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Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisemitisme
11 mai 2009, 15:49
ou alors c'etait une lettre avec le "cacher" de la poste faisant foi.
Re: Antisemitisme
12 mai 2009, 02:18
Non c'est la lettre de cachet pour l'envoyer se faire pendre en tôle.
Re: Antisemitisme
17 mai 2009, 14:48
Racisme, les idées qui tuent
LE MONDE | 16.05.09

Le piège raciste fonctionne toujours. On le croit désactivé, réduit à rien par les affirmations répétées des scientifiques, qui ont montré depuis longtemps qu'il n'existe aucune race humaine. Mais ce n'est pas une affaire de savoir ni de raison. La vieille haine trouve chaque fois des habits neufs. Le racisme qu'on espérait mort ressuscite autrement, s'infiltre dans les esprits, empoisonne les discours, criminalise les actes. Car l'idée de race n'est pas une abstraction innocente mais une idée qui tue.
Il est donc essentiel de comprendre, aussi précisément que possible, d'où vient le terme de race, comment il a évolué et cheminé, quels usages en ont fait les lettrés. Et quelles conséquences s'ensuivent. Sur ces différents points, les études de Maurice Olender, devenues pratiquement des références classiques, sont indispensables.

Leur fil directeur : le racisme supprime l'histoire. Dès lors qu'on attribue à la biologie, aux gènes, à la nature, des traits qui relèvent de la culture, de l'éducation, du politique, toute évolution devient impossible, tout changement se trouve exclu. Enfermer l'humain dans une "race", c'est l'assigner éternellement à une place déterminée, l'enclore dans un destin immuable parce que naturel. Les générations pourront se succéder, les siècles s'écouler, l'identité supposée de la race fera croire que renaissent, indéfiniment, les mêmes comportements et les mêmes travers. Et, bien sûr, les mêmes hiérarchies : les races sont des cercles de fer, on ne saurait s'en échapper. Avec une minutie d'érudit, Maurice Olender rappelle comment bien des savants du XIXe siècle - linguistes, historiens, mythologistes - ont participé à l'édification de ces geôles mentales. D'autres, au contraire, s'employaient à scier les barreaux et à rouvrir les portes.

Au fil des chapitres s'éclairent, par exemple, la naissance du couple aryens-sémites au XIXe siècle, les usages politiques abusifs que l'on tenta de faire, au XXe siècle, des mythes indo-européens en détournant l'oeuvre de Georges Dumézil, ou encore la "lucidité intempestive" du grand Marcel Mauss. On fait en chemin toutes sortes de grandes et de petites découvertes : Carl Jung écrivant que "l'inconscient aryen a un potentiel plus élevé que l'inconscient juif", Julius Evola et René Guénon soutenant l'authenticité du Protocole des sages de Sion, Ferdinand de Saussure écrivant de sa main une lettre ignoblement antisémite (sous la dictée de son père, probablement, car rien, dans son oeuvre ni ses archives, ne ressemble à ce texte).

LE SILENCE D'UNE GÉNÉRATION

Toutefois, il y a bien plus dans ce recueil qu'une mise en lumière de lignes de fracture de la vie intellectuelle des dernières décennies. Dans cette nouvelle édition - qui reprend la plupart des textes rassemblés en 2005 dans le volume La Chasse aux évidences (éd. Galaade), et ajoute aussi des inédits présents dans la version américaine de l'ouvrage, qui vient de paraître chez Harvard University Press -, Maurice Olender soulève la question du silence d'une génération.

Pourquoi tant d'intellectuels allemands, directement compromis avec le nazisme, ont-ils depuis obstinément fait silence ? Professionnels de la parole, de l'explication, de l'analyse, pour quelle raison sont-ils restés muets, ne répondant pas aux questions qu'on leur posait, ou dissimulant le détail de leur engagement passé ? Olender entame une réflexion sur l'histoire de ces "taiseux" et sur le poids, dans notre présent, de ces archives étrangement blanches. Parmi les cas qu'il examine, Hans Robert Jauss (1921-1997), grand critique littéraire engagé volontaire dans la Waffen SS, que Maurice Olender a interviewé pour "Le Monde des livres" en 1996, mais aussi Martin Heidegger ou Gunther Grass.

