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Le gouvernement Ayrault 1, c'est bien pour les Français Juifs ? par Veronique Chemla

 

Le gouvernement Ayrault 1, c'est bien pour les Français Juifs ?

 

 

 

Une polémique a surgi en avril-mai 2012 quant à l’effet sur les Français Juifs et la diplomatie française de l’élection du socialiste François Hollande à la Présidence de la République. De nombreux ministres ou membres de cabinets du gouvernement dirigé par le Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault ont affiché des positions pro-palestiniennes, voire hostiles à l’Etat d’Israël. Difficile donc de combattre efficacement l'antisémitisme mâtiné d'antisionisme. Article actualisé au 19 juin 2012.

Comme leurs concitoyens, les Français Juifs envisagent cette alternance politique selon différents critères, dont la capacité éventuelle des autorités politiques nationales à enrayer les déclins - économiques, sociaux, culturels, moraux, intellectuels, universitaires, etc. - de la France et à relancer une croissance économique riche en emplois en France. Avec la crainte d'échecs qui renverraient les Français Juifs au statut de boucs-émissaires dans une société n'ayant pas pu intégrer une fraction de sa population immigrée et dont l'histoire nationale est insuffisamment connue.

Nous envisagerons dans cet article deux angles essentiels : la position à l'égard du conflit entre le monde musulman et l'Etat d'Israël ainsi que la lutte contre l'antisémitisme, celui-ci étant nourri principalement par l'antisionisme, la diffamation et la délégitimation de l'Etat Juif. D'autant que les négociations et sanctions pour amener l'Iran à arrêter son programme nucléaire militaire révèlent leurs limites et qu'une intervention militaire israélienne est envisageable.

Dans une tribune publiée par Haaretz(25 avril 2012), Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), évoquait les positions hostiles à l’Etat d’Israël dans le camp de François Hollande, alors candidat socialiste à l’élection présidentielle.

Dans Libération (16 mai 2012), Pierre Besnainou, président du FSJU (Fonds social juif unifié), se dissociait de certaines voix :

« Ces dernières semaines, au nom de la communauté juive de France, de nombreuses voix ont exprimé, ici ou là, en particulier sur Internet, les inquiétudes les plus graves. On aura revendiqué publiquement une préférence pour le président sortant, on se sera prêté à la dramatisation, parfois à la caricature des intentions de l’autre candidat et des conséquences, supposées dangereuses, notamment pour les juifs, de sa possible élection. On aura même agité l’épouvantail d’une islamisation de la société française ».

Et Pierre Besnainou d'ajouter :

« Il n’existe pas de vote juif. Bien sûr la mise en cause d’une laïcité ouverte, un débat étrange sur l’abattage rituel, une relation à Israël contrariée, peuvent influer sur une préférence de couleur politique ou inspirer l’envie de sanctionner des gouvernants. En revanche, il existe aussi en France la crainte de voir renaître la «bête immonde». Après le meurtre raciste d’Ilan Halimi, le drame de Toulouse, auquel j’associe naturellement les victimes de Montauban, a provoqué un traumatisme énorme. La réaction unanime de la classe politique républicaine, sa présence, la solidarité exprimée ont été à la hauteur du drame. »
Pourtant la justice française a reconnu le caractère antisémite de l'assassinat d'Ilan Halimi. Et la justice a retenu le grief d'antisémite dans son instruction concernant la tuerie antisémite à l 'école Juive Ozar HaTorah de Toulouse. Alors pourquoi ce dirigeant communautaire ne l'indique-t-il pas ? Et pourquoi omet-il d'évoquer l'islamisme et l'antisémitisme musulman, bien plus actuels et menaçants que l'éventuelle renaissance de la « bête immonde » ? Surtout quand on ajoute à cette liste l'assassinat de Sébastien Selam...

Puis Pierre Besnainou de conclure : « Non, l’élection de François Hollande aux plus hautes responsabilités de la République n’est pas un coup dur pour la communauté juive ».

Un gouvernement pro-palestinien

S’il s’est rendu au moins à deux reprises en Algérie, M. Hollande n’a jamais visité l’Etat Juif. Cela lui a-t-il permis de rallier 93% du vote des Français musulmans ?

Parmi les conseillers à l’Elysée, Emmanuel Bonne, chargé du pôle « Afrique du Nord, Moyen-Orient, Nations unies »,connaît très bien l’Iran et l’Arabie saoudite ; Philippe Léglise-Costa a été conseiller technique d’Hubert Védrine, alors ministre des Affaires étrangères et actuel membre du Groupe de haut niveau de l'Alliance des Civilisations.

