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Cérémonie du 70e anniversaire de la rafle des Juifs de Tunisie au Mémorial de la Shoah - Discours de Claude Nataf

 

Cérémonie du 70e anniversaire de la rafle des Juifs de Tunisie au Mémorial de la Shoah

 

 

Dimanche 9 décembre 2012, le président du CRIF Richard Prasquier a pris part à la cérémonie du 70e anniversaire de la rafle des Juifs de Tunisie, organisée par la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie au Mémorial de la Shoah à Paris. A la suite de ce texte le discours de Claude Nataf.

Parmi les nombreuses personnalités, on notait la présence du Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, de Dominique Bertinotti, ministre déléguée chargée de la Famille, du maire de Paris Bertrand Delanoë, de représentants des Minsitres de la Défense et des Anciens Combattants, de la Consule générale d'Israël, de Danielle Hoffman Rispal, députée de Paris et présidente du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée nationale, des députées des Français de l'Etranger Pouria Amishahi et Daphna Poznanski-Benhamoun, de François Gouyette, ambassadeur de France en Tunisie, de Joël Mergui, président du Consistoire central israélite de France et de Roger Bismuth, président de la communauté juive de Tunisie. L'Ambassade de Tunisie à Paris n'était pas représentée cette année, malgré une tradition ininterrompue depuis 1997.

 

Ci-après le discours prononcé, à la suite des traditionnels dépôts de gerbes, par Claude Nataf, président de la SHJT :

 

Me voici une nouvelle fois, investi du redoutable honneur de m’exprimer, alors que tout en ce lieu invite au recueillement, à la prière, au silence. En apercevant ici le visage d’Élisa, ma petite-fille, âgée de six ans, je me souviens qu’au même âge, à Tunis le 9 décembre 1950 j’assistais aux côtés de mon grand-père à la commémoration de la journée du 9 décembre 1942.

 

Alors je ressens le devoir de transmettre, le devoir de rappeler, donc l’obligation de parler. Devoir de croyant fidèle au commandement biblique ZAKHOR SOUVIENS TOI, devoir d’historien, car si l’historien écrit l’histoire à partir de recherches conduites et vérifiées selon des règles scientifiques, il écrit selon la belle formule d’Hérodote « pour empêcher que le passé des hommes s’efface avec le temps ».

 

Le 8 novembre 1942 tandis que les forces alliées débarquent en Algérie et au Maroc, les forces de l’Axe envahissent la Tunisie. C’est sur le sol tunisien que les forces américaines mènent leur premier combat contre l’Axe, que l’Armée d’Afrique condamnée par Vichy à l’immobilité depuis juin 1940 reprend  le combat et a fait sa jonction avec les Forces Françaises Libres de De Gaulle qui n’avaient jamais déposé les armes.

 

Parmi  les forces de l’Axe un commando S.S. A sa tête le Colonel Rauff, ami du sinistre Reinhard Heydrich. En 1941 il est responsable technique des commandos d’extermination les Einsatzgruppen qui opèrent sur le Front de l’Est. C’est lui qui met au point les camions à gaz, véritables chambres à gaz mobiles. En 1942 il est envoyé à Athènes avec mission dans la perspective de la victoire alors probable de Rommel de pénétrer en Égypte et en Palestine à la suite des armées et d’y liquider les Juifs. La défaite de Rommel poursuivi par la 8ème armée britannique et la Division Française Libre de  Koenig propulse Rauff à Tunis en novembre 1942. À défaut des Juifs d’Égypte et de Palestine, il  va s’occuper des Juifs de Tunisie.

 

Manquant de moyens, il incite d’abord la population musulmane au pillage et au massacre des Juifs. Mais la sagesse des chefs de la communauté musulmane et la longue cohabitation entre les Juifs et les Musulmans font échouer la réalisation de cet horrible projet. Il me plait de rappeler la déclaration du Bey Moncef qui régnait alors sur la Tunisie assurant « que les Juifs comme les Musulmans étaient ses enfants » et d’exprimer au Prince Fayçal Bey qui représente ici la famille husseinite l’hommage de notre reconnaissance.