On ne saurait oublier les figures amies qui habitent ce livre, comme Léon Poliakov, Pierre Vidal-Naquet ou Jean-Pierre Vernant. Ce que signale la présence de leur nom, mais aussi de leur travail et de leur courage, en filigrane, c'est qu'il y a aussi, dans les combats d'idées comme dans les affrontements physiques, des gens qui ne cèdent pas. Et qui s'obstinent à chercher ce que Poliakov appelait "le secret des bourreaux". Ce secret, ils le traquent, et si possible le dévoilent, continûment. Pour que le piège s'enraye, ou qu'il fonctionne moins bien ? Peut-être. Ou bien, tout simplement, parce que vivre immobile, sans lutte, sans histoire, leur est impossible.

Race sans histoire

de Maurice Olender

Points, "Essais", 398 p., 11 €.

Roger-Pol Droit
Article paru dans l'édition du 17.05.09
[www.lemonde.fr]

Re: Antisemitisme
22 mai 2009, 04:47
MEMRI Middle East Media Research Institute
Dépêches spéciales - No. 2359
Mai 15, 2009
Un responsable du ministère égyptien des cultes :
les porcs d'aujourd'hui descendent des Juifs et doivent être abattus

Selon un rapport datant du 9 mai 2009, paru sur le site jordanien en arabe www.factjo.com, l'inspecteur des affaires relatives à la Dawa au ministère égyptien des cultes, le cheikh Ahmad Ali Othman, a émis une fatwa établissant que tous les porcs d'aujourd'hui descendent des Juifs et doivent donc être abattus. Extraits:

"L'une des actions de Jésus quand il reviendra sur terre au Jour du Jugement sera de tuer tous les porcs, et c'est là la preuve qu'ils descendent des Juifs"

Selon le site, le cheikh Othman établit dans sa fatwa que tous les porcs descendent des Juifs, qu'Allah a transformés en singes, en porcs, et en adorateurs de Satan, et doivent donc être abattus. Il se base sur le Coran (5:60): "Dois-je vous indiquer quelque chose de pire que cela, [à en juger par] le traitement administré par Allah ? Ceux qui se sont attirés la malédiction d'Allah et Sa colère, dont certains ont été transformés par Lui en singes et en porcs, ceux qui ont adoré Satan - ceux-là sont pires en rang et bien plus égarés du droit chemin !"

Le rapport établit: "Othman affirme que ce verset [fait référence] au peuple de Moïse, et que [les commentateurs musulmans] Ibn Kathir, Al-Tabari et Al-Qassimi en apportent les preuves dans leurs ouvrages. Il note [en outre] qu'il existe deux écoles de pensée parmi les commentateurs coraniques: une opinion veut que les Juifs qui ont été transformés en porcs par Allah soient morts sans se multiplier, tandis que l'autre opinion stipule qu'ils se sont multipliés et que leurs descendants sont encore en vie aujourd'hui.

Appuyant [cette dernière hypothèse], le cheikh cite des hadiths dans lesquels le Prophète décrit l'un des signes annonciateurs de Jour du Jugement: les Juifs se transformeront en porcs pour être ensuite avalés par la terre."

Le rapport cite Othman en ces termes: "Je tends personnellement à croire que les porcs en vie aujourd'hui descendent de ces Juifs, et c'est pourquoi Allah nous en a interdit la consommation en ces termes: 'Seront pour vous interdits [à la consommation] les charognes, le sang et la chair du porc [Coran 5:3].' En outre, l'une des actions de Jésus quand il reviendra sur terre au Jour du Jugement sera de tuer tous les porcs, et c'est là la preuve qu'ils descendent des Juifs. Tous les porcs de la Terre seront détruits par Jésus au Jour du Jugement."

