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MAMAN HAYE.

Envoyé par albert 
Re: MAMAN HAYE.
16 novembre 2011, 11:25
si ton pere il se reveille ? il touche aussi l'apad ?
Re: MAMAN HAYE.
17 novembre 2011, 08:56
Plus les arriérés.
Re: MAMAN HAYE.
17 novembre 2011, 09:49


Nous en sommes au 6 iéme déplacement de maman et à son 18 iéme jour dans son profond sommeil.

D’Avicenne à Bobigny, la voilà depuis cet après midi, tjs inconsciente mais logée dans un hôpital spécialisé du 19 iéme arrondissement. Nous commençons à nous y faire.

Nous sommes qd même satisfaits parce qu’elle est à un quart d’heure de Barbés. Elle s’est rapprochée de nous et elle a mit qqs distances par rapport à Pantin.

Je n’ai pas été la voir, demain je comble cette lacune.
Cette situation, loin de nous décourager nous rend heureux dans notre tristesse parce que maman vit. Et aucune distance soit t’elle nous aurait découragé. Maman a besoin de notre présence et elle l’aura tjs.
Lorsqu’il s’agit d’une maman ou d’un papa, je ne compte pas les kilomètres, je supporte le froid, la chaleur, la pluie bref tout. C’est plus qu’une mission c’est un devoir.

Notre fibre maternelle ne s’accommode ni des intempéries ni des entraves de quelques natures qu’elles soient. La fibre ce n’est pas une viscère mais un lien, un cordon qui ne rompt pas et qui ne tombe jamais en panne à l’inverse d’une connexion.

C’est le grand mystère de la vie que personne ne cherche à déchiffrer, à expliquer ou à comprendre.

Cette fameuse fibre n’a pas d’âge, que l’on ait 30 ou 70 ans, elle perdure pour ses vieux parents. Jusqu’au jour où, cette fibre virtuelle, sans tomber en désuète, s’amenuise avec le temps.
Elle est remplacée par le souvenir, le devoir de mémoire.

Les psy parlent du complexe d’Œdipe. Allez expliquer à une maman JUIVE tune ce qu4est Œdipe… ? Elles qui connaissent sur le bout des doigts les recettes de ragout, du makoud etc, je doute fort que ma maman comprenne une relation Œdipienne. Moi non plus. J’aime maman, c’est tout.
Nos mamans ignorent toute de cette forme de relation et en parler c’est manquer de respect envers elles, la sous entendre c’est pire.
‘ I’ ignorance fait la force…. ! De MEIHA ma grand mère.
Pourquoi se mettre dans la tête qu’aimer sa maman revient à dire que cela s’apparente à un complexe œdipien…. ? La détester c’est éviter d’en être un œdipien… ?

Maman disait ‘…El louled i tkhabtou fi korch omom…. ? Les enfants se chamaillent déjà dans le ventre de la maman… !’ Donc des conflits mére/ fils ou filles sont naturels et persistent plus tard. Ils deviennent encore plus conflictuels le jour où l’adulte prend femme. La jalousie maternelle prend sa vitesse de croisière et sera un
leitmotiv quotidien pour la maman qui contre vents et marées veut faire valoir ses droits, qu’elle reste tjs celle qu’on doit le plus aimer méprisant l’autre.

Erreur. Au lieu de respect mutuelle, la voilà s’agiter, remuer, s’emporter pour des futilités de bas étages.

Un exemple parmi tant d’autres. Alors que maman était invitée chez nous, dans notre villa de la Goulette, il y fort longtemps, un vendredi soir, j’ai eu la bonne idée de placer la télé devant elle, l’écran donnant sur la cour du jardin afin qu’elle puisse voir son film préféré. J’ai donc mis deux chaises longues côte à côte.
L’espace entre les deux accoudoirs était de 20 cm. Voilà qu’elle me lance ‘…Ah, tu t’éloignes de moi…. ?

Comment interpréter cette logique qui tient de l’absurdité. Toute la soirée fut insoutenable jusqu’à son accompagnement chez elle. Et même dans ce laps de temps, j’avais la tête aussi grosse qu’une pastèque.

Par chance, nous n'en sommes plus là à présent. Œdipe peut dormir tranquillement.
Re: MAMAN HAYE.
17 novembre 2011, 10:08
AVEC MAMAN HAYA.