 

Le 9 décembre, il y a 70 ans jour pour jour, Rauff entre  lui-même en action. Il pleut abondamment ce jour-là sur Tunis. Le ciel est noir. Rauff avec ses S.S. envahit la Synagogue de l’Avenue de Paris orgueil de la Communauté. C’est l’heure de la prière. Les S.S. tirent à la mitraillette, détruisent le mobilier, profanent les rouleaux sacrés de la Torah, déchirent les livres de prière et se saisissent de tous les assistants sans distinction d’âge ou d’état : des vieillards, des infirmes, le rabbin, des enfants. Dans l’Avenue de Paris, renseignés par quelques auxiliaires locaux, les S.S. arrêtent tous les Juifs qui passent.

 

C’est la Rafle, c’est la Rafle à Tunis, comme à Varsovie, comme en juillet 1942 à Paris.

 

Une autre Rafle a lieu aux abords de l’École de l’Alliance Israélite rue Malta Srira.

 

Cent personnalités juives appartenant aux professions libérales et intellectuelles, aux milieux d’affaires, sont incarcérées à la prison militaire, otages voués à être fusillés selon les caprices de l’occupant.

 

Près de 5.500 Juifs de 17 à 30 ans furent conduits dans des camps de travail et soumis à un régime contraire à tous les droits de la personne humaine

 

Longtemps ces faits ont été peu connus. Nos pères n’ont pas raconté leurs souffrances parce que les souffrances des Juifs d’Europe ont été telles qu’ils ont eu une sorte de pudeur à parler des leurs.

 

Nous entrons aujourd’hui dans une période qui est celle des  derniers témoins.

 

Il est temps de donner la parole à ces derniers témoins, car bientôt nous serons seuls pour en perpétuer la mémoire. Grâce à l’appui de Serge Klarsfeld et au concours de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, j’ai récemment publié un livre contenant des récits de ceux qui avaient alors 20 ans.

 

Certains sont ici et interviendront  lors de la rencontre d’historiens cet après-midi. Permettez-moi de lire ici quelques extraits :

 

Alors âgé de 16 ans, raflé le 9 décembre devant la Grande Synagogue, Gilbert Habib devenu plus tard Rabbin de Valence nous dit : « Nous fûmes contraints de faire une marche de 60 kilomètres sous la pluie, dans le froid et dans la boue. À chaque tentative de ralentir, les coups de pied et de cravache s’abattaient sur nous… Nous fûmes enfermés dans une écurie, contraints de travailler la nuit … Nous restâmes trois jours sans manger ».

 

Témoignant en mai 1943, après la libération de Tunis devant le Tribunal militaire, Gilbert Taieb, Champion de France de natation , enfermé au camp de Bizerte déclare : « À peine arrivés au camp, nous avons été tous tondus à ras … Rapidement mis en chantier nous avons aidé au déchargement de munitions. Tous les Allemands avaient le droit de nous frapper … Ceux qui parlaient allemand entendaient nos gardiens dire « une fois le travail fini et dès que nous n’aurons plus besoin d’eux nous les ferons disparaitre du premier jusqu’au dernier comme en Allemagne et en Pologne ».