En mars 2010, Jean-Marc Ayrault, alors maire de Nantes, a interdit « une conférence pro-israélienne qui devait avoir lieu dans cette ville par Charles Meyer, avocat international et vice-président de l’Alliance France-Israël, et Muriel Touaty, directrice de l’association Technion-France », écrit l'essayiste Michel Gurfinkiel dans PajamasMedia (12 juin 2012).

Et le 20 septembre 2011, le député Jean-Marc Ayrault se prononçait pour la reconnaissance de l'Etat palestinien préalable à la relance du dialogue.

Le 28 septembre 2011, environ 180 députés socialistes et radicaux ont déposé une proposition de résolution à l'Assemblée nationale portant sur La reconnaissance par la France de l'Etat palestinien. Parmi les signataires, outre François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jean Glavany et Elisabeth Guigou, de nombreux futurs membres du gouvernement Ayrault 1, dont Delphine Batho, ministre déléguée à la Justice, Jérôme Cahuzac, ministre délégué chargé du Budget, Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des Transports et de l'Economie maritime, Michèle Delaunay, minsitre déléguée chargée des Personnes âgées et de la dépendance, Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, Aurélie Filippetti, ministre de la Communication et de la Culture, Geneviève Fioraso, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Education populaire et de la Vie associative, François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville, Marylise Lebranchu, ministre de la Réforme de l'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, Victorin Lurel, ministre des Outre-Mer, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, des Finances et du Commerce extérieur, Michel Sapin, ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Christiane Taubira, ministre de la Justice et Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé. Soit environ la moitié du gouvernement.

On repère dans cette liste des soutiens actifs à la libération de Salah Hamouri.

La composition de ce premier gouvernement est plutôt inquiétante :

-ancien consul de France à Jérusalem – en d’autres mots le représentant de la France auprès de l’Autorité palestinienne-, Denis Pietton dirige le cabinet du ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Ancien consul général de France à Jérusalem et à Jeddah (Arabie saoudite), Christian Nakhlé a été nommé dans ce cabinet. Laurent Fabius avait corédigé, en octobre 2010, un texte Nouvelle donne internationale et européenneadopté par le Parti socialiste et indiquant : « Nous romprons avec l'indulgence excessive du gouvernement français envers le pouvoir israélien à qui nous dirons qu'il devra quitter rapidement les territoires colonisés »;

-Arnaud Montebourg est ministre du Redressement productif. En juillet-août 2010, ce député, dont un grand-père est algérien, a qualifié « d’illégaux »le blocus de la bande de Gaza et « l’attaque de la flottille de Gaza », a allégué que l’Opération Plomb durci était « guerre contre les civils, les femmes, les enfants » et était favorable à des sanctions contre Israël ;

-Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, et Najat Vallaud-Belkacem, ministre franco-marocaine des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, ont estimé « disproportionnée » l’opération Plomb durci et ont prôné le dialogue avec le Hamas, mouvement dont la charte prône la destruction de l'Etat d'Israël et appelle au meurtre des Juifs ;

-née à Cayenne (Guyane), Christiane Taubira, ministre de la Justice, est à l’origine du vote en 2001 d’une loi qualifiant de « crimes contre l'humanité » la traite négrière transatlantique et l'esclavage, mais non la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids del'héritage des méfaits des Arabes » (L’Express, 4 mai 2006) ;

-né à Alger, Kader Arif est ministre délégué aux Anciens combattants. Cet eurodéputé et « porte parole des socialistes et démocrates européens dans cette commission, a demandé et obtenu en 2010, d’une Commission idoine du Parlement européen, le gel du calendrier d'adoption de l'accord », en fait « un nouveau protocole avec l'Etat d'Israël, favorisant l'exportation de biens industriels israéliens vers le marché européen ». En 2011, il a allégué que l’action de la « Flottille de la liberté 2010 » était « non violente et humanitaire » ;

-d’origine algérienne, Yasmina Benguigui, ministre déléguée des Français de l'étranger et de la Francophonie, a signé un appel contre un débat sur l’islam ;

-Europe Ecologie-Les Verts (EELV) est représenté par Cécile Duflot, ministre à l’égalité des territoires et au logement, et Pascal Canfin, ministre délégué du développement, soutient ceux engagés dans les campagnes BDS (Boycott Désinvestissement Sanction) contre l’Etat d’Israël. Mme Duflot a parlé de « terrorisme d’Etat »à propos de l’arraisonnement de la flottille pour la paix (2010), etc. Le 10 mars 2010, l’eurodéputé Canfin a voté pour une résolution sur la mise enœuvre des recommandations du rapport Goldstone, etc.