‘…Coucou maman…. !’
‘…Ah tu es venu, je t’attendais avec impatience, viens voir, ce qu’ils m’ont fait cette nuit…. !’
‘…Mais maman enfin, ils ne peuvent rien te faire, tu dors du soir au matin, tu es ailleurs…. !’
‘…Pas du tout, je fais semblant de dormir, je veux en attraper un avec preuves à l’appuie… !’
‘…Maman, tu es dans un semi coma…. !’
‘…Ah bon et l’autre moitié elle où… ?’
‘…Justement, on ne sait plus du tout, où tu vadrouilles… !’
‘…Ye bim, tu vois bien que je suis tjs là, je vous avez prévenu que je ne partirais jamais, vous ne voulez pas me croire, jamais vous n’avez cru, vous croyez vos femmes mais votre maman qui a tant souffert pour vous, non, pourquoi parce que je suis mal dans ma tête… !’
‘…Non maman, ta tête est seine, pure, elle est aussi blanche qu’une colombe, tout est calme en toi, tu n’as plus à penser, ni à réflèchir, tu as tellement travaillé avec elle qu’elle se repose maintenant après 90 ans de bons et loyaux services. Il faut un temps de repos pour tout, Achem nous a donné le samedi que bcp transgressent… !’
‘…Mais alors combien de samedis j’ai fais… ?’
‘…Quelle importance, on ne les compte plus ces samedis là… !’
‘…Dis moi, j’ai fais mon shabbat… ?’
‘…Bien sur comme d’hab, alors dis-moi pourquoi, les enfants ne sont pas là… ?’
‘…Aujourd’hui nous sommes jeudi, samedi pour toi, dc voilà ils ne sont pas là… !’
‘…Tu es tjs là à m’embrouiller… ! Mnih apporte moi mes savates, je vais sortir… !’
‘…Pour aller où… ?’
‘…Voir ma mère dans la chambre à coté, tu m’as dis qu’elle est là bas non… ?’
‘…Oui, mais elle vient de sortir pour une promenade… !’
‘…Emmènes moi prés d’elle…. !’
‘…Il fait froid dehors, tu sais maman… !’
‘…Yé ouldi, couvre moi les épaules, dés fois je sens venir en moi un grand froid… !’
‘…Ne t’inquiètes pas maman, nous sommes mieux que des châles nous, quelque soit la chambre où tu iras… !’
Dialogues internes avec maman. Elle m’aurait cela si elle parlait. Avec sa douce voix qui n’est plus.

Re: MAMAN HAYE.
19 novembre 2011, 10:27
MAMAN CETTE GRANDE ÉCONOME.







‘….E’cra lahcheb él ghedoua… !’ Pense à demain disait souvent ma grand mère Meiha à sa fille Haya, ma maman qui entame son 20 iéme jour de grand sommeil. ( Elle a encore ouvert les yeux et elle suivait du regard les auxiliaires de vie qui lui faisait sa toilette.)

Cette réflexion bien d’actualité dans l’ancien temps tient surtout de certaines situations qui, si on ne prend pas garde, deviennent souvent précaires lorsqu’un coup dur arrive. Et si on n’y prend pas encore garde, elle tourne à la catastrophe.

Elle se traduit par ‘….Si tu es aisée aujourd’hui, n’oublie pas que demain la roue peut tourner… !Et que tu peux en pâtir… !’ C’est la fable de la Cigale et de la Fourmi.

Ma grand –mére Maiha ignorait sans doute la morale de cette histoire. Voilà pourquoi elle prévenait souvent maman de ne pas être dépensière mais économe.

Meiha n’avait pas tort parce qu’en 1956, Papa le grand généreux des apéros en tout genre, n’avait pas prévu qu’au lendemain de l’indépendance, tous ses débiteurs, architectes surtout allaient prendre la poudre d’escampette et laisser mon père sur le carreau. D’où sa faillite et donc plus d’argent à la maison.

Les années noires allaient commencer pour nous.

Bien qu’enfant est scolarisé, je m’étais rendu compt que le gouter de la récré par exemple était diminué de sa barre de chocolat Allal. Et puis et surtout, maman nous inscrivait à l’O.S.E( Œuvre de Secours pour l’enfance).

Ma famille tombait dans l’indigence alors qu’auparavant papa se baladait avec ses amis en calèche, le sien, sur la grande avenue Jules Ferry. Son atelier de marbrerie de la rue Navarrin fut liquidé et son magasin d’exposition de la rue BAB CARTAGENE suivi le même sort.

Papa était déclaré en faillite.

Par fierté, il faisait semblant d’aller travailler et maman ignorait cette situation jusqu’au jour où, présentant des signes de dépression, il se mit à raconter ses déboires. Il avoua qu’il n’avait plus de magasin et qu’il passait son temps au jardin du Belvédère assis sur un banc à se morfondre. Il rentrait le soir sans argent.