 

Décrivant la vie quotidienne dans le même camp Georges Smadja alors âgé de 19 ans se souvient : « Durant  tout mon séjour, j’ai dormi sur de la paille dans une chambrée dont les vitres avaient été détruites par les bombardements. Nous n’avions pas de couverture. Nous rentrions le soir du travail avec les vêtements mouillés par la pluie et nous n’avions rien pour nous changer. Nous mouillons ainsi la paille et nous dormions donc sur de la paille mouillée. Il n’y avait aucune hygiène dans le camp. Quelques robinets pour se laver sommairement le matin… Les poux et la gale étaient monnaie courante. Nous étions réveillés vers 5 ou 6 heures du matin, je ne sais plus. On nous distribuait une eau chaude un peu colorée appelée café et nous partions travailler. Nous rentrions le soir à la nuit tombée et nous n’avions qu’une coupure d’une demi-heure pour le déjeuner. On nous remettait notre déjeuner le matin, à savoir un quart de pain et une ou deux sardines ou un ou deux anchois. Le soir, au camp, nous avions droit à une soupe qui avait plutôt le gout de l’eau bouillie que d’une soupe de légumes… Les travaux très durs par eux-mêmes étaient dirigés et surveillés par les Allemands qui avaient pour habitude de distribuer avec ou sans motif des coups de cravache aux pauvres juifs que nous étions… Ce qu’il y avait de plus pénible, c’était les appels en pleine nuit. Parfois on nous réveillait 3 ou 4 fois dans la nuit pour vérifier, toujours à l’aide de coups de cravache que tout le monde était là ».

 

Ceux qui ont vécu dans ces camps plus que sur les sévices insistent sur les atteintes à leur dignité d’homme. Charles Zeitoun qui a été dans un camp plus clément où les violences étaient plus rares décrit bien le sentiment général de tous ces travailleurs forcés : « Ce qui nous a marqués, c’était de devoir travailler pour les Allemands parce que nous étions Juifs…Cela c’était une humiliation à supporter plus dure que le travail ».

 

À Nabeul, à Kairouan, à Sfax, à Sousse, les Allemands agissent de même avec dans cette dernière ville le triste concours de S.O.L. français. Des amendes collectives représentant au total près de cent millions de francs de l’époque furent imposées à la population juive, des milliers de meubles et d’objets emportés en Allemagne, et des viols de femmes dans le quartier de La Hara sous les yeux de leurs maris, de leurs pères et de leurs enfants. À Djerba la population a été contrainte de remettre 20 kilos d’or au sinistre Colonel Rauff.

 

Au début d’avril 1943 un premier convoi de déportés est formé et part par avion pour l’Italie et de là l’Allemagne puis les camps d’extermination de Pologne.

 

Heureusement moins d’un mois plus tard, le 8 mai les armées de l’Axe prises en tenaille entre les Forces alliées venues de Tripolitaine et celles venues d’Algérie étaient contraintes de capituler, sans avoir le temps de liquider leurs prisonniers comme ils l’avaient prévu.

 

Des parents ont vu disparaître leurs enfants pour des destinations inconnues, encadrés comme des bêtes. Ils n’ont même pas pu esquisser un geste d’adieu et si pour l’immense majorité cette séparation n’a été que provisoire, et si au chagrin et aux brutalités a succédé l’immense bonheur de se retrouver vivant et libre, pour d’autres le provisoire s’est mué en deuil. Indépendamment des déportés non revenus des camps d’extermination d’Europe, 47 jeunes gens moururent dans les  camps de Tunisie : fusillés sous le prétexte de tentative d’évasion, morts victimes de sévices, de mauvais traitements, d’absence de soins. N’oublions pas qu’avant d’être victimes, ces jeunes gens avaient ri, avaient pleuré, avaient espéré en la vie, et nous sommes tous orphelins de ces destins assassinés.

 

Parce que la plupart de ces morts sont des morts sans tombes ni mémorial, parce que pour les nazis leur mort fut programmée pour être une mort sans trace, il nous appartient à nous vivant d’être la mémoire de ces morts et il nous appartient et il appartiendra à nos enfants de porter en nous leur souvenir, et une fois l’an de rappeler leur nom et de prononcer a leur intention la rituelle prière de deuil  que prononcera tout à l’heure Monsieur le Rabbin Amos Haddad.

