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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
01 septembre 2013, 10:01
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 septembre 2013, 13:29
'....Ce matin,dans le métro,j'étais assis à coté d'un rabbin qui priait.Devant lui,un imam en faisait autant.Quand soudain,coup de frein brusque,le rabbin fait tomber son livre,l'Imam,se précipite,met un genoux à terre,ramasse le livre,et,sans se relever,le tend au rabbin,en lui disant"Chana Tova",dans ces cas là,moi,je dis...RESPECTS
L’IMAM ET LE RABBIN.( MEYER LAHMI DE FACE BOOK)

Cette anecdote, nous la devons à notre ami Meyer qui fut témoin d’un fait authentique.


Ce matin là.

Sur une ligne de métro
Par un jour bien beau
Au rythme d’une rame
Deux belles âmes
Un rabbin et un imam
Se faisaient face à face;

Ils priaient D ieu
L’un Achem
L’autre Allah.

Bien loin des jeux
Des dames d’à coté.

Sur un coup brusque
Les psaumes tombent
D’entre les pieds du pieux
A même le sol crasseux.

L’Honorable Imam
Sans plus attendre
Se penche s’agenouille
Saisit le livre
Qu’il met sur les genoux
Du barbu juif étonné.

Par un CHANA TOVA
Le bon brave musulman
Lui souhaite sur le champ.

Qu’un modeste livre
De prière tombe à terre
Il faut retenir mes chers
Que les bonnes mains sacrées,
N’ont point de visage
Mais une âme bien faite,
Qui souhaitent bonne fête.

PAR ALBERT SIMEONI.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 septembre 2013, 14:47
Naomi Shemer & Yehoram Gaon - Al kol Elle





Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 septembre 2013, 11:55
Tous les faits narrés dans cette nouvelles sont imaginaires.



Nouvelle.

PARIS 7 SEPTEMBRE 2013.
La valise.

Bien loin des événements qui ont secoué Tunis en 1967, Gaston et sa famille voyaient de semaine en semaine se dissoudre la petite communauté juive de son bled ‘entenaillé’ par une grande mer et un petit lac puant ainsi dénommait la SEBKHE.

Tunis et sa banlieue ‘s’orphelinaient’ petit à petit d’une bonne partie de ses bons juifs. L’avenir leur donna raison des années plus tard.

Sauf Gaston qui se retrouvait ainsi seul dans sa petite ville côtière avec ses deux vieux parents.

Gaston, comptable dans une banque publique, n’avait pas à se plaindre. Il vivait bien mais sans amis de son âge et surtout sans filles juives. Il n’avait pas de demoiselles JUIVES de son âge pour en sélectionner une et planifier un projet d’avenir.

Il jette donc son dévolu sur une belle voisine arabe, de 8 ans sa cadette. Rachida. Une jolie jeune fille brune, aux yeux en tirés en amande. Elle avait 18 ans. . En fait, Rachida profitait de qqs bonnes occasions pour rendre visite à Madame Baranès. Et surprendre ainsi son fils à son insu.

Rachida aimait le voir dormir sauf qu’une après midi, alorsqu’elle pousse délicatement sa porte de sa chambre pour le surprendre, elle tombe sur sa nudité allongée.

Elle fut ébranlée par ce spectacle d’un jeune homme nu, endormi. Les jours suivants ne furent que fantasmes pour cette jeune qui tombe pour la première fois sur un membre nu au repos.

Gaston en fit sa petite amie, en cachette. Elle était folle de lui. Leur relation dura 3 ans.

Elle avait 21 ans et lui 28. Elle était musulmane et lui juif.
Arrive ce qui arrive, Rachida tombe en enceinte. Elle le lui fait savoir.

Gaston fait part à sa famille de quitter sa ville pour Paris. Ses parents approuvent. Ils diront aux voisins qu’ils partent en vacances. Une semaine plus tard, ils sont à Paris. Définitivement.
Bien loin de Rachida et des grands ennuis qu’il aurait eu à assumer dans un pays où ce genre de pratique est puni par la conversion à la religion musulmane et que seul le mariage le sauve de la prison ou la bastonnade au quotidien par les membres de la famille.

Ils sont logés chez le frère Manou, célibataire du coté de Belleville.
Un mois plus tard, Gaston trouve une occupation. Il travaille au noir. Le temps passe et au bout de six mois enfin, il obtint ses papiers. Il trouve son job dans une société d’emballages.