Les petits cadeaux du vendredi soir et les gâteaux disparurent du jour au lendemain.

La déche avait prit la place de la grande générosité de mon papa DAVID.

C’était sans compter sur les ‘économies’ de maman. Papa n’en savait rien.

Elle en avait car maman prévoyante et surtout attentive aux conseils de la vieille s’était transformé e durant qqs années en ‘petite chapardeuse’. Je m’explique. Lorsque papa rentrait le soir légèrement éméché et qu’il cuvait sa boukha, maman durant la nuit lui faisait les poches. Au matin, une fois dégrisé, papa était surpris de constater de la perte de la moitié de son argent et lorsqu’’il s’adressait à maman le matin, elle lui répétait sans cesse en jurant qu’elle n’avait rien prit. Dans le seul but d’assurer notre quotidien le plus élémentaire.

Meiha rassurait sa fille en lui disant ‘…Certains mensonges sont charitables, ma fille, c’est la vie de tes enfants qui en dépend… !’

Maman était une excellente couturière. Elle avait une machine de marque SINGER et elle confectionnait ses patrons sur du papier kraft. Toutes ses robes étaient faites par ses soins. Elle nous reprisait nos chemises, nos socquettes et tout ce qui pouvait être cousu. Ce qui était un gain d’argent fort appréciable. Cette économie s’imposait à elle.

Prévoyante maman l’était. Elle souffla un jour, une idée à mon papa chomeur, ouvrir durant un été une ‘casse-crouterie’ à la Goulette, pas très loin de chez nous, sur l’avenue F.Rossvelt. En face du POMPON ROUGE tenue par une certaines MADAME LAGARDE. A 60 mètres du célèbre Casino.

Le billard chez BELGACEM était tout juste à coté de cette nouvelle création.

Mais maman n’avait tout l’argent nécessaire pour payer la location et surtout tous les accessoires et l’agencement pour démarrer. Elle s’adressa donc à sa bonne voisine de palier Madame Boccara. Cette femme, la maman de Pierre Boc, ici présent dans FB n’a pas hésitée à lui avancer ce manque d’argent soit 50 DINARS de l’époque. Une famille en OR. Pleine de charité. On ne l’oublie pas Pierre.

Le restaurant chez AYOUCHE vit donc le jour en ce mois de Juin 1957. Ce fut un succès. Trois ans plus tard, le succés était toujours au rendez-vous avec maman derrière le comptoir Nessba à fendre les petits pains pour les garnir de condiments, papa avec son tablier et nous les enfants à servir.

Nous avions un très bon casse croute et un très bon plat tunisien.

Puis nous avons eu l’année suivante CHALLOUM, le faiseur de briks à la main et ensuite un chef Cuisinier HAMDA. Un master chef dans la préparation des complets poissons, grillades etc….Ce n’était plus une gargote mais un restaurant très prisé par notre voisinage.

Le fric rentrait et Madame Boccara fut remboursé trois mois plus tard de son prêt sans intérêts.

En 1960, papa abandonne enfin la casse -crouterie pour se faire embaucher comme patron ( Kabran) dans les ETABLISSEMENTS BOUBLIL NEVEUX ET FILS à Dubosville sous la haut patronage du vieux NANI le papa de SIMON ET DE GUY BOUBLIL. Georges et Nani Boublil mes amis dans FB sont les enfants de GUY. Je les salue affectueusement en passant. Ce sont des gens exceptionnels.

Entre temps, papa ouvrait en 1961, sa seconde marbrerie à la RUE BAB KHADRA. Ce fut le début des années lumière. J’avais 16 ans. A 17 ans, aucun de nous ne pointait à l’O.S.E.


Ma famille avait prit une voie, celle du bonheur. Nous devenions riches. Et bien que riches, nous sommes restés modestes et reconnaissants envers ceux qui autrefois ont donné une grande chance à ceux qui aujourd’hui, hasard de la vie, sont mes meilleurs amis. Les enfants Boublil ignorait ce fait et justice leur fut rendue par moi.

Grâce à la pré@#$%& de ma maman encore ce soir dans son profond sommeil, elle nous a fait sortir de l’ombre pour nous projeter dans la lumière.


Nous avons compris, nous ses enfants que rien n’est jamais gagné d’avance et qu’il faut tjs se mettre en tête que la richesse ne dure dés fois pas très longtemps et qu’ii faut assurer ses arrières.

C’est ce que j’ai fais durant toute ma vie et grâce à son exemple, j’ai su, grâce à D ieu, manœuvrer afin de ne pas tomber dans certains errements.

