Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

Les Israeliens vivant a l'etranger

Envoyé par Emile 
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
10 octobre 2007, 08:15
Chers amis le debat qu’a souleve notre Mr Emile devient interressant .
D’autant plus qu’il concerne tout le monde.
Chacun d’apres son point de vue a des impressions differentes .
J’essayerai d’ajouter le mien avec l’espoir de l’eclaircir .
Comme je l’ai ecrit souvent tout le peuple juif se trouve sur un plateau .
La creation de cette scene etait le voeu ancestral .Chaque juif repetait chaque annee la phrase bien connue sur JERUSALEM .
Ceux qui ont decide d’aller vers l’avant etaient consideres comme “ideologistes” Pour certains c’etaient des aventuriers .
Nos parents disaient “tu ne vois pas qui va la bas ‘ce sont tous des voyoux “”
La masse a prefere attendre et suivre les developpements !
Peut etre cela ne tiendra pas le coup .et puis il’y a tellement d’ennemis autour!! Les bourgeois plus prudents ne decident pas vite de bouger .Surtout qu’il y a un danger avec la guerre !
Au fait sont venus “ou ont voulu avancer {comme on veut} ceux qui n’avaient rien a perdre et les croyants religieux et ideologiques .
Les cadres et les intellectuels sentant la situation se deteriorer politiquement avec l’independance de la Tunisie ont choisi { ete obliges} d’emigrer en France et par la suite dans plusieurs pays “a part Israel” .
Donc ils se sont replies vers l’arriere de la scene en imaginant que lea regards du monde ne les suivraient pas .
Et si jamais il y avait qui voulait de toute force quitter le plateau ‘il etait repere tot ou tard et oblige d’expliquer son evasion de la scene ,
Inevitablement l’etat d’Israel a fait changer ‘ et derange les plans de plusieurs nations et de certains niveaux ou groupes qui sont encore surpris .
En imaginant ce fameux plateau en forme de pente on distingue forcement un haut et un bas
Ceux qui pour multiples raisons ont quitte le devant et sont “descendus “.yardou”en arriere savent ce qui se passe !!
Ils louent ceux qui continuent a tenir tout en se justifiant pour des raisons qui ne peuvent pas avoir d’importance dans ce contexte de la survie de l’etat d’Israel .
Quant a ceux qui sont restes a l’arriere pour des arguments qui les concernent
Ont tout a fait le droit de discuter ce qui se passe sur la scene ‘car eux aussi y sont avec tous .
Alors je ne vois pas cette idee d;avoir le droit de critiquer qui que ce soit.
Maintenant si la “piece”est mal dirigee ou mal geree ce n’est pas en la quittant qu’on peut y remedier .
D’autant plus que notre sort a tous en depend .
Le monde continuera a nous surveiller pour deceler la moindre defaillance et nous obliger a accepter “”ses” conditions .
Essayons de nous renforcer et nous degager de la dependance economique qui nous paralyse .Ne soyons pas tente par “Mephisto {la belle vie actuelle}
Nous sommes “obliges “d;etre unis pour clamer notre droit de vivre
Soyons un modele de morale et de justice
Chers amis il y a encore beaucoup a faire sur la scene et en Israel
Bien a vous tous sarel
" Ils ont le droit d’immigrer, nous avons le devoir de les intégrer "
10 octobre 2007, 09:29
" Ils ont le droit d’immigrer, nous avons le devoir de les intégrer "
Sallai Meridor

(Article paru dans le quotidien Yedioth Aharonot du 8 décembre 1999)

Tchernovtsy (ex-Czernowicz), début des années quarante. Kurt Rauchberger est en plein préparatifs pour sa bar-mitsva. Deux semaines avant l’heureux événement, les nazis sont aux portes de la ville et ses parents parviennent à l’envoyer en Ouzbékistan. Ils disparaîtront dans la tourmente. Kurt grandit dans un orphelinat, avant d’épouser une jeune Russe. Du judaïsme, il avait pratiquement tout oublié avant que Stanislaw, son petit-fils se lance à la recherche de ses racines juives dans les années quatre-vingt-dix. Ce qui va l’amener à rendre de fréquentes visites à la synagogue et à prendre contact avec le délégué de l’Agence Juive. Du point de vue strictement " halakhique ", Stanislaw n’est pas Juif. Conformément à la loi du Retour, toutefois, il peut immigrer en Israël.

