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Antisemitisme

Envoyé par sarel 
Re: Antisémitisme
26 novembre 2007, 01:27
Lundi 26 novembre 2007

10:09 Oxford convie le négationniste David Irving à prendre la parole devant ses étudiants ce lundi. S'alignant sur l'université Columbia qui a invité Mahmoud Ahmadinejad à sa tribune il y a quelques mois, un forum de l'université d'Oxford, arguant de ''la liberté d'expression'', a eu la même démarche à l'égard de M. Irving, et du président du parti national britannique (BNP) Nick Griffin. (Guysen.International.News)


U.K. rights group slams Oxford invite to Holocaust denier Irving
Last update - 18:06 25/11/2007

By The Associated Press

[www.haaretz.com]


Holocaust deniers to speak at Oxford

Nick Griffin leader of the British National Party and controversial historian David Irving to speak with Oxford University's students
Avi Belizovsky Published: 11.25.07, 17:19 / Israel Jewish Scene

[www.ynetnews.com]
Re: Antisémitisme
26 novembre 2007, 08:39
26 novembre 2007

[passouline.blog.lemonde.fr]

Un négationniste à Oxford

Ca va chauffer ce lundi du côté de l’université d’Oxford. Le Balliol College abritera un débat sur les limites de la liberté d’expression. Jusque là rien que de très normal. Sauf que parmi les invités, aux côtés de parlementaires et d’hommes politiques de gauche comme de droite, figurent Nick Griffin, le leader du British National Party (extrême-droite) et surtout David Irving, historien du bombardement de Dresde et biographe de Goebbels, un homme déjà maintes fois condamné en Allemagne et emprisonné en Autriche pour ses livres, ses articles et ses conférences niant la réalité du génocide.

Depuis que sa présence a été annoncée à la mi-septembre, la presse locale ainsi que les journaux et sites de l’université s’affrontent à son sujet. Tout en détaillant son hostilité aux thèses et aux méthodes de David Irving, l’historien de la seconde guerre mondiale Max Hastings n’en a pas moins soutenu l’initiative de la puissance invitante “même si la liberté d’expression n’est pas un absolu”, tant il fait confiance à l’intelligence et à l’esprit critique de l’auditoire.

La tension n’a cessé de monter ce week-end, mais en dépit des démissions, pressions, menaces et des manifestations et contre-manifestations prévues, les organisateurs de la Oxford Union Debating Society n’en démordent pas. Ils offrent à l’historien négationniste une tribune, une caution et une légitimité inespérées en l’accueillant dans une enceinte intellectuellement prestigieuse, quelles que soient leurs critiques de ses idées. Ils maintiennent par principe une invitation dénoncée comme une “provocation”, notamment par les syndicats étudiants. Toutes choses qui illustrent déjà le thème du débat avant même qu’il ait lieu.
Sébastien Selam est disc jockey
27 novembre 2007, 20:55
L’antisémitisme est-il une maladie mentale en France ? par Yaël König

