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********SALLE RACHEL '...UN AMOUR D HANDICAPE...! KHANA ET OTTO ...LE CARNET DE BAL...ADELE FROMENT' DESTINS BRISES..*******

Envoyé par Mon_Germain 
Chapitre XVI.




Au fond de la salle, une grande scène. Très joli décor.
Un orchestre n’attendait plus le signal du maitre des lieux après avoir souhaite la bienvenue à ces chers convives.
Je comptais une cinquantaine de musiciens en perruque et jaquettes. Louis XVI et ses frasques étaient ressuscités deux siècles plus tard. Les serveurs en livrée commencèrent leur noria.
Les éventails


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des dames et demoiselles parés comme des oies firent leur apparition bien avant que Monsieur le grand banquier ne commence sa litanie. Dix minutes plus tard, enfin, elle se termine sous les sueurs et les applaudissements feutrés et coincés de cette plèbe sélectionnée selon leur fortune et leur retraite, tout heureuse de se rencontrer pour parler plus affaires que mariage.
Certains messieurs, l’air dandy,



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lorgnaient sur leurs pendules à chainettes ce qui fit dire à mon oncle ‘…Ces coucous ne marchent pas depuis longtemps, ma chère Aline, c’est de la vieille frime qui ne trompe personne… !’
Je faillis exploser de rire.
L’orchestre fit donner ses premières mesures du LAC DES CYGNES. Noblesse oblige.
Tout commence chez ces gens là par les Signes.





Alex et Eliane me surveillaient du coin de l’œil. Moi j’attendais ma surprise.

Les premiers couples investissent la grande piste. Je me cachais derrière Eliane afin qu’aucun énergumène en pantalon serrée et costume d’époque ne vienne perturber mon isolement et ma grande joie simulée.
Eliane était aux anges par mes mimiques, elle devinait mes pensées.
Je regardais évoluer ces couples lorsque je sentis sur mon épaule, une caresse et une voix

‘…Avez-vous apporté votre carnet de bal Mademoiselle… ?’

Je me retournais lentement et là, la surprise était devant moi, joviale, presque à me sauter au cou.

‘…Oui… !’ Répondis –je en présentant mon carnet, les mains tremblantes.
‘…Dans ca cas, présentez le moi, je souhaite inscrire mon prénom… ! Et pour toujours… !’

Alex était là, devant moi, aussi beau qu’avant. Je bafouillais un …

‘…Mais… !’
‘…Mais rien, une surprise ne supporte pas les Mais, mais les ‘…Je t’aime… !’Allons danser, tournoyer comme des fleurs sous le vent de la joie… !’

Adam et Eliane étaient aux anges et je compris plus tard, le piège tendu par mon oncle et sa femme. Ils avaient tout manigancé.
Alex et moi ce fut pour la vie.













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Copyright sous le n° 12345/12/5/2010.
Bravo Breitou
ce fut un enchantement
et comment !!!!ma chere lola un veritable enchantement
Pièces jointes:
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Merci Titrite et Lola, c'est aussi un enchantement pour moi de vous avoir enchanté.

Au prochain récit.
ADELE FROMENT.






Récit.

Tous les personnages cités dans cette nouvelle ainsi que la description des lieux ne sont que pure imagination et n’ont trait à aucun événement d’aucune oeuvre connue.


Année 1976.

Adèle Froment est une jeune fille de 23 ans, charmante et saine d’esprit.

Elle travaille comme première secrétaire dans une grande entreprise de bâtiment à Paris.
Comme toutes les jeunes filles de son age bien nées, elle a un fiancé Justin.

A ne pas confondre avec le Bridou.28 ans. Gérant de sa boite d’informatique

Le jeune couple ne cohabite pas ensemble.
Justin loge en province. Il rend visite à sa fiancée tous les week-ends, voir certains jours lorsque ses déplacements dans la capitale le lui permettent.

Adèle, vers l’age de 15 ans, est tombée sous le charme de la photographie. Qui au fil du temps devient sa grande passion. Comme notre ami BRAHAM qui clique sur tous végétaux et décors champêtres.