Toute la cabale autour de la loi du Retour se réfère essentiellement aux petits-enfants de Juifs. Lesquels sont minoritaires puisque la majorité des olim, leurs conjoints et leurs enfants sont Juifs. Le problème qui se pose concerne exclusivement les petits-enfants de Juifs arrivés en Israël sans leurs grands-parents.

Plus que tout autre loi fondamentale de l’État, la loi du Retour fait référence à la nature bivalente de l’État d’Israël : État pour tous ses citoyens sans distinction de religion, d’autre part État de tout le peuple juif. En 1947, Israël a été reconnu en tant qu’État Juif par la communauté internationale, puis déclaré tel par ses fondateurs en 1948. En présentant à la Knesset la loi du Retour, Ben Gurion la considérait comme la plus fondamentale de toutes les lois du nouveau pays. Cette loi, reflet du lien historique entre les Juifs et la terre d’Israël, affirme le droit à l’immigration de tous les Juifs sur leur terre. Sans elle, les fondements moraux de l’État seraient ébranlés, une dichotomie se créerait entre l’État d’Israël et le peuple juif, la aliya cesserait.

Il est vrai que les proches parents non Juifs du point de vue de la Halakha d’immigrants au judaïsme avéré ont le droit d’immigrer en Israël. Suggérer d’interdire leur immigration serait inhumain et, à terme, non seulement se traduirait par des séparations douloureuses, mais encore par une rupture entre le peuple juif de Diaspora et Israël. Dans la situation démographique actuelle du peuple juif, il faut se faire une raison : rares sont les Juifs dont tous les proches peuvent être considérés comme Juifs conformément à la Halakha. Si nous fermons nos portes à leurs conjoints, à leurs parents, à leurs enfants, nous risquons de les décourager. Il nous faut donc relever le défi et agir pour empêcher que des Israéliens ne soient ni goyim à part entière, ni Juifs à part entière.

Dans leur grande majorité, les immigrants que le rabbinat ne reconnaît pas comme Juifs souhaitent faire partie du peuple israélien, de la société juive israélienne. Ils parlent hébreu, s’arrêtent de travailler le chabbat et célèbrent les fêtes juives. Leurs enfants, une fois achevée leur scolarité dans des écoles publiques juives, servent dans Tsahal aux côtés des nôtres.

Nous avons le devoir et le privilège de les aider à devenir des Israéliens, à leur enseigner les valeurs et les traditions dont ils ont été privés pendant soixante-dix ans. Nous devons garantir que ceux qui viennent vivre parmi nous, qui apprennent le judaïsme et qui souhaitent mener une existence de Juifs israéliens, puissent être convertis au judaïsme. C’est là l’intérêt suprême du peuple juif : non pas de fermer nos portes, ni de pérenniser l’existence parmi nous d’une minorité de " demi-Juifs ", non pas de rejeter d’emblée certains membres de leur famille, mais de les rapprocher.

L’État d’Israël et l’Agence Juive n’ont pas fermé leurs portes à Stanislaw : il a immigré en même temps que ses parents et que son grand-père. Il a été accueilli dans un internat, s’est intéressé au judaïsme et s’est converti au moment où il a rejoint les rangs de Tsahal. Kurt Rauchberger, qui pendant presque soixante ans n’a pas mis les pieds dans une synagogue, va prier aujourd’hui avec Stanislaw, son petit-fils, devenu pieux. Un épilogue israélien aux rites interrompus au moment de l’occupation nazie en Ukraine.
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
10 octobre 2007, 23:01
Emile chalom,

Tu dis "Yom Tov ou Chabbat pour moi c'est la même chose."

