« Ce qui vient d’arriver dans notre pays se transformera en conquête », tout comme le traité de Hudaybiyyah, signé entre Mahomet et la tribu Quraish de la Mecque, « a finalement mené à la conquête de la Mecque »
Obsédé par la tournure que les choses ont prise en Egypte, Fareed Zakaria s'est laborieusement échiné, dans son article, à comparer les deux expériences incomparables, les deux parcours qui n'ont en commun, en définitive, que les points de départ: la destitution de Ben Ali et celle de Moubarak
Choisir un président parmi les 27 candidats. C'est l'exercice que les Tunisiens s'apprêteront à effectuer ce dimanche 23 novembre pour élire pour la première fois démocratiquement le président de la Tunisie.
J’espère que « soutenir le terrorisme » et « collaborer avec le Hamas » ne feront pas partie des fausses accusations portées contre moi, car je tiens à dire clairement que je suis honoré d’avoir rencontré Khaled Mechaal.
L’archevêque de Tunis ne cache pas une certaine amertume. « Rien n’a vraiment changé », soupireMgr Ilario Antoniazzi. La vie de l’Église catholique, composée de 20 000 fidèles, reste toujours régie depuis 1964 par un traité entre l’État tunisien et le Vatican.
Abdelwahab Meddeb vient de mourir à l’âge de soixante-huit ans. Essayiste, poète, spécialiste de l’Islam, esprit proche du soufisme, familier de la philosophie occidentale, Meddeb était l’humanisme fait homme.
Quelles que soient ses orientations, le prochain gouvernement doit jouer, en priorité, un rôle crucial pour sauver l'économie nationale d'une forte éventualité de défaillance avant d'examiner la question de sa relance.
J'ai d'abord voté contre la menace d’Ennahda, une menace de civilisation, et pas pour une sensibilité idéologique. Et j'ai fait le pari que Nidaa Tounes sera le premier aux élections
Clichés éculés, raccourcis stupéfiants, partialité délibérée... Les internautes tunisiens n'ont pas de mots assez durs pour qualifier la couverture de leur pays par les médias de l'Hexagone.
Bernard-Henri Levy ne mâche pas ses mots. Il n’était pas à Tunis à l’invitation des islamistes, ni comme « agent sioniste », et n’a pas été expulsé du pays… Comment un simple aller-retour de Bernard-Henri Lévy à Tunis devient une véritable affaire d’État…
Les islamistes ont ainsi perdu leur première place, mais ont réussi à préserver leur position stratégique, en obtenant le maximum des sièges espérés. Ils ont donc assuré la pérennité de leur parti, tout en «tuant» leurs alliés de la troïka, l'ancienne coalition gouvernementale : le Congrès pour la république (CpR) et Ettakatol.
«BHL dégage», «Non aux intérêts sionistes en Tunisie». C’est par ces cris et avec des pancartes et drapeaux palestiniens que des dizaines de manifestants tunisiens ont accueilli dans la nuit de vendredi à samedi de l'écrivain et philosophe français Bernard-Henri Lévy à son arrivée à l’aéroport de Tunis –Carthage.
Alors que le monde arabe est dans une situation particulièrement difficile, les électeurs tunisiens ont voté sage et utile. En mettant en tête le parti laïque Nida Tounès de Beji Caid Essebsi devant Ennahda, ils ont voulu montrer leur maturité politique, tourner le dos à l’aventure et renouer avec l’héritage de Bourguiba.
Sous le titre « La Tunisie vote laïque ! », Marianne écrit : selon les premières estimations, le parti laïque Nidaa Tounes l’emporterait sur les islamistes d’Ennahda aux élections législatives. Les Frères musulmans tunisiens paient ainsi leur échec social et leur compromission avec les groupes salafistes violents.
Qui gagnera ces élections – le voile, la barbe et la charia ou les modernistes auront-ils le dernier mot. Ce qui est sur c'est que ces élections ont une signification particulière pour tout le monde arabe.
Le constat est implacable, les Français ont peur de partir en vacances en Tunisie. 30% des réservations d’une agence de voyages française ont été annulés à cause des derniers évènements au Maghreb, notamment l’assassinat d’Hervé Gourdel en Algérie.
Sous prétexte de faire recouvrir aux Tunisiens leur identité «arabo-musulmane» perdue, ils veulent en faire des «Saoudo-wahhabites-Bis» en important massivement le modèle des pétromonarchies d'Arabie et le wahhabisme qui le fonde!
Une myriade de candidatures pour les législatives du 26 octobre et la présidentielle du 23 novembre, et des programmes qui s'apparentent à des guides de bonne conduite. Toutefois, on peut entrevoir dans ce bouillonnement quatre courants de pensée.
Le « combattant suprême » reste bien présent dans l’imaginaire collectif et individuel et résiste tant bien que mal à l’œuvre de déconstruction. Bourguiba a le mieux et le plus représenté l’idée du père.
Je vois partout autour de moi des gens appeler à l’abstention : tous pareils ! Des politicards, des opportunistes, des nuls, disent-ils. Voilà la nouvelle idéologie des réseaux sociaux, l’ordre du jour de toute conversation mondaine, la preuve indubitable qu’on a tout compris.
Trois ans après la révolution tunisienne et la chute du régime Ben Ali, le pays tente de redresser son économie. L'ancien dictateur et son clan ont fui le pays, laissant derrière eux d'immenses richesses. En exclusivité, nos caméras ont pu pénétrer à l'intérieur du palais de Ben Ali, réquisitionné par les autorités.
Tu es mon ami et tu es juif, mais tu es surtout tunisien. Tout en toi est tunisien: tes réflexes, tes réflexions, tes sentiments, tes expressions, tes aspirations, tes doutes, tes angoisses, tes déceptions et j'en passe!
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