Est-il sensé qu’une communauté qui, dans ce siècle, a perdu quelque 10 personnes au djihad en France, de plier bagage et s’installer en Israël, où les djihadistes ont fait plus de 1 000 victimes juives ?
Travaillant récemment en cours de Lettres sur La Vie devant soi de Romain Gary, un élève souleva la question : Pourquoi les Juifs sont-ils toujours persécutés ? Le sujet est assurément vaste, et complexe.
Le 11 janvier, Emerson déclarait qu'il en existe « partout en Europe… Il y a des endroits où comme en France, en Grande-Bretagne, en Suède et en Allemagne, l'autorité publique ne peut plus exercer sa souveraineté… vous avez à la base des quartiers où des tribunaux islamiques ont été créés ...
Je vous parle de ma bonne ville de Sarcelles devenue un camp militaire avec des soldats qui dorment dans les synagogues et qui se relaient jour et nuit dans la gare et devant les lieux de culte et les bâtiments juifs menacés.
Benoît Rayski adresse une lettre ouverte à la "future expatriée juive" qui avait exprimé dans une tribune précédente son désir de quitter la France pour Israël après les attentats de la porte de Vincennes.
Mercredi matin, la fusillade à Charlie Hebdo fige toute activité à la rédaction. Sidéré devant mon écran, je dois traduire la foule d’émotions qui m’ébranle. Meurtri par le fait d’appartenir à un monde où il est possible d’assassiner des hommes pour avoir fait des dessins, j’appose «Je suis» à «Charlie».
Depuis dix jours, deux jeeps camouflées sont garées près de la cité de l'éducation Sinaï, dans le nord de la capitale. Des soldats du 68e régiment d'artillerie d'Afrique, venus de La Valbonne (Ain), équipés de gilets pare-balles, bérets sur la tête mais casque à la ceinture, protègent l'établissement qui va de la crèche à la terminale, à l'extérieur comme à l'intérieur.
Et puis, il y a pire, tous ceux qui ne sont pas descendus dans la rue, tous ceux qui ont délié leurs langues en disant, dans les débats, dans les écoles, sur les réseaux sociaux : « Certes, c'est triste, mais ils n'auraient pas dû », ou « oui, mais ». Ces « oui-mais » sont des mots assassins.
Après les assassinats antisémites de la Porte de Vincennes, la médiatisation de la « peur » des Juifs français et leur souhait de quitter leur pays, plusieurs amis non-juifs m’ont envoyé ce message affectueux : « Restez ». Au lendemain des mobilisations du dimanche 11 janvier, voici ce que je leur ai répondu
Racontons ici, en ce lieu, qui fut Elsa Cayat, ce qu’elle fut pour ses parents, ses frères et sœurs, pour sa famille, son compagnon, ses neveux, ses patients, ses collègues, pour sa famille de Charlie Hebdo, pour sa fille.
Ce jeudi, du côté du cimetière du Père-Lachaise, l'heure était au recueillement. Entourée de ses deux filles Lilah et Bianca, et de son époux Arnauld Champremier-Trigano, Elsa Wolinski a assisté avec ses proches à la crémation de son papa.
Situé à la douzième place du classement des hommes les plus riches de France établi par le magazine Challenges, Patrick Drahi est un self-made-man qui dispose d'une fortune personnelle estimée à quelque 6 milliards d'euros.
Pour la première fois, moi juive française, qui durant toute ma vie n'ait jamais considéré une seule seconde de partir vivre en Israël, je viens de changer d'avis.
Ceux de Charlie Hebdo ont été massacrés parce qu'ils défendaient le droit de se moquer de Mahomet, les policiers ont été assassinés parce qu'ils les protégeaient et symbolisaient la France «islamophobe ». Les clients de l'épicerie casher de Vincennes ont été tués parce qu'ils étaient juifs et seulement juifs.
Mes voisins, mes amis ont peur. Parce que l’antisémitisme progresse à pas de géant et que maintenant il tue. Parce qu’il est devenu banal, comme il est devenu banal de haïr, d’insulter et de diaboliser l’état d’Israël dans lequel ont trouvé refuge les survivants de la Shoah et un grand nombre de réfugiés juifs des pays arabes.
Et c’est ainsi que depuis lundi matin, les parents ont découvert en accompagnant leurs charmants petits la présence d’une dizaine de militaires armés jusqu’aux dents qui les attendaient au sein de l’école.
« Papa, t’es là ? Tu m’entends ?
Si t’es là, fais-moi signe... Envoie-moi un dessin.
Bon, ben, tu m’entends pas, je m’en doutais un peu.
Depuis que t’es mort, je me dis que tu dois enfin savoir si Dieu existe.
Sophie, otage d'Amedy Coulibaly lors de l'attaque de l'hyper cacher de la porte de Vincennes, revient sur ce terrible épisode au micro de Thomas Sotto. Tres emouvant.
Alors que les victimes de l’attentat contre le supermarché casher de la Porte de Vincennes sont de nationalité française ou tunisienne, elles seront enterrées à Jérusalem. Pourquoi ?
Si, à l'unisson de la majorité des Français, les exécutions froidement préméditées de ces journalistes et d’autres Français dans une supérette juive m'ont frappé en plein cœur, ma raison pour autant est restée éveillée.
Le Premier ministre s'est joint samedi soir à un rassemblement organisé à la porte de Vincennes, à Paris, au lendemain d'une prise d'otages sanglante dans une épicerie casher.
Dans une école parisienne, une institutrice s'est retrouvée "choquée" et démunie devant les réactions de ses élèves de CM1 après l'attentat contre Charlie Hebdo.
Ils se nommaient Yoav Hattab, Philippe Braham, Yohan Cohen et François-Michel Saada et sont morts des mains d’Amedy Coulibaly, principal suspect du meurtre d’une policière à Montrouge jeudi matin et proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo mercredi 7 janvier.
Ce musulman pratiquant a raconté à BFMTV comment il a aidé la police. "On est des frères. Ce n'est pas une question de juifs, de chrétiens ou de musulmans. On est tous dans le même bateau, il faut qu'on s'aide pour sortir de cette crise", explique-t-il avec humilité.
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