Restructuration des entreprises publiques, aide aux petites et moyennes entreprises (PME et PMI), rénovation de l’habitat urbain dans certaines villes ; les entreprises se placent au centre de la relance économique.

Avec un budget de 192 millions d’euros alloué à la Tunisie suite à la récente visite d’Emmanuel Macron et confirmé par Olivier Poivre d’Arvor, Ambassadeur de France en Tunisie sur les ondes d’Express Fm, ce lundi 5 février, l’entrepreneuriat figure parmi les principales préoccupations.

Des déclarations d’intention s’accompagnant concrètement d’accords via des engagements financiers sous forme de prêts à taux très avantageux, de dons et de subventions qui seront mis en place dès les prochaines semaines.

Par ailleurs, la jeunesse propulsée comme moteur de l’économie tunisienne pour l’avenir, bénéficiera d’un fonds d’urgence (50 millions d’euros) destiné aux jeunes entrepreneurs de Tunisie.

Une décision survenue à peine quatre jours avant la venue de l’actuel Président français en réponse aux mouvements sociaux survenus récemment dans les régions les plus défavorisées de la Tunisie.

Après les décisions viennent les mises en œuvre sur terrain et c’est un comité mixte franco-tunisien qui appliquera une politique de développement dans ces régions.

Un développement sectoriel où le digital et la numérisation de la Tunisie n’ont pas été laissés pour compte aux vues des compétences tunisiennes pouvant répondre à un besoin de créativité en pleine expansion.

Par conséquent, le projet d’une french tech en Tunisie avec un incubateur de projets novateurs (station T) verra le jour prochainement tout comme une université franco-tunisienne.

Structures solides et organisation deviennent désormais la ligne de conduite des instruments de la croissance économique d’un système espérant souhaitant faire peau neuve.

Sonia Falcou