Ali Abu Al-Hassan, chef du Comité de la fatwa d'Al-Azhar, qualifie les déclarations d'Othman d'inexactes

Othman dit aussi que "celui qui consomme du porc est comme celui qui consomme le pain d'un homme impur" et que "les religions divines [en référence au judaïsme et au christianisme], dans leur forme originelle, interdisent la consommation de porc."

D'après le rapport, Othman estime que sa fatwa bénéficie de l'appui de certains grands cheikhs d'Al-Azhar, qui craignent toutefois d'exprimer leur opinion en public. Othman est cité en ces termes: "J'ai présenté ma fatwa à l'académie [d'Al-Azhar] de recherche islamique, afin d'obtenir un avis clair, mais je n'ai pas encore reçu de réponse [officielle]. C'est parce qu'[Al-Azhar] craint d'émettre une telle fatwa, qui pourrait valoir aux oulémas des accusations d'antisémitisme."

Le rapport présente en outre la réaction du cheikh Ali Abu Al-Hassan, chef du Comité de la fatwa d'Al-Azhar. Ce dernier qualifie les déclarations d'Othman d' "inexactes", précisant: "Quand Allah punit un groupe de personnes parce qu'elles ont éveillé sa colère, le châtiment ne s'applique qu'à elles [et à nul autre]. Quand Allah se fâcha contre le peuple de Moïse, il les transforma en singes et en porcs. Ce fut un châtiment inhabituel, devant s'avérer dissuasif pour les autres. Mais [ces singes et porcs] ont péri et ne se sont pas multipliés, comme le prétend Cheikh Ahmad 'Ali Othman."

[www.memri.org]

Re: Antisemitisme
22 mai 2009, 06:38
La télévision d'État polonaise, fief d'un néonazi

De notre envoyée spéciale à Varsovie, Arielle Thedrel

21/05/2009 | Mise à jour : 22:25

Profitant de la zizanie politique, Piotr Farfal, un ancien activiste d'extrême droite, dirige depuis six mois les deux chaînes de télévision nationales et un réseau de stations régionales.

La télévision publique polonaise (TVP) est-elle en voie de devenir un bastion néonazi ? Depuis sa nomination, l'hiver dernier, à la tête de cette institution, Piotr Farfal en rêve. Juriste de formation, cet ancien skinhead a longtemps milité au sein de groupuscules ultranationalistes fascinés par le svastika avant de devenir le rédacteur en chef du journal des Jeunesses de la Grande Pologne, le mouvement de jeunesse de la Ligue des familles polonaises (extrême droite) où il s'était fait remarquer par ses dia tribes antisémites.

En 2006, la coalition gouvernementale formée par le parti Droit et Justice (PIS) des frères Kaczynski avec l'extrême droite et les populistes de Samoobrona lui avait permis de devenir membre du Conseil de surveillance de la télévision publique. Le PIS a été renvoyé dans l'opposition aux législatives anticipées de l'automne 2007. Ses deux alliés n'ont même pas franchi le seuil nécessaire pour entrer au Parlement. Mais Piotr Farfal, lui, est toujours en piste. Mieux, le 19 décembre dernier, quatre des sept membres du Conseil de surveillance de la télévision polonaise se sont entendus pour limoger l'ancien président de la TVP, un homme lige des Kaczynski, et nommer Farfal à sa place. Depuis, ce dernier place ses hommes. Six de ses camarades d'extrême droite ont déjà investi divers postes stratégiques.

Arte suspend ses opérationsde coproduction

La TVP est un petit empire médiatique : deux chaînes nationales ainsi qu'un réseau de douze stations régionales. En avril, plusieurs figures de proue de l'intelligentsia polonaise, parmi lesquelles Marek Edelman, héros de l'insurrection du ghetto de Varsovie, et le cinéaste Andrzej Wajda, ont publié une lettre ouverte pour dénoncer la présence à la tête de la TVP d'«un ancien fasciste qui a publiquement prôné le racisme, l'antisémitisme et loué le nazisme sans jamais renier ses opinions». Pour les mêmes raisons, Arte a suspendu ses opérations de coproduction avec la TVP. Au pouvoir depuis près de deux ans, le premier ministre libéral Donald Tusk se heurte à un imbroglio législatif. En août dernier, il avait réussi à faire adopter un projet de loi qui lui aurait permis de reprendre le contrôle de l'audiovisuel public et d'en extirper les éléments extrémistes. Un veto du président Lech Kaczynski, son ennemi intime, a réduit ses espoirs à néant. Seule une majorité des trois cinquièmes, et donc l'appui d'une partie de l'opposition, pourrait permettre à Tusk d'arriver à ses fins.