Sébastien Selam est disc jockey. « Di Jè », comme on dit dans les milieux branchés.
À 23 ans, Il jouit déjà d'une certaine notoriété. Il anime de nombreuses soirées, mixe dans les boîtes huppées de la capitale, comme les Bains Douches ou le Queen. Les journaux l’encensent, sa réputation dépasse les frontières, on le sollicite sur la Côte d’Azur, en Europe, et même au-delà.
Sébastien est heureux ; il vit sa passion et sa passion le fait vivre.
L’argent ne le rend pas arrogant et n’altère aucunement sa mémoire. Sébastien travaille d’arrache-pied pour devenir cette star naissante de la musique. Dans le privé c’est un garçon souriant, serviable, attentif.
Le jeune homme habite avec Juliette, sa mère, dans une cité de la rue Louis Blanc, dans le dixième arrondissement de Paris. Son père est mort depuis longtemps, laissant à sa femme deux garçons à élever.
Depuis qu’il a l’âge de raison, Sébastien s’est promis de prendre soin de Juliette, de la gâter, de lui rendre au centuple les soins et l’amour qu’elle ne cesse de lui prodiguer. Grâce au succès du DJ, la situation matérielle des Selam s’améliore.
Bientôt le frère de Sébastien se marie. La soirée que lui concocte Sébastien restera gravée dans les mémoires tant il a mis de cœur et de talent à l’animer. Du bonheur en myriades, des cascades de musiques dynamiques et joyeuses. Pour la dernière fois, mais nul ne le sait…
De quoi oublier la mine renfrognée et agressive d’Adel Amastaibou, son voisin. Adel a le même âge que Sébastien, ils se connaissent depuis toujours. Même génération, même lieu de vie : mais là s’arrêtent les ressemblances.
Adel Amastaibou ne connaît pas le sens du mot travail. Il est violent. Il a déjà été arrêté à plusieurs reprises. Il gagne, en dealant de la cocaïne, bien plus que le smic, ce qui lui laisse tout loisir pour traîner, regarder les autres avec haine et se laisser corrompre par les incitations islamistes nauséabondes et dangereuses.
Cela l’amène à se déchaîner, quelques mois avant 'l'affaire Sellam' en agressant et injuriant un rabbin qui avait l’outrecuidance de passer dans « sa » rue : « T’es un rabbin toi, regarde ton gros nez de Juif, vous êtes tous des fils de p…, regarde ce gros berger allemand, il va te mordre les fesses, ça te rappelle quelque chose ? On va te faire la peau… ».
Le Procureur de la République requiert alors contre Adel Amastaibou. Au procès en Correctionnelle, les magistrats le déclarent coupable. Personne n’émet l’excuse fallacieuse de la folie, denrée de grand secours pour ceux qui veulent nier ou masquer les délits commis sous la bannière islamo-antijuive.
Le 19 novembre 2003 dans l’après-midi, Adel rencontre Sébastien dans l’escalier et lui lance : « Je vais te tuer, toi et ta famille. »
Qu’auriez-vous fait à la place du DJ ? Auriez-vous seulement cru à la menace ? Il est vrai qu’en 2003, et depuis des années, le racisme antijuif se déchaînait : des Juifs agressés, des synagogues brûlées, des bouffées de haine violemment exprimées… mais tout de même, c’était en France !
La France est un pays aimé des Juifs depuis toujours, malgré tout. Mais la France aime-t-elle encore ses Juifs, apeurée, influencée qu’elle est par les assertions racistes à flux tendu ?
Sébastien continue à vivre tranquillement le dernier après-midi de sa courte vie. Peut-être un peu inquiet ? Nul ne le saura. Il doit penser aux injures d’Amastaibou qui vont crescendo, aux poulets égorgés que sa mère trouve devant leur porte palière ; sinistres avertissements…
Mais Sébastien ne sait pas reconnaître le mal absolu. Son plaisir c’est la musique ; sa feuille de route c’est le bonheur.
Le soir de ce même jour le jeune homme descend dans le sous-sol de l’immeuble. Adel y est déjà, qui l’attend. Il a piégé Sébastien.
Il le torture, l’exécute. Nous avons vu des photos. L’horreur, indicible.
Amastaibou a-t-il eu des complices pour guetter, prévenir ? La question n’est encore pas résolue.
Après ce crime l’assassin déclare aux services de police : « Je suis content s’il est mort, cet enc… de bâtard, s’il est mort je suis trop content, ce p… de Juif, sale Juif… »
À ces mots terrifiants, le gardien de la paix qui a enregistré la déposition d’Amastaibou ajoute ce commentaire spontané : « Amastaibou, le sourire aux lèvres, se dit pleinement satisfait de son acte. »
En tout cas à nos yeux de citoyens confiants, l’affaire est entendue ; nous avons là des aveux ; le dossier est clair et solide. Justice va être faite. Justice, non vengeance.
Sauf que.
Sauf que la Justice française refuse d’entendre Adel le criminel, le considérant d’emblée comme fou. La messe est dite.
Madame le juge d’instruction Sonnois délivre une ordonnance de non-lieu dès le 24 novembre 2003, au vu d’une, et d’une seule, expertise psychiatrique.
Est-ce à dire qu’un antijuif assassin est automatiquement considéré par la justice de notre pays comme un fou ? Pratique… Pas de jugement, un peu de perlimpinpin pour alimenter cette thèse et bientôt on ressort libre… À vomir !
Mais le pire, si l’on peut dire, reste à venir.
Quelques mois après cette barbarie Madame Nathalie Becache, vice-procureur de la République à Paris, déclarait au défenseur de la famille Selam : « Le Ministère de l’intérieur avait décidé de poser pudiquement une chape de plomb sur le dossier Selam. »
Gravissime ! Pourquoi cette décision ? Un Français juif qui meurt assassiné, est-ce donc d’un degré inférieur sur l’échelle des crimes qu’un Français protestant, catholique ou athée, sans parler des Français musulmans, qui ont de suite droit aux coups de gong des médias ?
Il est incroyable de constater que par la suite, pendant toute la durée de l’instruction, des médecins de l’unité psychiatrique abritant Amastaibou délivreront des certificats lui permettant de ne pas assister aux interrogatoires ! Commode !
