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ISRAEL - LE MIRACLE, Par Thérèse Zrihen-Dvir

 

ISRAEL - LE MIRACLE, Par Thérèse Zrihen-Dvir

 

En 1963, l'État juif, nouveau venu dans la famille des nations, a réussi en l’espace de deux générations ou presque, à rallier et même surpasser les réalisations de la plupart des anciennes démocraties occidentales sur pratiquement tous les domaines de l'activité humaine, sans omettre celles des états plus récents de l’Asie, d’Afrique et du Moyen-Orient. L'éminent historien britannique Paul Johnson dit de l'État juif : « dans la dernière moitié du siècle, plus de 100 nouveaux États indépendants sont nés. Israël est le seul pays dont la création peut être désignée assurément comme un miracle. »

Israël est un miracle, car l'État juif a été créé contre vents et marées. Le peuple juif qui se relevait à peine d’une des pires calamités de ses 4000 années d'histoire et d’existence — la machine de mort Nazie – l’Holocauste — a puisé en lui-même le courage de résister aux assauts génocidaires des armées arabes bien équipées et numériquement supérieures. Les agresseurs cimptaient l’Égypte, la Syrie, la Jordanie, l’Irak, le Liban, ainsi que des renforts provenant de l'Arabie saoudite, de l’Afrique du Nord et, naturellement, des Arabes palestiniens.

C'est la détermination des juifs Israéliens de combattre jusqu'à la mort plutôt que d'aller comme des « moutons à l'abattoir » qui a permis à l'Yichouv –terme employé pour nommer la communauté juive en Palestine – de triompher des armées conventionnelles tels que celles de l'Égypte, équipées d’avions, de chars et de pièces d'artillerie lourde contre les Israéliens qui ne possédaient alors aucun arsenal. Les alliés occidentaux, dont les États-Unis, avaient placé un embargo sur la vente d’armes dans cette région du globe, bien que l'Egypte et la Jordanie aient été déjà bien approvisionnées par les britanniques.

Ironie du sort : si les Arabes palestiniens avaient accepté le plan de Partition de l’ONU de 1947, l'État juif serait ratatiné, ou aurait péri au fil des ans, ou bien serait devenu une minuscule enclave dépendant de la bonne volonté des arabes. Paul Johnson l’explique de cette façon, « l’entêtement et le recours à la force des dirigeants arabes ont contribué indirectement et involontairement à l'élargissement des territoires israéliens après l'armistice de 1949, et ont aussi considérablement amplifié l’étendue de ses territoires après la guerre des Six jours de 1967. Dans d’étranges paradoxes de l'histoire, les frontières de l'État d’Israël, telles qu'elles existent aujourd'hui, sont l’impact direct des positions arabes plutôt que celles des Juifs. S’ils avaient donné main libre à l’ONU, le minuscule Sion n’aurait probablement pas survécu. »

Les ennemis arabes et leurs alliés occidentaux, motivés par la convoitise et un résidu d’antisémitisme, ne cessent de harceler les israéliens pour leur soi-disant « occupation » et les « droits des palestiniens à leur autodétermination. » Les arabes palestiniens, à la différence des Kurdes ou des Tibétains, ont eu à maintes reprises l’occasion de faire valoir leur autodétermination. Ils ont rejeté le plan de partition de l’ONU de 1947, parce qu’ils s’opposaient à l’idée même du partage nécessaire de la Palestine avec les juifs et ce faisant, ils ont perdu leurs chances de créer un état. Leur intention était et reste la destruction de l’état juif, plutôt que de vivre à ses côtés. En principe, rien n’a changé depuis 1947, surtout en ce qui concerne la mentalité des dirigeants arabes.

Les Palestiniens, comme mentionné auparavant, n’ont jamais raté une occasion. En 1937, ils avaient rejeté le plan de partition de la Commission Peel britannique, qui leur donnait la souveraineté et un pourcentage très élevé de territoires. Ben Gurion, le premier ministre israélien, avait en 1957, déploré le refus du plan de partition de la Commission Peel qui aurait croyait-il, épargné la mort de six millions de juifs – dont la plupart aurait pu avoir la possibilité de se réfugier en Israël.

