Deux conferences exceptionnelles par Alain Nedjar et Pierre Mamou
Un grand pas en avant pour l’Histoire des Juifs originaires de Livourne, par Alain Nedjar. Pierre Mamou, spécialiste des Marranes sur leur histoire en Afrique du Nord.
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Un grand pas en avant pour l’Histoire des Juifs originaires de Livourne, par Alain Nedjar. Pierre Mamou, spécialiste des Marranes sur leur histoire en Afrique du Nord.
La plupart des antisémites que je connais pensent qu’ils ne le sont pas. Ils organisent des conférences et, selon eux, ils protègent les droits de l’homme et pensent qu’ils sont en fait les plus grands opposants à l’antisémitisme
Je suis presque certain que si je demande aujourd'hui aux gens de me citer quelques sages qu'ils connaissent autour d'eux, dans l'industrie ou dans le gouvernement, je serai surpris par leur nombre très faible.
A l’Institut national des langues et civilisations orientales, les étudiants du département d'hébreux sont accusés de complicité avec «l'État génocidaire». Ils dénoncent une école prise en otage par une minorité mais aussi des tensions et des intimidations à leur encontre. L'Inalco cherche à désamorcer. Mais pour Muriel Ouaknine-Melki, avocate et présidente de l’organisation juive européenne, «on ne traite plus un étudiant de “sale juif” mais de “sale génocidaire”».
Depuis le massacre commis le 7 octobre par le Hamas dans le sud d’Israël, les actes d’antisémitisme explosent en Europe et dans le reste du monde. Ils sont visibles sur les réseaux sociaux et sur la place publique.
Ce pain a bercé mon enfance. Nous l’appelons pain italien comme tout Tunisien qui se respecte, et nous l’achetions souvent dans des boulangeries tenues par des tunisiens arabes pour la plupart.
Je suis né à Tunis. Mon père, Sygfrid Wolinski, sorte de Juif errant venu de Pologne, est tombé amoureux de la petite Juive italo-tunisienne, Lola Bembaron, ma mère. Ils se sont mariés en 1928 dans la Tunisie coloniale. Ce qui fait que je suis né français comme ma sœur. Je n'ai pas eu le temps de connaître mon père. Il a été assassiné en 1936 par l’un de ses employés. Il avait l'air d'être un type formidable.
Docteur Corcos était notre médecin de famille. Il résidait à l’Ariana, à six kilomètres de Tunis ; nous, à mi-chemin, sur la route. En 1952, il était au chevet de mon oncle, atteint de méningite cérébro-spinale. Ses visites quotidiennes (en compagnie d’élèves ou d’assistants, parfois) ne résultaient nullement de la proximité géographique ou du fait que nous étions sur son chemin vers l’hôpital Ernest Conseil
Je vous ai envoyé mes vœux, mais après consultation d'un avocat, je me suis rendu compte de l'imprudence de ma formulation. Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité me soumet en effet au risque de poursuites... Voici donc la version rectifiée de mes voeux, qui remplace la précédente, et qui est en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution.
Après un succès retentissant à Tunis où il est depuis trois mois à l’affiche, le documentaire Je reviendrai là-bas du réalisateur tunisien Yassine Redissi est sorti à Paris depuis le 17 mai. Il fait revivre le chanteur bohème juif tunisien Henri Tibi, symbole de la diversité et de la mixité sociale du quartier de La Goulette dans les années 1960. Hommage posthume au chanteur qui est décédé en 2013, le film est aussi une ode à la tolérance et au vivre-ensemble.
L’histoire de la Bénédiction m’a été racontée en tunisien par mon ami Said Abbas, fils du colonel Abbas, qui servait le dernier Bey de Tunisie. C’était sont père, le colonel Abbas qui avait formé les premiers noyaux de l’armée tunisienne.
Pour ceux d'entre nous qui ont atteint nos années d'or, voici une belle collection de matière à réflexion. Ces suggestions ont été collectées par bon nombre d'aînés. Certaines vous les connaissez, certaines peuvent vous surprendre,