Celui qui ne prévoit pas l’avenir est un homme ou une femme désinvolte qui courre un risque, celui de se retrouver un jour comme la cigale.


Ne soyez jamais confiants, mais prudents. MEFIEZ-VOUS des jours sans pain.


'...E'li mé yecrach hasséb ghadoua, col em tedbirou...! Celui qui ne prévoit pas ses lendemains, il en porte seul la responsabilité...! MEIHA.
Re: MAMAN HAYE.
21 novembre 2011, 10:38
MAMAN ET SON SAVOIR FAIRE.






Durant ces trois années difficiles, Meiha z’al ma grand-mère était d’un grand secours pour maman Haya. Elle était celle qui lui remontait le moral tous les jours. Bien que maman était une femme de convictions, elle n’a jamais douté des beaux jours et surtout de l’avenir.

Elle a donc relevé le défi que lui ont imposé les circonstances. Avoir 5 bouches à nourrir n’est pas très aisé. Maman s’arrangeait donc pour bien gérer notre quotidien à merveille . Elle devenait sans travailler la cheftaine de famille.

Aucune nourriture n’était jetée. Lorsqu’elle lui restait un surplus de ragout, elle le conditionnait le lendemain autrement. Le pain rassis servait aux pois chiches sans viande, elle nous faisait souvent les soirs d’hiver des soupes dites HACHOUE Ou Assisa bel reng, avec du hareng fumé. Ou alors du thon. Une louche de sauce tomate venait agrémenter le plat fumant. Pour économiser, elle se faisait un plaisir de confectionnes des doigts de boulou (pâtisserie orientale) qu’elle emmenait dans un plateau loué la veille chez son boulanger.

Avec notre café au lait, c’était un délice. Que nos chaussures soient trouvées direction chez notre Gzal. La bassine trouée, ou le primus tombé en panne direction STANIOU. Tout était parcimonieusement compté. Papa avait aussi compris la leçon, adieu les apéros généreusement arrosés par ses poches. L’heure n’était plus au gaspillage. Il oublia son maitre cordonnier du souk de BLEGHI, un italien qui lui confectionnait ses chaussures dites diplomates. Il le retrouvera bien après 1960. Je l’ai vu à l’œuvre ce monsieur dans mes 15 ans, un orfèvre en la matière.

En véritable économe Maman a su comme le lui disait ma grand-mère ‘…LAHEC OU TBACET… !’ Ce qui se traduit par ‘…RAPIÉCÉ ET COLLE… !’ Un conseil bien précieux durant ces années de vaches maigres. Maman comptait bien. Elle savait par moments être généreuse en nous offrant des chandails faits main. Elle savait tricotait à merveille tard durant la nuit alors que tout le monde dormait. Elle n’avait pas perdu cette habitude puisque jusqu’au dernier soir de sa chute suite à un AVC en mai 2011, elle travaillait encore à préparer le dessert pour son fils Maxo. Et les boulettes.

Cette passion du travail ménager ne l’a jamais quittée. Une amoureuse surtout des choses bien faites. Du coup mon pére, s’est retrouvé durant qqs mois sous la botte de ma maman. Il recevait de sa part juste de quoi acheter les cigarettes. Et ses tickets de TGM. Fini les apéros et le gâchis. Il devenait raisonnable pour un temps, attendant patiemment l’embellie.

‘…Ye Haya, es’mââ col rajél ââdou kas’mou taht él gdem mta sakâï… ! Ne t’inquiètes pas ma fille, écoute, chaque homme dans cette vie à sa part de chance qui se trouve sous ses talons… !’ Quelle magnifique formule qui en dit long sur notre culture et sur la sagesse de ces vieilles grands-mères pleines de proverbes qui sont encore d’actualité.

La force de maman est de nous avoir éduqué dans ce qu’on appelle ‘..Ecra lahché… !’ Pense à demain. D’une part d’autre part, elle nous a apprit de ne pas faire la fine bouche devant un met. D’où que jamais nous avons refusé ce qu’elle nous préparait et jamais nous avons osé dire ‘…Mais, il n’y a pas de salades ce soir… ? Jamais. Nous avons appris à nous contenter de tout sans broncher. Et encore ce soir à l’heure où je vous parle je n’ai jamais contraint ma femme à cuisiner autre chose que ce qu’elle veut cuisiner. Mes enfants ont été élèves dans cette dynamique.
Tout ce qui se présente sur ma table est une grâce offerte par A.chem.

Le respect de ce que la maman sert à table est une bénédiction. Refuser et faire la fine bouche en repoussant ce qui ne plait pas est une offense pour la maitresse de maison. Presque un blasphème.
Il n’y a aucune négociation lorsqu’il s’agit de trouver un repas chaud fait maison par une maman qui offre son temps pour ce faire.

