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Tunisie

«Rached Ghannouchi doit quitter Ennahda ! Il mène le parti et le pays au désastre ! », a déclaré le vice-président d’Ennahda, Abdelfattah Mourou, dans une interview

Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou a appelé la communauté internationale à intervenir auprès de la Tunisie pour protéger la communauté juive tunisienne et empêcher les incitations contre Israël

Le comble pour un pays qui vient de faire une révolution ?  Voir son peuple faire des pieds et des mains pour le fuir. 

En Tunisie, alors que les projecteurs se braquent sur la lutte entre le parti islamiste au pouvoir et la coalition qui s'est formée autour de l'ancien Premier ministre Béji Caïd Essbsi, une autre faction s'apprête à entrer sur scène.

Le gouvernement a fait preuve au minimum de neutralité bienveillante, voire de bienveillance, vis-à-vis des exactions et des violences commises par des milices, salafistes ou «ligues de protection de la révolution».

Nous, nous avons vécu, nous sommes sorties, nous avons rigolé, nous nous sommes baignées en bikini, nous avons dragué. Notre vie, nous l'avons faite, et personne ne pourra nous l'enlever. Mais nos filles ? Nos petites-filles ?

Commençons par rappeler la situation avant ce coup de tonnerre ; il est facile de dire ensuite qu'il y avait des signes avant-coureurs, mais tout observateur sérieux aurait détecté les signes d'essoufflement d'Ennahda, avec une usure du pouvoir plus rapide peut-être que prévue.

Dans les quartiers chics de Tunis, Aziz et ses amis aiment se retrouver le soir pour boire une bière et discuter. Ce jeune homme a plus de 600 amis sur Facebook, mais depuis la Révolution de jasmin, il en a supprimé une bonne quinzaine, qui ont basculé dans l’islam radical.

Le pays s'enfonce dans le chaos après l'assassinat de Chokri Belaïd, figure emblématique de l'opposition libérale. Alors que le parti au pouvoir Ennahda a abdiqué mercredi soir en faveur d'un gouvernement d'experts, l'avenir politique de la Tunisie inquiète de plus en plus.

Le cimetière juif du Kef a été ravagé ce lundi 4 février par des criminels et des fanatiques qui sont venus commettre des actes ignobles et révoltants contraires à toutes les valeurs éthiques. Ils ont détruit des dalles et des pierres tombales.

De l’avis de tous, aussi bien à l’intérieur du pays, qu’à l’étranger, la Tunisie touche le fond. On ne peut guère imaginer une situation plus catastrophique, ni une déchéance plus profonde.

En cas d’élections législatives, c’est désormais Nidaa Tounes qui s’accapare, pour la première fois, la tête du classement avec 33,1% de suffrages

Au classement mondial de la liberté de la presse 2013, réalisé par Reporters Sans Frontières, la Tunisie est classée 138e. Deux ans après la chute de Ben Ali, notre pays perd quatre places, alors qu'il avait nettement progressé en 2011 (+30 places

Pour tous les compatriotes qui se souviennent encore de leur tunisiannité, le juif est plus tunisien que ces islamistes « modérés » et que ces salafistes venus des bas fonds du wahabisme obscurantiste.

Les représentants du tourisme tunisien ont martelé jeudi devant la presse à Paris que les touristes ne craignent rien en venant en Tunisie, relativisant la question du salafisme et des violences

Jews lived in North Africa before the arrival of Christianity or Islam. On the eve of Tunisia's independence from France, there were more than 100,000 of them in the country. Half a century later, as few as 1,500 remain.

Pourquoi cacher le malaise que je vis au quotidien dans les rues de Tunis. Mes lecteurs me pardonneront d’employer un terme excessif mais ce qui se passe sur la voie publique est à maints égards scandaleux, pornographique (au sens étymologique du terme).

Pour les jihadistes du nord du Mali, la Tunisie est d'une importance stratégique. Depuis des mois, le pays de la révolution s'est transformé en base de recrutement et d'envoi de nouveaux combattants.

Le mal a encore frappé ! Ceux qui cherchent la clé du paradis l'ont trouvée au cimetière juif de Sousse. Ils l'ont trouvée dans les tombeaux des juifs enterrés il y a longtemps dans la paix et la tolérance. Les vandales ont encore frappé et cassé.

Une enquete de Deutsche Welle – le service international de l'information allemande - , révèle que les Juifs tunisiens sont les premiers à avoir souffert des effets du printemps arabe en Tunisie.

La majorité des preneurs d'otages de l'installation gazière d'In Amenas (11 sur 32), tués par l'armée algérienne, étaient des Tunisiens. Notre pays, sous Ennahdha, est devenu une «fabrique» de djihadistes.

Les relations entre juifs et musulmans traitées sur le long terme - du moyen âge à nos jours - éclairent diversement la formation culturelle, au sens le plus large, de la société tunisienne actuelle. 

Dans le cadre de ses activités 2013, l’association Dar El Dhekra pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine juif de Tunisie a organisé une exposition et une conférence autour des Normes alimentaires dans le judaïsme (le Kashrout en comparaison avec le Hallal)

Deux ans après la révolution, les conditions de vie difficiles à l’origine de son déclenchement continuent de se dégrader. Tous les clignotants sont au rouge et tout le monde en est conscient sauf les gens de la troïka au pouvoir

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