Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
07 juillet 2010, 08:49
«L’enfant, la mort et la vérité» - 7 juillet 2010


Dessin illustrant l'article paru sur le site d'ARD

La chaîne de télévision suisse-alémanique SF1 diffusera ce soir un documentaire, diffusé en mars 2009 sur la chaîne allemande ARD et qui confirme que le reportage, commenté par Charles Enderlin et diffusé par France 2 le 30 septembre 2000, ne représente pas la réalité qu’il prétend montrer.

Voici les éléments révélés, ou confirmés, par ce documentaire:

• Grâce à une analyse biométrique des visages, il a été prouvé que l’enfant filmé par France 2 n’est pas celui montré à la morgue de Gaza et enterré plus tard. Les sourcils et les lèvres des enfants diffèrent complètement.

• L’équipe de télévision allemande a utilisé la technique de lecture labiale (afin de lire sur les lèvres du père de l’enfant). Ils ont ainsi pu découvrir que Jamal al Doura donnait des instructions à des personnes se trouvant dans la direction du caméraman de France 2.

• L’enfant filmé par France 2 déplace un chiffon rouge de façon inexpliquée.

• Dans le reportage de France 2, il n’y a pas de sang sur les corps de Mohamed et Jamal al Doura alors qu’ils sont censés avoir reçu 15 balles à eux deux.

• A de nombreuses reprises, Charles Enderlin et son caméraman, Talal Abou Rahma, se sont contredits, notamment au sujet de la durée du film tourné.

• L’enfant mort présenté aux obsèques comme étant Mohamed al Doura est en fait arrivé à l’hôpital avant 10 heures, alors que la scène montrée par France 2 a été tournée après 14h30.

La presse allemande avait, à l’époque de sa diffusion sur ARD, largement rendu compte de ce reportage.


Source : SF1 - mercredi 7 juillet 2010 - Media ratings, mars 2009

Pour en savoir plus : [www.upjf.org]

Video du film : [www.upjf.org]

Transcription integrale : [www.upjf.org]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
13 juillet 2010, 00:23
Ce lundi, le futur PDG de France TV a été questionné sur l’Affaire al Doura par le Sénateur Plancade - Philippe Karsenty - mardi 13 juillet 2010

Ce lundi 12 juillet, le nouveau PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin, a été auditionné au Sénat. Cette audition de 2 heures est visible sur ce lien [www.publicsenat.fr]... . Le Sénateur de Haute Garonne (RDSE), Jean-Pierre Plancade [www.senat.fr]... , lui a demandé quelles sont ses intentions au sujet de l’Affaire al Doura.

Voici le texte précis de la question de M. Plancade :

« Vous avez dit des mots qui m’ont touché, auxquels je suis très sensible et c’est pour cela que je vais les reprendre pour formuler la question que j’ai à vous poser.

Vous avez dit : « confiance, indépendance, rigueur et fiabilité ». Et votre nomination, M. le président, intervient à un moment où notre pays, plus que jamais, a besoin de réaffirmer que dans chaque corps de métier, la déontologie, l’éthique est une valeur essentielle sur laquelle on ne saurait transiger. A cet égard, le service public se doit, plus que tout autre, d’être exemplaire.

C’est pourquoi je prends la liberté de vous parler ici d’une affaire qui me tient à cœur et qui, de mon point de vue, dure depuis trop longtemps et qui concerne France 2.

Il s’agit de l’affaire de la diffusion du reportage sur la mort, que je mets maintenant entre guillemets, du jeune Mohamed al Doura qui aurait, d’après ce reportage été tué par une balle israélienne.

Suite à ce reportage, il pèse aujourd’hui à l’encontre de France 2 un soupçon grave d’avoir diffusé une mise en scène de cette affaire ; soupçons renforcés par le fait que cette chaîne a perdu le procès qu’elle a intenté contre l’un de nos concitoyens qui avait accusé ce reportage d’être, je le cite « une pure et simple mise en scène ».

J’ai récemment visionné un reportage, réalisé par la chaîne publique allemande ARD, intitulé « L’enfant, la mort et la vérité », soutenant également la démonstration de la mise en scène.