Dites le vous bien chers enfants et vous les mamans faites circuler

Re: MAMAN HAYE.
21 novembre 2011, 22:57
Hamsa a'lik ya Bebert.
Je te note 10/10.
Malheureusement, comme je le disais a Patricia il y a qq temps, des gens jettent dimanche,du pain qu'ils avaient achete pour le shabbat et qui a perdu un peu de sa fraicheur.
C'est la societe de consomation, les gens jettent des habits legerement demodes etc..
Les banques "distribuent" les cartes de credits qui facilitent le gaspillage.
L'economie de l'Amerique et aussi de l'Europe s'effondre car ce systeme de vendre du credit a depasse les capacites de remboursement.
Le Rambam mettait en garde contre le pret a un taux exagere,il disait deja cela, il y a plus de 900 ans,que cette pratique conduirait a la faillite totale. Et c'est ce qui se passe actuellement.
Donc pour revenir a nos parents, ils etaient bien plus sage que nous, mais il est dificile aujourdh'ui de vivre autrement .
Re: MAMAN HAYE.
22 novembre 2011, 02:50
bien dommage que l'éducation des enfants ne se fait plus comme il y a quelques années : 'l'instruction civique'..
la société de consommation est devenue ce qu'elle est car nous-memes dans le monde avons oublié les années misère des guerres.
chez nous le pain est conservé pour les chevaux ou les chèvres et meme dans les villes les gens déposent souvent des sachets de pain bien en vue.
est-ce suffisant ? les miettes de pain sont conservées pour donner à manger aux fourmis (rien de plus intéressant que de les voir faire leurs provisions).
il est organisé également des "vide-greniers" ou des "bourses aux jouets".
les personnes intéressées s'inscrivent et se voient attribuer une place de 2 ou 3m dans les rues prévues pour celà et on peut vendre à des prix dérisoire ce que l'on ne veux plus (il faut voir les enfants vendre les jouets dont ils ne veulent plus à des prix dérisoires)
c'est l'offre et la demande pour que rien ne se perde (merci l'euro)
mais il suffit aussi de ne pas jeter "bète" : donner aux associations qui en ont un terrible besoin car la misère hèlas est toujours là.
et dire que Coluche pensait que les restos du coeur ne dureraient qu'un temps....je crois que "certains" prennent un malin plaisir à perdurer
cette misière
Re: MAMAN HAYE.
22 novembre 2011, 09:35
BONNE NUIT MAMAN






Je pousse la porte de sa chambre
Une de plus, plongée dans le gris sombre
Je tire les rideaux plissés
Laissant les rayons du soleil effacer cette pénombre.




Refrain.


‘…Bonjour Maman bonjour,
Comment vas-tu ce soir… !
Nous attendons patiemment ton réveil… !
Fais-moi entendre ta voix, cette douce voix
D’avant… !




Son visage semble s’illuminer et
Assis à son chevet des mots tendres
A son oreille valide.
Et sur son front lisse, mille baisers je colle.




Refrain.

‘…Bonjour Maman bonjour,
Comment vas-tu ce soir… !
Nous attendons patiemment ton réveil… !
Fais-moi entendre ta voix, cette douce voix
D’avant… !




Et sur ses joues roses cent caresses,
Dans ses cheveux blancs mes doigts paissent.
Par derrière le verre de mes lunettes,
Coulent sans bruit mes larmes épaisses.
D’un revers de manche, je balaie l’ondée
Et me retiens pour , son visage, ne pas le mouiller.





Refrain.


‘…Bonjour Maman bonjour,
Comment vas-tu ce soir… !
Nous attendons patiemment ton réveil… !’
Fais-moi entendre ta voix, cette douce voix
D’avant… !





Dans quelle obscurité baignes-tu,
Dehors il fait certes froid mais soleil
Qu’attends-tu pour sortir de ton réveil
Qui dure qui dure maman…
Maman je repars comme je suis venu
Le cœur lourd et les yeux tristes
Ma visière est embuée sur le chemin de mon retour.





Refrain.



‘…Bonsoir Maman bonsoir,
Je rentre chez moi ma belle maman… !
En attendons patiemment ton réveil… !





Bonne nuit maman bonne nuit
Je vais rouler dans le noir, sans griller les feux de l'espoir
En espérant te revoir demain ma belle maman… !
Tu me feras entendre ta voix, cette douce voix
D’avant… !’.


Re: MAMAN HAYE.
22 novembre 2011, 09:36
Henri celà s'appelle EL FSSED.
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