Elle est chasseur d’images, croque et clique sur tout ce qui peut réveiller en elle une émotion, une sensation de quelque nature qui soit.
Des scènes du quotidien comme un vieux couple assis, une nuée de pigeons autour d’une fontaine, et prenant son envol, un parterre de feuilles mortes qui s’apprête à prendre l’air sous la moindre caresse du vent, une vieille demeure encore debout, un paysage de campagne etc....

Romantique... ! Adèle l’est.

Elle développe ses pellicules comme une grande professionnelle dans son appartement de trois pièces. Elle a aménagé un laboratoire dans sa vaste salle de bain.
Tous les ingrédients, propres à ses opérations sont posés sur des étagères. Quatre cordes à linge sont suspendues d’un bout à l’autre du mur.

Adèle Froment s’est fait un petit nom dans ce domaine. Sa passion, comme elle l’affiche fièrement, lui a permis par moment d’exposer quelques unes de ses œuvres chez un ami qui tient une galerie dans la rue Montaigne. Elle s’est faite une certaine notoriété.


Un dimanche matin, son ami Justin, lui fait une surprise.

‘...Tiens, amuse toi, j’ai déniché dans une brocante ces vieux clichés en verre...!’

Adèle ouvre la grande enveloppe et trouve une douzaine de tablettes en verre, des clichés poussiéreux. Comme ceux qu’on utilisait dans les anciens appareils de photos sur trépied.

A SUIVRE.
ADELE FROMENT






CHAPITRE 2°.

‘....Merci, Justin, je les développerai demain soir, je suis curieuse de savoir ce que je vais découvrir... !’

Notre couple passe cette journée pluvieuse en intimité à se cajoler et à se la raconter.

Passe ce dimanche maussade et arrive le lundi légèrement ensoleillé.

Adèle part à son boulot et le soir venu, elle se met au labeur.
Développer les fameux clichés. Elle rentre dans son labo, et commence son travail.

Au bout d’une demi heure, sur les huit vieux négatifs, quatre sont exploitables. Ils font apparaître ce qui semble être des scènes de campagne : un couple en famille avec trois enfants en bas ages, des bœufs, un moulin à vent, un puits, une ferme entourée de champs.

Elle suspend ces photos humides et rentre dans sa chambre.
Avant d’aller se coucher, elle jette un coup d’œil à ses tirages et là, elle les trouve à terre alignés d’une certaine manière sur le sol de la salle de bain, dans un ordre très précis, et surtout espacés entre eux par un intervalle régulier. D’abord le couple et les enfants, puis le moulin à vent, le puits, la ferme,

Elle n’en revient pas. Comment cela se peut t’il ... ? Se dit t’elle.

Adèle mesure cet espace. Deux centimètres et pas un millimètre de plus entre chaque photo. Elle est troublée par l’incident.

Sceptique, elle remet en place les photos sur les cordes à linge. Elle pense à la coïncidence sans rentrer dans les détails car Adèle ne croit pas aux esprits malins qui essayent de lui jouer un tour.

Elle s’en retourne se coucher.

A Suivre.





ADELE FROMENT.




Chapitre 3°

Au lever, sans se brosser les dents ni se débarbouiller, elle rentre dans sa salle de bain et là elle ne peut s’empêcher cette fois ci de croire au hasard. Le même spectacle de la veille s’offre à ses yeux. Les photos sont sur le sol disposées dans la même position et comble de mystère sur le même emplacement. Chose absolument impensable et impossible. Elle réfléchit sur ce phénomène ‘surnaturel’ mais avant de conclure au paranormal, elle veut réessayer l’expérience, les remettre une troisième fois sur les cordes.

Elle le fait. Elle déjeune et part à son travail, légèrement perturbée par ces deux événements imprévus.
Elle s’accroche toujours à l’idée de la coïncidence et du hasard. Mais son trouble est quand même là.

‘...Que des photos tombent à terre, cela n’a rien d’extraordinaire mais qu’elles soient si bien alignées si bien espacées, si bien disposées dans un ordre précis et parfait, trois fois de suite, cela ne relève plus de la coïncidence ni du hasard.. ! Se dit t’elle. Tout en marchant.

Elle n’ose croire à ce mystère. Mais elle y pense toute la journée.

