes comme Amos Oz, David Grossmann ou Abraham Yehoshoua, puisqu’il les qualifie d’emblée de “racistes”, complices de tous les “crimes” de leur gouvernement et qu’à ce titre, comme tout intellectuel dans cette situation, ils doivent selon lui être “punis” ! Autodafé de leurs livres en place publique, exécution sommaire ou autres, il n’en dit pas davantage sur la nature de la sanction.

La qualité d’Israël comme invité d’honneur au Salon du livre a déjà fait fait débat fin 2007 à Paris puis à Tel Aviv, mais très discrètement. Chez nous, lorsque les membres du Syndicat national de l’édition ont voté pour élire le pays invité, deux éditeurs seulement n’étaient pas d’accord : l’une exprima une hostilité radicale tandis que l’autre, ne parvenant à faire inviter également la Palestine, préféra s’abstenir. Rien n’a transpiré de ce différend. Mais là-bas il n’en est pas de même car les Israéliens ont tellement l’habitude d’être mis en question à l’étranger qu’ils ont le chic pour anticiper les accusations qu’on ne leur a pas encore adressées. Certains y sont passés maîtres dans l’art de fournir les verges qui les battront. Amos Oz a mis le feu au poudre en conditionnant dans un premier temps sa venue à Paris à la présence d’écrivains arabes israéliens et de Palestiniens au sein de la délégation, même s’ils n’écrivent qu’en arabe; dans le même élan, Benny Ziffer, directeur littéraire de Haaretz,a appelé à un boycottage du Salon. Or Israël doit également la richesse et dynamisme de sa littérature à des auteurs qui n’écrivent aussi qu’en russe, en français, en polonais… Comment faire pour tous les inclure sans vexer personne quand la première liste de sélection, établie de concert par le Centre National du Livre (CNL), l’ambassade d’Israël en France et l’ambassade de France en Israël, était déjà largement excédentaire ?

Dans un premier temps furent donc exclus, outre les écrivains dont aucun livre n’est traduit en français, les essayistes, mais ça ne suffisait pas. Pour parvenir à n’inviter « que » 39 romanciers, poètes, auteurs Jeunesse et auteurs de Bandes dessinées, un critère a finalement été retenu : la langue. Ainsi fut-il décidé de n’inviter que des auteurs écrivant en hébreu, qui est tout de même la langue nationale du pays. Outre Amos Oz, on retrouvera donc sur cette liste Aharon Appelfeld, David Grossman, A.B. Yehoshua, Zeruya Shalev, Etgar Keret, Orly Castel-Bloom etc. Les absents remarquables ? Anton Shammas, un Arabe israélien chrétien originaire de Galilée, dont l’œuvre est écrite soit en hébreu (Arabesques) soit en arabe, et qui échappe à ce charivari depuis son exil volontaire à l’université du Michigan ; on suppose qu’il aurait de toute façon refusé, s’étant déjà rendu au Salon du livre au sein d’une délégation arabe. Il n’y en aura donc pas un ? Si, un : Sayed Kashua, un Arabe israélien qui vit à Jérusalem, écrit en hébreu et dont le dernier livre est paru en France aux éditions de l’Olivier (Et il y eut un matin, traduit del’hébreu, vient de paraître en poche en Points/seuil). Nul doute qu’il sera l’un des plus sollicités de la délégation et pas uniquement par curiosité littéraire. En fait, depuis la mort de Emile Habibi, ils sont peu nombreux à écrire en arabe car le choix de l’hébreu, leur autre langue, leur assure une bien meilleure diffusion même si c’est « la langue du conquérant »comme le dit Kashua. « Cela illustre bien le niveau de ridicule qu’on atteint ces histoires d’équilibre entre Israéliens et Palestiniens : quand va-t-on cesser de nous demander aux uns et aux autres de sortir accompagnés ? » s’interroge l’éditeur Dov Alfon. Le fait est que la polémique est sans objet. Car qui les connaît un peu devine que dans leur grande majorité, les Arabes israéliens et plus encore les Palestiniens, n’accepteraient jamais de se rendre à Paris au sein d’une délégation officielle d’écrivains d’Israël.

