Bice, un Siecle

Bice, un Siècle

 Film documentaire par Hejer Charf  intitulé "Bice, un Siècle”:
http://www.hejercharf.com/Nadja_productions/Beatrice_un_siecle.html

Canada 97 min. 2018 , 
Version originale française

 Synopsis :
Béatrice Slama, 95 ans, Tunisienne de confession juive. Communiste, féministe, et spécialiste de la littérature des femmes. Le film traverse avec elle le vingtième siècle et tous les mouvements politiques : l’indépendance de la Tunisie, le départ forcé des juifs, mai 68, l’aventure de l’Université de Vincennes. La sexualité, le corps dans la littérature de Colette, Simone de Beauvoir et Marguerite Duras sont évoqués dans de longues séquences et rendent compte d’une actualité brûlante. L’histoire du féminisme est dite par les oeuvres des femmes dans la peinture, la photographie et le cinéma à travers les siècles.

FILM MAGNIFIQUE PAR LA QUALITÉ DE SES IMAGES, PAR SON MONTAGE,

PAR SES CITATIONS POLITIQUES ET LITTÉRAIRES.

VOICI QUELQUES COMPLÉMENTS:

1) portrait du Dr Yvan Slama parle Dr Jean-Claude Soufir de l’hôpital Cochin à Paris

 

Slama, Ivan

Ivan Slama was born in Tunis on April 17, 1913. He studied medicine in Paris in the 1930s before and during the period of the Popular Front. A member of the Communist youth in Tunis, he participated in the student Communist movement in Paris. During the Spanish Civil War, he joined a convoy of food and medical supplies chartered by the newspaper Ce Soir.

Upon his return to Tunis as a doctor in late 1940, Slama joined the Tunisian Communist Party. During the Vichy period (1940–1942), a house in Khereddine, a northern suburb of Tunis, was rented in his name as a hideout for Velio Spanio, a Communis…

Cite this page

Habib Kazdaghli, “Slama, Ivan”, in: Encyclopedia of Jews in the Islamic World, Executive Editor Norman A. Stillman. Consulted online on 11 September 2018

First published online: 2010

2) rôle des juifs italiens de Tunis dans la direction du parti communiste tunisien clandestin et la lutte contre Vichy dès 1940  et pendant les six mois de l’occupation de la Tunisie par les armées italiennes et allemandes du 8 novembre 1942 au 13 mai 1943   

Comme indiqué dans les livres de

Juliette Bessis “La méditerranée fasciste, L’Italie mussolinienne et la Tunisie” Karthala, Paris 1981.
-  Paul Sebag “Communistes de Tunisie 1939-1943-Souvenirs et documents" l’Harmattan, Paris 2001.
Nadia Gallico Spano "Mabrùk Ricordi di un’inguaribile ottimista” 
AM&D Edizioni, Cagliari 2005 e Cagliari 2008.
Ferruccio Bensasson “Utopie perdute-Per un domani all’altezza dei nostri sogni” Aracne editrice, Roma 2008.
- Lucia Valenzi (a cura di) “Italiani e Antifascisi in Tunisia negli anni trenta", Liquori Editore, Napoli 2008.

- Maurizio Valenzi, Loris e Ruggero Gallico, Nadia Gallico, Alberto, Ferruccio e Silvano Bensasson, Marco Vaïs, Vittorio Bembaron, Enrico Boccara furent des dirigeants du Parti Communiste tunisien (PCT). 

- Velio Spano fut envoyé par le parti communiste italien en Octobre 1938 pour renforcer le mouvement antifasciste italien en Tunisie et joua un rôle de premier plans dans l’organisation du PCT clandestin. Il fonda une famille à Tunis en épousant Nadia Gallico. 

Comme indiqué dans la note 121 de
- l’ article par Daniel Carpi"Atteggiamento italiano nei confronti degli ebrei della Tunisia durante la seconda guerra mondiale"  pubblicato da STORIA CONTEMPORANEA/ aXX, n.6, 1183-1246, dicembre 1989
Nota 121 

Già nel 1941, fonti dell'OVRA (Organizzazione di Vigilanza Repressione dell'Antifascismo) avevano dichhiarato "le colonne basilari del comunismo locale erano e sono i figli del Dott. Ugo Bensasson[Alberto, Ferruccio e Silvano Bensasson]". Uno dei fratelli Bensasson fù addiritura condannato a due anni di prigione, da un tribunale tunisino, per avere diffuso propaganda comunista. Secondo la stessa fonte, i fratelli Bensasson avevano rafforzato i loro legami col Partito comunista, sotto l'influenza della "pasionaria tunisina" , una bella ragazza di dicianove anni a nome Clelia Barresi, che era figlia d'un antifascista della vecchia guardia anarchica. Clelia Barresi  era "una dirigente delle organizzazioni comuniste locali e una propagandista fervente". Nel Febbraio 1941 si sposo' con Silvano Bensasson e l'autore del rapporto di polizia non manco' di menzionare il fatto che "il matrimonio è avvenuto in aperto contrasto con le vigenti disposizioni di legge sulla diffesa della razza".

Enrico Boccara, fils d’Eduardo Boccara représentant à Tunis de la Compagnie Algérienne de Meunerie, un des notables de la communauté livournaise, devint secrétaire général de la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique (FMJD) lors d’une réunion à Pékin de la FMJD après la seconde guerre mondiale. Il devint un avocat important à Rome.
Voici l’annonce de sa mort dans le quotidien italien “La Repubblica” du 7 mai 2011
Boccara Enrico, Roma, 7 maggio 2011
Il 6 maggio è scomparso a Roma l'avvocato Enrico Boccara all'età di 90 anni. Dirigente del Partito Comunista clandestino a Tunisi durante l'occupazione tedesca, della Federazione Mondiale della Gioventù e del Partito Comunista Italiano a Torino fino agli anni cinquanta. 

Il faut noter que de nombreux dirigeants juifs tunisiens du Parti communiste tunisien avaient une mère italienne 
comme Aldo Bessis et Roger Taïeb et que certains d’entre eux appartenaient à la grande bourgeoisie tunisienne.

Le jeune Hamad Djellouli, fils du ministre de la plume du Bey appartenait à une des grandes familles de notables de Tunisie comptant trois premiers ministres et sept gouverneurs. Il fut un membre très actif de la direction du PCT pendant l’occupation allemande.  
"Il giovane “compagno” Hamad Djellouli, figlio del ministro della “Penna” del Bey, aderisce al partito e collabora alla diffusione della stampa comunista in arabo. Djellouli lo aiuterà poi durante la latitanza e infine morirà tragicamente, nel maggio 1943, travolto da un camion inglese sul quale tenta di salire proprio nel giorno della sfilata per liberazione dai tedeschi." (texte de Lucia Valenzi fille de Maurizio Valenzi)

Avec toutes mes amitiés
Renato Bensasson

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