Elle rentre le soir et sans se démaquiller ni se déshabiller, lance son sac sur le divan, pousse la porte de la salle de bain avec précaution et là elle constate que le spectacle de la veille et du matin s’est renouvelle. Ce n’est plus le fait du hasard mais sûrement un message de l’au-delà. Un signe qu’elle ne comprend pas.

Elle prend les photos et les posent sur son lit avec la ferme intention d’encadrer la famille. La cette dernière se retrouve donc exposée sur le grand meuble qui fait face à la table à manger. Elle scrute attentivement avec une grosse loupe son oeuvre, essayant de découvrir une date ou un petit mot. En vain. Cependant les costumes et le décor trahissent l’époque.
Adèle la situe entre 1930 et 1935.

Adèle Froment n’est pas au bout de ses surprises.

A Suivre…

ADELE FROMENT...



CHAPITRE 4°

Le lendemain matin, elle rentre dans sa cuisine pour préparer son petit déjeuner.
Ses pensées sont chamboulées par les trois incidents de ces dernières heures.

Elle boit sa tasse de café, rentre dans la salle à manger et là, stupeur, elle aperçoit en sortant quelque chose d’inscrit en lettre rouge sur les photos.
Elle prend peur. Se lève. Pose son bol sur la table. S’avance lentement vers le meuble. Elle lit sur la photo du couple ceci

‘....Amédée et Georgette Ricard, nos enfants Filoméne, Andréa, Philippe assassinés... 1932 !’
Un infime filet de sang coule des yeux du papa. Effrayée, elle recule et tient le rebord de la table pour ne pas se laisser choir.

‘...Mon D ieu... !’ Dit Adèle à haute voix.

Elle n’en croit pas ses yeux.
Elle vient de recevoir un message écrit de l’au-delà.
Cette soudaine vision la projette dans un univers où règne les forces de l’esprit. Elle qui ne croit pas à l’au-delà.
Témoin d’un événement surnaturel, Adèle croit rêver les yeux ouverts.
Elle vit une situation qui soulève en elle une intense émotion due à un événement hors du commun.

Retour en arrière.
Adèle Froment, fille unique, fut placée à 15 ans dans un internat religieux à Paris.
Dans la congrégation des ‘...PETITS ENFANTS DE JESUS...’

Ses parents, de simples gens du terroir, Sabine et Arnold Froment habitent la Normandie dans le village de Chalon-le Verrier. Une petite bourgade dans la campagne rouennaise.

Sa grand-mère par alliance, HENRIETTE ROSINE veuve, anciennement Pinault, actuellement DUCAS, veuve à nouveau, vit en Alsace, dans la ville de Bourg En Campagne. A quelques kilomètres de HUTTENDORF et à une heure de trajet de Strasbourg.

Adèle ignore tout du drame vécu par cette seule et unique grand-mère qu’elle adore.
Ses quelques déplacements chez ses parents à l’époque de son adolescence étaient rares.
La jeune fille préférant étudier et travailler pour arrondir ses fins de mois au temps de son adolescence. Comme on le dit aujourd’hui, elle s’est faite toute seule. Par petits pas.

Le téléphone était le seul lien d’attache avec ses géniteurs.
Adèle décide de consulter un médium. Suite à ce qu’elle vit.
Elle prend rendez-vous avec un certain Monsieur Bâtonnier, un spirite renommé, membre du cercle ALAIN KARDEC. A Paris.
Un vieux monsieur qui officie du coté de Daumesnil.

Deux semaines plus tard, munie de ces deux photos, la jeune fille arpente la rue de la Brèche Au Loup.
Elle est devant le numéro 32 d’un grand immeuble de 8 étages.

Une plaque noire aux écritures gravées couleur or, indique le cabinet du voyant.
Elle sonne sur le bouton de l’interphone. Une voix nasillarde répond.
Quelques secondes plus tard, le battant cède sur la pression de son poignet. Elle évite l’ascenseur et gravit à pied les 15 marches. Allégrement.

Au premier étage, Adèle trouve la porte déjà ouverte. Elle franchit pour la première fois le cabinet d’un homme qui communique avec les esprits par l’intermédiaire des tarots divinatoires, autres pendules et la @#$%& sur photos.

