Le monde est fou
J'avoue croire que nous sommes tous fautifs. Tous autant que nous sommes. Chacun a sa façon. A commencer par nos foyers et nos écoles.
Si ce n'est pas a la maison qu'on apprend a vivre en société alors ce devrait être a l'école. Or, a la lumière des maigres résultats que nous avons, il semble que ni la maison ni l'école n'aient fait leur devoir.
J'ajoute a cela une génération presque entière qu'on appelle aujourd'hui monoparentale et qui donc par ce manque très précis a aidé a causer la chute de nos valeurs mêmes. Ces mêmes valeurs que nos
politiciens nous rabâchent a longueur de journée, ces mêmes politiciens que nous avons élus.
Allez comprendre. Tout le monde sait et tout le monde dit que les politiciens sont des menteurs, et pourtant nous écoutons leurs mensonges. Est ce la une sorte de folie.
Je vais soulever autant de points que possible pour essayer d'arriver a la racine du mal. Je crains de dire cependant que le mal est en nous, et qu'il ne dépend que de nous de le guérir et pourtant nous ne faisons
rien. Nous semblons aimer le status quo.
Toute notre vie est un status quo. Nous aimons les conditions existantes, nous aimons les positions inchangées. Nous aimons l'état dans lequel nous sommes. Alors pourquoi y porter quelque changement.
Or, nous voyons bien que rien ne va plus. Jusques a quandù dirait Corneille
J'insiste.
Nous nous devons de changer le système en place. Ce système qui semble nous faire vivre. Ce système que nous croyons être le notre mais que nous ne contrôlons pas.
Combien d' êtres heureux y a t il parmi nous?
Si vous me dites 50%, c'est qu'il y a un autre 50% qui ne le sont pas.
Ne méritons nous pas d' être tous heureux, s'il n'y avait que cela comme but de notre existence? Demandez aux gens ce qu'ils ont comme but dans leur existence et il me navre de dire que la majorité n'en a aucune idée.
Pourquoi?
Encore une fois, nous avons été mal dirigés, mal orientés, mal eduqués, mal compris, mal traités et j'en passe.
Il y a des années, j'entendais une expression très parisienne; Metro, boulot, dodo. On en rit n'est ce pas, mais c'est plutôt grave si c'est ça la vie.
Peut être qu'au moment ou l'on s'arrêtera pour réaliser ou nous en sommes, alors nous réveillerons nous.
Faut le faire avant qu'il ne soit trop tard.
Le titre de cet ouvrage étant "Le monde est fou" voyons voir le sens du mot fou.
Le fou est une personne qui présente des troubles mentaux, dont le comportement semble tout a fait déraisonnable, qui est hors de son état normal. Par ricochet, tout ce qui est contraire a la raison.
Nous avons donc raison de considérer un terroriste qui risque sa vie pour tuer celle des autres comme étant un fou.
Lorsque nos gouvernements dépensent de l'argent de manière irraisonnée dans des programmes qui ne tiennent pas la route mais pour lesquels certains intérêts voient a ce que cela se produise, cela aussi devrait être compté comme fou.
Sommes nous dirigés par des fous?
J'en ai peur.
J'ai dit antérieurement qu'on ne répare pas la violence avec une autre violence. Si la violence est démente, folle, pourquoi agir de façon similaire
C'est insensé, n'est ce pas?
Il y a déjà eu un certain GANDHI.
Gandhi, dit le Mahatma, c'est a dire la grande âme
Dieu qu'il nous manque aujourd'hui.
Voila un homme qui par sa persévérance de ne pas utiliser la violence a réussi a expulser les Britanniques installés en Inde depuis des années, sans avoir levé une arme contre eux.
Ou sont ils les Gandhi de notre génération?
Devrons nous être une centaine, un millier a faire la grève de la faim pour manifester notre mécontentement auprès de nos gouvernements et leur montrer ainsi que ce qui nous arrive est de leur faute?
Tout commence a la base.
La base, c'est moi, c'est vous, c'est nous.
C'est a moi, a vous et a nous de faire le premier pas.
Oui, il y a des manifestations pacifistes a longueur de journées.
Ou mènent elles? a rien. L'élément clé semble manquer.
Ou bien on ne frappe pas a la bonne porte ou bien on ne sait comment frapper a cette porte. Une chose est certaine, la porte est là. Je ne propose pas de la défoncer, quoique c'est ce qu'elle mériterait, mais plutôt insister a ce qu'elle m'écoute et non d'une oreille distraite.
Il n'est pas question qu'on me refoule du dos de la main. Non seulement je souhaite être écouté, mais que mes revendications très sensées cette fois soient mises en marche pour instituer les changements nécessaires.
Que nous arrive t il là ?
Est ce l'eau que nous buvons?
Nous nous devons de mettre un terme a cette situation qui perdure.
On s'y plait malgré nous, et les jours passent, et la vie passe et nous passons a coté de la vie.
Il est temps de penser.
Penser a nous, notre entourage, notre terre.
Penser a comment faire pour améliorer les choses
Penser comment nourrir les pauvres affamés.
Penser comment guérir les pauvres malades.
Penser comment élever nos enfants
Penser comment vivre en paix en soci été
Penser qu'il est temps d' être tolérants envers nos voisins quels qu'ils soient. Cesser d'injurier inutilement et de s'emporter contre ce que nous ne comprenons pas.
Mettons la raison et le bon sens de notre coté
Éloignons nous de tout ce qui peut être folie.
Peut être alors verrons nous les choses sous un autre oeil, sous une autre dimension, sur un autre plan.
Mettons nous a la place de l'autre, comprenons le, aimons la.
J'ose croire que pour certains, ceci semble difficile mais pas pour la moyenne si nous sommes foncièrement bons avant d' être méchants.
Rappelons nous, nous sommes nés égaux, montrons le.
Envoi de Jacques Hadida