Son psychiatre référent attestait même : « Je soussignée Docteur Magali Bodon Bruzel certifie que monsieur Amastaibou Adel, né le 1er août 1983, est hospitalisé actuellement dans notre unité. Son état de santé ne lui permet pas de se rendre à l’audience prévue le 24 février 2004 à la Cour d’Appel de Paris. L’hospitalisation est susceptible de se prolonger plusieurs semaines, voire plusieurs mois ».
Et hop, circulez, y’a rien à voir ! Et rien à dire, même si l’indignation nous prend à constater que pendant toutes ces années d’instruction, la famille Selam et ses anciens avocats n’ont jamais pu voir l’assassin, n’ont jamais pu constater son état de santé réel ! Si ce n’est pas du confort offert au meurtrier, qu’est-ce que c’est ?
Ainsi donc il semble qu’il n’y aura pas de procès pénal pour l’assassin de Sébastien Selam.
Et que Juliette se débrouille avec ça ! Elle n’avait qu’à ne pas être juive !
Juliette qui a l’audace de solliciter de la ville de Paris l’octroi d’un logement social afin de ne pas rencontrer l’assassin de son fils dans l’immeuble, afin de ne plus avoir sous les yeux les auréoles sombres qu’a laissées sur le sol le sang de son enfant…
Juliette qui, à l’heure où paraît cet article, presque exactement quatre ans jour pour jour après la mise à mort de Sébastien, n’a toujours pas été relogée !
Et le pire n’étant jamais en reste, il est un fait lamentable dans les suites de cet assassinat monstrueux. L’ordonnance de non-lieu du 8 août 2006 au bénéfice d’Amastaibou, (pour trouble mental sur le fondement de l’article 122-1 du Code pénal,) ordonnance rendue par la nouvelle juge d’instruction madame Isabelle Minguet, n’a jamais été délivrée à la famille Selam, la privant ainsi de tout appel possible !
C’est là que Primo a tout lieu d’être fier, ou simplement content d’exister.
En effet, en 2005, Primo était en contact avec un jeune avocat concernant l’affaire Ilan Halimi. Il a la fougue de la jeunesse, la passion de son métier, la foi en la justice. Il est intelligent, tenace, efficace.
Axel Metzker, car c’est de lui qu’il s’agit, est mis au courant par nos soins de l’affaire Selam. Nous voudrions agir, aider Madame Selam, mais nous ne savons comment nous y prendre. A notre initiative, Maître Metzker rencontre Juliette Selam qui a fait appel à lui et se met immédiatement au travail.
Après des recherches acharnées, d’innombrables appels au cours desquels il est souvent considéré comme un empêcheur d’entériner les erreurs, il découvre que les expertises psychiatriques effectuées par la suite n’étant pas conformes au principe d’impartialité et de rigueur, il est fort probable que l’assassin de Sébastien est un simulateur.
Nous affirmons ici avec Maître Metzker qu’un individu qui prémédite, revendique et assume un crime ne peut être soustrait à la sanction pénale qu’il mérite. Ou alors, serait-ce différent lorsque la victime est juive, tuée parce que juive ?
D’autre part, Axel Metzker déniche, dans les archives du tribunal, deux enveloppes cachetées non délivrées à Madame Selam au motif : « Pas de destinataire à l’adresse indiquée ». Ça alors !
Qui a apporté ces enveloppes et s’en est retourné sans les livrer ? Qui aurait constaté que nul n’habitait à cette adresse, alors que les Selam y vivent depuis de nombreuses années et sont connus de tous ?
Ces courriers devaient porter à la connaissance de Juliette Selam que l’assassin de son fils bénéficiait d’un non-lieu. Elle aurait pu alors interjeter appel dans le délai légal. Mais ces enveloppes sont bien vite retournées au chaud de l’indifférence générale, et Juliette Selam n’avait plus d’autre choix que celui de se taire.
Depuis, la Poste a reconnu son erreur et s’en est excusée ; mais plainte a été déposée contre elle.
Grâce à l’opiniâtreté et à la compétence de Maître Metzker, Madame Selam a enfin pu, en juin dernier, faire appel de l’ordonnance de non-lieu rendue à l’époque du meurtre de son fils. Enfin la justice redresse les épaules !
En plein procès du jeune schizophrène meurtrier de deux infirmières paloises, on apprend des médias que les non-lieux accordés par la justice de notre pays pour maladie mentale deviennent de plus en plus rares. Ah bon ?
S’en réjouir ou le déplorer n’est pas ici notre propos. Mais s’étonner qu’un meurtrier antijuif soit soustrait à la justice sous cette fallacieuse raison, s’étonner et demander réparation, là oui, c’est ce que nous réclamons, ici, maintenant, plus fort que jamais !
Et aujourd’hui même, pendant que l’auteur de ces lignes luttait contre l’écœurement dû à ces ignominies, un appel téléphonique de l’avocat lui apprenait qu’une audience a été fixée devant la chambre d’instruction du Tribunal de Grande instance de Paris le 22 novembre prochain.
Première étape, enfin, vers la réhabilitation d’une vérité malmenée ?
Aujourd’hui nous voulons savoir si Amastaibou a eu des complices, nous voulons savoir où il se trouve, nous voulons que justice soit faite.
Nous voulons retrouver notre fierté et notre confiance en la justice de notre pays, nous voulons aussi qu’enfin les pouvoirs publics attribuent à Juliette Selam le logement qu’elle espère depuis trop longtemps ; qu’elle puisse vivre son deuil sans frémir au moindre battement de la porte de l’immeuble en imaginant que c’est Adel, le voisin de toujours, celui qui a défiguré et assassiné son fils, qui rentre chez lui pour une soirée tranquille...
Pendant qu’au cimetière Sébastien a froid, si froid, et qu’il se désole de n’avoir pu empêcher le meurtre d’Ilan Halimi, son frère en souffrance…
Yaël König © Primo, 9 novembre 2007
Polémique après des propos antisémites sur Nicolas Sarkozy prêté à un ministre algérien
28 novembre 2007, 07:53
Polémique après des propos antisémites sur Nicolas Sarkozy prêté à un ministre algérien