Depuis le premier jour de son départ et son installation à Paris, pas un jour sans que Gaston ne feuillette sa vieille valise pleines de photos du temps où il était un jeune homme heureux.

Des portraits d’amis, de cousins, cousines, des parcs, la mer la plage, les cafés etc…Tous plongés dans un désordre indescriptible. Il n’a pas trouvé le temps de tout mettre en ordre donc, il tire au hasard, un paquet de photos en noir et blanc.
Et là, il dissèque une à une celle qui fut un moment de bonheur, autrefois.

Il s’imagine entendre l’écho de la mer, le souffle du vent, les cris des marchands ambulants brefs, tout lui revient en mémoire.
La nostalgie est devenue sa compagne. Ses souvenirs sont devenus Maitres de ses pensées.

Chaque photo le met en émoi et lorsqu’il tombe sur les photos de RACHIDA il fond en larmes. Du coup, il se sent coupable, lâche, traitre félon d’avoir fuit. Du coup, il oublie toutes les autres photos pour s’attarder sur son ancienne meuf assise en bikini sur la plage, du coté de Raoued, bien loin des regards indiscrets des amis de leur bled.

Il tarde son regard sur tous ses profils, et porte à ses lèvres son doux visage. Il aurait tant voulu savoir….Il aurait tant voulu lui écrire, lui téléphoner, mais il ne le peut. Il endossera toute sa vie son rôle de lâche et de fuyard. Même le jour, où il prendra Annie comme épouse, sa conscience viendra lui rappeler celle dont il n’a plus prononcé son prénom.
Ainsi chaque soir, après son travail, la valise des souvenirs est ouverte. Ils remontent à la surface à tel point qu’il en oublie de diner.

Ses parents lui font remarquer qu’il devrait fermer à tout jamais cette chose et ouvrir une autre valise vide, celle de son avenir qu’il pourra remplir avec beaucoup de joie.

Gaston ne l’entend pas ainsi, il veut encore vivre dans les nuages, le ciel bleu, la mer la plage et dans les bras de Rachida, virtuellement. Il ne compte pas tourner la page de cet ére de bien.

La valise est même montée de grade. Elle est sur ses genoux chaque soir alors qu’il est allongé.

Un soir, ses parents ont du la faire descendre de ses genoux. Il s’était endormi avec la photo de RACHIDIA serrée entre ses mains posées sur sa poitrine. Sa maman s’en aperçoit mais feint de ne pas avoir vu ce qu’elle avait déjà deviné, là bas au pays.
Beaucoup d’entre nous ont emporté dans leurs valises, leurs albums, photos images rires et pleurs des derniers instants.

Beaucoup aussi n’ont pas pleurés. Ils n’ont pas eu le temps mais avec la peur au ventre devant les DOUANIERS BOURGUIBISTES DE CETTE EPOQUE, ils ont pu, une fois montés, dans l’avion ou sur le paquebot, remercier Achem de les avoir enfin libérés de ce pays devenu sans avenir pour eux. Ils ont eu bien raison de quitter le pays .

Cette valise est devenue une addiction, ses gestes deviennent automatiques. Serait-t-il drogué au contenu de cette valise pour lui accorder bcp de temps et d’importance… ? Serait t’elle devenue sa maitresse, celle qui lui ouvre chaque soir, son paradis… ?? Celle par qui l’impossible est devenu possible, voyager dans le temps… ?
La valise est devenue son obsession, l’ouvrir c’est redonner vie à ses obsessions, à ce retour en arrière, à cette jouvence qui le ramène là bas dans vrai vivier.

Puis un jour, réalisant tout le mal que peut lui causer sa nostalgie à travers cette masse de souvenirs en petits et grands formats, il décide de s’en débarrasser. Il veut la noyer. Il veut noyer ses souvenirs à tout jamais. Au fond de la Seine. La nuit.

Puis, il se ravise, il veut lui donner un meilleur sort, la laisser sur le trottoir au passage d’une benne à ordure…Il hésite encore. Et si, il brulait cette valise… ? Là, il se ressaisit, il ne peut bruler le visage de son premier amour. Et puis, ces portraits, ceux de ses parents etc…

Par noyade… ? Par abandonnant sur un trottoir…La destruction par le feu…. ? Trois fois non.

Par pendaison, non aucune valise au monde n’a jamais été pendue. Ni asphyxiée…. Etranglée…. Poignardée…. Etouffée…. Par injection létale… ! Electrocutée… Il a tout envisagé comme destruction mais hélas il ne trouve pas la bonne solution pour s’en défaire.