Permet moi de te corriger, car si Shabbat il est interdit de cuisiner et d'utiliser le feu, par contre, yom tov, il est permis de cuisiner et d'utiliser un feu deja allume.

J'espere que tu ne m'en voudras pas de te corriger, tu prends tout trop a coeur.
Mazal tov pour tes 76 ans, "ad mea kemo ash'rim". (Jusqu'a 100 ans comme a 20 ans.)

Yom tov lehka.
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
10 octobre 2007, 23:44
Cher Henri,

Grand Merci pour tes chaleureux souhaits, qu'ils se distribuent à tous AAM Israël là ou il se trouve.

Oui je prends tout au sérieux et au coeur, c'est juste. J'ai été éduque par des leaders comme Baroukh Aazania qui était le directeur de Beth Berl Katzenelson, et professeur Geizler du Technion de Haifa, par les leader de Baad Ehad de Golani etc. etc sans conter nos rabbins..

A mon age je travaille toujours dans les recherches économiques, tous les jours je reste jusqu'a tôt le matin, tu peux le voir par l'horaires de l’affichage de mes écrits.
A part cela je prépare un livre sur la Perse à la fin du 8 ème siècle
Mon temps et bien rempli. Dieu merci.
She Tizkou le Haim tovim ve aroukim, Ve nahass mi hamichpaha ve hanekhadim

Emile
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
11 octobre 2007, 00:42
Merci Emile,

Ton message m'a reconforte, je craignais de t'avoir froisse, ce qui n'etait pas du tout mon intention.

Leshen halou peu faire beaucoup plus qu'une force colossale.

Felicitation pour tes travaux,c'est ce qui te gardera toujours jeune.

Rabi maak.
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
11 octobre 2007, 07:01
La Commission parlementaire à l’immigration et à l’intégration débat sur d’éventuels amendements à la loi du Retour :


Pour le ministre de la Justice : le rabbinat ne doit pas être investi du monopole de la définition de "Qui est Juif?"

D’Alma-Ata à Almaty

Yossi Beilin, ministre israélien de la Justice, préconise plus de libéralisme dans la définition de l’identité juive en matière de loi du Retour. Parallèlement, il souhaite plus de rigueur à l’égard des proches parents de Juifs désireux d’immigrer seuls en Israël.

Le ministre a fait ces déclarations devant les membres de la Commission à l’immigration, l’intégration et les affaires diasporiques de la Knesset qui a débattu cette semaine des projets d’amendements de la loi du Retour déposés par plusieurs députés, notamment Haïm Lowenthal, Haïm Druckman et Michaël Kleiner.

M. Beilin a souligné que ses propos sont inspirés par ses positions personnelles et que le Premier ministre Ehud Barak s’oppose catégoriquement à l’adoption d’amendements à la loi du Retour vu les conséquences négatives qu’ils provoqueraient.

"Considérant le judaïsme non comme une religion mais comme une nation, je ne peux comprendre pourquoi le Juif non religieux qui se définit comme étant de nationalité juive devrait obtenir pour ce faire l’approbation du rabbinat", a précisé le ministre.

De son point de vue, l’intention implicite du législateur concernant le droit des petits-enfants de Juifs d’immigrer en Israël a été de permettre à ces derniers d’immigrer en même temps que leurs grands-parents. Ce qui ne signifie pas pour autant que toute personne prétendant avoir un grand-parent juif mort depuis 90 ans, pourra librement immigrer en Israël et obtenir la nationalité israélienne.

Haïm Chesler, trésorier de l’Agence Juive a rendu compte des efforts investis par l’Agence Juive pour étayer l’identité juive et le lien à Israël auprès des candidats à l’immigration de la CEI, ainsi qu’à l’intention de consacrer plusieurs millions de dollars supplémentaires dans ce dessein. S

es propos ont été interrompus par le député Shmouel Halpert du parti Agoudat Israel qui l’a accusé personnellement, et plus généralement l’Agence Juive, d’encourager l’immigration de non Juifs en Israël. "Vous allez générer une situation où une minorité juive sera contrainte de vivre dans un État multi-national. La loi du Retour n’est pas sacrée, rien n’empêche de l’amender."