LEMONDE.FR avec AFP

Le ministre des anciens combattants algérien, Mohammed Abbès, s'est déclaré étonné et mécontent, mercredi 28 novembre, des réactions suscitées par ses propos au quotidien El Khabar, le journal algérien au plus gros tirage, où il évoque le soutien du "lobby juif" au président français, Nicolas Sarkozy, et ses "origines".


Dans cet entretien publié lundi, M. Abbès explique que le 'lobby juif" a appuyé l'accession au pouvoir en mai du président français, attendu entre le 3 et le 5 décembre en Algérie pour une visite d'Etat. "Je ne crois pas que les relations entre l'Algérie et la France soient fondées sur le principe d'égalité (...). Vous connaissez les origines du président de la France et vous savez quelles sont les parties qui l'ont amené au pouvoir", a déclaré le ministre au journal, évoquant "les convictions des véritables architectes de l'ascension de Sarkozy au pouvoir, (...) le lobby juif qui domine les décideurs en France".

PAS DE DÉMENTI FORMEL

Dans une déclaration à l'agence de presse algérienne APS, M. Abbès a affirmé mercredi "avoir appris avec beaucoup d'étonnement et de mécontentement certains propos" qui lui ont été attribués, sans toutefois démentir formellement les déclarations publiées par El Khabar. Il ajoute qu'il "ne peut assumer les spéculations irresponsables d'un quelconque journal sur un chef d'Etat ami, plus spécialement à la veille de sa visite en Algérie". "Dans cet entretien, il n'a jamais été dans mon intention d'enfreindre le principe que respectent tous les responsables algériens et que m'impose mon obligation de réserve, celui de ne jamais porter atteinte à l'image d'un chef d'Etat étranger", a souligné le ministre des moudjahidins (anciens combattants), lui même vétéran de la guerre d'indépendance algérienne (1954-1962).

"Nous nous étonnons de ces propos, parus dans la presse, qui ne correspondent pas au climat de confiance et de coopération dans lequel nous préparons la visite d'Etat du président de la République" à Alger, a pour sa part réagi la porte-parole du Quai d'Orsay, Pascale Andréani, qui a estimé que les relations franco-algériennes "n'ont jamais été aussi denses".
Re: Polémique après des propos antisémites sur Nicolas Sarkozy prêté à un ministre algérien
28 novembre 2007, 22:39
Un responsable algérien accuse le président français d'être le relais du «lobby juif».

Le chanteur Enrico Macias renonce à participer au déplacement du chef de l'État prévu la semaine prochaine.


Le ton monte à Alger à quelques jours de la visite d'État de Nicolas Sarkozy, prévue du 3 au 5 décembre. Dans un entretien accordé lundi à El Khabar, le principal quotidien du pays, le ministre des Anciens Combattants algériens, Mohammed Cherif Abbés, accuse à mots à peine couverts le président français d'être un agent à la solde d'Israël.

«Vous connaissez les origines du président français et ceux qui l'ont amené au pouvoir» , avance-t-il. Avant de s'interroger : «Saviez-vous que les autorités israéliennes avaient mis en circulation un timbre à l'effigie de Sarkozy, en pleine campagne électorale ?» Il ajoute : «Pourquoi Bernard Kouchner, une personnalité de gauche, a décidé de sauter le pas (en entrant au gouvernement) ? Cela ne s'est pas fait pour des croyances personnelles. C'était le résultat d'un mouvement qui reflète l'avis des véritables architectes de l'arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif qui a le monopole de l'industrie en France.»

Le dérapage contrôlé de ce membre du gouvernement n'a guère ému les milieux politiques algériens. Du moins dans des déclarations publiques. Seul le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), un petit parti d'opposition, s'indigne. «Ces propos inamicaux n'ont pas été suivis d'un rappel à l'ordre alors que la visite du président est souhaitée par les autorités», s'étonne le député Rafic Hassani, qui déplore la «déliquescence des institutions algériennes». Le thème du «noyautage du lobby juif» est pourtant récurrent. L'an dernier, lors d'une visite à Alger un responsable socialiste français avait eu droit en privé à des remarques sur la «présence des juifs» dans les instances dirigeantes de son mouvement.


«Une provocation»
Issu des rangs du Rassemblement national des démocrates (RND), un parti de l'alliance soutenant Abdelaziz Bouteflika, Cherif Abbès considère dans le même entretien que «la venue d'Enrico Macias est une provocation». La diatribe fait écho aux déclarations du premier ministre, Abdelaziz Belkhadem, lui aussi hostile à la présence parmi les invités d'honneur de la délégation française du chanteur pied-noir. La rumeur de la venue du musicien qui puise son inspiration dans le répertoire arabo-andalou a provoqué un violent tir de barrage dans les milieux islamo-conservateurs qui l'accusent d'être un agent sioniste. L'offensive a été couronnée de succès. Dépité, Enrico Macias a révélé avant-hier qu'il ne se «rendrait pas dans un pays» où il «ne serait le bienvenu». Le président Sarkozy «m'a conseillé de patienter», a-t-il précisé en réaffirmant qu'il «se rendrait un jour en Algérie quel qu'en soit le prix».

Chef du gouvernement et patron du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem a toujours affiché son hostilité au chanteur, dont il avait déjà combattu le projet de visite en 2000 au début du règne du président Bouteflika. Arrivé au pouvoir avec l'idée de réconcilier l'Algérie avec son passé, le président algérien n'est jamais parvenu à permettre au fils du cheikh Raymond, le chantre du malouf, de venir en pèlerinage à Constantine, la ville de son enfance.
Re: Antisemitisme
29 novembre 2007, 07:19
Voilà une fois encore le "lobby juif" qui réapparait au point d'essayer par cette affirmation mensongère de discréditer un Président qui entend affirmer une opinion équitable au Moyen Orient.

Les autorités algériennes auraient été bien inspirées de suivre le débat des présidentielles sur Harissa, la diversité des opinions exprimées leur aurait montré qu'il n'y avait ni mot d'ordre ni lobby.
Re: Antisemitisme
29 novembre 2007, 08:40
Algérie: Bouteflika désavoue son ministre sur des propos anti-Sarkozy


Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a désavoué jeudi son ministre des Anciens combattants, membre du "noyau dur" des vétérans de la guerre d'indépendance (1954-1962), qui avait déclenché une polémique sur les origines juives du président français Nicolas Sarkozy.

M. Bouteflika a rappelé que "la politique extérieure de l'Algérie" relève de son domaine réservé et de ses plénipotentiaires, dont le ministre des Affaires étrangères", à l'exclusion de tout autre membre du gouvernement.

A quelques jours d'une visite d'Etat de M. Sarkozy en Algérie, prévue du 3 au 5 décembre, le ministre des Moudjahidine (anciens combattants), Mohammed-Chérif Abbas, avait évoqué dans un entretien au quotidien algérien Al Khabar le soutien d'un "lobby juif" et les origines du chef de l'Etat français, avant de nuancer ses propos, sans toutefois les démentir.

M. Bouteflika a eu également un entretien téléphonique avec le président Sarkozy, dans lequel il a réaffirmé que les propos du ministre "ne reflètent en rien la position de l'Algérie".

Au cours de cet entretien annoncé par la présidence algérienne, M. Bouteflika a également assuré que "le Président français sera reçu en ami, au cours de sa visite d'Etat en Algérie, une visite essentielle pour les deux pays".

Des rumeurs avaient commencé à circuler à Alger et à Paris sur un éventuel report ou annulation de cette visite.

Le chef de file des députés socialistes français, Jean-Marc Ayrault, a estimé que M. Sarkozy ne pouvait "pas aller à Alger sans obtenir avant des excuses".

Le président de la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française, Axel Poniatowski (UMP), s'était indigné dès mercredi des propos prêtés à M. Abbas, en les qualifiant d'"à la fois de grotesques, inutilement blessants, totalement déplacés et d'extrêmement grossiers". "D'ici la visite de M. Sarkozy en Algérie, il nous faut des explications", avait-il dit.

La sèche mise au point de M. Bouteflika est intervenue après une "demande de clarifications" de Paris.

Le président algérien a rappelé qu'il n'est "pas des traditions" de l'Algérie "de porter des jugements de valeur sur des hommes d'Etat étrangers ou de s'immiscer dans la politique intérieure des autres Etats, notamment lorsqu'il s'agit d'un pays ami" comme la France.

Plusieurs ONG françaises, dont La Ligue des Droits de l'Homme (LDH), le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) et la Licra avaient condamné mercredi les propos de M. Abbas.

Jeudi matin, le ministre algérien a reçu le soutien de plusieurs vétérans de la guerre d'indépendance algérienne, notamment celui du chef de la puissante Organisation nationale des Moudjahidine (ONM, anciens combattants), Said Abadou.

Ces vétérans hostiles à la France espèrent obtenir du président Sarkozy des excuses pour les "crimes" que le colonialisme aurait commis en Algérie entre 1830 et 1962.

Cette question, qui empoisonne depuis longtemps les relations entre les deux pays, a fait capoter le projet d'un traité d'amitié qui devait être signé fin 2005. M. Sarkozy avait enterré ce projet, porté par son prédécesseur Jacques Chirac, en affirmant que "l'amitié n'avait pas besoin d'être gravée dans le marbre" et en rejetant toute idée de repentance.

M. Abadou a exigé de nouveau une "repentance" de Paris. "Nous ne tournerons pas la page des crimes de la France avant que des excuses nous soient présentées", a-t-il insisté.

Mohamed El-Korso, historien et président de la "Fondation du 8 mai 1945", qui milite pour la reconnaissance comme "crimes contre l'humanité" des massacres de Sétif, perpétrés par l'armée française, a qualifié de "baiser empoisonné" la prochaine visite de M. Sarkozy.

Il a dénoncé la "campagne de presse" en France, qui, selon lui, "a déclenché l'apocalypse contre l'Algérie, juste parce qu'un ministre algérien a donné un témoignage tiré de la biographie de Sarkozy" sur ses origines juives.
Re: Antisemitisme
01 décembre 2007, 11:22
Les violences antisémites dans le Xe arrondissement : le CRIF rencontre Tony Dreyfus


30/11/07 - - : Antisémitisme

Richard Prasquier et Francis Kalifat ont rencontré, vendredi 30 novembre, le député-maire du 10e arrondissement, Tony Dreyfus, et son adjoint Rémi Féraud (candidat à la mairie aux prochaines élections municipales).
Au cours de cette rencontre, Richard Prasquier et Francis Kalifat ont évoqué les préoccupations des habitants du quartier Albert Camus, qui se sont sentis abandonnés au moment où le nombre d'actes, à forte connotation antisémite, a beaucoup augmenté. La fermeture d'un poste de police a favorisé la reprise du trafic de drogue et la violence s’est accrue. La présence du Maire, autorité de référence, est indispensable et très attendue par les habitants du quartier. Une rencontre entre la Marie et les habitants a été programmée en Avril 2008, après les prochaines élections municipales, et ceci afin de faire le point sur la prise en charge des demandes de sécurité.

Richard Prasquier a également évoqué l'affaire Selam. Tony Dreyfus, préoccupé depuis plusieurs années par cette affaire dramatique, avait demandé un appartement de remplacement pour Mme Selam ; demande qui n'a malheureusement pas abouti. Cette affaire est de nouveau en jugement, puisque le coupable a été déclaré responsable de ses actes (alors qu'un non-lieu avait été prononcé en première instance).

Le dernier sujet abordé concerne les propos grossièrement antisémites du ministre algérien des Anciens Combattants, Mohammed Cherif Abbes, à l'encontre du Président Nicolas Sarkozy. Ces déclarations reflètent malheureusement des opinions très largement diffusées aussi bien en Algérie, que dans la presse musulmane, sur le web et chez des jeunes issus de l'immigration.
Richard Prasquier a manifesté sa grande préoccupation devant la faiblesse des réactions après ces déclarations aussi violemment antisémites.

[www.crif.org]
Re: Antisemitisme
02 décembre 2007, 12:38
Samedi 1 décembre 2007 20:23

Le 30 novembre, le tribunal correctionnel de Paris a condamné Stellio Capochichi, alias Kemi Seba, fondateur du groupuscule noir radical Tribu Ka, à un mois de prison ferme et deux ans d'inéligibilité pour diffamation antisémite. (Guysen.International.News)

Agé de 25 ans, Kemi Seba doit verser un euro de dommages et intérêts aux six associations parties civiles et diverses sommes au titre de leurs frais de justice. Sur son site Internet, en août 2006, il avait allégué que des institutions - Banque mondiale, Fonds monétaire international (FMI), Organisation mondiale de la santé (OMS) - étaient ''tenues par les sionistes qui imposen t à l'Afrique et à sa diaspora des conditions de vie tellement excrémentielles que le camp de concentration d'Auschwitz peut paraître comme un paradis sur terre''. Kemi Seba a décidé d'interjeter appel de ce jugement et se présentera aux élections municipales à Sarcelles en mars 2008.
Re: Antisemitisme
04 décembre 2007, 13:43
Procès de l’auteur d’un ouvrage antisémite à Athènes

04/12/07

- - Thème: Justice

A Athènes, lundi 3 décembre, s’est ouvert le procès de Constantin Plevris, avocat et militant néonazi, qui comparaissait pour la publication d’un ouvrage antisémite intitulé « Les Juifs, toute la vérité ». Dans ce livre de 1400 page, l’auteur nie l’holocauste, qualifie les Juifs de « sous-hommes » et « d’ennemis mortels » qui « mériteraient le peloton d’exécution sous 24 heures ». Dans ce pays où la littérature antisémite circule librement et où les télévisions privées ouvrent régulièrement leur tribune à Contantin Plevris, la communauté juive de Grèce (le KIS) attend beaucoup de ce procès et espère que cette affaire fera jurisprudence face au mouvement antisémite, précise le Figaro. « C’est la première fois que la justice est saisie en demandant l’application de la loi antiraciale de 1979 », indique la partie civile. Ces délires antisémites n’ont provoqué aucune réaction du monde politique.

[www.crif.org]
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