 

Serge Klarsfeld a écrit : « Les Juifs de Tunisie ont connu l’angoisse, les rançons, les pillages, les souffrances et des dizaines de morts. Mais si leur situation n’a pas été pire encore, ils le doivent à l’intelligence et à l’habileté des dirigeants de leur Communauté, interlocuteurs exclusifs de terrifiants tueurs de Juifs… ».

 

Ces lignes de Serge Klarsfeld constituent un bel et justifié hommage rendu aux responsables de la Communauté qui face aux menaces quotidiennes des chefs nazis surent garder leur sang-froid, protéger leurs coreligionnaires, tout en menant une action clandestine pour tenter de vider les camps de travail. Je tiens à rappeler le souvenir du Grand Rabbin Haïm Bellaiche, du Président Moïse Borgel, d’Élie Nataf, de Paul Ghez, du Docteur Léon Moatti, de David Hassid, de Georges Binhas à Sousse ou du Docteur Sperber à Sfax. Ils surent faire preuve d’un courage exceptionnel dans une situation à laquelle rien ne les avait préparés. Ils trouvèrent heureusement l’aide de personnalités tunisiennes et françaises que nous citons chaque année, car le devoir de mémoire implique aussi le devoir de reconnaissance : M’hamed Chenik,  Mohamed Badra, Aziz Djellouli, Barhi Guiga, Docteur Materi, les Princes Lamine Bey alors Bey du Camp, Slimane Ben Azzedine, Raouf Ben Moncef et bien entendu le souverain déjà cité. Parmi les personnalités françaises : le Docteur Bouquet, le directeur de la Justice Lamothe, le Docteur Dubosc et Monseigneur Gounot  Archevêque de Carthage qui se rendit revêtu de ses habits sacerdotaux dans les bureaux de la Communauté assiégée pour exprimer sa sympathie.

 

La présence de Monsieur l’Aumônier général israélite des Armées et d’une importante délégation de l’Aumônerie militaire,  qui symbolise le lien entre le judaïsme français et l’Armée de la Nation, nous permet d’associer au souvenir des persécutions nazies le souvenir de ceux qui sont morts au Champ d’Honneur et dont les noms seront lus également. À côté des Juifs français mobilisables, trois mille Juifs tunisiens dispensés de toute obligation militaire se sont engagés dans l’Armée française parce que la cause de la France était celle de la Liberté, de la Justice et des Droits de l’homme. Beaucoup, Français ou Tunisiens sont morts durant la Campagne de  1940 ou plus tard dans les campagnes d’Afrique, de Tunisie, d’Italie, de France et d’Allemagne. La présence à notre cérémonie du glorieux drapeau de la 1ème Division Française Libre nous rappelle qu’en 1943 plus de 80% des Juifs mobilisés rallièrent  les unités F.F.L. comme l’avait fait dès 1940 Max Guedj, natif de Sousse, Compagnon de la Libération, dont Pierre Closterman a écrit : « qu’il était le plus grand des héros de l’aviation française libre », et plus tard Alfred Rossi qui avait rejoint par Malte les F.F.L., fusillé par les fascistes italiens lors d’une mission secrète en Sicile, Victor Attias un temps au cabinet du  général de Gaulle avant de combattre dans les Forces Aériennes Françaises Libres, dans la même escadrille que Saint-Exupéry. Ils ont combattu pour la France, pour la France que nous aimons, la France fidèle à ses principes d’égalité, de liberté, de fraternité, pour la France accueillante et protectrice des opprimés, pour la France ne faisant aucune distinction entre les Hommes, entre les religions, entre les races.

 

Nous devons aussi marquer notre reconnaissance aux résistants, ceux qui eurent le bonheur de revenir comme Serge Moati, Lise Hanon, et les courageux Ankri et Maurice Taïeb qui n’hésitèrent pas alors qu’ils étaient détenus dans un camp de travail à continuer leur action, et ceux qui ne revinrent pas comme Édouard Dana ou Victor Cohen.