Profitant de la zizanie poli tique, Piotr Farfal et ses camarades tiennent en attendant le haut du pavé. À l'approche des élections européennes, la TVP a ainsi diffusé, à une heure de grande écoute, une interview plutôt complaisante de l'Irlandais Declan Ganley, fondateur du parti Libertas, notoirement antieuropéen. Farfal a re jeté en revanche une offre de participation à la création d'une chaîne en langue biélorusse, arguant qu'il ne pouvait «dépenser de l'argent pour quelque chose qui n'est pas produit en langue polonaise et qui n'est même pas destiné aux Polonais». Belsat, qui émet tout de même aujourd'hui six heures par jour, est une bouffée d'oxygène pour la plupart des Biélorusses qui n'ont accès qu'aux chaînes de télévision contrôlées par le régime dictatorial d'Alexandre Loukachenko. De même, la TVP a refusé de cofinancer avec CBS un film sur Irena Send ler, une juste polonaise qui a sauvé 2 500 Juifs du ghetto de Varsovie durant la Deuxième Guerre mondiale. Officiellement, le budget de ce film «dépassait largement les possibilités financières» de la TVP…

[www.lefigaro.fr]
Re: Antisemitisme
25 mai 2009, 05:32
Antisémitisme - Le gouvernement veut en finir avec Kémi Séba

Guillaume Rameaux, le lundi 25 mai 2009 à 04:00

Kémi Séba, ce militant noir ultra-violent et antisémite affiché est à nouveau dans la ligne de mire du gouvernement. Le ministère de l’Intérieur a entamé une procédure de dissolution de l’organisation Jeunesse Kémi Séba (JKS). Ce groupuscule, dont l’objectif assumé est « l’éradication totale de l’entité sioniste », est proche du Mouvement des damnés de l’impérialisme (MDI), présidé par le fondateur de l’ancienne Tribu Ka. Soumayya Sekhmet Fall, la responsable des JKS, a été récemment convoquée au commissariat d’Evry (91) pour se voir notifier la proposition faite à Nicolas Sarkozy de dissoudre le groupement.

Pour fonder cette décision, Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, s’appuie sur la loi de 1936, relative aux groupes de combat et milices privées, et accuse les JKS d’être « un groupement provoquant à la haine raciale ou à la violence envers une personne, ou un groupe de personnes, en raison de son appartenance à une ethnie, une nation, une race, une religion déterminée, ou propageant les idées justifiant cette discrimination, haine ou violence ».

« Une médaille d’honneur »

L’organisation s’est félicitée sur son site Internet de recevoir ce qu’elle considère comme « une médaille d’honneur » du gouvernement, et annonce qu’elle ne cessera pas ses actions pour autant. « Ils pourront dissoudre notre mouvement, mais ils ne pourront jamais dissoudre notre volonté viscérale d’éliminer tous ceux qui propagent l’injustice et la corruption sur la terre », déclarent notamment les JKS. Les membres de ce groupuscule, qui se définit comme « anti-impérialiste » et « anti-sioniste », ont à plusieurs reprises diffusé sur Internet des vidéos incitant à la violence. Leur chef de file Kémi Séba, Stellio Capo Chichi de son vrai nom, a connu de nombreux déboires avec la justice.