En l’absence de paix, Israël a le droit légitime d’administrer les territoires de Judée et Samarie en concordance avec la résolution 242 de l’ONU de 1967, qui préconise « la paix en échange de territoires. » La résolution de l’ONU prévoie en outre « territoires » et pas « tous » les territoires en échange de la paix. En se retirant de Gaza et du Sinaï, Israël a rempli sa part de la résolution. Les arabes (Syrie et palestiniens) devraient négocier la paix avec Israël sans conditions préalables tout en renonçant à la terreur et en reconnaissant Israël comme un état juif.

Dans le cadre des accords d’Oslo de 1993 signés lors de la cérémonie à la Maison Blanche, Israël a donné son aval à la création d’un état palestinien. Les palestiniens étaient, cependant, forcés à mettre fin à l’incitation et à la violence contre Israël et éliminer l’infrastructure terroriste. Ces conditions n’ont jamais été remplies. Yasser Arafat avait rejeté la « fin du conflit » lors du sommet de Camp David en Juillet 2000, proposée par le président Clinton et le premier ministre israélien Ehud Barak. Arafat ne voulait pas mettre fin à l’ »occupation » ou créer un état palestinien viable, et comme ses prédécesseurs de 1947, il a préféré croire en « la faiblesse des juifs », convaincu qu’il serait capable de détruire Israël par l’intifada, qu’il a lancé en Septembre de l’an 2000.

En 63 ans, Israël a progressé vers une économie de classe mondiale notoire par ses innovations technologiques et ses recherches médicales, qui sauvent des vies dans le monde entier. Le Président de Microsoft, Bill Gates a fait remarquerdurant sa visite en Israël en 2005 qu’« il n’est pas exagéré de dire que le genre d'innovation entretenu en Israël est essentiel pour l'avenir de la technologie. » Israël (7,7 millions d'habitants) suit les États-Unis et la Chine et la grande majorité de ses entreprises est représentée par une des organisations boursières informatisée la plus importante aux Etats-Unis,le Nasdaq. Le livre de Dan Señor et Saul Singer « Start Up Nation » décrit comment, « handicapés par un boycott des nations arabes qui rend le commerce régional impossible et doués de peu de ressources naturelles, Israël a battu les records en devenant un acteur principal dans le monde des affaires mondiales, notamment dans le secteur de la technologie. Avec le plus grand nombre de startups par habitants du monde entier et l'investissement de capitaux à hauts risques, Israël est l'un des pôles des esprits d'entreprise du monde. »

En 2011, l'État juif n'est pas seulement capable de défendre son peuple ; Il a construit une armée sans pareille dans l'innovation, ingéniosité et normes morales. Nécessité étant la mère de toutes les inventions, Israël a créé ce que Zeev Jabotinsky, le père spirituel du premier ministre Begin et Benjamin Netanyahu, a appelé le "Mur de fer" de la dissuasion afin de combattre la lutte existentielle contre ses ennemis génocidaires dans le monde arabe et l'Iran.

Vilipendé par de larges segments des médias du monde et des universités dans le monde musulman et dans l’occident, face à un ONU hostile et des campagnes dans le monde entier de délégitimation, Israël possède aujourd'hui une base solide pour la grandeur. Comme le souligne dans une conversation privée, Bernard Lewis, professeur, « tandis que le monde musulman sombre dans l'insignifiance en 30 ans, et les combustibles fossiles sont remplacés par de nouvelles formes d'énergie, Israël restera et grandira en tant que puissance régionale. »

Paul Johnson, dans un article-commentaire de 1998 conclue, « la tâche réelle, celle que Netanyahou est bien équipé pour gérer, est de créer une société où — dans des conditions de paix — les enfants intelligents d'Israël voudront rester, et pourront s’épanouir en toute confiance. Israël est une nation élite. À mon avis, c'est ce qu'elle devrait être et sans vergogne, encourageant et formant sa population à être à l'avant-garde de l'activité du monde dans l'agriculture, l'industrie, en technologie, dans les arts, l'éducation et l'administration, la conquête et la préservation de la nature. Israël doit avoir sa place parmi les nations (pour reprendre le titre d'un livre de son premier ministre). Mais ce n'est pas une nation comme les autres nations. Bon gré mal gré, elle est et continuera d'être sui generis (unique en son genre), avec son peuple façonné par les terribles événements de notre siècle et marquée par le destin.

Israël aujourd’hui, est en fait, une société libre et démocratique, un endroit où les habitants jouissent d’une économie prospère qu’ils sont prêts à défendre à tout prix.

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