Pour mémoire, je rappellerai que ces images diffusées par France 2 ont catalysé la deuxième Intifada, attisé la haine dans le monde musulman ; des places portent le nom de Mohamed al Doura, des timbres à l’effigie de cet enfant ont été créés et dans la vidéo montrant la décapitation du journaliste américain Daniel Pearl, on voit en fond les images du jeune Mohamed al Doura.

Encore aujourd’hui, dans un livre de Pierre-André Taguieff, qui vient d’être édité aux Presses Universitaires de France, est soutenue l’idée de la mise en scène sans que personne, à ce jour et à ma connaissance, n’ai encore porté plainte pour diffamation contre l’auteur.

Il est temps que soit levée cette suspicion qui pèse sur France 2, suspicion qui est un poison pour l’esprit et qui, pour la circonstance, pourrait bafouer l’éthique de notre service public.

Je souhaiterais donc, M. le président, que vous m’indiquiez quand vous serez en fonction, ce que vous comptez faire pour redonner confiance et rétablir la vérité, puisque le mot confiance c’est vous qui l’avez utilisé, et d’ailleurs [en se levant et en remettant à M. Pfimlin] je me permets de vous remettre à la fois le livre de M. Taguieff ainsi que le DVD de l’émission allemande. »

Fin de la question du Sénateur Plancade.

Le futur PDG de France TV, Rémy Pflimlin, a répondu ainsi :

« Bien sûr, je regarderai le dossier ».

Pour ma part, je tiens à féliciter et à remercier le Sénateur Plancade pour sa prise de position citoyenne, honnête, digne et courageuse.

C’était la première fois que l’Affaire al Doura était exposée aussi clairement sur une chaîne de télévision française.

C’est une avancée majeure qui nous rapproche du dévoilement de la vérité.

Amitiés à tous,

Philippe Karsenty
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
13 juillet 2010, 02:44
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
13 juillet 2010, 05:44
EVENEMENT

Audition de Rémy Pflimlin au Sénat pour la Présidence de France Télévisions

Diffusée le 12/07/2010
Durée : 119 minutes

L'intervention du sénateur Jean-Pierre Plancade relative à l'enquête sur la mort de Mohamad al-Dura se situe à la 101ème minute.



Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
16 juillet 2010, 01:55
Le sénateur Jean-Pierre Plancade a interpelé Rémy Pflimlin, futur président de France Télévisions, sur l’affaire al-Dura - Par Veronique CHEMLA - 14 juillet 2010



Le 12 juillet 2010, le sénateur français Jean-Pierre Plancade (élu du Rassemblement démocratique et social européen, RDSE) a interrogé Rémy Pflimlin, futur président du groupe télévisuel public, lors de son audition par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat (Paris). Il lui a demandé ce qu’il fera, à son entrée en fonction, afin de « rétablir la vérité » sur les allégations du reportage controversé diffusé par France 2 le 30 septembre 2000.

The last, not least.

Après plus d’une heure et demie d’audition de Rémy Pfimlin par la commission sénatoriale de la culture, de l'éducation et de la communication, c’est Jean-Pierre Plancade, vice-président de cette commission, qui prit finalement la parole pour poser la question originale, inattendue.



« Confiance dans l’information » (Pierre Pfimlin)



En une trentaine de minutes, au fil de la présentation de son « projet d’entreprise qui doit se développer autour de valeurs » , Rémy Pfimlin a évoqué trois « corps de valeurs », « socles sur lesquels on construit » et qu’il « souhaite être partagées dans l’entreprise afin de servir de références ».

L’un de ces corps de valeurs était constitué du « respect de l’autre, de la tolérance, des valeurs liées à la diversité ».

Mais c’est le troisième « corps de valeurs » qui revenait en leitmotiv dans son discours : « l’indépendance, la rigueur, la fiabilité qui sont au cœur de ce pacte » qu’il « souhaite voir refonder entre nos concitoyens et la télévision publique » et « marqué par un mot-clé : confiance. Confiance dans l’information, confiance dans les choix, confiance dans la qualité de ce qui est présenté ». Une information définie comme « une des missions-clés des chaines » de France Télévision.