Agression et incitation à la haine

La dernière en date remonte à avril dernier. Il avait alors été condamné à huit mois de prison avec sursis par la cours d’appel de Paris. Il était poursuivi pour diffamation, injure, incitation à la haine raciale, et contestation de crime contre l’humanité. Il y a six mois déjà, il avait été condamné à deux mois d’emprisonnement avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de dix-huit mois pour l’agression du vidéaste amateur Ahmed Meguini, auteur d’un film très critique sur sa vie. En 2006, son ancienne organisation radicale, la Tribu Ka, avait été dissoute pour incitation à la haine raciale, après qu’une trentaine de ses membres a effectué une descente dans le quartier juif historique de Paris, rue des Rosiers, hurlant des menaces antisémites.

Le mois dernier, Kémi Séba a refusé l’offre de Dieudonné de participer à une liste commune aux élections européennes en Ile-de-France, ce dernier prônant « l’anticommunautarisme ». « Moi je suis un communautariste noir », a déclaré Kémi Séba pour justifier son refus. Le dossier des JKS doit désormais passer en Conseil des ministres avant la signature d’un décret de dissolution.

[www.francesoir.fr]
Re: Antisemitisme
02 juin 2009, 05:30
Juin 2, 2009 No. 2375

Le représentant du FPLP -CG au Liban déclare qu'"Hitler n'était pas pire
que l'actuel gouvernement américain" et que "l'entité sioniste doit être éradiquée"

Ci-dessous des extraits d'une interview du représentant du FPLP-CG (Front populaire pour la libération de la Palestine – Commandement général) au Liban, Anwar Raja, dffusée sur Al-Alam le 15 mai 2009.
Voir les extraits vidéo sous-titrés en anglais sur MEMRI TV : [www.memritv.org].

Anwar Raja : "Soyons réalistes : les Juifs ont réussi à falsifier l'histoire, avec cette mentalité démunie de toute honte qui adapte l'histoire à ses propres intérêts. Les Juifs ont réussi à exercer des pressions sur le monde, afin que l'histoire soit réécrite conformément à leurs désirs. Ils ont extorqué le Pape lors de sa dernière visite en Palestine, afin qu'il mentionne le nombre de six millions de Palestiniens… de Juifs, pendant l'Holocauste.

Je ne sais pas qui se trouvait devant les fours crématoires et faisait le compte. Je ne sais pas qui a mentionné ce nombre pour la première fois. Tous les faits prouvent qu'il a été grossi, faussé, exagéré."

"Hitler n'était pas pire que l'actuel gouvernement américain"

Interviewer : "Le penseur français Robert Faurisson de l'école révisionniste, a dit : 'J'ai calculé que le nombre de Juifs à l'époque en Europe s'élevait à 150 000. D'où vient donc ce chiffre de six millions ?'"

(…)

Anwar Raja : "A mon avis, si Hitler avait gagné – et, soit dit en passant, Hitler n'était pas pire que l'actuel gouvernement américain… Si Hitler avait gagné, nous lirions [aujourd'hui] une autre version de l'histoire, Monsieur. Notre histoire a été écrite par les vainqueurs de la Deuxième guerre mondiale, qui ont trouvé qu'ils avaient des intérêts communs avec les Juifs : le renforcement de l'entité sioniste en Palestine."

(…)

"Le Droit de retour est sacré. Il doit entrer en vigueur, et l'entité sioniste doit être éradiquée. La Palestine sera restituée à son peuple, de la mer [Méditerranée] à la rivière [du Jourdain]. "

"Nous disons : le Droit de retour est sacré. Il doit entrer en vigueur, et l'entité sioniste doit être éradiquée. La Palestine sera restituée à son peuple, de la mer [Méditerranée] à la rivière [du Jourdain]. Si l'Europe – et en particulier la Grande-Bretagne et l'Amérique – veut éviter répercussions et conséquences, elle devrait réparer l'erreur historique commise au dépens de tout un peuple."

[www.memri.org]
Re: Antisemitisme
07 juin 2009, 10:46
Je pense qu'il ne faut pas se réclamer de n'importe qui, surtout si c'est pour l'utiliser contre un homme politique quel qu'il soit, y compris Berlusconi.