-nombre de ministres ou membres de leurs cabinets sont liés au think-tank socialiste Terra Nova, souvent comme auteurs de rapports ou de notes, voire comme dirigeant de Terra Nova : Jean-Philippe Thiellay, conseiller pour les institutions et les libertés publiques auprès du Premier ministre, est vice-président de ce think tank . Terra Nova estimedans son rapport Gauche : quelle majorité électorale pour 2012 ? : « Jeunes peu qualifiés et mères célibataires frappés par le précariat, blackset beurs de banlieue discriminés à l'embauche, ouvriers au chômage de longue durée : ce sont ces nouvelles classes populaires que la gauche doit défendre» (10 mai 2011). Dans la note Musulmans de France : Pour une citoyenneté inclusive par Marc Cheb Sun et Ousmane Ndiaye(09/03/2011 ), ce think tank appelle « à « l'émergence d'une puissante citoyenneté musulmane », dispensée d'intégration. Bref, les « progressistes »invitent la France à se communautariser davantage et à s'islamiser, sans jamais se poser la question du respect d’un héritage culturel plus que millénaire, qui devrait être soudainement balayé par de nouvelles minorités refusant le processus de l'intégration puis de l'assimilation » (Ivan Rioufol, 14 mars 2011). Et le 17 juin 2012, Olivier Ferrand, directeur de Terra Nova, candidat socialiste, a été élu député de la 8e circonscription des Bouches-du-Rhône. Lors de sa campagne, il a bénéficié de l'appui d'Arnaud Montebourg, de Jacques Attali, de Manuel Valls et de Lionel Jospin.

Et ce florilège est loin d’être exhaustif…

Ajoutons que des rumeurs prévoient l'entrée dans le gouvernement, après l'élection législative, de ministres communistes ou du Front de gauche. Le Parti communiste français (PCF) a soutenu la campagne de BDS contre l'Etat Juif. Le Front de gauche a maintenu en son sein René Balme Balme, maire de Grigny, antisioniste revendiqué, investi à l'élection législative 2012. Ce soutiende Salah Hamouriest "fondateur et administrateur du site Oulala.net qui soutient les thèses conspirationnistes" et qui invite "à regarder le premier film" de Dieudonné, L'antisémite".

Il est symptômatique qu'aucune organisation Juive ou aucun média français n'ait réalisé cette étude. Ce qui révèle des carences graves et préjudiciable à une analyse exacte de la situation actuelle.

La « politique arabe » immuable

Certes, le Président François Hollande a reçu à l’Elysée, le 6 juin 2012, Yaakov Amidror, chef du Conseil de sécurité nationale d’Israël, auquel il a fait part de « la volonté de la France d'engager avec Israël l'approfondissement de notre relation bilatérale et de développer les nombreux liens existant entre les sociétés israélienne et française dans tous les domaines » et de rencontrer « prochainement » le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou.

Cependant, le 7 juin, Laurent Fabius et Mahmoud Abbas ont signé au quai d’Orsay une « convention pour une aide budgétaire de 10 millions d’euros, qui constitue une partie des engagements français »et qui est la « première tranche de l’aide budgétaire » française au titre de 2012. « Les résultats obtenus permettent aujourd’hui d’affirmer que l’Autorité palestinienne est prête à établir un Etat fonctionnel et viable… Avec cette contribution, elle aura versé 105 millions d’euros à l’Autorité palestinienne pour la seule aide budgétairedepuis la conférence internationale des donateurs pour l’Etat palestinien organisée à Paris en décembre 2007», a déclaré Laurent Fabius. Une aide financière non conditionnée par l’arrêt de l’éducation à la haine d’Israël, de l'incitation au terrorisme, etc. Un soutien financier choquant au vu de l'essor économique de l'Autorité palestinienne - "8% en Cisjordanie et 15% à Gaza" en 2010 selon le quai d'Orsay et le FMI - et alors que, en raison de la crise économique - taux du PIB français de 1,7% en 2011 selon l'INSEE -, la France ne rembourse plus certains médicaments, etc.

Et le 8 juin 2012, le Président français s'entretenait à l’Elysée avec Mahmoud Abbas (Abou Mazen) qu’il avait rencontré « à plusieurs reprises ces derniers mois » alors qu’il était Premier secrétaire du Parti socialiste et comme candidat. Lors d’une conférence de presse, il s’est prononcé pour la reprise des négociations en vue de la reconnaissance de l’Etat palestinien. Il a annoncé l’organisation d’un « séminaire intergouvernemental pour améliorer les relations entre l’Autorité palestinienne et la France et pour amplifier encore les échanges ». Quant à Mahmoud Abbas, il a rappelé le vote de la France à l'UNESCO en faveur de l'admission de "l'Etat de Palestine" au sein de cette organisation et il a annoncé qu'il irait aux Nations unies "afin d'obtenir le statut d'Etat non membre".

