L’immoralité absolue de la presse et de la politique étrangère françaises

L’immoralité absolue de la presse et de la politique étrangère françaises (info # 013006/19) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency

 

Ces derniers jours, la presse française a beaucoup ironisé sur le fait que Donald Trump après avoir envisagé des frappes contre l’Iran, y a renoncé. Si Donald Trump avait procédé à ces frappes, la presse française lui aurait donné tort, sans chercher à comprendre et analyser, et elle l’aurait traité de belliciste irresponsable. Comme il ne l’a pas fait, la presse française lui donne tort aussi, et le traite de velléitaire. Quelle que soit la décision qu’il prenne, Donald Trump a tort. Et quand elle parle de l’action d’asphyxie menée par Donald Trump contre le régime des mollahs, elle partage les positions dudit régime sans rappeler que c’est pourtant un régime criminel et dangereux, le plus inhumain de la Planète selon tous les indices avec la Corée du Nord. La presse française donne également tort au président américain pour oser envisager un plan de paix au Proche-Orient sans avoir l’aval des dirigeants terroristes “palestiniens”. Les journalistes français lorsqu’il s’agit de Trump et du Proche-Orient se drapent sans cesse dans la toge de la dignité et de la sagesse. Ils savent, disent-ils. Ils comprennent ce que Trump ne comprend pas.

 

La réalité est qu’ils ne comprennent rien, suivent aveuglement les préceptes ineptes qu’on leur a inculqués dans des cours biaisés à l’université et se plient docilement aux sordides méandres de la politique étrangère française.

 

Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement : ce qu’on leur a inculqué à l’université est une vision du monde imprégnée de marxisme apprêté à la sauce franchouillarde démocrate-chrétienne de haine des anglosaxons, de l’Occident et d’amour pour tout ce qui est antioccidental, ce qui les mène à une préférence pour l’islamisme.

 

La politique étrangère française est d’une immoralité absolue.

 

Elle était imprégnée de joie quand l’accord sur le nucléaire fut signé avec l’Iran. Lorsque le régime des mollahs avait sans attendre avait décidé de consacrer l’essentiel de l’argent débloqué grâce à l’accord à poursuivre ses projets d’arme nucléaire, à financer le terrorisme islamique (et plus particulièrement le Hezbollah, le Hamas et les milices Houthi au Yémen), à implanter des agents de déstabilisation sur les cinq continents, et à financer les activités menaçantes de Kim Jong-Un en Corée du Nord. Cela n’importait pas à la France, dès lors qu’il allait rester de l’argent pour acheter des produits français et faciliter l’implantation d’entreprises françaises en Iran.

 

Elle s’est imprégnée d’amertume et de dépit lorsque Donald Trump est sorti de l’accord sur le nucléaire, parce que cela a signifié que l’Iran allait avoir moins d’argent pour acheter des produits français et que l’implantation d’entreprises françaises en Iran, déjà commencée à coups dizaines de millions d’euros, était très compromise. La détestation à l’encontre de Donald Trump, déjà bien présente, allait s’en trouver exacerbée.

 

La politique étrangère française est, depuis le départ, chargée d’aversion aux dépens de l’attitude générale de Donald Trump vis-à-vis d’Israël et de la façon dont Donald Trump se comporte au sujet des organisations ”palestiniennes”. Paris a misé depuis cinquante ans sur ces dernières, et le fait que Trump promeuve des projets de paix qui les marginalisent lui est insupportable.

 

La politique étrangère française est, en fait, hostile à tout ce que fait Trump en matière de politique étrangère, parce que la politique étrangère française en son intégralité peut être qualifiée de crapuleuse et cynique (les exemples sont trop nombreux pour être cités ici et les colonnes de la Ména regorgent déjà d’analyses circonstanciées à ce sujet). Alors que la politique étrangère de Trump est marquée par des principes éthiques (préférence pour la démocratie israélienne, aversion pour les pratiques du régime antisémite génocidaire des mollahs, et pour celles d’organisations telles que l’Autorité Palestinienne et le Hamas) et des considérations de sécurité placées au-dessus des calculs à courte vue.

 

Ne dites pas à des diplomates français qu’ils sont crapuleux : ils prendraient la pose de vierges offensées. Ne leur dites pas qu’ils sont cyniques, ils vous riraient au nez en vous disant qu’ils le savent, quitte à s’en flatter.

 

Dès lors que la politique étrangère française est la même quel que soit le président installé à l’Elysée, il vous reste, si vous avez encore en vous le sens de la dignité et le respect des valeurs fondamentales, à en tirer les leçons et à vous abstenir de la coopter en vous pinçant le nez aux prochaines élections.

 

Ne dites pas à des journalistes français que ce qu’on leur a inculqué à l’université les mène à une préférence pour l’islamisme, et qu’ils se plient docilement aux sordides méandres de la politique étrangère française, ils vous tourneraient le dos sans vous écouter.

 

Dès lors que, lorsqu’ils parlent de l’Iran, des organisations “palestiniennes” et de Donald Trump, quasiment rien ne différencie les journalistes français quel que soit le média pour lequel ils travaillent, il vous reste, si vous avez encore en vous le respect de la vérité, à en tirer les leçons et à cesser de les lire et de les écouter.

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