Le prix Nobel José Saramago s'est fait remarqué à plusieurs occasions pour ses prises de position contre Israël qu'il a comparé aux nazis.

Exprimé de façon différente : LA FIN NE JUSTIFIE PAS LES MOYENS.


[philosemitismeblog.blogspot.com]

JEUDI 25 SEPTEMBRE 2008

La Casa dos Bicos à Lisbonne accueillera la Fondation José Saramago
La mairie de Lisbonne a annoncé que la Casa dos Bicos (maison des pointes de diamant) - construite en 1523 par Brás de Albuquerque, qui s'est inspiré du palais Renaissance, dit des Diamants, à Ferrare - accueillera la Fondation de José Saramago, prix Nobel de littérature portugais.

On se souviendra que, se trouvant en Cisjordanie en 2002, Saramago avait provoqué un scandale en comparant à Ramallah à Auschwitz. A la journaliste qui lui fit remarquer l'absence de chambres à gaz, il avait rétorqué: "Pas encore" (entendez: ça viendra).

De retour en Espagne, où il vit, Saramago rédigea un essai incitant à la haine des juifs, du judaïsme et d'Israël : De las piedras de David a los tanques de Goliat (Des pierres de David aux tanks de Goliath), qui fut publié dans le quotidien El Pais. Paul Berman dans The Forward a analysé les délires de l'auteur et fait le constat amer que, inquiétant signe des temps, une diatribe contre le judaïsme écrite par un lauréat du prix Nobel trouve sa place dans les colonnes dans un des journaux les plus importants au monde: Bigotry in Print. Crowds Chant Murder. Something's Changed.

...

Re: Antisemitisme
29 juin 2009, 05:30
Menacé, Gad Elmaleh renonce à se produire au Liban
Créé le 28.06.09

POLEMIQUE - Le Hezbollah a lancé une attaque en règle contre l'humoriste, l'accusant d'être juif...

De notre correspondant au Liban

Les festivals d’été libanais ont repris des couleurs, trois ans après la guerre entre le Hezbollah et Israël. Les têtes d’affiche sont légion avec, entre autres, le comédien et humoriste Gad Elmaleh. Son nom était sur toutes les bouches depuis l’annonce des programmes des festivals. Les tickets pour les deux dates initialement prévues ayant été vendus en quelques jours, les organisateurs avaient même décidé d’ajouter une troisième soirée, les 13, 14 et 15 juillet prochain. Mais samedi soir, l’entourage du comédien a fait savoir que Gad Elmaleh «renonçait à sa venue au Liban». La raison évoquée, selon son agent Gilbert Coullier: «différentes manifestations d’hostilité et appels au boycott à l’encontre de la venue» de l’humoriste.

La polémique est arrivée, mercredi dernier, par la chaîne de télévision affiliée au Hezbollah et interdite d’émission en France, Al-Manar. En ouverture du journal télévisé, un sujet présente le comique Franco-Marocain comme un «soldat israélien» ayant milité directement et financièrement en faveur de l’armée israélienne. Un «crime de haute trahison» selon la législation libanaise. L’affaire est reprise par tous les médias libanais. Tout d’abord, le comité l’organisation du festival de Beiteddine ne comprend pas l’ampleur prise par cette nouvelle. Mais le soufflé ne retombe pas. La campagne de presse, dans les journaux et surtout sur Internet, devient hargneuse et résolument hostile. Sur le forum d’Al-Manar par exemple, les appels au meurtre sont clairs. Le couperet est donc tombé trois jours après le début de la polémique: Gad Elmaleh ne prendra pas de risque, les billets seront intégralement remboursés.