Après une pensée pour Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, deux journalistes de France 3 « allés sur le terrain pour faire des reportages » et devenus otages des Talibans en Afghanistan, Rémy Pfimlin a dit sa détermination à « mettre tout en œuvre pour permettre une libération aussi vite que possible » et a insisté sur le reportage, un « élément-clé de la mission du journaliste. C’est ce qui permet d’expliquer, de comprendre, de montrer et c’est un élément déterminant de la vie démocratique, parce que, sans comprendre ce qui se passe, il est difficile de se faire son propre jugement ».



Et de dire sa « conviction profonde sur l’importance, la nécessité de voir l’information produite par des journalistes dont c’est le métier, la formation et qui produisent une information pertinente, rigoureuse, fiable ». Car la « confiance de nos concitoyens » dans « l’information est directement liée à la rigueur de cette information, et donc à l’application des règles pratiquées dans la déontologie journalistique. Les deux éléments-clés de ce caractère de fiabilité absolue et de confiance sont l’indépendance et la rigueur. Et j’attacherai un poids très particulier à ce que notre information soit… indépendante et rigoureuse, et cette rigueur, en particulier en recoupant l’information, en respectant toutes les règles de l’information, est un élément-clé de la confiance que doivent avoir nos concitoyens ».

Il convient aussi de prendre le « virage numérique pour toucher tous les publics » et de relever « le défi d’avoir des informations en temps réel ». Il a souhaité une vigilance à l’égard des « échanges d’images sur les réseaux sociaux ».



Favorable à un « contrat de mandature », il aspirait à une ressource financière « dynamique, pérenne, et prévisible pour travailler sur un plan stratégique à quatre-cinq ans » dans le « siècle du bouleversement numérique ». Sur la publicité, il « s’inscrit dans le cadre de la loi - compensation complète du manque de ressources publicitaires » quand la publicité est supprimée -, il suggère en une ère difficile le maintien de la régie publicitaire pour rechercher les recettes.

Il a aussi souligné l’urgence de « renforcer les identités des antennes », ce qui requiert « courage et ténacité ».

« Rétablir la vérité » dans l’affaire al-Dura (Jean-Pierre Plancade)



Puis vint le débat qui a duré environ une heure et demie. Le candidat répondant après que deux-trois membres de la commission l’aient interrogé.

Placide, il a écouté deux sénateurs, le socialiste David Assouline et le communiste Jack Ralite, récuser son indépendance : « Vous avez donc été nommé par le Président de la République qui pourra vous révoquer aussi quand bon lui semblera. Epargnez-nous les faux-semblants. Le CSA [Ndlr : Conseil supérieur de l'audiovisuel], les commissions des affaires culturelles de l'Assemblée nationale et du Sénat ne sont consultés que pour entériner cette décision… Il s'agit [pour nous] de vous demander comment vous allez crédibiliser [l']indépendance [de France Télévisions] alors que le Président Nicolas Sarkozy vous a mis un tel boulet au pied en mettant son sceau sur votre désignation ?... Comment allez -vous assurer le maintien et le développement d'une information de qualité, honnête, complète et pluraliste. Quelle dispositions comptez-vous prendre pour assurer, en toutes circonstances, l'indépendance de toutes les rédactions ? », résumait David Assouline, vice-président de cette commission, pour expliquer que le parti socialiste ne prendra pas part au vote.

« Un individu prend une fonction en ayant un parcours, une histoire. Peser une décision à l’aune d’une révocation, ce n’est pas être un chef d’entreprise », a répliqué Rémy Pfimlin, ancien Directeur général de France 3 (1999-2006) puis directeur général des messageries Presstalis (ex-NMPP, Nouvelles messageries de la presse parisienne, acteur majeur dans la diffusion de la presse).

Les autres questions ont amené Rémy Pfimlin à répéter son laïus, notamment sur des « antennes différenciées ».

Enfin (71e minute de la vidéo), Jean-Pierre Plancade prit la parole sur une affaire qui lui « tient à cœur et dure depuis trop longtemps ». Habilement, il a repris les valeurs avancées par Rémy Pfimlin – « confiance, indépendance, rigueur et fiabilité » - et auxquelles il est « très sensible » afin de formuler sa question.