Il veut demander conseil à son papa à sa maman. Puis, il se dit pourquoi les déranger avec cette valise, lui donner de l’importance… !
Enfin il se décide…Il fera semblant de l’oublier à la GARE DU NORD. Il a son plan.

Le lendemain matin, vers les 7 heures il se lève, va se raser, se parfume, se vêt de son plus beau costume, et de sa belle chaussure pour remplir sa mission. Sa valise de souvenirs est là couchée depuis la veille sur le palier. Elle a l’air bien triste et Gaston l’est encore plus.

Il est presque aux bords des larmes lorsque son papa …

‘…Tu vas où comme cela mon fils… ?’
‘…Je vais à la cave, descendre la valise… !’
‘…Habiller comme cela… ?’
‘…Puis je dois aller travailler… !’
‘…Mais c’est dimanche… !’
‘…Oui, je sais, je dois rattraper du retard au bureau… !’

Gaston descend dans le métro, direction GARE DU NORD.
Sa valise est entre ses jambes. Il a 8 stations à faire.
Au bout de qqs minutes, il descend à la station. Sa valise est mise sur un caddie sans toile.

Il avance à travers les couloirs. Il monte descends des escaliers enfin, il rentre dans la grande salle où sont positionnés les trains au départ. Il est blême. Il sent son cœur battre. Il transpire. Il trébuche sur son caddie. Il n’entend plus rien. Il est prit dans la cohue, emporté même presque transporté sur le marche pied du TGV en partance pour Marseille.

il oublie qu’il n’est là que pour abandonner sa valise de souvenirs et ne pas prendre un train au départ. Enfin, il sort de sa torpeur. Il réalise qu’il allait commettre une bourde. Il s’en retourne sur ses pas. Il est assis sur un petit bloc de ciment, et sa valise semble le dominer. Il respire un bon coup et là reprenant de son ardeur, il se détache de sa valise et s’en se retourner quitte la chose.

Il semble serein, il ne ressent rien du moins pour le moment. Il continue son chemin sans se retourner. Cela fait deux minutes qu’il a quitté sa valise. Cinq minutes plus tard, il est dans le métro et enfin chez Lui. Il se sent enfin soulage. Il n’a plus de souvenirs, ni en photos ni en rien. Sauf les portraits de ses parents et les siens. Soient une dizaine en tout et bien sélectionnée.

Le lendemain, il apprend qu’un colis suspect abandonné à la GARE DU NORD a été détruit par les artificiers de la Gendarmerie.
Il ressent une vive douleur au ventre comme si l’explosif l’avait atteint de plein fouet.

‘…Ils ont tué une partie de ma vie … !’ Se dit’il presque en larmoyant.
Trois jours plus tard, un agent de la poste sonne à sa porte.
Celui çi lui demande s’il est bien ce qu’il est, et il présente sa CIN. Il signe le billet du recommandé non sans avoir paye les frais du colis. Le facteur s’absente qqs minutes et remonte les escaliers avec sa valise abandonnée.

Il avait oublié d’effacer son nom et son adresse sur la valise.
Moralité, combien il est dur de se débarrasser de SA NOSTALGIE ET DE SES SOUVENIRS.

FIN.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 septembre 2013, 20:30
a histoire triste pour ce pauvre Gaston qui lui a presque valu
d etre incrimine d avoir abandonne sa valise dans un lieu public
pour Rachida le temps etait a son avantage et certainement les pretendants membres d une meme religion ne lui manquait pas
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 septembre 2013, 05:25
Moise Rahmani sur FB.
Sous le taleth de mon père.

Kippour 5774 - 2013

Je ne connais rien de plus émouvant, de plus noble aussi, que le père qui rassemble, sous son taleth, ses enfants lors de la birkat haKohanim, la bénédiction sacerdotale qui marque la fin de Yom Kippour et lorsque retentit le shofar.

Ceci me replonge à mon enfance, à ma jeunesse, au temps où mon père était encore à mes côtés.