Ces propos ont été suivis par ceux de la vice-ministre de l’Immigration et de l’Intégration, les députés Maria Solodkin (du parti "Israel bealiya"), Sofa Landver ("Israel Ehad"), Victor Brailovsky ("Shinouï") et Michaël Nudelman ("Israel Beitenou"), qui ont félicité le trésorier Chesler, ancien chef de la délégation de l’Agence Juive en CEI après la chute du Rideau de Fer.

Tous se sont également prononcés contre tout amendement à la loi du Retour et ont préconisé l’allègement des procédures de conversion. Les positions de tous les représentants de l’éventail politique israélien sont unanimes : l’adoption d’amendements à la loi du Retour soulèverait de grandes difficultés.

Naomi Blumenthal, présidente de la Commission parlementaire, a souligné la nécessité d’agir avec la plus grande prudence en matière d’amendement à la loi du Retour. Selon elle, toutefois, dans la situation actuelle où plus de 55% des immigrants ne sont pas Juifs selon la Halakha, il faut amender la loi et prévoir une disposition requérant une déclaration solennelle de l’immigrant potentiel affirmant sa volonté de lier son sort à celui du peuple juif et de l’État d’Israël.

" L’État d’Israël attire beaucoup d’habitants des pays du tiers-monde; notre pays doit prendre des mesures restrictives pour éviter d’être envahi par des hommes et des femmes n’ayant aucun lien réel avec le judaïsme. "

Youli Tamir, ministre de l’Immigration et de l’Intégration, a présenté l’attitude du gouvernement et du Premier ministre, lequel est formellement opposé à tout amendement à la loi du Retour. Elle a ajouté que la clause dite des " petits-enfants " n’a pas d’importance réelle, le nombre d’immigrants entrant dans cette catégorie étant relativement négligeable.

Le député Abed Almalek Dahamshé (du parti " Ra’am ") a déclaré qu’il n’a pas l’intention de limiter de quelque manière le droit des Juifs à retourner sur leur terre mais, de son point de vue " la loi du Retour devrait être amendée pour faire justice aux Arabes souhaitant retourner sur leur terre. "

Le rabbin Richard Hirsh, président de la Commission de l’Agence Juive chargée de la CEI, a de son côté déclaré que si l’Agence Juive s’oppose à l’amendement de la loi du Retour, elle doit implicitement s’engager à étayer l’identité juive et les liens des olim avec l’État d’Israël.
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
11 octobre 2007, 08:34
cacouboulou, mon cher collègue, si nous devons inclure dans nos échanges aussi la loi du retour, alors nous serons parti pour des années sans arriver a une résolution qui satisfera tout le monde.

Déjà dans les années 50 ce sujet n'avait abouti a nul part. Il manque ici la base qui est le droit qui nous autorise.
N'oublions pas que les israéliens d'autres religions réclameront aussi le droit du retour sans oublier les palestiniens Musulmans et les Chrétiens et autres religions.

Mais il serait intéressant de voir ou ce débat pourrait-il aboutir. A mon avis il sera nuisible pour Israël
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
11 octobre 2007, 08:56
Cher Sarel, Votre message est très intéressant, il mérite une grande et profonde attention. Permettez moi de vous donner en attendant une réponse intérimaire. Je reviendrai a vous aussitôt
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
11 octobre 2007, 12:37
CHer Emile je vous remercie pour votre attention

Remarquez que je n'aborde pas le sujet d'une facon detaillee
car cela demande de savoir les antecedents pour arriver aux causes principales .

Vous serez etonne de les connaitre !
Bien a vous sarel
Re: Les Israeliens vivant a l'etranger
11 octobre 2007, 22:45
Cher Sarel, Votre explication est très intéressante. Evidement je peux ajouter que cette analyse vous la voyez uniquement du point de vue de la base Nationale religieuse. Personnellement, je respecte cette base, mais je n’y adhère pas.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved