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RAP’HARA, par Albert Simeoni

RAP’HARA, par Albert Simeoni

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ils ont vécu les Tita et les Taita
Les Moumous et leurs alias
Dans le quartier de la Hara
Ils n’sentaient pas la Ghassra.

Elle a vécu la grande Meiha
Avec tous ces Kobbara
Mais il y a eu le Choléra
Et ses enfants tous dans le Gbar.

Dare dare tous dans leur ‘diars’( maisons)
Agglutinés comme des ‘fars’( souris)
Elles se faisaient les femmes bien rares
Dans les grandes rues des granas.

Pas loin de la rue de la Méchnaka
Le grand quartier de la Haf’ssia
Charlot et sa zmaimra (surnom donné à sa femme)
Heureux de manger la tfina et l’Harissa.

A la HARA….
……………A la HARA
Les indigents de la HARA
Les premiers à faire l’Alya
Ont tout laissé de la belle ‘chikha’ ( bien être)

Nés dans la misère de la HARA…
Les enfants de la Malta Sghira
Bien des années après la ‘godba ‘ ( fuite)
Sont devenus des édiles, avocats
Rabbins Médecins plombiers presque tous sortis

…..De La HARA….

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