Au Liban, une grande partie de la population ne cache pas sa haine vis-à-vis de tout ce qui touche de près ou de loin à «l’entité sioniste», après 22 ans d’occupation (1978-2000) et la guerre sanglante de juillet 2006. Mais d’autres refusent aussi cet état de guerre permanent. «Je ne comprends pas l’amalgame qui est fait entre l’humoriste et sa religion, regrette Michèle, une éditrice beyrouthine. Il est juif, et alors? Ce qui me fait le plus mal, c’est de lire dans la presse occidentale que c’est le “Liban tout entier” qui est comme ça! C’est faux!» Dès dimanche matin, la contre-offensive s’est organisée avec, en premier lieu, un groupe sur Facebook – très prisé des Libanais – dénonçant le «terrorisme intellectuel» imposé par le Hezbollah, et appelant à diffuser sur écran géant le dernier spectacle de Gad Elmaleh, les trois soirs du festival. Pour le principe. «Se taire, c’est accepter», conclut le message circulant sur Facebook. Avec «l’affaire Gad», la ligne de fracture est de plus en plus claire dans la société libanaise.

David Hury

[www.20minutes.fr]

L'humoriste Gad Elmaleh, le 1er août 2007 à Carthage/Fethi Belaid AFP/Archives


Pièces jointes:
Gad Elmaleh.jpg
Re: Antisemitisme
03 juillet 2009, 06:27
02.07.2009
Cheb Mami, le stéréotype du maghrébin antisémite

Le juif, c’est connu, est le malheur de tous les hommes qui n’ont rien fait, les hommes de bonne volonté et les innocents. Le juif, c’est, ne nous l’a-t-on pas toujours répété ? une malédiction. Tout ce qui peut vous arriver de négatif dans la vie, c’est la faute du juif. Moi, j’avais fini par le croire, puisque on me l’a tellement dit. Tout petit, on m’a toujours répété qu’un jour où l’autre je serai immanquablement victime de la malveillance d’un juif. Et depuis, ça n’arrête pas : il ne m‘arrive que des tuiles. Surtout en moto, quand je suis flashé à 180. A cause des juifs, naturellement. Tout est à cause des juifs. A l’époque, en Algérie, à part Bob Dylan, Léonard Cohen et Freud, tous les juifs étaient des cons. On s’arrange comme on peut. C’est ce qui est arrivé à Cheb Mami et ne rigolez pas trop car ça peut vous arriver aussi. Par exemple, une femme qui croise votre chemin par hasard et qui vous agresse sexuellement pour vous faire un enfant dans le dos ? Une machination, un complot, un coup monté par des juifs. Quand bien même ils sont de bons conseillers et des amis de vingt ans. Tout baigne du moment qu’on n’a rien fait. Mais à la moindre bourde, il faut accuser ses amis, surtout s’ils sont juifs.

Cheb Mami est accusé de « complicité de violences » avec circonstances aggravantes après une tentative d'avortement forcé subi à Alger par son ex-compagne. En août 2005, la victime, après avoir été droguée, a été amenée de force dans une villa de la capitale algérienne. Deux femmes et un homme ont alors tenté de la faire avorter. En guise de tentative d’avortement, c’en est une à l’ancienne et à l’algérienne. Une vraie bagarre : coups de poing au ventre et lame de rasoir pour un curetage de l’utérus. Mais la tentative d’avortement a avorté. Son ex-compagne a finalement donné naissance à une fillette aujourd'hui âgée de 3 ans. Le chanteur encourt dix ans de prison et 150 000 euros d'amende. Profitant d’une libération sous contrôle judiciaire après quelques mois de détention préventive, il fuit en Algérie en passant par l’Espagne en novembre 2007.

Au bled, le chanteur se retrouve entouré d’autres amis. De très bons conseillers cette fois, qui lui recommandent de tout mettre sur le dos de son manager. Aussitôt dit, aussitôt fait, en l'annonçant carrément à la presse algérienne. Raison simple mais qui est aussi une preuve irréfutable sur laquelle d’ailleurs on ne discute pas : parce que son manager est juif. Comme durant les années quarante : il y a les bons voisins et amis, et puis ceux qui cessent brutalement de l’être et qu’on finit par balancer lorsqu’on se rappelle qu’ils sont juifs. Moi qui pensais que l’origine de la haine du juif était due essentiellement au conflit israélo palestinien.