La salle d’attente du cabinet est pleine à craquer.

Adèle patiente un moment dans le salon lorsque la secrétaire ne tarde pas à l’introduire dans le cabinet de Monsieur Bâtonnier.

Le décor est simple. Presque vétuste.
L’atmosphère sent la vieillerie. L’ancien surtout. Une impression de vieille époque qui n’a pas suivie le cours du temps. Une grande bibliothèque murale souffre par le poids des ans et par la charge culturelle qu’elle supporte. Une vitre cassée est marquée par l’empreinte d’un adhésif. Quelques livres d’ésotérisme traînent sur un bureau adjacent tandis qu’une grosse boule en cristal, poussiéreuse, repose sur son socle fait de la même matière. Différents pendules immobiles sont suspendus à des petits crocs à l’intérieur d’une cloche en verre.
Deux grands cadres du Maître du Spiritisme Alain Kardec attirent son regard. Ils se font face.

Les rideaux des deux fenêtres donnant sur les vis-à-vis sont tirés. Il y règne une douce pénombre. Malgré la pesanteur de l’atmosphère.
Monsieur Bâtonnier, 75 ans, est assis derrière son plan de travail. Il semble déteindre sur le décor. Le personnage ne paye pas de mine. Détendu, il questionne Adèle...

‘...Bonjour Mademoiselle, que puis-je faire pour vous Mademoiselle... ?’

A Suivre…

ADELE FROMENT.





CHAPITRE 5°.

Adèle relate lentement et brièvement, en croisant ses jambes, les événements qui la perturbent depuis un mois tout en présentant, à la demande du médium, la photo de famille.

Le médium s’en saisit délicatement, tâte, retourne, caresse le papier, tout en hochant la tête.
Il passe le pendule au-dessus des photos. Ce dernier semble s’emballer puis ralenti sa cadence pour s’immobiliser sur le visage de Amédée.

-‘...Ces personnes ont été assassinées, Mademoiselle... ! Il y a fort longtemps... ! Dans leur logis... ! Leur âme erre dans l’espace. Ils gémissent et souffrent de ne pas avoir de sépulture décente et surtout de ne pas avoir eu justice... !’
-‘...Pourquoi se sont t’ils manifestes à moi... ?’
-‘...Ils auraient pu se manifester à toute personne étrangère autre que vous, sauf que j’ai l’impression qu’ils vous appartiennent... !’
-‘...Je ne comprends pas... !’
-‘...C’est troublant en effet mais je ressens des signes évidents qui sont d’ordre, dirais-je, familiaux. Ces personnes ne vous sont pas étrangères certes vous ne les connaissez pas c’est certain mais eux vous connaissent et si elles sont venues vers vous c’est parce qu’elles vous ont désignées pour accomplir une mission... !’

Adèle palie. Transpire. Se gratte l’oeil. Nage dans le brouillard. Son esprit flotte. Elle se cale au fond du fauteuil, respire profondément, hésite à prononcer un mot, essuie une goutte de sueur qui perle sur son front, puis se décide à parler.

‘...Une mission... Vous dites... ? Mais quelle mission enfin... ! Je ne connais rien à tout cela et je ne veux pas croire que des entités étrangères puissent venir de l’au delà pour missionner les gens... !’
‘...Vous vous trompez Mademoiselle... ! Je comprends votre surprise, votre trouble, cela vous choque, certes, mais il est des phénomènes paranormaux qui ne s’expliquent pas pour le commun des mortels. Cependant, ce qui parait à vos yeux anormal ou comme illogique n’est en réalité que la manifestation d’un désir, d’un souhait, d’une prière, d’un vœu pieux, souvent enfouis durant des années et émis par ces entités, à des relais, qui veulent retrouver le repos éternel, le salut de leur âme. Qu’ils n’ont pas. Alors, ils désignent parfois des inconnus, des descendants lointains vivants sur leur terre ou dans ce qu’il fut leur logis pour accomplir leur destin là haut. Ou tout simplement des personnes qui ont déterré un secret qui leur appartenait. C’est difficile à admettre mais il faut y croire... ! L’évidence est là, preuve que vous vivez une situation qui n’a rien d’extraordinaire....’
‘...Mais par quoi vais-je commencer... ?’
‘...Il y a toujours un début, un commencement, une idée à piocher... !Avez vous des grands-parents vivants... ?’
‘...Oui... ! Une grand-mère par alliance... !’
‘...Dans ce cas, commencez d’abord vos recherches en interrogeant vos parents, en premier lieu... ! Il se peut qu’un volet de votre généalogie soit mal connu par eux... ! Tentez ... !’

