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********SALLE RACHEL '...UN AMOUR D HANDICAPE...! KHANA ET OTTO ...LE CARNET DE BAL...ADELE FROMENT' DESTINS BRISES..*******

Envoyé par Mon_Germain 
c'est une valse,allons y
Chapitre VIII.

LE CARNET DE BAL.





‘…Alex, mon oncle n’est pas là… !’
‘…Ce n’est pas bien grave je rappellerai plus tard… !’
‘…Alex, je voulais… !’
‘…Non, ne t’excuses pas, tu ne pouvais pas le savoir.. !’
‘…Alex, est ce que tu voudrais m’inviter à prendre une glace ce jeudi… ?’
‘…Jeudi après mes cours alors… !’
‘…Me voilà encore maladroite, je t’impose un jour alors que j’aurai dû te demander… !
‘…Ca tombe bien, alors Jeudi vers les 16 heures… !’

Je demandais à mon oncle la permission de rencontrer Alex. Il ne trouva aucune objection. Maman accepta aussi et ce qui était prévu arriva.
Je rencontrais Alex comme convenu dans la brasserie qui faisait face à la galerie.

Nous avions bavardé de tout et de rien, mes connaissances littéraires étant nulles, il m’entretient surtout de l’ambiance de la fac. A 10 ans, je n’y connaissais pas grand-chose mais par politesse je l’écoutais attentivement. Il projetait de faire des études en médecine alors que j’étais encore loin de choisir mon avenir.

‘…Je voudrais être infirmière plus tard… !’ Dis-je sans trop de conviction.
‘…Pourquoi pas, après tout, infirmière c’est honorable ... !’
‘…En fait je ne sais pas très bien ce que je serai plus tard… !’
‘…Tu as tout le temps pour réfléchir… !’

Je lui demandais par contre s’il avait une copine.
Il se mit à rire et répondit par la négative.

‘…Je pourrais en avoir mais je me consacre d’abord à mes études… !’
‘…Mais si tu devais en choisir une parmi tes amies, comment voudrais-tu qu’elle soit… ?’
‘…Simple, très simple, intelligente surtout et aimante… !’
‘…Ca doit se trouver cela dans ta fac… !’ Je le titillais un peu.
‘…Tu es encore bien trop jeune pour penser à ma future amie, si j’en trouve une, je te laisserai le soin de la juger… ! Ok… ?

Je me mis à rire.

A Suivre…

Chapitre IX.

LE CARNET DE BAL.






Je le remerciais pour cet après midi magnifique qui mettait un peu de baume dans mon cœur.
Dans ma cave, j’attaquais les dernières étagères. J’avais rempli deux grands agendas d’articles.


Mon oncle était au summum de la satisfaction. Mon travail bien précis m’attira cette remarque.
‘…Je te verrais bien prendre ma place un jour… !’

A ses yeux, j’étais donc capable de tenir sa galerie lorsqu’il sera à la retraite bien plus tard.
Les faits allaient lui donner raison bien plus tard.

Je commençais mon travail de tri lorsque je tombe sur un coffret cadenassé. Un joli coffret recouvert de poussière. Il y avait là une inscription gravée en lettres d’or sur le couvercle fait de bois d’ébène. Un coup de chiffon est le brillant du bois apparu sous ma serviette. Deux lettres, deux initiales étaient enchevêtrés. A.A. La calligraphie était de bonne facture. Les cotés latéraux du coffret étaient recouverts de feutrine noire, en dessous une date, presque effacée, je ne pus la déchiffrer. Je trouvais bizarre que ce coffret fut cadenassé alors que tous les objets répertoriés ne l’étaient pas. Cacherait t’il un mystère me dis-je mais sans aller plus loin, je le répertorié comme ‘…Coffret cadenassé, recouvert de feutrine… LOT 138 BA…!’ Ma curiosité était à son comble. Mais ne pouvant violer l’objet, je m’étais dis que j’allais en savoir plus en interrogeant mon oncle ce soir pour en savoir plus.