Et pourtant, lorsque nous étions enfants, nous craignions d'être ridicules et pouffions de rire en nous voyant les uns les autres, la tête couverte par le taleth de notre Papa, sa main nous couronnant. Tout comme nos enfants et nos petits enfants aujourd'hui : "Tu m'écrases la tête. Tu me décoiffes. Il fait chaud." Litanies qui se répètent de génération en génération.
Nous ne songions pas, une seule seconde, à ce que notre père pouvait penser. Nous sentions que la main était pesante, allait même nous décoiffer, sans sentir cette douceur et cette tendresse infinies qu'elles procuraient. Cette protection aussi car, sous cette main bienveillante, rien ne pouvait nous arriver. Nous étions intrigués par l'émotion de Papa qui se revoyait, sans doute, enfant, sous le taleth de son père.

A notre tour aujourd'hui de reproduire ce geste immémorial.

Durant la Néïla de Yom Kippour, à la synagogue de Luxembourg, j'appelais mes filles, pour cette bénédiction et pour entendre le shofar. Peu m'importait si j'étais le seul à la faire, peu m'importait quelques regards courroucés sauf celui du Grand Rabbin, Emmanuel Bulz, z"l, qui semblait m'approuver. Pour mes filles, pour mon père, je devais reproduire ce geste, le pérenniser.

Dans notre belle synagogue sépharade, j'ai pris l'habitude, dès le début, de réunir les miens sous mon taleth faisant entrer mon épouse et mes filles à l'entrée de la salle des hommes. Je pense avoir été un des rares à le faire au début. D'autres suivirent et maintenant nous sommes très nombreux à réunir, sous notre taleth, femme et enfants et, pour certains, mère.

J'ai été ému, j'ai été heureux lorsque mon petit-fils s'est plaint que le taleth que je lui ai offert ne soit pas assez large pour recouvrir sa famille. Sois rassuré mon Sacha, ton taleth est extensible et tous les tiens y trouveront leur place.

Je ne peux m'empêcher - et je sais n'être pas le seul - à avoir les larmes aux yeux en refaisant ce geste mille fois répété depuis la nuit des temps D’ieu seul sait ce que je donnerais pour être, une fois encore, une fois de plus, « rien qu’une fois seulement » sous le taleth de mon père.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 septembre 2013, 08:14
A la Goulette,

Comme c’est étrange cette atmosphère qui régnait
Et accompagnait ces fêtes du début de l’an juif.

Les odeurs de l’été vite évaporées
Faisaient place à un embrun sorti d’un autre parfum.
Plus doux, plus triste, plus monotone.
Mais en vain, à chaque saison ses bruits et ses couleurs.

Les arbres se maquillaient autrement.
Par des fards automnaux, de saison.
Les feuilles couleur rouille
Vivent leurs derniers instants.

Proies faciles d’un vent discret
Qui guettent les plus fragiles.
Pour mieux les ‘ entourbillonner’ sur les carreaux de ma mémoire.

Le bleu de la mer s’est mû.
D’un bleu clair vif, il vire aux gris-sable
Et les crêtes des vagues lancinantes
Poussées par un vent invisible mais présent,
Avancent sans rage sur ce champ ondulant.
Elles portent des écharpes sombres à leur cou.
Leur voix aussi s’est muée ; du doux clapotis
Estivale, le timbre devient presque rageur.

Au loin, le M du Bou-Kornine,
S’efface presque sous le soleil indien
De ma terre qui roule mes souvenirs,
Dans le remous de ces eaux grises.

Je vivais mon Automne goulettois.
Annonciateur de fêtes,
Celui qui fait fuir les estivants.
Celui qui annonce le retour au calme
Et qui donne aux bons banlieusards
Ce sentiment inné de solitude qui fait d’eux
Des hommes à part, des hommes bourrés
De joie, heureux de vivre
En harmonie avec leur temps.

Albert S.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 septembre 2013, 09:03
MARBRIER.

Hymne au Marbre.

Détrompez- vous Ignorants
Il n’est pas aussi froid
Qu’on le dit et le pense
Viendra le jour où il vous protégera
Des affres du temps sous son sein.

J’ignore sa naissance.
Il se perd dans la nuit des temps.
La légende dit que la montagne
L ’accouche du soir au matin.

Depuis la nuit des temps,
Bien avant l’homme
Le Noble né chaque jour que D ieu fait.

Du noir au jaune, du poreux Travertin
Que la rosée pénètre aux matins
Au gris vert des Alpes, au cristallin de Grèce
Du blanc neige au crémeux tant de caresses
Sur sa peau soulèvent l’émoi et non l’effroi.

Du rose Aurora gracieux
A l’onyx tombé des cieux,
J’ai vu couler dans leurs entrailles
La vie et toutes ses merveilles.