Il chante sûrement bien, mais qu’est-ce qu’il est con. Si l’ancien parrain de Solidays (ça ne s’invente pas) n’a même pas pris la peine de mettre une capote, alors de quoi se plaint-il ?

Malgré la gravité des faits, Cheb Mami avait déjà réussi à « correctionnaliser » cette affaire. Le procès risque donc d’être une petite formalité d’une demi-journée après une éprouvante garde à vue de quelques heures. L’argument de Mme Herlaut, la juge qui a refusé de requalifier les faits dans un registre criminel : Camille ayant été droguée, ce traitement lui « avait évité toute souffrance physique pendant la durée de l'opération. » On croit rêver. Et dire que c'est Cheb Mami qui ne faisait plus « confiance à la justice française. » Il peut donc revenir tranquille. On imagine aussi très bien les tractations à tous les niveaux avant qu’il ne prenne l’avion : judiciaires, diplomatiques – Cheb Mami est proche du président algérien – , ainsi que les conseils de ses avocats. Juifs ? C’est terminé. Plus d’avocats et de managers juifs. C’est plutôt son manager juif qui a prix un avocat algérien.

« La plus grosse erreur de ma vie, déclare-t-il à la presse algérienne, c'est d'avoir suivi le mauvais conseil de mon manager juif. »

Michel Lévy a accompagné ou managé la carrière de 150 artistes maghrébins, depuis Idir et Aït Menguellet jusqu’à plus récemment, Bilal, Réda Taliani et Fadéla, en passant par Matoub Lounès, Reinette l’Oranaise, Cheb Kader et Lili Boniche. Vingt ans de collaboration avec Cheb Mami, et tout à coup il devient un salaud parce que juif. C’est magnifique. Cela aurait été plus honorable, plus élégant pour Cheb Mami de laisser ses amis hors de cause et d’assumer seul ses histoires de cul. Mais quand les vieux liens de l’antisémitisme ont cette force, ils sont insécables. Cheb Mami, non seulement il balance un ami, mais il balance un conseiller et un ami de vingt ans surtout parce qu'il est juif. Les boules.

J’aurais aimé être là parmi eux pour les entendre, à Oran ou à Alger, entre copains, juste avant que Cheb Mami ne prenne la décision de se confier à la presse algérienne. Je vois très bien la scène. Le topo : après sa fuite, il s’est installé non loin d’Oran, dans une villa au bord de la mer. Ce soir-là, des joints, des filles, de l’alcool. Des posters de Cheikha Remiti et de Lili Boniche. Et Mami, assis au fond d’un fauteuil, qui pense à voix haute :

« Il faut que je dénonce ce salaud. Tout est de sa faute. »

Puis il s’adresse à ses amis d’un air grave : « Je ne vous l’ai jamais dit ? Il est juif. »

L’un d’eux alors se redresse, stupéfait, et demande : « Quoi, il est juif ? »

Cheb Mami : « Michel ? Bien sûr qu’il est juif ! Qu’est-ce que vous croyez, cette terre de merde est remplie de juifs ! »

Il réfléchit et comme personne ne dit rien, il tente de se justifier : « Croyez-moi, dès que j’ai su qu’il était juif, j’ai commencé à me méfier de lui. »

Un autre : « Je t’avais dit qu’il ne fallait jamais faire confiance à ces salauds. En tout cas, puisqu’il est juif, il faut que tu le balances. »

Un autre : « Je te conseille de le dire à la presse. C’est un complot clair et net. Dis que c’est de sa faute, et précise surtout qu’il est juif. Sinon personne ne va te croire. Appelle un journal, organise une conférence de presse et dénonce-le. Regarde Dieudonné, la dernière fois qu’il s’est confié à la presse à Alger, c’est un exemple pour nous. »

Tout en tirant sur sa cigarette, une fille suggère : « Je suis sûre qu’elle est juive, elle aussi. C’est pour ça qu’elle veut garder l’enfant. »

Cheb Mami : « C’est un complot, les amis. Demain j’appelle Boutef pour le prévenir que je compte bien dénoncer cette machination à la presse. Je sais qu'il me soutiendra. »

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