Il a souligné que la France « plus que jamais, a besoin de réaffirmer que dans chaque corps de métier, la déontologie, l’éthique est une valeur essentielle sur laquelle on ne saurait transiger. A cet égard, le service public se doit, plus que tout autre, d’être exemplaire ».



Et d’évoquer « l’affaire de la diffusion du reportage sur « la mort », que je mets maintenant entre guillemets, du jeune Mohamed al Doura qui aurait, d’après ce reportage, été tué par une balle israélienne » au carrefour de Netzarim. Un reportage signé par Charles Enderlin, correspondant de France 2 à Jérusalem, sur des images attribuées au cameraman palestinien de la chaîne publique, Talal Abu Rahma.

Il « pèse aujourd’hui à l’encontre de France 2 un soupçon grave d’avoir diffusé une mise en scène de cette affaire ; soupçons renforcés par le fait que cette chaîne a perdu le procès qu’elle a intenté contre l’un de nos concitoyens [Ndlr : Philippe Karsenty] qui avait accusé ce reportage d’être, je le cite « une pure et simple mise en scène ».

Un reportage qui a « catalysé la deuxième Intifada, attisé la haine dans le monde musulman ; des places portent le nom de Mohamed al Doura, des timbres à l’effigie de cet enfant ont été créés et dans la vidéo montrant la décapitation du journaliste américain Daniel Pearl, on voit en fond les images du jeune Mohamed al Doura »



Ce sénateur indiquait avoir vu L’enfant, la mort et la vérité d'Esther Schapira, reportage de la chaîne publique allemande ARD, « soutenant également la démonstration de la mise en scène », ainsi que lu le récent livre de Pierre-André Taguieff [Ndlr : La nouvelle propagande antisémite] édité aux Presses Universitaires de France, dans lequel « est soutenue l’idée de la mise en scène sans que personne, n’ait encore porté plainte pour diffamation contre l’auteur ».

Et de conclure :

« Il est temps que soit levée cette suspicion qui pèse sur France 2, suspicion qui est un poison pour l’esprit et qui, pour la circonstance, pourrait bafouer l’éthique de notre service public. Je souhaiterais donc, Monsieur le président, que vous m’indiquiez quand vous serez en fonction, ce que vous comptez faire pour redonner confiance et rétablir la vérité ».



Se levant spectaculairement, le sénateur Plancade remettait le livre de Pierre-André Taguieff et le DVD de l’émission allemande à Rémy Pfimlin.



Celui-ci répondait alors aux deux questions précédentes, mais non à celle du sénateur Plancade. Puis, voyant ce membre éminent de la commission lever la main pour actionner le micro et reprendre la parole afin d’obtenir une réponse à sa question, Rémy Pfimlin concédait : « Bien sûr, je regarderai le dossier ».
Un sénateur engagé ami d’Israël

Philippe Karsenty, directeur de l’agence de notation des médias Media-Ratings, remerciait et félicitait

« le sénateur Plancade pour sa prise de position citoyenne, honnête, digne et courageuse. C’était la première fois que l’Affaire al Doura était exposée aussi clairement sur une chaîne de télévision française. C’est une avancée majeure qui nous rapproche du dévoilement de la vérité ».

Un bémol : aucun média n’a mentionné l’interpellation du sénateur Jean-Pierre Plancade.

Membre du groupe d’amitié France-Israël au Sénat et de l’association France-Israël, ce parlementaire nous a rappelé, le 13 juillet 2010, son amitié « constante, renouvelée » pour l’Etat juif dans lequel il s’est rendu une à deux fois ».

Il nous a expliqué son engagement dans l’affaire al-Dura par les « réponses équivoques de France 2 et le refus systématique de celle-ci de fournir l’ensemble des rushes demandés ». Jean-Pierre Plancade refuse cette « guerre médiatique permanente contre Israël ». Il a d’ailleurs été le seul à défendre Israël après l’arraisonnement de la flottille de la « paix » dans une émission de la chaîne du Sénat, Public Sénat, face à Dominique Voynet, écologiste rattachée au groupe socialiste.

