Le président tunisien déchu a été accueilli dans la plus grande discrétion dans cette ville côtière d'Arabie saoudite, qui a déjà accueilli plusieurs dirigeants en exil. Une étape avant un probable départ pour la Libye.
Les Tunisiens auront eu à la fois leur prise de la Bastille et leur fuite du roi à Varennes, qui plus est, sans avoir à attendre deux ans entre les deux événements.
Le journaliste tunisien Zied El Hani revendique la paternité du nom "révolution du jasmin" donné aux manifestations qui ont abouti à la chute vendredi de l'ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, une première dans le monde arabe.
Bonjour, deux sujets s'imposent à moi aujourd'hui. L'actualité de ces jours nous transporte naturellement vers la Tunisie qui vient de vivre un changement historique.
Le doute n'est désormais plus permis : après le départ de l'ex-président tunisien, mis K.O après 23 ans de règne mais seulement quelques semaines de manifestations, nous venons d'assister à un évènement quasi-inédit dans le monde arabe - la chute d'une dictature.
La famille du président déchu Zine El-Abidine Ben Ali se serait enfuie de Tunisie avec 1,5 tonne d'or. C'est une supposition des services secrets français, qui essaient de comprendre comment s'est achevée la journée de vendredi 14 janvier, qui a vu le départ du président et de sa famille et la chute de son régime.
Sociologist Claude Sitbon has been tensely following events Tunisia, where he was born. He lives in Israel but frequently visits Tunisia, which is now home to 1,700 remaining Jews.
Depuis plusieurs jours, je ne lève pas mes yeux des chaînes de télévision et j’écoute les flashs ou les émissions spéciales qui, en boucle, parlent des événements qui agitent la Tunisie, le pays d’enfance de ma mère. Les tunisiens ont donné à cette révolution un nom : celui d’une fleur blanche si particulière, si petite et si fragile et au parfum si léger et si envoûtant : le jasmin.
La Tunisie a passé entre la peur et l'espoir son premier dimanche depuis la chute et le départ de Zine el Abidine Ben Ali: un des hommes forts de l'ancien régime, le chef de la sécurité de l'ex-maître de Carthage, a été arrêté alors que la capitale, après une matinée calme, s'est retrouvée quelques heures plus tard en proie à des échanges de tirs nourris, non loin du ministère de l'Intérieur, autour des bâtiments officiels et des sièges des principaux partis.
Après la manifestation à Tunis qui a dégénéré vendredi, le gouvernement impose un couvre-feu nocturne et autorise l'armée à tirer sur tout «suspect» refusant d'obéir aux ordres.
Tunis était sous tension mercredi à la suite d'accrochages entre des manifestants et la police qui se sont produits à plusieurs endroits du centre-ville, a constaté un journaliste de l'Associated Press sur place. Face à ces troubles qui secouent la Tunisie depuis plus de trois semaines, le président Zine El Abidine Ben Ali a limogé le ministre de l'Intérieur et imposé un couvre-feu de 20h à 6h du matin dans la région du grand Tunis.
Le chômage, la cherté de la vie et le sentiment d'être laissés pour compte dans des régions défavorisées sont à l'origine d'une récente flambée de mécontentement dans le centre-ouest de la Tunisie.
La Tunisie connaît depuis le 17 décembre une vague de révolte à travers tout le pays, après le suicide d'un jeune vendeur ambulant qui s'était immolé par le feu à Sidi Bouzid, au coeur de la Tunisie. Depuis, des manifestations ont lieu tous les jours dans plusieurs villes et au moins cinq autres personnes se sont suicidées, souvent par immolation par le feu.
Le 1er septembre 1969, un colonel jusque là inconnu, Mouammar Kadhafi, renversant par un coup d’Etat le roi Idriss Senoussi, prend le pouvoir à Tripoli.
Hospitalisé après s'être immolé par le feu à Sidi Bouzid suite à un contrôle de police, le jeune Tunisien était devenu un symbole de la contestation en Tunisie.
Dans une édifiante analyse, notre concitoyen, Mansour Feki, Universitaire installé au Canada, réagit contre les allégations d’anti-sémitisme en Tunisie, proférées, sur Internet, par un certain «adorateur» de la droite israélienne Souheil Ftouh.
Le dernier des justes… Ingénieur agronome, psychiatre et psychanalyste, sans oublier sa casquette d’écrivain, Gérard Haddad est né à Tunis, en 1940. Il l’a quittée peu après l’indépendance pour partir en France. Parce que les vents avaient un peu tourné. Mais il n’avait pas coupé le cordon ombilical. Il s’est tout juste absenté un temps, histoire de mieux y revenir.
Esclavagisme : une Tunisienne victime dans l’affaire dite des Princesses arabes
Vingt-trois femmes de huit nationalités, dont une Tunisienne, ont-elles été victimes de «traitements inhumains et dégradants» et de faits d’esclavage au quatrième étage de l’hôtel Conrad de Bruxelles, annonce "La Dernière Heure" (1).
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