Mon oncle fit son apparition à l’heure habituelle. Maman lui servit le diner comme elle le fait tous les soirs avant qu’il ne regagne son appartement. Il nous annonça qu’il allait se marier. Ma curiosité resta coincée dans ma tête et bien sur, nous le félicitions pour sa future union.

Les ballades sur les berges de la Seine et les ponts s’arrêtèrent après cette annonce. Sa future épouse me remplaça à juste raison. Mais pour moi tout n’était pas perdu puisque j’avais un ami en la personne d’Alex qui se montrait intéressé par ma jeune compagnie bien que je ne lui apportais rien d’instructif. Il me dit qu’il n’avait pas besoin d’une fille qui lui prenait la tête mais d’une amie qui l’écoutait et je fus celle ci. Et il fut celui là. Dans la cave, nous nous amusions comme des fous, à rigoler et à se faire des vannes. L’idée m’était venue de lui demander s’il connaissait le contenu de ce fameux coffret. Il resta un moment évasif puis me lança…

‘…Sans doute une carte de trésor qui a survécu au naufrage du Surcouf… !’



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‘…Comment peut tu avancer cela, elle n’est pas rongée par le sel marin.. !’
‘…Bien, tu réfléchis et le métier rentre par la grande porte.. . !’
‘…Plus sérieusement… !’
‘…Que dire, seul ton oncle peut le savoir, alors demande lui la permission de l’ouvrir sans doute qu’il doit avoir la clef… !'
‘…Il va convoler en justes noces et sa tête n’est pas dans ce coffret… !’
‘…Essaye quand même, et tu verras, il ne te refuse rien on dirait… !'

A Suivre…




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Chapitre X.






Quelques jours avant son mariage, je lui posais la question.

‘… Je n’ai pas la clef de ce coffret Aline, mais tu peux la chercher avec Alex, elle doit être sans doute quelque part dans un cagibi, un tiroir… !’

J’informais Alex de la permission que j’avais pour aller dénicher cette fameuse clef. J’étais surtout fébrile. Nous commençâmes notre recherche dés l’ouverture de la galerie. Et des tiroirs, il y en avait pleins. Certains fermés à clefs d’autres éventrés dans la troisième galerie. Une galerie dite ‘dépôts de rébus!’. Il fallait passer d’abord par-dessus des monceaux de vieux bois, de meubles éventrés irrécupérables pour enfin atterrir vers ces fameux tiroirs. La tache était rude. Mais notre curiosité était bien plus grande que le labeur. En trois heures de temps, six cent clefs étaient entre nos mains. Il y en avait de toutes les formes en argent, en cuivre, en laiton en fer. Des grandes, des petites, des édentées, des minuscules, bref une cour des miracles de passe partout.

Il fallait à présent passer à l’essai. Trouver la bonne clef qui ouvrirait la boite à pandore.

Alex partagea le nombre de clefs. 300 pour lui idem pour moi. Plusieurs d’entre elles ne correspondaient pas à vue d’œil à l’ouverture de la serrure. Le coup d’œil dans ce cas là est important et grâce à lui, un temps précieux fut économisé.

Enfin, la bonne clef trouva la bonne voie et délicatement, Alex tourna une seule fois la clef.

Et là sous nos yeux apparu un carnet avec son petit stylo, un appendice relié à l’objet.

‘…C’est un carnet de bal, Aline… !’
‘…Quoi… ?’
‘…Oui un carnet de bal d’époque en ivoire époque Napoléon lll décoré en argent avec un stylet, une chainette et un anneau pour le glisser sur un doigt. Les jeunes filles au siècle dernier et encore au début de ce siècle le tenait entre les mains et lorsqu’un soupirant souhaitait danser un prochain tour de danse, elles y inscrivaient le nom du prétendant et ainsi de suite… !’