Et d’ajouter : « Derrière [cette guerre médiatique], consciemment ou non, on est dans l’antisémitisme ». Ce que « l’éducation et la culture » de cet élu républicain et catholique, ancien cadre du secteur social, lui ont appris à rejeter. Et s'il n'a pas nommé l’antisémitisme dans sa question, c'est pour éviter qu’on ne lui réplique : « On est taxé d’antisémitisme quand on critique Israël ».

Déterminé, ce sénateur de Haute-Garonne (Midi-Pyrénées) va remettre à ses collègues le livre de Pierre-André Taguieff ainsi que le DVD du documentaire d’Esther Schapira concluait : « J’interrogerai Rémy Pfimlin lors de son audition annuelle pour expliquer le budget de France Télévisions, et le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand ».



Et de renvoyer la balle à Philippe Karsenty et au CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) qui avait obtenu le 18 septembre 2008 l’aval de France 2 pour un « groupe de travail d'experts indépendants » chargé d’« examiner les cicatrices de Jamal al-Dura et son dossier médical, faire de nouvelles radios, analyser les images (en particulier le timecode)… »

Présidée par Patrick Gaubert, ancien président de la LICRA (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme), ce groupe de travail ne s’est jamais réuni ; ses membres n’ont pas été désignés.


Source : [veroniquechemla.blogspot.com]
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
21 juillet 2010, 05:44
Question du Sénateur Jean-Pierre Plancade à Rémy Pflimlin sur l'Affaire al Doura

Re: Enquête sur la mort de Mohamad al-Dura
21 juillet 2010, 12:34
PIERRE ANDRE TAKIF.
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
17 août 2010, 00:37
Charles Enderlin ou la Haine de Soi - Par Yerouchalmi - Sionisme et Tradition - - 16 aout 2010



Source : [yerouchalmi.web.officelive.com]


Charles Enderlin, journaliste israélien de France 2, vit en famille à Jérusalem depuis son départ de France par sionisme (!) il y a 42 ans. Et ce même homme ne rate pas une occasion de mettre tous les problèmes du Moyen-Orient sur le dos d'Israël. Son reportage truqué dit 'Al Dhura'* est une des causes majeures de l'intifada des banlieues de 2000 et l'individu a continué à répandre sa haine de soi, au prix fort pour Israël dont il bénéficie pourtant de tous les avantages.
Sa dernière oeuvre, son interview par un journaliste musulman de SatMagazine qui n'en attendait sûrement pas tant... Sommet de mauvaise foi !

Nous avons voulu décortiquer cet interview pour illustrer comment fonctionne cette haine de soi.
Article signe Yerouchalmi
.
NB : Qu'on ne vienne pas insister sur la pluralité des approches du conflit en Israël. On peut être plus ou moins pacifiste pour plus ou moins de concession, c'est un débat sain et à encourager (pour notre part, nous sommes favorables à de très grandes concessions à propos du Golan en échange d'une paix Syrienne du type égyptienne). Mais la mauvaise foi d'un antiisraélisme primaire par des israéliens, ne peut que révolter et évoquer les travers mentaux de la haine de soi toujours à l'oeuvre pour le malheur de l'Homme !

*AL DURAH : Le 30/9/2000, France 2 diffuse un reportage à Gaza, sur la 2è intifada. Les images palestinennes, commentées par Enderlin absent des lieux, montrent la pseudo-mort de Mohammed al-Durah dans les bras de son père, au cours d'une escarmouche entre Tsahal et palestiniens. Enderlin tient ses infos de son (objectif !) cameraman Palestinien : les tirs proviennent des israéliens. La jeune pseudo-victime est élevée au rang de martyr dans le monde arabe. Des attentats sont dans le monde et en France commis en son nom.
Montage éhonté, proteste Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, qui réclame la démission d'Enderlin : ces images palestiniennes constituent un montage propalestinien destiné à salir Israël ; l'enfant n'aurait jamais été tué, ni son père grièvement blessé.
Conclusion : Odieuse comédie pour intoxiquer l'opinion internationale. À l'ère d'Internet, l'«affaire» est relayée, nourrie avec des relents de «conspirationnisme».


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L'interview d'Enderlin

[www.satmag.fr]

Interview de Charles Enderlin, correspondant a Jérusalem de France 2 par Saphir Akkouche pour SatMag. En bleu italique nos commentaires insérés dans le texte.

