Le suspect recherché dans l’attentat terroriste de Berlin, 12 morts, 48 blessés, est un tunisien de 24 ans, Anis Amri. Tunisien également le tueur de la Promenade de Nice fonçant sur les passants avec un camion: 84 morts.
Plus de 5.000 Tunisiens sont devenus djihadistes en Libye, en Syrie. « Ce qui ne doit pas faire l’objet d’amalgame » évidemment!
Mais ne pourrait-on pas dans la presse tunisienne, chez les va-de-la-gueule des partis politiques tunisiens, adopter un ton plus mesuré, faire profil bas ?
Aucun israélien n’a commis un acte terroriste et il faut arrêter d’invoquer » ls crimes des sionistes » pour justifier ce qui est à tout jamais injustifiable. Le conflit des israéliens avec les palestiniens qui refusent tout partage, qui veulent le pays de la rivière à la mer, ce conflit ne sera jamais résolu par des meurtres de promeneurs dans les villes européennes.
Et les Tunisiens, que je connais bien, doivent cesser de parler du Mossad et d’autres sujets dont ils ignoreront toujours tout. À jamais. Les coups tordus, les éliminations ciblées, les leurres des services secrets et des services action, c’est,du confidentiel défense et seuls quelques ministres importants plus les chefs des armées et des services sont mis au courant et, sans doute, imparfaitement.
Quand un ingénieur, un chercheur, un technicien averti, comme vous voudrez qualifier Mohamed Zouari est exécuté, comment faut-il qualifier l’attentat et qui doit-on accuser ?
Avec notre sang, avec notre âme
« Avec notre sang, avec notre âme, nous te vengerons, Palestine » scandaient quelques centaines de manifestants sur l ‘Avenue Habib Bourguiba à Tunis. Mohamed Zouari, 49 ans, ingénieur et concepteur de drones et de torpilles, avait été assassiné à Sfax , en Tunisie, dans sa voiture et une vingtaine de balles avaient été tirées.
Le Hamas avait déclaré que cette exécution était l’œuvre du Mossad. Évidemment aucune preuve, aucun témoin. Des sites israéliens, farauds plutôt qu’informés, avaient relayé. D’autres avouaient n’y rien comprendre ou alors s’en tenaient à la version des autorités tunisiennes évoquant un règlement de comptes, ce qui avait l’avantage de ne pas effrayer les candidats touristes. Puis les ministres tunisiens avaient parlé de la probable implication de services étrangers et enfourché le thème du Mossad, invisible bras armé des « sionistes », responsable de l’élimination d’un ingénieur qui allait mettre au point pour le Hamas des armes décisives.
Avigdor Liberman, le ministre israélien de La Défense a tenu à préciser que selon lui, l’ingénieur tunisien n’était pas un candidat à un prix Nobel. Manière d’infirmer les mensonges de la propagande du Hamas et des Tunisiens sans rien indiquer .
Le Mossad, les israéliens eux mêmes en savent très peu ou alors seulement ce que le Mossad souhaite qu’ils sachent. Ils savent qu’Israël a des grandes oreilles et des yeux perçants, que les écoutes, le pillage des échanges sur le web, les surveillances par satellites géo stationnés, le stockage sans limites des data, tout est utilisé pour renforcer la sécurité et empêcher les malfaisants d’accomplir leur besogne de mort .
Il y avait le Protocole des Sages de Sion, un document qui démontrait que les leaders Juifs conspiraient pour dominer le monde.
Rien que ça ! C’était un faux rédigé par la police tsariste et tout le monde le sait. Ce Protocole est pourtant évoqué et même invoqué pour justifier les méfaits de la bête immonde. Dans le monde occidental, seuls les arriérés continuent d’en parler. Mais les islamistes, ceux qu’ils séduisent, les idiots utiles , ceux qui ont besoin de bulletins de vote pour conserver leur position, tous ne reculent devant rien et sont capables de laisser filer entre leurs lèvres : « Le Protocole…j’y reviens pas mais ça donne à penser.. »
Aujourd’hui, pour expliquer les événements qui les dépassent, les Tunisiens, mais pas seulement eux, sont en plein délire : un touriste israélien dans les rues de Berlin, un retard inexpliqué du camion bélier, les attentats en France aux dates des consultations électorales…Le Mossad bien sûr…
Il faudrait reproduire toutes les insanités déversées.
« Je ne sais rien mais je dirai tout » , c’était le titre d’un film comique.
André Mamou - Tribune Juive