De plus, Jean Glavany, candidat socialiste à l’élection législative, aspire, comme Elisabeth Guigou, à se voir élu président del’Assemblée nationale. Il est l’auteur du rapport controversé sur La géopolitique de l’eau, dans lequel il a inséré un encadré intitulé L’eau, révélatrice d’un nouvel apartheid au Moyen-Orient (13 décembre 2011). Une« ségrégation » imputée à l’Etat Juif. Ce qui a suscité l’indignation de cet Etat : « C'est plutôt le contraire qui est le cas. Israël transfère aux Palestiniens des quantités d'eau bien supérieures à ce qui est prévu dans les accords d'Oslo [de 1993 sur l'autonomie palestinienne]… », a déclaréYgal Palmor, porte-parole au ministère israélien des Affaires étrangères.

Recrudescence de l’antisémitisme

Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem ont condamné l'agression, par des jeunes d'origine maghrébine, à coups de marteau et barre de fer, contre trois jeunes Français Juifs portant kippa, le 2 juin 2012, près de l'école Juive Beth Benahem à Villeurbanne, en qualifiant l'acte de "très grave", d'une "violence insupportable", mais non d'acte antisémite.

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, a qualifié cette agression d'antisémite. Il a aussi assuré la délégation de dirigeants communautaires de sa détermination à combattre l’antisémitisme en annonçant une série de mesures.

Il s’est rendu à la grande synagogue de Sarcelles pour rassurer la communauté Juive locale après l’agression antisémite contre un jeune Français Juif.

Lors du diner du CRIF Marseille du 21 mai 2012, il a déclaréIl y a dans notre pays, au côté de l’antisémitisme que l’on peut qualifier d’historique – ce qui ne le rend pas moins condamnable ! –, un antisémitisme qui apparaît sous des formes nouvelles et se nourrit d’une pensée islamiste radicale… Il y a également un antisémitisme plus pernicieux, qui ne dit pas qui il est, et se cache derrière un antisionisme de façade… Les Français juifs, expression qu’il faut préférer à celle de «Juifs de France »qui ne traduit peut-être pas assez la réalité et l’intensité du lien qui unit les Juifs à la France, ont toujours apporté au pot commun de notre nation… Cette France émancipatrice a fait venir les Juifs orientaux – je le dis ici tout particulièrement à Marseille – ; elle a fait venir les Juifs d’Europe de l’Est fuyant les persécutions ; elle a enfin été pour les Juifs d’Afrique du Nord une patrie pour laquelle obtenir la naturalisation constituait une grande fierté ». Notons que ces Juifs d'Afrique du Nord ont fui des persécutions...

Et le ministre de l'Intérieur d’ajouter : « La sécurité de l’Etat hébreu doit être garantie. Il convient de rappeler cette règle essentielle : jamais la terreur ne peut servir la construction d’une paix. Seules les voies de la négociation doivent être explorées afin d’aboutir – enfin ! – à l’existence d’un Etat d’Israël aux frontières reconnues et vivant en paix au côté d’un Etat palestinien démocratique et respecté ».

Manuel Valls a averti : « Ministre de l'Intérieur, je n'accepterai pas que viennent sur notre sol des soi-disant prédicateurs, des soi-disant théologiens qui prônent, que ce soit avec des mots durs ou des mots doux, la haine des Juifs. Il est temps pour les organisations qui les invitent de changer d’attitude et de respecter les lois de la République ».

Pourtant le Président François Hollande a reçu au palais de l'Elysée Mahmoud Abbas (Abou Mazen) qui a reconnu en 2005 avoir envoyé des terroristes commettre des attentats. Un révisionniste qui rend hommage aux terroristes, etc.

Bref, il a repris la méthode et les mots de Nicolas Sarkozy– éloge du judaïsme et des Juifs français républicains et de leur contribution à l'histoire de la France, devoir de mémoire à l’égard des victimes de la Shoah -, en allant parfois plus loin : rectification pertinente par l’adoption de « Français Juifs », annonce de la réunion d’un comité interministériel pour lutter contre l’antisémitisme que Nicolas Sarkozy, alors Président, avait refusé à deux reprises en 2011 et 2012, etc.

Mais sans aborder la critique de l’antisémitisme musulman –qui explique en partie « l’exode oublié » d’environ un million de Juifs du monde arabe, d’Iran et de Turquie – et la « politique arabe » française déséquilibrée et anti-israélienne reflétée par laterminologie des médias sur le conflit et l'affaire al-Dura. Ces deux éléments omis alimentent pourtant l’antisémitisme…

Donc, la France espère vainement éteindre l’incendie de l'antisémitisme en remplissant d’eau un seau percé.

 

http://www.veroniquechemla.info/

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