(Le carnet de bal fait son apparition dans les bals publics aux alentours de 1820. Il sert d'aide-mémoire à la danseuse et contient l'ordre des danses qui sont au programme de la soirée. En regard de chaque danse, elle inscrit le nom du partenaire qui s'est proposé (ou celui qu'elle a sollicité). Peu à peu l'usage s'étend également aux hommes.

Le carnet de bal est un objet qui peut revêtir plusieurs formes : au début il s'agit d'un éventail au dos duquel on inscrit discrètement le nom du partenaire ; plus tard les fabricants en font un réel objet d'art, fait de matières précieuses comme l'argent, l'ivoire ou la nacre.

Mais il se réduit bien souvent à un carton imprimé exprès pour la soirée, voire à un petit carnet comportant autant de feuillets que de danses. Entre 1840 et 1865, la carte porcelaine remplace bien souvent le carton.)
A Suivre…
Chapitre XI.




‘…Ça alors… ?’.
‘…Oui, cela se passait de commentaires, c’était à la mode… ! Assez romantique… !’
‘…Bien nous allons donc le renommer mais d’après toi à qui pouvait t’il appartenir… ?’
‘…Ca je l’ignore, il faut chercher la propriétaire en tout cas, c’est surement un cadeau de A pour A… !’ Il n’y a que deux prénoms là dessus… ! ‘…Alphonse pour Aline…Pour toi… !’
‘…Mais c’est aussi une demande en mariage… ?’
‘…Oui, on dirait… !’
‘…Mais attend, mon grand père maternel s’appelle Alphonse… !’
‘…Et alors… ?’
‘…Et maman se nomme Aline… ! Mais mon grand-père ne pouvait épouser sa fille… ?’
‘…C’est un pur hasard, pour en savoir plus pose la question à ta maman… !’
‘…Ce soir en rentrant, je lui ferais part de ma découverte… !’
‘…Notre découverte… !’
‘…Pardon, exactement… !’

Pour la première fois, Alex se pencha et m’embrassa sur les joues avant de nous quitter et me serra la main.



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J’étais surprise par ce geste que je jugeais être une familiarité. Je rougis et lui fit part de ma gêne, je n’avais que 13 ans après tout. Et lui 21. Bien qu’ayant des formes respectables, je portais mon âge dans mes artères.

Au diner alors que nous étions à diner en tête à tête avec maman, mon oncle se faisant rare depuis l’entrée dans sa vie d’Eliane, je lui posais la question qui excitait ma curiosité.
Elle me regarda longuement puis…

‘…Mais je le croyais perdu… !’
‘…Donc, il peut t’appartenir alors… ?’
‘…Ben si je le vois, je le reconnaitrais… !’
‘…Je l’ai apporté, attends… !’

J’allais dans ma chambre et en deux minutes, je me représentais devant elle avec le précieux carnet. Elle n’en croyait pas ses yeux.


A Suivre …
à suivre.......................................
Ton petit '..A Suivre...!' Vaut mille commentaires...A Suivre.
Chapitre XII.



Irène le serra bien fort entre ses paumes et elle laissa glisser une larme.
Elle ferma les yeux et je crus deviner qu’elle dansait dans sa tête une de ces valses qu’elle aimait fredonner.







Elle revint sur terre.

‘…C’est ton grand père Alphonse qui me l’avait offert lors de la venue de mes premières menstruations, il y a fort longtemps, en me disant ‘…Je te souhaite d’y inscrire ton futur et unique prétendant…’ Il y avait qu’une seule initiale au début A et un soir lors de mes 18 ans lors d’un bal des célibataires alors que j’étais la seule encore à tenir ce qui à l’époque était encore à la mode, je vois venir un gentil homme, ton futur papa, m’inviter à danser. Il était surpris de voir cette chose mais par politesse, il inscrivit son prénom dans la page intérieure.

Alphonse, comme ton grand-père. Je lui réservais la dernière valse de la soirée. Et depuis ce fameux soir, il demanda la permission à mes parents de passer quelques après midi chez nous. Quelques mois plus tard, nous nous sommes mariés… ! Et il ajouta plus tard, ‘A/A…Pour la vie… !’
‘…Quelle belle histoire… !’
‘…Je te l’offre ma chérie, garde le précieusement, on ne sait jamais, il te portera chance… !’

