Bruxelles-Métula du 29 avril 2019 (012904/19) [Analyse radiophonique]
Les USA ont dépêché deux porte-avions en Méditerranée pour la première fois depuis 2006. Le Président Trump a aboli les permissions spéciales octroyées à certains pays de poursuivre l’importation de brut iranien. Ces pays, dont la Chine et l’Inde, n’ont pas la capacité d’aller à l’encontre de la décision de Washington.
La perte de sa principale source de revenus va rapidement étrangler le régime des ayatollahs et ses supplétifs armés du Hezbollah libanais.
Participant de la même dynamique, Israël va agir afin de se débarrasser définitivement des menaces terroristes du Hamas à Gaza et du Hezbollah au Liban, à commencer par ses usines souterraines de transformation de roquettes en missiles.
Le Secrétaire d’Etat U.S. Mike Pompeo (à gauche) s’est rendu à Beyrouth le 22 mars dernier pour annoncer au gouvernement libanais les nouvelles orientations américaines (ici avec Gebran Bassil) ainsi que le nouveau train de sanctions que l’Amérique a décidé d’imposer à l’Iran et au Hezbollah. M. Pompeo a exhorté les autorités libanaises à prendre leurs distances avec l’organisation terroriste chiite.
Laquelle organisation est aux abois. Selon des sources médiatiques arabes concordantes, Hassan Nasrallah a réuni son état-major pour l’informer que le risque de guerre avec l’Etat hébreu pour cet été est passé de 50 à 70 pour cent. Il a aussi prédit que lui et les officiers supérieurs du Hezb constitueront l’un des premiers objectifs de Tsahal et qu’ils ne verraient probablement pas la fin de cet affrontement.
Nasrallah a tout nié en bloc lors d’une intervention télévisée il y a une semaine mais les responsables iraniens passent leur temps à évoquer l’hypothèse d’une attaque américaine coordonnée avec Israël. Fait extrêmement inhabituel, la Russie a organisé à Moscou une réunion secrète de deux heures entre le ministre des Affaires Etrangères libanais, Gebran Bassil, un chrétien du parti du Président Aoun, et un haut fonctionnaire israélien afin de tenter d’atténuer les tensions.
La France a averti Beyrouth qu’Israël ne tolérera pas l’activité des usines d’armement du Hezbollah au Liban et qu’une frappe pouvait intervenir à n’importe quel moment.
Le ministère russe des Affaires Etrangères vient de communiquer sur l’existence d’un accord au terme duquel l’Iran a accepté de retirer ses forces à une distance de 70km de la frontière israélienne, y compris de Damas. La Ména et Radio Judaïca dans leur émission commune du lundi avaient annoncé en exclusivité la mise en place de cet accord il y a deux mois. A ce jour, aucun autre media n’en avait parlé.
L’analyse complète et originale de Stéphane Juffa au micro de Jim Mosko sur Radio Judaïca.