1. LES SOMMETS D'INDIFFERENCE

Q : Racontez nous vos premiers souvenirs de journaliste ?

Enderlin : Je travaillais à la radio israélienne. Le 30 mai 1972, j'ai couvert le massacre commis à l'aéroport de Lod près de Tel Aviv. Des terroristes de l'Armée rouge japonaise ont tiré sur les passagers des arrivées, tuant 26 personnes et en blessant plus de 80.

Aucune émotion exprimée, aucune condamnation, à faire froid dans le dos !

Q : Depuis 81, votre meilleur & pire souvenir comme correspondant TV à Jérusalem?

Enderlin : Le pire c'était la première guerre au Liban en juin 1982. Le meilleur, l'espoir suscité par la signature de l'accord d'Oslo, en 93, avec Rabin, Arafat, Abbas et Pérès.

Aucun parent ou voisin mort à la guerre comme pire souvenir ? Ce ne serait pas très kitch de raconter ses souvenirs d'israéliens ; ne vaut-il pas mieux éviter de faire israélien ???

Q : Quelle est votre devise pour vos reportages qui suscitent tant de réactions ?

Enderlin : Je n'ai pas de devise particulière. Si ce n'est de diffuser ce que je considère comme nécessaire du point de vue professionnel.

Aucune devise d'éthique ou d'humanisme. Rien sur un potentiel conflit d'intérêt pouvant l'affecter lui qui est père de soldats israéliens couvrant une guerre où Israël est impliquée !

Q : Regrettez-vous d'avoir commenté 'Al-Durah' ayant suscité la controverse?

Enderlin : J'ai dit que les tirs venaient de la position israélienne. Je ferai très probablement le même sujet télévisé.

Peu loquace Enderlin sur une affaire pourtant aux conséquences aussi graves et toujours passible d'un traitement juridique international. Silence coupable ???



2. LES SOMMETS DE MAUVAISE FOI

Q : Quelle est votre avis sur ce conflit ?

Enderlin : Il est urgent de conclure un accord israélo-palestinien car le conflit est de plus en religieux. En raison de la montée de l'intégrisme dans les deux camps et de la construction dans les colonies israéliennes, la fenêtre d'opportunité est en train de se refermer.

a) L'intégrisme musulman qui a coûté le World Tade Center, tant de guerres (Afghanistan, Iran, Irak, Soudan, Tchétchénie, Ouïgours, malheurs du monde musulman... ) est, avec ses dizaines de millions d'activistes, mis en parallèle avec quelques milliers d'intégristes juifs dont les seuls impacts portent sur des interdictions alimentaires saugrenues ou des attachements excessifs à quelques km carrés de terre dans le monde. Une telle ignorance des proportions fait honte à Enderlin et montre sa haine de soi.

b) L'autre coupable, les colonies israéliennes : adieu milliers de roquettes palestiniennes sur Israël malgré son retrait, adieu haine enseignée au quotidien dans les écoles et TV palestiniennes, adieu surenchères et appels quotidiens à la destruction d'Israël, adieu Guilad Shalit etc. Encore une haine de soi exacerbée !


Q : Pensez-vous que les USA sont prêts a faire pression sur Israël ?

Enderlin : Apparemment pas à ce stade... Les dirigeants palestiniens sont extrêmement déçus par l'administration Obama.

Encore une mauvaise foi absolue, qui, ignorant les commentaires de tous les médias, refuse de voir la forte pression d'Obama pour imposer à Israël des concessions. Et puis Enderlin excite encore plus les palestiniens contre son propre camp en en rajoutant avec son "ils sont EXTREMEMENT déçus"

Q : Pour finir, selon vous, comment mettre fin à ce conflit ?

Enderlin : Un retrait israélien sur la ligne de 1967 dans cadre d'un accord de paix avec l'autorité autonome de Mahmoud Abbas.

Oh la mauvaise foi :
a) Enderlin ignore-t-il le Hamas démocratiquement élu sur 40% des palestiniens qui refuse et combat par les armes le dit Abbas !
b) Et en tant qu'israélien, n'est il pas gêné de proposer d'emblée que son camp s'aligne sur l'exigence adverse, ce qui conduira inévitablement les Palestiniens à demander encore plus pour in fine conduire à ... l'échec des négos !

