« La réussite des Juifs » vue par Steven L. Pease

« La réussite des Juifs » vue par Steven L. Pease

Point n’est besoin de posséder des gènes Juifs pour apprécier et tirer les leçons de l’incroyable performance de ce peuple. »

En tant que non-juif, je suis fasciné par le fait qu’un peuple qui représente moins de 1 % de la population mondiale ait pu apporter à l’humanité une si énorme contribution.

Les juifs ont toujours fait partie de ma vie, que ce soit au jardin d’enfants, à la Harvard Business School ou même tout long de ma carrière professionnelle. C’est à partir de mes expériences en la matière que j’ai développé la théorie que les Juifs sont les personnes les plus performantes du monde et ce, de façon totalement disproportionnée eu égard à leur nombre.
Il y a une dizaine d’années, j’ai commencé à faire des recherches intensives pour vérifier cette hypothèse.

Aujourd’hui, après avoir écrit «L’âge d’or de la réussite des Juifs – The Golden Age of Jewish Achievement», avoir beaucoup disserté sur ce sujet, avoir été interviewé à la radio et à la télé, et fait l’objet de nombreuses critiques tentant de réfuter cette prise de position, j’en suis venu à croire que c’est tout simplement vrai.

En tant que non-juif, je suis fasciné par le fait que ce peuple qui constitue 0,2 % de la population mondiale et 2 % de la population américaine, a tellement contribué à l’amélioration de l’humanité.
Voici quelques exemples :

Dans les entreprises de haute technologie, on trouve de nombreux noms juifs parmi lesquels : Intel (Andrew Grove, Leslie Vadasz), Google (Sergueï Brin et Larry Page), Oracle (Larry Ellison), Microsoft (Steve Ballmer), Dell (Michael Dell), Qualcomm (Irwin Jacobs), Facebook (Mark Zuckerberg, Dustin Moskovitz et Sheryl Sandberg).

Dans la finance aussi, les noms Juifs sont légion : Goldman Sachs, Rothschild, Warburg, Kohlberg, Kravis et Roberts, Wells Fargo, Lehman Brothers, Bear Stearns et bien d’autres.

Depuis 1866, les Juifs ont gagné 54 % des titres de Champions du Monde d’échecs.

Au 113ème Congrès des États-Unis (2013-2015), les Juifs ont gagné 11 % des sièges de Sénateurs.
Les Juifs comptent 3 des 9 Juges de la Cour suprême.

Encore quelques exemples :
Prix Nobel de Physique : 27 %
Prix Nobel de Médecine : 31 %
Prix Nobel de Chimie : 20 %
Prix Nobel de Science : 26 %
Prix d’Economie Nobel : 36 %
Prix Nobel Paix de la : 9 %
Prix Nobel de Littérature : 13 %
Total des Prix Nobel : 23 %

Médailles Fields de Mathématiques : 25 %
Turning Award d’Informatique : 24 %
Chefs d’Orchestres Symphoniques aux USA : 33 %
Parmi les 50 plus grands Philanthropes : 38 %
Mon 2ème livre, «Un débat sur la réussite des Juifs – The Debate Over Jewish Achievement», expose des théories majeures pour expliquer ce phénomène. Il utilise la technique Chronologique pour exposer les forces et les défauts de chacun au fil du temps.

Finalement, le débat sur les facteurs de cette performance se résume à la nature (la génétique) et à la nourriture (la culture). Ma recherche conclut que, oui, il y a bien un patrimoine génétique et des liens entre la plupart des Juifs du monde (les Mizrahim, Sephardim et Ashkénases) qui remontent à des milliers d’années

Mais le Judaïsme n’est pas une race, étant donné que quelqu’un peut librement se convertir et d’ailleurs, aujourd’hui vous trouverez des Juifs chinois, des Juifs éthiopiens, etc.. etc.. C’est plutôt la culture qui a eu l’influence la plus importante dans la réussite Juive.
Parmi les éléments de cette culture : La haute priorité que les Juifs ont donné à l’alphabétisation et à l’éducation pendant plus de 2000 ans. Les juifs finalisent des études Universitaires 2 fois plus que la moyenne nationale. Ils intègrent les meilleures écoles, obtiennent de meilleurs diplômes et entament des carrières professionnelles fructueuses. La plupart des Juifs croient au progrès. Ils ne sont ni passifs ni résignés.
Ils pensent qu’ils ont le devoir d’améliorer les choses.