 

Aussi courte qu’ait été leur durée, les souffrances du judaïsme tunisien s’inscrivent dans l’histoire de la Shoah. C’est en janvier 1942 que l’extermination des Juifs est décidée à Wansee et les Juifs d’Afrique du Nord nous le savons, sont compris dans le macabre décompte des Juifs de France à éliminer. C’est en 1942 que le premier convoi de déportés quitte le territoire français. C’est en juillet 1942 qu’a lieu la Rafle du Vel d’Hiv. C’est en décembre 1942 qu’on rafle les Juifs à Tunis. Ensemble d’évènements qui mis bout à bout constituent la Shoah.

 

Depuis quinze ans, la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie en reprenant l’initiative de cette cérémonie a entendu être fidèle au devoir de transmission et au devoir de mémoire. Je ne puis m’empêcher d’évoquer les encouragements que nous a prodigués regretté Grand Rabbin David Messas (ZAL) pour qui elle représentait la preuve du lien unissant dans le malheur de la Shoah le judaïsme d’Afrique du Nord au judaïsme européen. Il y a été assidu depuis 1997. Sa place aujourd’hui  est vide comme est grand le vide que sa mort laisse dans la communauté parisienne.

 

Je remercie Monsieur le Grand Rabbin de France, Madame Bertinotti qui a confirmé comme ministre la fidélité à laquelle nous avait habitués le Maire du 4ème arrondissement, Monsieur Bertrand Delanoë qui a rendu à nos victimes l’hommage de Paris, mais que j’ai la faiblesse de voir ici comme un fidèle de notre association et comme un natif de Tunisie qui a toujours partagé les peines et les joies de ses concitoyens, ainsi que toutes les hautes personnalités qui nous honorent de leur présence.

 

Leur hommage à nos victimes est en même temps une condamnation de tous les racismes, de toutes les idéologies négatrices de l’homme et un gage de concorde, de fraternité et de paix. La mémoire est le rendez-vous de la conscience, notre devoir de la transmettre pour en faire le lieu d’un rassemblement et d’un dépassement. Si 70 ans ont passé, nos valeurs n’en demeurent pas moins menacées par tous ceux qui n’aspirent qu’à semer la violence et la haine, au nom d’idéologies barbares, qui ne visent qu’à la négation de l’autre.

 

Il y a quelques mois à Toulouse on a tué 3 militaires parce qu’ils étaient français et qu’ils faisaient leur devoir pour leur pays. À Toulouse on a tué 1 enseignant et 3 enfants parce qu’ils étaient juifs. À Toulouse on a mis un révolver sur la tempe d’une fillette de 8 ans et on l’a tuée froidement parce qu’elle était juive. À Toulouse on a tué deux petits garçons de 4 et 5 ans parce qu’ils étaient juifs. Nous ne voulons plus de tels crimes dans notre beau pays de France. Nous en avons assez de ne pouvoir prier dans les synagogues que sous la protection de la police.

 

J’ai l’impression que notre cérémonie d’aujourd’hui s’inscrit dans cette actualité. Il faut, par l’évocation et la condamnation universelle des souffrances subies du fait du nazisme, par la condamnation universelle de Mohamed Merah digne émule d’Hitler, que tous ensemble Juifs et non-juifs, croyants et non croyants, hommes de toutes couleurs et de toutes nationalités, nous  luttions pour un monde de justice, de fraternité, de générosité, de responsabilité et de paix. Restons toujours vigilants, car rien n’est jamais acquis, combattons sans relâche ceux qui pratiquent la haine, le racisme, l’antisémitisme, l’intolérance. Ne portons pas de jugement de valeur sur des comportements, des opinions, qui ne sont pas les nôtres, dès lors que la personne humaine est respectée.

 

C’est notre honneur, c’est notre devoir, nous le devons en hommage aux victimes, nous le devons à nos enfants

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