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Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
25 août 2010, 15:10
Adieu l’Arlette, j’t’aimais pas bien…Chabot, personne ne la regrette… - Par Luc Rosenzweig - Pour Causeur - 25 août 2010



Elle aurait pu être, dans cette période plutôt troublée pour le pouvoir sarkozyste, la vedette martyre de cette rentrée. Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2 depuis plus de six ans, a été virée de son poste avant même que le nouveau PDG de la télévision publique française, Rémy Pflimlin, remplace Patrick de Carolis dans son bureau présidentiel.
Comme Nicolas Sarkozy s’était laissé aller, lors d’un voyage à New York, à morigéner en public la cheftaine de la troupe informatrice de France 2, cette dernière avait tout pour se poser en victime de l’arbitraire d’un pouvoir étranglant la liberté de l’information.

Silence radio des professionnels de la protestation

Or, jusque-là, on n’a rien entendu du côté des protestataires habituels. BHL est étonnamment silencieux, ce qui en dit long, à moins qu’il ne soit dans un lieu de villégiature exotique, où cette nouvelle essentielle n’est pas encore parvenue.
La société des journalistes de France 2, par la voix de son président, Dominique Verdeilhan, a « pris acte » de l’éviction de la cheftaine sans toutefois exprimer la moindre parole de regret, même poliment hypocrite, relative à ce départ. Pas de communiqué syndical offusqué en défense de Mme Chabot, le chef de la CGT locale, Jean-François Téaldi estimant benoîtement qu’à chaque changement de PDG, on pouvait constater quelque remue-ménage dans les étages supérieurs de l’immeuble de la place Henri de France. Et de passer aux choses sérieuses dans le registre « moi y en a vouloir des sous et des postes ».

Il faut avouer que cette mise à l’écart a été organisée de main de maître par Rémy Pflimlin, dont la rondeur alsacienne dissimule un caractère bien trempé et une intelligence aigüe des situations. Cet homme de médias, sorti du moule de la presse quotidienne régionale, s’est signalé ces dernières années par une gestion habile d’un vaisseau en détresse, les anciennes NMPP, devenues Presstalis, touchées de plein fouet par la crise de la diffusion de la presse écrite. Ce succès se mesure au peu d’écho médiatique rencontré par la réorganisation de cette entreprise, où jadis les gros bras de la CGT du Livre faisaient régner leur loi syndicalo-mafieuse.

Une femme de réseaux, de pouvoir et d’intrigues

Sommée de choisir entre son poste de directrice de l’information et sa présence à l’antenne comme présentatrice de l’émission politique « À vous de juger », Arlette Chabot a préféré continuer à montrer sa binette dans le poste une fois par mois. Ainsi, elle n’apparaît pas comme la victime d’un limogeage brutal à la Domenech, alors qu’en fait elle n’avait pas le choix : coincée entre une présidence hostile et une base excédée par son autoritarisme cassant, elle n’aurait pas tardé à jeter l’éponge…

Derrière l’allure austère de « grande professionnelle » qu’elle a peaufinée tout au long de sa carrière radiophonique et télévisuelle, et un visage d’instit’ qui aurait découvert le poker, se trouvait une vraie femme de pouvoir, de réseaux et d’intrigues, obséquieuse avec les puissants et impitoyable avec les faibles. Nicolas Sarkozy ne lui a d’ailleurs jamais pardonné son activisme au sein de réseaux mondains visant à torpiller sa candidature présidentielle au profit de celle de Dominique de Villepin. Seule la protection du duo Patrick de Carolis- Patrice Duhamel – l’épouse de ce dernier, Nathalie Saint-Cricq, étant le bras droit de Chabot – lui permit de rester en poste. Qu’importait la baisse d’audience du JT de France 2 ? Les « erreurs » de diffusion de sujets bidonnés dont jamais les auteurs ne furent sanctionnés ? Chabot, c’était l’info et l’info, c’était Chabot.

