Dérive de l’information, publicité partisane et argent suspect, achat des allégeances, des libertés pour alimenter les discordes, l’aristocratie cachée et son agenda actif… Les mesures de traitement et de prévention.
Non, nous ne pouvons croire que les derniers incidents qui ont eu lieu en Tunisie ne sont pas la conséquence de manigances et de manipulations de personnes qui veulent affaiblir le pays par le chaos pour le cueillir ensuite comme un fruit mûr et en faire ce qu’ils veulent.
C’est dans ce contexte que lundi soir, 4 juillet 2011, et alors que la Communauté juive de Djerba célébrait un mariage qui comme de coutume est célébré sept jours durant, dans une structure en plein air, a vu arriver une bande de jeunes demandant à boire et à manger. L’habitude est de les loger dans un coin à l’écart des convives et de leur offrir quelques victuailles, afin de se montrer hospitalier, sans que jamais cela ne dérape outre mesure.
Au moins une vingtaine de personnes ont été blessées dans des affrontements qui ont éclaté dans la ville de Gafsa. Selon des témoignages, les échauffourées ont débuté dans la journée du Mardi entre deux clans rivaux avant que les choses ne dégénèrent violement Mercredi.
Les automobilistes n’en reviennent pas encore. Particulièrement ceux qui sont tombés récemment dans le piège du radar. Au lieu d’un PV pourtant mérité, ils ont eu droit, à la surprise générale, à un… cadeau
Il ne faut pas être un bon observateur pour se rendre compte que la ville de Hammamet ne vit pas à l’heure de la grande affluence des années précédentes.
Entre 600 et 800 personnes ont participé à un rassemblement à Tunis le 10 juillet pour s’opposer à toute normalisation des relations avec Israël, menaçant de mort tout Tunisien ayant noué des liens avec l’Etat hébreu.
C’est au cours d’une conférence de presse pour présenter les programmes du reste très approximatifs des festivals de Hammamet et de Carthage que le ministre de la culture a affirmé la semaine écoulée qu’il fallait prendre les mesures nécessaires afin que dorénavant les films tunisiens passent par une commission de censure religieuse.
J’éprouve pour la Tunisie une réelle affection parce que la famille de ma mère y a vécu probablement pendant plusieurs siècles et que les natifs et natives de Tunis, La Marsa ou La Goulette ont marqué de leur empreinte ce pays, comme tous les Juifs tunisiens. Je pense qu’ils ont aimé Sousse, Djerba ou Tunis, passionnément. Et, je l’avoue, pour moi, la Tunisie n’est pas n’importe quel pays.
Les inquiétudes montent autour de l'islamisme en Tunisie et risquent de perturber le tourisme et le redressement économique du pays. Toutes les tendances sont visées, du parti autorisé Ennahda jusqu'aux salafistes.
Encore une fois, le parti politique, « Ennahdha » apparait à la tête des intentions de votes pour les prochaines élections de la constituante, prévue le 23 octobre 2011, c’est ce qui ressort d’un sondage d’opinion présenté par M. Hassen Zargouni, directeur général et fondateur de Sigma Conseil.
Un «pacte républicain» adopté ce vendredi par la commission de réforme politique tunisienne, devrait inscrire le refus de toute forme de normalisation avec Israël dans la future constitution.
Les intégristes de la laïcité défendent becs et ongles l’initiative de la projection du film documentaire intitulé «Ni Allah Ni maître» de Nadia El Fani. Mais même dans des pays où la liberté d’expression est censée règner, on n’hésite pas à interdire, ou déprogrammer la diffusion d’un film quand les circonstances l’exigent.
La scène n’a jamais été racontée auparavant : le 7 avril 2000, juste au lendemain même du décès de Bourguiba et avant qu’il ne soit enterré, des véhicules ont été dépêchés au domicile privé du Zaïm, à Houmet Trabelsia, au cœur de Monastir pour enlever les meubles s’y trouvant, bien qu’ils soient très modestes et sans réelle valeur, autre que symbolique.
Une centaine d'islamistes ont tenté dimanche de s'opposer à la projection à Tunis d'un film de la réalisatrice Nadia Féni, une Tunisienne résidant en France, traitant de la laïcité, a constaté un journaliste de l'Associated Press. Intitulé "Ni Allah ni maître", le film avait déjà été mal accueilli dans les milieux islamistes il y a plusieurs semaines.
Malade de son moralisme et en manque de repères, le peuple tunisien s’est créé une légende, la glorifiant au début, pour ensuite la descendre en flammes et la réduire en cendres.
Selon les précisions apportées par l’ancien directeur général des Affaires Administratives et Financières et des Services Communs de la Présidence de la République, entendu en tant que témoin, le président déchu avait commencé, en 1987 avec une indemnité mensuelle de 2000 D qui a été rapidement augmenté, dès 1988 à 7000 D.
Les journalistes qui ont été juste le lendemain du 14 janvier au Premier ministère, à la Kasbah, puis à la Présidence de la République, à Carthage, ont dû le croiser dans les allées du nouveau pouvoir : Cyril Grislain Karray. De mère tunisienne pure souche, ayant fait une bonne partie de ses études à Tunis avant de "monter" à Paris, il a vécu en direct la révolution tunisienne.
Hier, l'actrice Angelina Jolie, Ambassadrice de bonne volonté pour le Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), s'est rendue à Lampedusa, une petite île sicilienne, afin de visiter quelques 20 000 immigrés originaires de Tunisie et de Lybie qui se sont réfugiés ici.
C’est, en tout cas, ce qu’a affirmé l’ambassadeur de l’Arabie saoudite en Algérie, Dr Sami Abdallah Salah, dans un entretien au journal algérien ‘‘Al-Fadjr’’.
Plus de cent dromadaires ont bloqué, durant toute la matinée, l’avenue Habib Bourguiba, artère principale menant vers la plage de Nabeul, causant ainsi un grand ralentissement de la circulation.
Le président tunisien déchu Ben Ali et son épouse ont été condamnés par contumace lundi à des peines sévères de 35 ans de prison et à des amendes de 45 millions d'euros pour détournement de fonds.
Le tourisme tourne au ralenti en dépit de la campagne insolite lancée début mai par l’Office national du tourisme tunisien (ONTT) pour rassurer les touristes. Les revenus liés à cette industrie connaîtront en 2011 un recul de 50% par rapport à 2010. A moins que le thème de la révolution, qui a inspiré les créateurs de la nouvelle campagne de promotion de la Tunisie, ne fasse mouche.
Béji Caïd Essebsi, le Premier ministre tunisien, a déclaré lundi soir sur la chaîne de télévision qatari Al-Jazeera que le chef de l’Etat déchu, Zine el Abidine Ben Ali, sera jugé par contumace à partir de lundi 20 juin. L’ex-président et plusieurs membres de son entourage vont répondre de plus de 90 chefs d’accusation. La semaine dernière, Ben Ali est sorti de son silence par l’intermédiaire de son avocat pour dénoncer une « mascarade ».
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