Je racontais à Alex la narration. Il était surpris par ce que je lui racontais.

Après cette révélation, les rencontres entre Alex et moi se firent plus ponctuelles plus chaleureuses.

Je m’étais habituée à sa présence, cette présence amicale qui me rendait joyeuse. Bien dans ma peau. Et je pense qu’il éprouvait la même sensation.

Puis un soir, avant de nous quitter, je lui demandais…
‘…Alors, plus de bises avant demain… ?’
Il resta un moment dubitatif puis il comprit que j’avais saisi qu’enfin de compte sa bise n’était en fait qu’innocente. Mais là, il me bisa presque sur les lèvres au point de sentir son haleine.




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J’étais ravie par ce baiser si prés de mes lèvres gourmandes.
C’était arrivé par une après de Jeudi. Nous étions dans la cave à vaquer à notre mission, lorsque prit d’une soudaine envie de m’approcher de lui, je lui dis
‘…Il y a une envie qui monte en moi… !’
Il me regarda dans les yeux, tout en posant son agenda sur une étagère. Entre deux bronzes thaïlandais qui s’enlaçaient. Une posture d’amour.
Je baissais les yeux et fixait ce couple immobile lié dans une position qui ne prêtait à une aucune équivoque. Je sentis monter en lui une gêne qui en disait long sur son trouble. Il me regarda droit dans les yeux et comme dans un ballet nos deux regards se posèrent sur ce couple en plein ébats. Il me prit la main la serra bien fort dans la sienne et la porta à sa bouche.
‘…Je…Je…ne sais que dire ou que faire en pareille circonstance… !’
‘…Ne dis rien, il y a des silences qui invitent à l’amour dans le silence… !’


Un bien grand mot qui faillit me faire chavirer.
Il me prit par les hanches et délicatement prit mes lèvres dans les siennes.

Pour la première fois de ma vie, j’ai senti monter en moi une forte chaleur et tout mon corps était pris de vertige. Mes pensées tourbillonnaient.

Je pris sa main et la porta à hauteur de mes seins. Il comprit ma démarche et sans hésiter, il les caressa par-dessus mon soutien gorge tout en me serrant dans ses bras. Ce rapprochement de nos deux corps enlacés qui ne faisait plus qu’un me fit sentir son organe proéminent par-dessous sa braguette. Il était à la bonne hauteur. Et j’ai eu ce soudain plaisir d’aller jusqu’au fond des choses lorsque…
‘…Aline… !’
‘…Oui Alex… !’
‘…Nous sommes dans la cave de ton oncle, et par respect pour lui et pour tous ses objets, je n’ose.. !’
Le voilà respectueux d’objets inertes alors que je brulais de désir.
‘…Que se passerait-il si nous passions à l’acte… ? Les objets se mettraient à hurler… ? A se taper dessus… ? Appeler Police Secours… ? Les urgences… ?’ Dis naïvement.
‘…Non, en fait, cette chose est sacrée et je m’interdis d’aller au-delà… !’

Je ne pus répondre à cela, il avait des principes alors que j’étais prête à violer les miens. Je l’embrassais ardemment pour ses principes d’un autre âge repoussant aux calendes grecques cette envie de copuler avec celui que j’aimais en silence sans le lui avouer.
Nous en sommes restés là à flirter tous les jours sans contrevenir aux sacro saints principes. Un calvaire pour une fille de 16 ans.
A Suivre…






Juste un simple carnet de bal de cette époque où le romantisme était à la mode.Il ne l'est plus à présent. Aujourd"hui, un simple MSN facilite la tache, un simple mail est tout est dit. Bref, des supports fades.

Deux initiales qui augurent la vie et le reste.
C'est beau.
merci monsieur breitou je me suis regalée avec vos ecrits qui sont accompagnés de cette belle musique ,andré rieu est genial
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