Les partisans du boycottage seraient bien inspirés de réfléchir à cet absolu : un roman est par excellence le lieu de la liberté de l’esprit, un écrivain est un individu qui ne représente et n’engage que lui-même, il n’a de comptes à rendre personne. Il n’y a pas à en sortir. C’est valable pour tous les pays. On verra bien si la campagne prend de l’ampleur, comme c’est le cas dans certaines universités britanniques qui refusent depuis quelques années d’inviter et de rencontrer des chercheurs israéliens (mais uniquement eux, curieusement, leur cas de conscience à géométrie variable ne s’étendant pas aux universitaires de pays du Moyen-Orient qui pratiquent la peine de mort pour les drogués et les homosexuels, la lapidation en public des femmes adultères etc). Mais à Paris comme à Turin, on n’imagine pas que les organisateurs du salon du livre infléchiront en quoi que ce soit leur position, et c’est heureux. Car si à la suite de ce type de pressions, les écrivains israéliens devaient être exclus d’une grande manifestation littéraire internationale organisée dans un pays démocratique, rendus ainsi responsables, coupables et comptables des initiatives de leur gouvernement, eux et eux seuls car on n’en voit pas d’autres actuellement avec qui un tel phénomène se produit, alors ce serait à désespérer d’un certain nombre de principes et de valeurs qui dépassent de loin le seul enjeu de cette controverse.

[passouline.blog.lemonde.fr]
le blog de Pierrre Assouline du 4 février 2008
(lire aussi les commentaires)

(”Amos Oz” Dessin de Michel Kichka)

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amos_oz-comp.jpg
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 11:18
Chers Victor et Cacou vous suivez les mouvements antisemites dans le monde .

C'est en general toujours pareil

Apres deux milles ans cela ne va pas changer !!

sarel
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 14:25
Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage.

Le lion et le rat


Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde
On a souvent besoin d'un plus petit que soi.
De cette vérité deux fables feront foi,
Tant la chose en preuves abonde.

Entre les pattes d'un lion
Un rat sortit de terre assez à l'étourdie.
Le roi des animaux, en cette occasion,
Montra ce qu'il était et lui donna la vie.

Ce bienfait ne fut pas perdu.
Quelqu'un aurait-il jamais cru
Qu'un lion d'un rat eût affaire ?
Cependant il advint qu'au sortir des forêts

Ce lion fut pris dans des rets,
Dont ses rugissements ne le purent défaire.
Sire rat accourut, et fit tant par ses dents
Qu'une maille rongée emporta tout l'ouvrage.

Patience et longueur de temps
Font plus que force ni que rage.


Pièces jointes:
lion-rat.jpg
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 22:46
Cher Cacou je m'excuse mais je n'ai pas saisi . Ou est le juif ?

Ou 'qui est le juif?

Sentez vous faire partie de cette scene ?

Amicalement sarel
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 23:33
L’œil sur les Nations Unies : «Eviter que Durban 2 ressemble à Durban 1»

01/02/08 - - : Antisémitisme

Le CRIF et UN Watch ont estimé qu’il ne fallait pas que la conférence que doit organiser l’an prochain l’ONU sur le racisme et la xénophobie, reproduise les dérives antisémites de celle qui s’était déroulée en Afrique du Sud en 2001.

Le président du CRIF, Richard Prasquier, et le directeur général, Haïm Musicant, ont rencontré le 31 janvier à Paris le président de UN Watch, Alfred H. Moses, accompagné du directeur général Hillel C. Neuer, et de Charlotte Gribe, l’assistante de Valerie Hoffenberg, la directrice du bureau parisien de l’American Jewish Committee, avec lesquels ils ont échangé des informations et des analyses sur la préparation de Durban 2.

Fondée en 1993, UN Watch est une organisation non gouvernementale dont la mission est de promouvoir les droits de l’Homme et de s’assurer que l’ONU respecte les principes énoncés dans sa charte. Installé à Genève, UN Watch dispose d’un statut consultatif auprès du conseil économique et social de l’ONU et participe activement aux travaux de cette instance internationale dans le domaine des droits de l’Homme.
UN Watch est affilié à l’AJC, dont Alfred H. Moses a été le président de 1991 à 1994, avant d’être nommé ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie par le président Bill Clinton.