‘...Tentez... !’ Adèle pense à ce dernier mot lorsqu’elle sort du cabinet, profondément inquiète et troublée.

A Suivre…



Pièces jointes:
LA JEUNE ADELE AVEC SA MAMAN SABINE ET SA GRAND MERE....jpg
ADELE FROMENT.




CHAPITRE 6°

Elle rentre dans une cabine téléphonique. Compose sur le numéro de téléphone de son ami afin de lui rendre compte des démarches qu’elle entreprend.

Au dernier chiffre, elle se ravise. Elle pense qu’il ne faut pas perturber son fiancé par cette histoire grotesque. Elle n’est pas toujours convaincue, même par le diagnostic du médium, encore moins par les manifestations de cette famille encadrée. Elle veut rester zen.

Elle pense ne rien entreprendre. Elle réfléchit à cette photo, cause de ses soucis. Sur le coup elle décide de s’en débarrasser, la et les planquer dans la cave au pire les brûler.

C’est sans compter sur ce qui va suivre plus tard.

Elle ne veut pas perdre de temps dans cette hallucinante affaire qui commence à lui prendre la tête. Elle a autre chose de plus sérieux à faire comme préparer son mariage qui arrive dans moins de onze mois.

Elle rentre chez elle. Coule un bain. Se masse la tête, histoire de remuer ses neurones encombrées d’idées noires, verse un savon liquide dans l’eau tiède et s’apprête à passer par-dessus le rebord de la baignoire lorsqu’elle entend par derrière la porte de la salle de bain, un loOOOOOOOng gémissement. Comme un hululement de frayeur.

‘...HaaaHoooooooOOOOOOOOOOOOOOOO....’’’’’’’’’’’.....HaaaaaaahOOOOOOOooooooo’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ ... !’ Des sanglots macabres venus d’ailleurs.

Son sang se glace. Elle hésite un instant puis entrebâille la porte et là, stupeur, elle aperçoit sa photo posées sur la table, sautiller légèrement.
Elle semble gémir et la voix des enfants, comme sortie ‘dei profundis’, pleure de douleur.
De souffrance comme si leur âme brûlait. La jeune fille se bouche les oreilles par l’horreur qui lui crève les tympans.

Prise de panique et d’effroi, elle referme la porte à double tour. Se planque derrière. Elle se met aussi à pleurer tellement ses voix sont lugubres et pleines de chagrin. De douleur. La voix des morts est parvenue jusqu’à elle. Elle attend que le silence revienne, recroquevillée dans sa salle de bain. .

Elle ferme le robinet d’eau, ajuste sa cape de bain et lentement entrouvre la porte. La photo est toujours là, bien reposée.
Plus de cris, plus de gémissements, plus rien.

Elle hésite un moment. Puis, Adèle sort de son réduit, avance prudemment pieds nus, tout en tremblant, vers cette photo qui a l’air d’avoir deviné les nouvelles intentions de la jeune femme car Adèle vient de changer d’avis suite à ce qu’elle vient de vivre une nouvelle fois.

-‘...Ne vous faites pas de chagrin, j’ai compris. Je ferai tout mon possible pour chercher et trouver. Je n’aurai de repos que lorsque ma mission sera achevée... !’ Dit t’elle à ‘sa famille’.

Ainsi promet Adèle à des entités en photo. Elle vient de parler de mission, sans qu’elle sache à quoi s’en tenir. Adèle, un tantinet naïve mais logique, déduit que ces assassinats ou meurtres devaient avoir une explication. On n’assassine pas des gens pour le plaisir de tuer. Il y a toujours un motif valable derrière un meurtre. Grande jalousie, intérêts, rancune tenace, vendetta etc....Les exemples ne manquent pas.

A Suivre...


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