Là où gît le cadavre s’entassent les vautours, disent les Chinois. Hélas, nous obéissons tous à cette vieille règle! Or, quitte à déplaire, je prétends que Mohamed Ghannouchi n’a pas démérité.
Des manifestations de grande ampleur ont eu lieu dans plusieurs villes d’Egypte ce mardi. Sur le modèle de la révolution tunisienne, les réseaux sociaux, en particulier Facebook et Twitter, ont servi de relais à l’appel à la révolte contre la vie chère, le chômage et le pouvoir en place lancé par partis d’opposition, syndicats, associations et simples citoyens.
C’est fait, il ne restait aujourd’hui au Président Michel Souleiman qu’à consulter une vingtaine de députés, avant de charger la marionnette du Hezbollah et de la Syrie, Nagib Mikati, sunnite dissident, de former le prochain gouvernement libanais.
Le vrai homme fort n’est donc ni le Président, ni le chef du gouvernement, Mohamed Ghannouchi, un technocrate spécialiste des questions économiques et financières, mais Rachid Ammar, le chef d’état-major de l’armée de terre.
En 23 ans de règne, le sept s'est instillé partout. «Place du 7 novembre, rue du 7, Avenue du 7, Boulevard du 7, Aéroport du 7, Université du 7, Epicerie du 7, Pharmacie du 7, Stade du 7, Café du 7...», recense, dans un groupe Facebook «contre le ridicule culte du chiffre sept», le cybermilitant Hamadi Kaloutcha, de son vrai nom Soufiene Bel Haj.
Faut-il craindre l'arrivée des islamistes en Tunisie ? La révolution de jasmin peut-elle se propager au reste du monde arabo-musulman ? À ces questions, l'islamologue Mathieu Guidère, auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Nouveaux Terroristes (Autrement, 2010), apporte des réponses argumentées.
Le blocus israélien de la bande de Gaza et l'assaut mené par l'armée israélienne sur une flottille se dirigeant vers l'enclave palestinienne sont légaux, a conclu dimanche une commission d'enquête israélienne chargée de faire la lumière sur la légalité de l'offensive.
Au moment où le débat fait rage sur l'importance réelle des réseaux sociaux et d'Internet dans la révolution tunisienne, Paris accueille un homme qui plaide à contre-courant : Evgueny Morozov, un exilé biélorusse aux Etats-Unis, qui vient de publier un livre au titre dégrisant : « The Net delusion » (l'illusion du Net).
Le régime du président tunisien n’a pas été la seule chose à avoir été détruite. Les deux fondements principaux de "l’expertise" occidentale au Moyen-Orient ont aussi été défaits.
L'Arabie du wahabisme est sortie du cœur de la province désertique et arriérée du Najd, aidée par l'Angleterre, à l'issue de la 1ère Guerre Mondiale et de la dislocation de l'empire ottoman et du califat sunnite.
Le mois dernier, le président Iranien Ahmedinejad a commencé à supprimer les subventions accordées à la population sur les produits pétroliers et sur d'autres denrées essentielles, malgré l'opposition à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement.
Après avoir évoqué, il y a quelques temps, les "alterjuifs" qui ne revendiquent leur judéité que lorsqu'il s'agit de déligitimer Israël, je me devais, pour ne pas être en reste, d'aborder un phénomène bizarre et inquiétant, encore marginal, mais croissant, celui de l'électeur juif qui succomberait aux sirènes de la Marine… Le Pen.
Une semaine après la fuite du président Ben Ali, les journalistes tunisiens n’ont pas assez de mots pour exprimer le vent de liberté qui souffle sur leur profession.
Dès le 4 janvier 2010, jour de la mort du jeune Mohamed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid, « Le Monde diplomatique » a décidé d’envoyer un journaliste en Tunisie. Du jeudi 6 janvier au jeudi 13 janvier, il a sillonné le pays, de Tunis à Tozeur, de Metlaoui à Gafsa, de Sidi Bouzid à Sfax puis Sousse.
Depuis ces longues années, un organisme créé spécialement par l'Onu pour traiter des réfugiés issus de la guerre arabo-israélienne de 1948/9, a déformé le sens du mot "réfugié", défini par la loi internationale, et il emploie des salariés qui se déclarent affiliés à l'organisation terroriste du Hamas, je veux parler de l'Unrwa.
Lundi 17 janvier 2011, les télespectateurs de Canal Plus ont pu suivre une séquence émotion, en direct au Grand Journal, où Michel Boujenah était invité à évoquer la révolte en Tunisie.
La Tunisie, je le regrette, entre dans un état d´anarchie dont l´issue est incertaine. Demain, tout le peuple tunisien pourrait entrer en Libye. C´est pourquoi ce qui se passe en Tunisie est d´un grand intérêt pour moi.
Trente-trois membres de la famille du président déchu Zine Ben Ali soupçonnés de "crimes contre la Tunisie" ont été arrêtés, annonce mercredi la télévision locale, qui diffuse des images de bijoux et d'or saisis lors de leur interpellation.
Commentaires récents
il y a 16 semaines 4 jours
il y a 19 semaines 1 jour
il y a 19 semaines 5 jours
il y a 31 semaines 3 jours
il y a 38 semaines 2 jours
il y a 39 semaines 5 jours
il y a 40 semaines 6 jours
il y a 44 semaines 3 jours
il y a 45 semaines 16 heures
il y a 45 semaines 6 jours