Détrompez- vous Ignorants
Il n’est pas aussi froid
Qu’on le dit et le pense
Et il viendra le jour où il vous protégera
Des affres du temps sous son sein.

Vous passez passants,
Aux saisons indiquées
Dans ces lieux de silence.
Et vous caressez son lustrant
D’une main tendre que vous portez
A vos lèvres émues et bien serrées.

Nul artiste en tout temps ne l’a méprisé
Ignoré, et du burin qui creuse, grave ils ont fait
Des chefs d’œuvres élevés à la déesse du Parthénon.
Il siège même dans le grand et célèbre Panthéon
Sans oublier les salles lumineuses du grand Vatican.

Détrompez- vous Ignorants
Il n’est pas aussi froid
Qu’on le dit et le pense
Et il viendra le jour où il vous protégera
Des affres du temps sous son sein.

Honneur et respect à celui qu’on dit Noble
Il porte sur ces frontons la marque de la Gloire.

Albert Siméoni.




Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 septembre 2013, 03:14
AUTREFOIS…

C’est toujours le même temps qui réveille mes souvenirs.
Chaque époque son récit, son témoignage, son vécu, le retour en arrière. Le recul du temps vient à ma rescousse et me donne frissons et secousses.

Là bas, une semaine avant la construction de la cabane, maman avait pour mission d’aller choisir les branches de palmiers bien épineuses. Puis les roseaux.

A chaque coin de rue à la Goulette, des pères de famille musulmans se transformaient en négociant de feuillages de toutes sortes, durant cette semaine. Les branches de palmiers reposaient debout sur leurs pieds adossés aux murs. Idem pour les roseaux fagotés. A chacun de ces négociants de vanter la qualité de leurs produits.

Une fois la dizaine de branchages choisis rassemblée et marchandée, le négociant d’une semaine prenait la peine de tout lier et il donnait ainsi l’ordre à son fils d’accompagner la cliente chez elle.
Les branchages étaient trainés jusqu’à la porte de la maison et souvent montés jusqu’à l’appartement. La maman s’acquittait d’un petit pourboire non déclaré au fisc.

J’ai encore dans mes feuilles poilues cet écho de bruit de traine qui soulevait poussières tout en caressant le macadam humide à l’approche de l’automne.

Ma mission était de couper certaines branches des ficus qui longeaient les artères de notre ville qui se réveillait aux embruns de notre bel automne. Il sera le toit de notre Souccah.

ALBERT S.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 septembre 2013, 09:31
Il était une fois un roi qui voulait aller à la pêche.

Il appelle son météorologue et lui demande l' évolution pour les heures suivantes.

Celui ci le rassure en lui affirmant qu' il y pouvait aller
Le roi va tranquillement à la pêche car pas de pluie prévue
Pour complaire à la reine il met ses plus beaux atours.

Sur le chemin, il rencontre un paysan monté sur son âne
qui en voyant le roi dit : «Seigneur mieux vaut que vous
rebroussiez chemin car il va beaucoup pleuvoir dans peu
de temps."

Bien sûr, le roi continue en pensant:
«Comment ce gueux
peut-il mieux prévoir le temps que mon spécialiste diplômé
grassement payé qui m' a indiqué le contraire.

Poursuivons...... " Et c' est ce qu' il fait ...

Mais il se met bientôt à pleuvoir à torrents.
Le roi rentre trempé, la reine se moque de le voir
dans un si piteux état.

Furieux, le roi revient au palais et congédie illico son
météorologue, puis il convoque le paysan lui offrant le poste
vacant........

Mais le paysan refuse en ces termes :«Seigneur, je ne suis
pas celui qui comprend quelque chose dans ces affaires
de météo et de climat, mais je sais que si les oreilles
de mon âne sont baissées cela signifie qu' il va pleuvoir "

Et le roi embauche l'âne...

C'est ainsi que commença en FRANCE la coutume de
recruter des ânes pour les postes de conseillers
les mieux payés.

C'est depuis ce moment,que fut décidé de créer une
école :l'E.N.A. (l’école Nationale des Ânes) et ses diplômés,
dont nous pouvons mesurer ,tous les jours,
les brillantes compétences ...


NB.Je vois peu mais bien Les ânes.




Anes scéllés, PROMOTION E.N.A 1938.
Pièces jointes:
ANES SCELLES DE L ENA...PROMOTION 1948.jpg
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