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L'intervention du grand rabbin de Tunis, le père de Yoav Hattab

L'intervention du grand rabbin de Tunis, le père de Yoav Hattab

 

 

L'intervention du grand rabbin de Tunis, le père de Yoav Hattab: "Les juifs sont respectés en Tunisie, on n'a pas de problemes .Mon fils avait peur de sortir avec la Kippa en France"

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Binyamin Hattab, directeur de l'école juive de Tunis, est souvent qualifié de "grand rabbin". Ce titre est-il justifié ? Merci
Michel Louis Lévy

Yoav était comme moi, je suis comme Yoav,
on a étudié dans le même lycée..on a quitté tunis pour étudier à Paris, laissant nos parents derrières nous, apeurés et fiers.
Je suis musulman et il est juif, nous sommes tunisiens et nous avons tout les deux votés ici à Paris il y a quelques semaines.
Je refuse le droit à ses assassins de se réclamer de ma religion. Je leur refuse le droit de dire qu il ont fait pour l'Islam.
Je pleure aujourd'hui Yoav comme Chokri Bel Aid en 2012, deux être beaux tués par des animaux.

Tahya Tounes, Salam Shalom allikoum

J'ai vecu l'assasinat de Yoav , comme un drame personnel. J'ai partage mon sentiment avec mes amis a Tunis. Ils regrettent sa mort aussi amerement que je le fais.Les tueurs sont des criminels et je n'ai aucun doute, doubles de mercenaires. Au revoir Yoav le Tunisien.RIP.
Karim B.

Toutes mes sincères condoléances à la famille de Yoav Hattab, à toute la famille juive tunisienne ainsi qu’à toutes les familles des victimes des attaques barbares.
Tout en saluant l’acte de bravoure du jeune homme, je compatis à la douleur de sa famille et à son immense chagrin.
Fred de Tunis.

Je partage la douleur du rabbin , et de tout coeur j adresse une priere pour ce jeune garcçon assassiné . Mais dire qu en tunisie les juifs sont respectés , ça non .

A MR OU A MME QUI A ECRIT COMME-QUOI LES JUIFS NE SONT PAS RESPECTES EN TUNISIE.JE LUI REPONDS A T-IL OU A T-ELLE ENTENDU UN JOUR SAL JUIF OU SALE JUIVE? ALORS QU'IL OU ELLE SE LA BOUCLE ?JE SAIS QU'IL EXISTE DES JUIFS QUI DETESTENT LES ARABES COMME A L'INVERSE MAIS LA SEULE CHOSE QUE JE PUIS LUI DIRE C'EST QUE LES TUNISIENS ONT SENTI UNE PEINE PROFONDE COMME S'IL S'AGISSAIT DE LEUR PROPRE FILS,CAR L'AMOUR DE YOAV ENVERS LA TUNISIE EST FORT ET VRAI.
IL AURAIT FALLU QU'IL AILLE EN FRANCE POUR QU'IL MEURE
EN TUNISIE NOUS SOMMES MALHEUREUSEMENT ASSAILLIS PAR LES TERRORISTES MAIS MEME NOS TERRORISTES NE TUENT PAS EXPRESSEMENT LES JUIFS.
A BON ENTENDEUR.

Et pensons à notre chance : d'être vivants.

« Son geste de bravoure lui ressemble »

René, ami d'une victime de l'Hyper Cacher

Il a tenté de désarmer Amedy Coulibaly, et l'a payé de sa vie. Yoav Hattab est l'un des quatre otages abattus. Le jeune Tunisien de 21 ans était venu en France en 2012, peu après la chute du régime de Ben Ali, pour y trouver un avenir meilleur.

 

 

« Il habite le XVIIe arrondissement de Paris, mais il travaille en alternance dans une entreprise d'électronique de la porte de Montreuil, pas très loin de l'Hyper Cacher, raconte René Trabelsi, un ami de la famille. Le vendredi soir, avant de rentrer chez lui, il passait souvent dans ce commerce faire ses courses pour shabbat. »

Fils de Binyamin Hattab, rabbin et directeur de l'école juive de Tunis, et d'une mère originaire de Djerba, Yoav était issu d'une famille nombreuse très croyante. « Le mois dernier, il est venu à Tunis pour un pèlerinage traditionnel organisé pendant les fêtes, poursuit René. A Paris, il était aussi très impliqué dans la vie de sa synagogue. C'était un garçon pieux, qui voyageait avec sa kippa, mais qui vivait en même temps sa religion de façon moderne. Il aimait sortir avec des amis. » Etudiant en BTS commerce international, il rêvait d'une vie de réussite professionnelle. « Il était très dynamique et ambitieux, ajoute René. Il était aussi altruiste et courageux. Son geste de bravoure lui ressemble beaucoup : je suis sûr qu'il ne pensait pas à lui en s'opposant au terroriste, mais à sauver le maximum d'otages. »

Parmi les autres otages abattus, figure aussi Philippe Braham. « C'est un homme très doux, très pieux, très sociable, qui nous a quittés », confie un voisin. Père de quatre enfants, installé depuis sept ans à L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Philippe, âgé d'une quarantaine d'années, a été tué lorsque Amedy Coulibaly est entré dans la supérette. « Il se tenait à côté de la caisse, poursuit le voisin. Une rafale de kalachnikov l'a fauché. Je suis sous le choc. Mes enfants vont à la synagogue avec les siens. Je connais son frère. On n'imagine pas qu'une chose pareille arrive simplement en allant faire ses courses. Il était très affecté par la mort d'un de ses enfants, il y a deux ans, de maladie. C'est horrible. » Le quatrième otage abattu, François-Michel Saada, un homme également originaire du Val-de-Marne, était âgé d'une soixantaine d'années.

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