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Tunisie

Les Tunisiens redoutent qu'un comité de prévention du vice ne vienne mettre en danger leurs libertés, mais le fondateur de ce groupe affirme qu'il ne s'en tiendra qu'à confirmer "l'identité islamique de la Tunisie".

Le vice-Premier ministre israélien, Sylvan Shalom, a appelé mercredi les Juifs vivant en Tunisie à "venir s'installer en Israël", à l'occasion d'une cérémonie à Jérusalem à la mémoire des Juifs tunisiens victimes de la Shoah.

Prenant le contre-pied des dernières prévisions gouvernementales, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie dit s'attendre à une croissance zéro pour l'année 2011. Le patronat est inquiet lui aussi, alors que le gouvernement issu des élections du 23 octobre n'est toujours pas constitué.

Face aux revendications des extrémistes musulmans, une grève générale a été observée dans les universités tunisiennes le 1er décembre

La Tunisie occupe la 73è place sur 182, en terme d'indice de perception de la corruption (IPC), annonce jeudi un rapport de Transparency International, une organisation non gouvernementale basée à Berlin.

« Nous sommes loin des objectifs pour lesquels, les jeunes ont fait leur révolution ». Telles furent les paroles, pleines d’amertume, d’une étudiante qui observe les groupes de jeunes fondamentalistes criant « Allahou Akbar » dans l’enceinte de l’université des Lettres et des Humanités de la Manouba.

Un an après la révolution du Jasmin, les contestations sociales se multiplient. L'emploi est au centre de toutes les revendications

Lors de la première réunion de l’Assemblée constituante, l’apparat, les prestations de serment solennelles des députés et les discours teintés d’émotion ne sont pas parvenus à occulter le malaise profond qui s’est peu à peu emparé d’une part importante de la classe politique, de nombre d’intellectuels et d’une partie non négligeable de la population.

Il y avait une ambiance particulière, mardi, aux abords du Palais du Bardo. Les quelque 3.000 manifestants présents ne sont pas venus acclamer les nouveaux élus du peuple. Au contraire...

Jacob Lellouche, restaurateur dans l’âme (initiateur du restaurant familial «Chez Lili»), qui se définit lui-même comme un artiste contrarié après son retour de Paris en 1996, se contente de lever une paupière. D’afficher une sérénité de plomb. 

La blogueuse Lina Ben Mhenni a été à l'avant garde de la cyber dissidence pendant la révolution tunisienne. Mais elle cherche toujours une boussole pour Tunisian girl et pour son pays.

Wided Bouchamaoui, la présidente de l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (UTICA), a rappelé, lors d'une conférence tenue mercredi 9 novembre au siège de l’organisation patronale, que l’on pourrait avoir un million de chômeurs en Tunisie d’ici la fin de l’année. Notre pays compte actuellement 750.000 de sans-emplois, dont 200 000 chômeurs diplômés du supérieur.

L e paradis directement après la retraite ? De plus en plus de Français font le grand saut et se retrouvent sur le sable blanc, à l’ombre des palmiers, savourant leur nouvelle vie. L’île Maurice, le Maroc, la Thaïlande… Ils y vivent comme des nababs, même avec des pensions modestes. En Tunisie, ils ont pu acquérir une villa pour 30 000 euros, bénéficier d’un abattement fiscal de l’ordre de 80 %, s’offrir les services d’une cuisinière ou d’un jardinier pour 200 euros par mois. 

Après des semaines de tractations, la Tunisie post-Ben Ali prend forme. Les partis Ennahda, le Congrès pour la République (CPR) et Ettakatol, vainqueurs de la première élection libre en Tunisie, sont tombés d'accord sur le trio qui dirigera le pays pour une période intérimaire de dix mois, déterminante pour l'avenir de la Tunisie.

Là où le bât blesse c’est lorsque des ténors de ce mouvement utilisent avec une dextérité extrême la duplicité et le double langage selon qu’ils s’adressent dans les meetings populaires à leurs militants en haranguant les foules avec des slogans rétrogrades et réactionnaires ou selon qu’ils s’adressent aux médias officiels avec un langage des plus civiques.

La polémique bat son plein depuis plusieurs jours sur la scène politique tunisienne, depuis les propos tenus par le numéro 2 du mouvement islamiste "Ennahdha", Hamadi Jebali faisant allusion à l'avènement d'un "6ème califat", système de gouvernance fondée sur la chariaâ (loi islamique).

Nous vous parlions déjà d'elle à 48h des élections du 23 octobre en Tunisie : Souad Abderrahim, tête de liste du partie Ennahda à Tunis, femme non voilée, mère de famille et chef d'entreprise de 47 ans, était la vitrine moderne du parti islamiste et le porte-étendard de son "ouverture". " Non, la polygamie ne sera pas instaurée, non, on ne va pas imposer le voile" martelait-elle pour répondre aux craintes des laïcs et des femmes tunisiennes.

La Renaissance arabe conduira-t-elle la planète de la raison à la résurrection philosophique et culturelle d'une civilisation européenne désacralisée, mais sans que son rationalisme à bout de souffle la conduise à une connaissance plus profonde de l'encéphale du pithecanthropus erectus et à de nouvelles élévations de la pensée?

Bien que ne se faisant plus guère d’illusions sur un règne qui a mis au pouvoir la corruption, les Tunisiens ont appris vendredi ce que recelaient les caves du palais présidentiel, réalisant, si ce n’était déjà fait, l’ampleur d’une mégalomanie furieuse et d’une vénalité inassouvie. Véritable butin de guerre, pas moins d’un millier de chaussures de luxe et 1.500 pièces de bijoux, qui appartenaient à la "reine noire" de Carthage

Zohra: «Tu as vu ce qui s’est passé? Tu comprends maintenant que j’avais raison d’avoir peur? Bientôt on va nous imposer la Burqa dans les amphis, ensuite on va nous dire rentrez plutôt faire la cuisine, on s’en occupe…!»

S'adressant à un forum réunissant des opérateurs touristiques tunisiens et étrangers, le dirigeant d'Ennahdha a tenu à rassurer "les hôtes de la Tunisie et tous les Tunisiens" sur le respect des minorités. "Il n'y aura pas de marginalisation, ni d'exclusion" de "musulmans", "de juifs", "de chrétiens ou d'athées", a-t-il assuré.

«Le roi est mort. Vivre le roi!». Cette phrase, qui a été à l'origine déclarée lors de la nomination au trône d’Angleterre de Charles VII après la mort de son père Charles VI, en 1422, est-elle prononcée, aujourd’hui, en chœur par nombre de Tunisiens?

Plusieurs centaines de femmes ont manifesté dans le centre de Tunis pour réclamer des garanties sur leurs droits après la victoire des islamistes à l'élection d'une assemblée constituante le 23 octobre. De nombreuses femmes en Tunisie considèrent que la victoire du parti Ennahda met en péril le maintien de leurs droits acquis depuis des décennies.

Dans un entretien à ‘‘Hamodia’’, le journal francophone de Jérusalem, l’historien franco-israélien d’origine tunisienne Claude Sitbon* refuse de dramatiser l’arrivée des islamistes au pouvoir à Tunis.

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