À la manœuvre dans l’affaire Enderlin

J’eus, personnellement, le loisir de la voir à la manœuvre lorsqu’il s’est agi de sauver le soldat Enderlin, soupçonné d’avoir entraîné la chaîne publique dans la diffusion d’une mise en scène, celle de la « mort » de l’enfant Mohammed Al Doura en septembre 2000 dans la bande de Gaza. En octobre 2004, à peine arrivée à la direction de l’info, elle aurait pu mettre un terme définitif à cette controverse, qui est loin d’être close, en acceptant ma suggestion de soumettre Jamal al Doura, le père, « grièvement blessé » par balles à une expertise médico-légale indépendante. Au lieu de cela, elle envoya le caméraman de France 2 Talal Abou Rahma, principal organisateur de la mise en scène macabre, filmer des cicatrices existant sur le corps de Jamal al Dura. Cette « preuve » devait clore le bec à tous ceux qu’elle traitait alors de « révisionnistes » et d’extrémistes juifs. Une bonne dizaine de procès plus tard et grâce à l’opiniâtreté de quelques passionnés de la vérité comme Stéphane Juffa, Philippe Karsenty, Elisabeth Lévy, Gil Mihaely, Pierre-André Taguieff et quelques autres, la vérité chabotienne est aujourd’hui passablement amochée. Les cicatrices de Jamal al Doura ? Elles résultent d’une opération réalisée dans les années 90 par le chirurgien israélien Yehuda David après des agressions à l’arme blanche subies à Gaza. Un documentaire de la première chaine allemande ARD, réduisant à néant la thèse défendue par France 2, a été boycotté par tous les diffuseurs français. Le constat implacable de l’imposture médiatique dressé par Taguieff dans son dernier livre valut à son auteur le silence absolu des supplétifs de Chabot oeuvrant dans les principaux médias nationaux.

Elle organisa le sabotage de l’instance de médiation établie à l’initiative du président du CRIF Richard Prasquier et de la LICRA, à laquelle Patrick de Carolis avait donné son aval avant de se défiler piteusement. Un nouvel épisode judiciaire de cette interminable affaire doit se dérouler cet automne, avec comme protagonistes Jamal al Doura portant plainte en diffamation contre le docteur Yehuda David et le journaliste de France 3 Clément Weill-Raynal, pour une interview publiée l’an passé dans l’hebdomadaire Actualités juives. Hormis le bloc compact et corporatiste des patrons de médias français et de leurs obligés, plus personne ne croit à la version défendue par la chaîne publique française. La crainte de subir des ennuis professionnels, en exprimant ne seraient-ce que des doutes et des interrogations, empêche de très nombreux journalistes de dire publiquement ce qu’ils ne cachent pas en privé.

Pour Pflimlin, un choix cornélien

Interrogé, lors de son audition devant le Parlement par le sénateur Jean Pierre Plancade sur ce qu’il comptait faire pour lever la suspicion, fortement étayée, qui continue de peser sur France 2 à propos de l’affaire Al Doura, Rémy Pflimlin a assuré qu’il allait se pencher sur ce dossier. Il s’est ainsi placé devant un choix cornélien : affronter en un combat douteux les défenseurs inconditionnels de Charles Enderlin, puissants dans les médias, au quai d’Orsay, et dans l’entourage de Nicolas Sarkozy, ou persévérer dans le bétonnage d’une position dont la solidité est loin d’être garantie. S’il choisit cette dernière attitude, il ne faudra pas qu’il s’étonne d’entendre tinter derrière lui la casserole que Carolis et Chabot ont accrochée à ses basques avant de s’éclipser.


Pour en savoir plus : [menapress.org] Elle s'en va
Re: Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura
25 août 2010, 15:27
Chaises musicales à la télé - Par Primo-Info

Arlette Chabot a appris par Internet son éviction en tant que directrice de l’info à France Télévisions.

Dans la foulée, un certain Thierry Thuillier a donné sa démission de I Télé. Il savoure cet évènement.

Thierry Thuillier avait quitté la chaine publique suite à un désaccord avec sa directrice de l’époque.

Le retour du sieur Thuillier n’est pas rassurant. Primo l’avait, en 2004, pris en flagrant délit de bidonnage d’une de ses émissions sur France 2. LIRE [www.primo-info.eu]

La roue tourne, la désinformation continue !
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