Grandeur et décadence du TGM

Grandeur et décadence du TGM

Hatem Bourial

Le petit train de banlieue nord n'est plus ce qu'il était. Le tortillard blanc qui depuis plus d'un siècle, emmène les voyageurs de Tunis à la Marsa en passant par la Goulette, a perdu son âme et son auréole.

Depuis que le train en bois, des années antérieures, a été réformé, ce sont les mêmes rames qui sont utilisées. Ces rames sont à bout de souffle, bricolées et sujettes à des réparations de fortune.

C'est avec du contreplaqué qu'on remplace les vitres. C'est la démission totale en ce qui concerne les graffitis et c'est quasiment miraculeux que ce train roule encore.

Les rames actuelles ont pratiquement quarante-cinq ans et sont en train de rendre l'âme, en attendant d'être enfin remplacées.

Un mot enfin en ce qui concerne les usagers qui pour certains, font preuve d'indiscipline et de vandalisme. En attendant la saison des plages et l'explosion de la resquille et de la petite délinquance.

C'est peu de le dire car la réalité est bien pire : le TGM n'est plus (ce qu'il était). Et n'eût été la vaillance du personnel, ces rames ne rouleraient plus depuis longtemps.

De nouveaux équipements et un tour de vis sérieux et déterminé sont nécessaires.

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