Ils croient au libre-arbitre et ont bien l’intention d’utiliser toutes leurs facultés physiques et intellectuelles pour faire progresser l’humanité dans la direction qui leur paraît importante.
Les Juifs ont longtemps maintenu des valeurs familiales très fortes. Ils divorcent moins que les autres. Leur foyer familial est la plupart du temps bi-parental. La mère Juive est aimante, forte, exigeante et très présente aux côtés des siens. Le père est également très impliqué.
Les fêtes religieuses, même pour les Juifs non pratiquants, sont l’occasion de réunir la famille, comme par exemple le Shabbat, avec le diner du Vendredi soir. La fidélité à la famille, au sens élargi, est placée très haut dans l’échelle des valeurs.
Le mode de vie Juif est généralement très sain en matière de nutrition et la consommation d’alcool ou de drogues est modérée. L’observance des règles de la Casherout a souvent servi des buts multiples, mais, historiquement, un des plus importants a été de générer des habitudes alimentaires saines.

Une des caractéristiques Juive est le haut degré d’autodiscipline (la récompense de ses actes peut être différée dans le temps).
Nous constatons cela dans leur façon de se nourrir, leur engagement en faveur de l’éducation, et aussi dans l’énergie qu’ils déploient pour réussir. Ils développent et encouragent les joutes verbales, ne craignent pas d’élever la voix, de débattre et même d’en arriver à se disputer s’ils ne sont pas d’accord et que ça leur parait important. La remise en cause est essentielle.

Le Talmud est la base de la religion, mais il est surtout un débat académique sans fin sur l’évolution de la Tradition Juive à la lumière de circonstances changeantes. Les Juifs défendent ce en quoi ils croient. Ils ont du cran. Ils luttent pour les causes qu’ils pensent justes. Ils refusent le rôle de «potiches». Un comportement éthique a été inculqué aux Juifs à travers l’étude de la Torah et du Talmud. C’est Dieu qui l’exige !
Les Juifs accordent également beaucoup d’importance à être cartésiens, rationnels et pragmatiques dans leur vie de tous les jours. Il faut tenir compte de la réalité du terrain et s’adapter. La Diaspora a réussi ce miracle.

Depuis plus de 2000 ans, le Juif a dû vivre en tant que petite minorité au sein d’innombrables sociétés culturellement différentes, ayant d’autres croyances, d’autres comportements et d’autres langues. Le simple fait de survivre a demandé beaucoup de rationalité et d’adaptabilité.
Les Juifs n’ont pratiquement jamais adopté la mentalité de victimes dépositaires d’un droit particulier. Et pourtant, D.ieu sait qu’ils auraient pu, mais ils ne le font pas. Ils ne revendiquent pas le fait d’être «le peuple élu». Au contraire, ils viennent en aide aux opprimés.
Dans le même ordre d’idée, les Juifs se sentent une grande responsabilité envers les plus démunis, ou les moins chanceux. Le peuple Juif est certainement le peuple le plus charitable du monde et celui qui compte le plus grand nombre de philanthropes dans ses rangs.
Il n’y a pourtant rien de spécial ou d’unique dans cette liste de caractéristiques culturelles. D’ailleurs, on retrouve la plupart de ces qualités au sein d’autres peuples performants dans le monde. Mais c’est leur combinaison et leur intensité qui rend l’expérience Juive si particulière.

Indéniablement, c’est ce peuple qui a le plus produit de choses positives pour l’humanité, bien au-delà de la norme habituelle ou de ce qu’on était en droit d’attendre de lui.
Cela démontre également à quel point la plupart d’entre nous pourraient mieux réussir et apporter une meilleure contribution au progrès de l’humanité.
Point n’est besoin de posséder des gènes Juifs pour apprécier et tirer les leçons de l’incroyable performance de ce peuple.

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