Ces dernières années, UN Watch s’est engagé, avec succès, dans plusieurs combats pour la défense des droits de l’Homme. Il a mené une coalition de plus de soixante ONG pour demander que des actions fortes soient entreprises contre les atrocités perpétrées au Darfour.

[www.crif.org]
Re: Antisemitisme
04 février 2008, 23:37
Kaminski : La critique d’Israël est une forme intellectualisée d’antisionisme qui masque l’antisémitisme

04/02/08 - - : Antisémitisme

Interrogé par Tribune Juive, David-Olivier Kaminski, avocat de la Licra et membre du Comité directeur du CRIF, pose un regard inquiet sur la résurgence de l’antisémitisme. « Nous n’avons plus ces pics de vagues antisémites, mais sous subissons toujours des assauts qui ont des racines profondes », signale t-il tout en faisant part de la condamnation d’un agresseur à neuf mois de prison dont six avec sursis pour avoir dit : « Sale juif, je vais te finir. ». D’après David-Olivier Kaminski, « les magistrats sont conscients de cette dérive. (…) La question pour les juges, au sein d’une société démocratique dans laquelle la liberté d’expression est consacrée, est bien de démasquer que, souvent, la critique d’Israël est une forme intellectualisée d’antisionisme qui masque l’antisémitisme ».

[www.crif.org]
Re: Antisemitisme
05 février 2008, 10:00
Le pogrom de Kielce pèse sur la mémoire des Polonais

05/02/08 - - : Shoah

Dans un reportage à Kielce, la Croix revient sur le pogrom orchestré le 4 juillet 1942. Ce jour là, 42 juifs ont été assassinés par la population. Ce passé qui dérange refait surface à l’occasion de la sortie du livre de l’historien Jan Gross, « la Peur ». Certains nient à la fois la participation de la population polonaise mais aussi le caractère antisémite de ce pogrom comme le directeur du musée national de la ville, Krzysztof Urbanski : « Les habitants n’ont pas participé au pogrom : c’était une conspiration des communistes. (…) Qui était le directeur de l’UB (la police secrète) à l’époque ? Un juif ! Qui était à la tête de mairie ? Un Juif !... S’il y a avait eu de l’antisémitisme, on l’aurait su… » De son côté, le Père Jan Sledzianowski ne voit pas pourquoi l’Eglise aurait dû réagir après le « prétendu pogrom » - « car un pogrom introduit une dimension ethnique, or les Juifs n’ont pas été les seules victimes de ces évènements ». Kielce aujourd’hui fait partie du parcours de ceux qui visitent les lieux de la Shoah en Pologne.

[www.crif.org]
Re: Antisemitisme
06 février 2008, 10:13
Ahmadinejad : le peuple israélien est un peuple falsifié


06/02/08 - - : Iran

Dans un entretien accordé au Monde, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, annonce une fois de plus la fin de l’Etat d’Israël. Pour le dirigeant iranien, « ce n'est pas parce que les Nations Unies ont reconnu [Israël] que cela confère une légitimité à cette reconnaissance. Un peuple falsifié, inventé [le peuple israélien] ne va pas durer, il doit sortir de ce territoire ». Mahmoud Ahmadinejad ne reconnait que le gouvernement « qui a été établi par le peuple », c’est-à-dire le gouvernement du Hamas. « Nous sommes actuellement le seul pays qui soutient le gouvernement légal de la Palestine. Alors, qui réprime ce peuple, qui lui impose des sanctions économiques ? Je suis désolé de dire que ce sont les gouvernements des pays européens qui collaborent avec les sionistes dans cette affaire », précise t-il.
L’Iranien annonce également la poursuite du programme d’enrichissement d’uranium. « L'Iran agit en collaboration avec l'AIEA, respecte ses engagements et ses devoirs à l'égard de l'agence », ajoute t-il.

Une heure avec le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad (Le Monde)

[www.crif.org]

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